Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre

mistinguette a écrit:Reflexion bas niveau de moi activé. Le blanc c'est salissant donc va falloir plus que 2 polos, j'espère qu'il y a 2 pantalons et que la version été va sortir, car en mode canicule ça va être croquignolet. Fin.
Je ne suis pas sur que nos grands penseurs gèrent aussi les lessives

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J'y pense depuis le début que c'est un truc décidé par des gens qui ne gèrent pas le quotidien et sur qui la gestion et l'entretien de l'uniforme ne va pas retomber.

Le blanc avec le pull bleu et le pantalon foncé, surtout un polo qui a tendance à absorber les couleurs, il est foutu dès la première lessive. Et ils peuvent toujours courir pour que je fasse une lessive de blanc pour deux polos, ne serait-ce que pour d'évidentes questions écologiques et économiques (j'ai une machine 7 kilos, pas question de lancer une machine avant qu'elle ne soit pleine).

roxanne a écrit:Ce qui m'étonne quand même, c'est qu'il y a quelques années en arrière, si on avait imaginé une telle idée, les jeunes auraient été dans la rue. Là,  ça va passer  

C'est parce que chaque génération invente ses nouveaux codes, ses nouvelles valeurs, ses nouveaux combats.

Bref, c'est nous qui sommes vieux.

A ce moment-là, on met la blouse. Je l'ai connue quand j'étais au collège (public) dans les années 80.L'idée était qu'il n'y ait pas de pression sur les vêtements, de moquerie. Et c'est dans cette ambiance de blouses (rose et bleu selon le sexe) que j'ai été harcelée méchamment pendant un an.

roxanne a écrit:A ce moment-là, on met la blouse. Je l'ai connue quand j'étais au collège (public) dans les années 80.L'idée était qu'il n'y ait pas de pression sur les vêtements, de moquerie. Et c'est dans cette ambiance de blouses (rose et bleu selon le sexe) que j'ai été harcelée méchamment pendant un an.

Je pense selon toute probabilité que l'uniforme devrait se limiter à un polo et/ou un sweat au logo de l'établissement. Sinon, ce n'est pas que j'en sois fan, d'ailleurs ton témoignage montre bien qu'il ne règle rien dans les relations entre élèves, mais il faut être deux pour danser le tango et cette question me semble surinvestie symboliquement des deux côtés.

En tout cas, ce projet d'uniforme prouve — s'il était besoin — l'inanité de l'odieuse campagne de calomnie menée par une certaine presse gauchiste à la solde de l'anti-France :

Dans des images diffusées par l’émission Quotidien, Amélie Oudéa-Castéra, au cœur de nombreuses polémiques dont celle sur la scolarisation de ses enfants dans l’école privée Stanislas, s’étonne de la tenue vestimentaire des élèves de la banlieue parisienne. «Moi je remarque que trois d’entre vous ont des baskets. Vous en avez profité pour un peu bouger dans la cour de récré ?» Moment de gêne. Un élève lui répond : «Je n’ai pas compris. C’est quoi, les baskets ?» Une camarade embraie : «Moi, j’en mets tous les jours.» Pour cette dernière, c’est une hérésie d’encore circonstancier le port de chaussures de sport à la seule pratique d’une activité sportive.

Si l'on regarde bien ces uniformes, on voit que la ministre AOC : 1) reconnaît les mêmes chaussures aux pieds des élèves que sur les prototypes (qu'elle a étudiés en secret) ; 2) qu'elle leur demande leur ressenti d'enfant, si cela leur permet de bouger facilement — autrement dit, elle procède subtilement à une enquête : jusqu'à quel point le nouvel uniforme gracieusement offert par la République à ses enfants leur fera-t-il plaisir ? Cette interprétation est tellement évidente qu'on aurait dû y songer avant. Elle aime les enfants (de la République, pas les autres, il ne faut pas exagérer), et voilà comment elle est récompensée : c'est vraiment trop injuste !

Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Édit : je répondais à roxanne.

lene75 a écrit:

roxanne a écrit:Ce qui m'étonne quand même, c'est qu'il y a quelques années en arrière, si on avait imaginé une telle idée, les jeunes auraient été dans la rue. Là,  ça va passer  

Parce que la technique est rusée. C'est toujours la même, d'ailleurs, avec ce gouvernement. Ça ne concerne pour l'instant que très peu d'écoles, donc les autres ne se sentent pas concernés, d'autant que les modalités ne sont pas claires, que chacun fait un peu ce qu'il veut, qu'on annonce une évaluation qui laisse entendre que ce ne sera étendu que si c'est bénéfique. Alors qu'on sait bien que c'est plié. Et quand ce sera étendu à toutes les écoles, les gens se seront faits à l'idée et ça n'aurait pas de sens que ceux qui l'ont déjà manifestent.

C'est comme pour le SNU. C'était soi-disant un test. Bilan des courses : beaucoup de dysfonctionnements, alors même que ce ne sont que des volontaires. On devrait conclure à un échec de l'expérience, mais non, Macron annonce que ce sera généralisé... mais on ne sait pas encore sous quelle forme et chacun espère encore que ça ne tombera pas sur lui, donc difficile de manifester. Et puis ça concerne des très jeunes. L'uniforme c'est beaucoup d'écoles primaires. Le SNU des enfants qui sont pour l'instant au collège.

Ça me rappelle les HIS houlouses pour la réforme du lycée. Les collègues qui disaient qu'on se battait contre une fiction parce qu'on ne connaissait pas encore les détails. Qu'il fallait attendre de savoir pour juger. Et puis quand ça a été mis en place dans la précipitation, les mêmes collègues qui nous disaient que c'était trop tard pour se battre parce que maintenant c'était plié.

+ 1.
Je pensais la même chose, mais je n'arrivais pas à le formuler aussi clairement que toi.

Un mélange de techniques pourries et malheureusement efficaces :
D'abord la technique micro-agressive du pied dans la porte, du ballon d'essai,
puis le lénifiant : "c'est à l'essai, ça ne concerne que peu de personnes" pour endormir les velléités...
après un grand classique : "on verra", je sais, je dis la même chose à mes enfants quand je ne veux pas me confronter et leur dire qu'en fait même pas en rêve,
puis jouer sur l'individualisme, le morcellement des attaques qui empêche de faire naître un esprit de corps (ce qui fait qu'on baisse les bras par exemple face à toutes les attaques des différentes branches par exemple, lycée pro etc)
pour occuper les gens, un peu de challenge, le traditionnel combat de pauvres, en renvoyant les uns face aux autres, alléguant de vagues avantages ponctuels pour masquer les gouffres dans lequel tant a été perdu,
et enfin cyniquement compter sur l'usure et l'effet de lassitude.
Tout ça sur fond de précarité, ou de peur de tomber dans la précarité, ou de contentement d'y échapper...
Quand on se demande ce que va donner les guerres, le terrorisme, le réchauffement climatique, comment on va payer telle facture, que va-t-on mettre dans l'assiette, et si la russie nous coupe le gaz l'hiver ? on n'a plus l'énergie de se battre sur tous les fronts.
Et donc on baisse la tête, contents d'arriver à sauver nos meubles.

C'est comme cela qu'on a perdu nos services publics, qu'on a démantelé... à peu près tout en fait.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Ça me semble très juste, je ne l'avais jamais entendu.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Édit : je répondais à roxanne.

Ça n'empêche pas les problèmes de discipline ou de harcèlement en tout cas c'est sûr. Il y a pas mal de harcèlement au Japon aussi.

roxanne a écrit:A ce moment-là, on met la blouse. Je l'ai connue quand j'étais au collège (public) dans les années 80.L'idée était qu'il n'y ait pas de pression sur les vêtements, de moquerie. Et c'est dans cette ambiance de blouses (rose et bleu selon le sexe) que j'ai été harcelée méchamment pendant un an.

Moi, aussi, il y a plus longtemps. Blouse bleu marine, une semaine, bleu clair l'autre semaine. Et la bleu clair, quelle poisse! Interne, je la lavais, comme mes copines, le mercredi soir, c'était sec le lendemain
Le harcèlement pas bien méchant pour moi. Mais j'étais tellement timide....

mistinguette a écrit:

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Ça me semble très juste, je ne l'avais jamais entendu.

C'est ma grosse inquiétude pour ma fille, rondelette, si ce fichu uniforme venait jusqu'ici ... la rumeur court dans son collège qu'il débarquerait à la rentrée et elle en est déjà stressée ... elle est juste un peu rondelette et c'est compliqué pour trouver des vêtements dans lesquels elle se sent bien ... alors j'imagine l'angoisse pour ceux qui sont vraiment costauds.

Caspar a écrit:

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Édit : je répondais à roxanne.

Ça n'empêche pas les problèmes de discipline ou de harcèlement en tout cas c'est sûr. Il y a pas mal de harcèlement au Japon aussi.

Au Royaume Uni, les gens qui ont de l'argent, du moins suffisamment, peuvent renouveler la garde- robe. Les pauvres se refilent les vêtements d'un enfant à l'autre, d'un cousin à l'autre et donc de plus en plus rapiécés. Donc l'origine sociale se voit aussi.

Une mesure forte serait l'interdiction des portables en lycée. Déjà, ça les sortirait des couloirs où ils sont affalés dans le noir toute la journée. Et effectivement, qu'ils soient en uniforme ou pas, ça ne change rien.

On ne voit pas bien sur les images, mais je crois voir une chemise ? ...

C'est une blouse, sans doute pour les petits. Mes enfants avaient des blouses en maternelle, mais c'est moi qui les choisissais.

Chers collègues,

Ce fil est une caricature de l'esprit enseignant français, qui se complaît dans un flot de critiques ininterrompu partant dans tous les sens.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

On en a entendu des trucs sur le port de l'uniforme... mais ça, c'est le pompon ! L'uniforme à l'école serait une mauvaise chose, car il ferait ressortir des différences physiques qui seraient un peu masquées par le choix libre des vêtements ?! Sérieusement ??? Tu crois vraiment à ce que tu écris ou tu veux simplement avoir une raison de critiquer ce que propose le ministère ?

J'espère sincèrement qu'aucun journaliste ne lira ce fil pour le relayer dans la presse, car cela nous vaudrait des moqueries bien méritées.

chmarmottine a écrit:

mistinguette a écrit:

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

Ça me semble très juste, je ne l'avais jamais entendu.

C'est ma grosse inquiétude pour ma fille, rondelette, si ce fichu uniforme venait jusqu'ici ... la rumeur court dans son collège qu'il débarquerait à la rentrée et elle en est déjà stressée ... elle est juste un peu rondelette et c'est compliqué pour trouver des vêtements dans lesquels elle se sent bien ... alors j'imagine l'angoisse pour ceux qui sont vraiment costauds.

C'était aussi le cas de ma fille qui portait souvent des salopettes ( qu'elle execre aujourd'hui et je sais pourquoi), car cela masquait ses rondeurs. Pendant longtemps pas de jean, bien trop serré pour elle.
Pour mon fils, de grandes jambes et très filiforme, trouver un pantalon correct a aussi été un problème. Pour l'été, je lui cousais tous ses bermudas pour qu'il il porte quelque-chose de correct , assez long et qui ne tombe pas,tout en evitant les bretelles !

C'est en voyant le modèle de tenue universelle que je mesure à quel point ce serait déprimant d'enseigner à des élèves habillés tous de la même façon. Et ça n'aide pas à les reconnaître. Imaginez-les avec un masque et en cours de soutien / groupe qui change trois fois l'année ou remplacement de courte durée .

Ma fille au collège est poids plume, c'est déjà coton de lui trouver un pantalon à la taille dans lequel elle ne flotte pas alors si la gamme est réduite... Et moi qui suis très frileuse, jamais je ne pourrais vivre l'hiver en sweat, il me faut un pull en (vraie) laine, voire deux. J'ai plutôt l'impression que mes élèves n'ont jamais froid mais tout de même.

Cochonou a écrit:Chers collègues,

Ce fil est une caricature de l'esprit enseignant français, qui se complaît dans un flot de critiques ininterrompu partant dans tous les sens.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

On en a entendu des trucs sur le port de l'uniforme... mais ça, c'est le pompon ! L'uniforme à l'école serait une mauvaise chose, car il ferait ressortir des différences physiques qui seraient un peu masquées par le choix libre des vêtements ?! Sérieusement ??? Tu crois vraiment à ce que tu écris ou tu veux simplement avoir une raison de critiquer ce que propose le ministère ?

J'espère sincèrement qu'aucun journaliste ne lira ce fil pour le relayer dans la presse, car cela nous vaudrait des moqueries bien méritées.

Non mais sérieusement, c'est presque une insulte, du mépris de dire ça pour les gamins qui ne rentrent pas dans ce type de vêtements ! C'es très blessant de lire de tels propos.

roxanne a écrit:Une mesure forte serait l'interdiction des portables en lycée. Déjà, ça les sortirait des couloirs où ils sont affalés dans le noir toute la journée. Et effectivement, qu'ils soient en uniforme ou pas, ça ne change rien.

Dans beaucoup d'établissements, c'est sans doute impossible sans moyens humains supplémentaires. Il y a quelques années, on a autorisé le portable dans les couloirs dans mon lycée car on n'arrivait tout simplement pas à faire respecter son interdiction.

mistinguette a écrit:Reflexion bas niveau de moi activé. Le blanc c'est salissant donc va falloir plus que 2 polos, j'espère qu'il y a 2 pantalons et que la version été va sortir, car en mode canicule ça va être croquignolet. Fin.
Je ne suis pas sur que nos grands penseurs gèrent aussi les lessives

Nos grands penseurs PENSENT, pour le reste, ils ont des petites mains. Ils s'imaginent qu'il suffit de plier et de ranger le linge pour qu'ils deviennent propres. Ou encore que chaque Français disposent d'un dressing comme le leur.

chmarmottine a écrit:

Cochonou a écrit:Chers collègues,

Ce fil est une caricature de l'esprit enseignant français, qui se complaît dans un flot de critiques ininterrompu partant dans tous les sens.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

On en a entendu des trucs sur le port de l'uniforme... mais ça, c'est le pompon ! L'uniforme à l'école serait une mauvaise chose, car il ferait ressortir des différences physiques qui seraient un peu masquées par le choix libre des vêtements ?! Sérieusement ??? Tu crois vraiment à ce que tu écris ou tu veux simplement avoir une raison de critiquer ce que propose le ministère ?

J'espère sincèrement qu'aucun journaliste ne lira ce fil pour le relayer dans la presse, car cela nous vaudrait des moqueries bien méritées.

Non mais sérieusement, c'est presque une insulte, du mépris de dire ça pour les gamins qui ne rentrent pas dans ce type de vêtements ! C'es très blessant de lire de tels propos.

Tant qu'on n'est pas concerné, on ne se rend sans doute pas compte. Ma fille par exemple n'a pas un physique qui la fait remarquer. Mais j'ai fini par me mettre à la couture pour qu'elle puisse avoir un pantalon qui lui va.

gluche a écrit:

roxanne a écrit:Une mesure forte serait l'interdiction des portables en lycée. Déjà, ça les sortirait des couloirs où ils sont affalés dans le noir toute la journée. Et effectivement, qu'ils soient en uniforme ou pas, ça ne change rien.

Dans beaucoup d'établissements, c'est sans doute impossible sans moyens humains supplémentaires. Il y a quelques années, on a autorisé le portable dans les couloirs dans mon lycée car on n'arrivait tout simplement pas à faire respecter son interdiction.

Chez nous aussi, c'est interdit dans les couloirs officiellement mais comme l'interdiction est impossible à faire respecter...eh bien ils ont tous leur portable à la main, sans oublier les Kahoots et autres Quizlets pendant les cours.

De toute façon, toutes les études et toutes les expérimentations sur l'uniformes sont unanimes : l'uniforme ne résout aucun souci, il ne crée qu'un sentiment d'appartenance à un établissement (et seulement si les établissements ont des uniformes différents).

En revanche, il crée des soucis : financiers pour les familles populaires, des problèmes de harcèlement sexuel pour les filles sur le chemin de l'école etc.

L'argument que cela gomme les différences sociales se fait aussi dégommer par les études et les expérimentations. La qualité du tissu, le fait de pouvoir changer l'uniforme quand l'enfant grandi (il n'est pas rare que les collégiens prennent 10 cm en un an), les détails extérieurs, le sac/cartable, les chaussures, tout cela apparaît très vite et les inégalités surgissent très vite.

Il est aussi vrai que les uniformes n'aident pas les élèves trop grands, en surpoids ou trop maigres et que cela donne lieu à des moqueries parce que la possibilité de prendre des vêtements qui cachent est bien pratique. Cela pose aussi des soucis pour les jeunes filles dont les formes se dessinent pour correspondre aux critères de sexualité (poitrine généreuse, fesses rebondies), en effet, elles ne peuvent plus cacher leurs formes pour échapper à la lubricité de pas mal de jeunes qui ont une vision très "putassière" du rôle des filles avec de telles formes visibles.

Bref, tout ce qui se passe en ce moment dans l'EN me donne le tournis et j'ai peur de l'enfer scolaire qu'on crée ainsi.

gluche a écrit:

chmarmottine a écrit:

Cochonou a écrit:Chers collègues,

Ce fil est une caricature de l'esprit enseignant français, qui se complaît dans un flot de critiques ininterrompu partant dans tous les sens.

lene75 a écrit:Bah de toute façon, d'après ce que j'ai pu en voir en Angleterre, l'uniforme est une source de moqueries pour tous les gamins dont le physique sort un peu de la norme : ça fait ressortir les différences physiques que le choix libre des vêtements peut un peu masquer.

On en a entendu des trucs sur le port de l'uniforme... mais ça, c'est le pompon ! L'uniforme à l'école serait une mauvaise chose, car il ferait ressortir des différences physiques qui seraient un peu masquées par le choix libre des vêtements ?! Sérieusement ??? Tu crois vraiment à ce que tu écris ou tu veux simplement avoir une raison de critiquer ce que propose le ministère ?

J'espère sincèrement qu'aucun journaliste ne lira ce fil pour le relayer dans la presse, car cela nous vaudrait des moqueries bien méritées.

Non mais sérieusement, c'est presque une insulte, du mépris de dire ça pour les gamins qui ne rentrent pas dans ce type de vêtements ! C'es très blessant de lire de tels propos.

Tant qu'on n'est pas concerné, on ne se rend sans doute pas compte. Ma fille par exemple n'a pas un physique qui la fait remarquer. Mais j'ai fini par me mettre à la couture pour qu'elle puisse avoir un pantalon qui lui va.

Je suis d'accord avec toi. Tant qu'on n'est pas concerné. Ma fille ne pouvait porter des jeans pendant pratiquement tout le primaire car cela ne lui allait pas. Trop serré un boudin! Sauf avec salopette.

Entièrement d’accord avec toi, Elyas. Ça va créer d’autres soucis sans rien résoudre.