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- PonocratesExpert spécialisé
J'ignore ce que notre collègue veut dire par "refuser". À l'université il n'y a pas vraiment de chef intimant l'ordre de prendre telle ou telle UE: les enseignants se partagent les enseignements (et ce qui, pour une raison ou une autre, ne trouve pas preneur va à des vacataires). Si les enseignements ne faisaient pas partie de sa fiche de poste de PRAG (ou si, à l'intérieur de ces postes désignés il en a préféré certains à d'autres), s'il a bien fait ses 384 heures, le collègue n'est pas en faute.Mathador a écrit:
Sur le plan administratif tu t'es mis en tort vis-à-vis de l'article L121-10 du CGFP, qui est clair sur le sujet. Tout comme au collège on ne refuse pas de prendre la 4e B.
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- issoireNiveau 9
Peut-on faire une année de stage a l’université quand on est PRCE ? , j’étais en poste( certifiée après année IUFM) quand j’ai réussi l'agrégation, maintenue sur mon poste au lycée avec une nouvelle année de stage et inspectée pour titularisation dans le corps des agrégés plus quelques journées de stage ( pas de tuteur) je vois mal un IPR se déplacer a la fac.
- Anne_68Niveau 10
En cas de nouveau recrutement, certaines universités cherchent expressément un.e PRCE. Est-ce qu'un candidat agrégé peut être recruté sur ces postes? Si oui, sur quelle grille salariale (puisque les obligations des ES, PRCE ou PRAG, sont identiques) ? Et si le support de masse salariale (description du poste) est défini en fonction du grade de certifié, peut-on exiger qu'il soit revu à la hausse en cas de réussite à l'agrégation ?
- issoireNiveau 9
Effectivement si le poste était profilé PRCE on peut le lui refuser s’il est passé agrégé, tout dépend l’intitulé du poste sur lequel il a postulé.
- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas que ce soit si simple que ça.
- issoireNiveau 9
Non cela n’a pas l’air simple, je n’ai pas de solutions…
- leroyNiveau 1
Mathador a écrit:Nul besoin de faire intervenir la modération pour mettre quelqu'un en ignoré.leroy a écrit:C'est moi qui demande à l'admin de vous bloquer d'interagir avec moi.
Pour revenir au sujet de départ: que tu aies juridiquement raison ou pas, tu es stagiaire et tu seras évalué par ta hiérarchie et, le cas échéant, par l'inspection en vue de ta titularisation. Souhaites-tu vraiment que ton dossier de titularisation soit alimenté par une direction d'UFR qui te déteste ?
Au risque de te surprendre, le proviseur du lycée pro où j'ai été muté, était au courant de tout le dossier avant mon arrivée. Je commence à subir de la pression de sa part (convocations, refus d'absence 3 heures pour mon doctorat même si je propose un rattrapage, langage menaçant, ..etc.) et je pense bien qu'il veut s'inscrire, en solidarité avec l'administration, dans une punition collective que je qualifierai d'abusive et que la loi pourrait qualifier de mutation disciplinaire déguisée. Donc rester à l'UFR m'aurait au moins éviter d'avoir plus d'ennemis.
Cela est arrivé l'année dernière même à l'un des représentants syndicaux qui est Kai Terada.
Je précise que je ne suis pas adepte de la théorie du complot, mais je relate juste les faits.
- NicétasNiveau 9
J'ai l'impression qu'on est largement hors des compétences du forum et qu'il faut se tourner vers un professionnel du droit.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- MathadorEmpereur
Sauf que le statut du poste est le décret de 1993, et que c'est un statut général d'ESAS. La seule différence de traitement qui existe dans le décret concerne le plafonnement hebdomadaire des obligations de service.issoire a écrit:Effectivement si le poste était profilé PRCE on peut le lui refuser s’il est passé agrégé, tout dépend l’intitulé du poste sur lequel il a postulé.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- leroyNiveau 1
Nicétas a écrit:Mathador a écrit:Nul besoin de faire intervenir la modération pour mettre quelqu'un en ignoré.leroy a écrit:C'est moi qui demande à l'admin de vous bloquer d'interagir avec moi.
Pour revenir au sujet de départ: que tu aies juridiquement raison ou pas, tu es stagiaire et tu seras évalué par ta hiérarchie et, le cas échéant, par l'inspection en vue de ta titularisation. Souhaites-tu vraiment que ton dossier de titularisation soit alimenté par une direction d'UFR qui te déteste ?
C'est vrai, et dans la même idée il faut voir aussi dans quelles conditions tu pourrais poursuivre ta carrière là-bas.
Certes, l'ambiance au sein de l'équipe n'était pas terrible (sauf avec la seule PRAG de l'équipe, les 2 nouveaux et jeunes MCF et les ATER et vacataires qui sont de toutes façons dénigrés par les vieux crabes), mais on passe heureusement, le plus gros de notre temps face à nos étudiants. Je ne voulais donc pas bouger de l'UPN avant de terminer mon doctorat (je suis en 3ème année) et de trouver un poste de MCF dans une autre UFR que SEGMI, voir une autre université. Surtout que je bénéficiais cette année de 128 heures de décharge (que l'on m'a refusé à moi seul l'année dernière et accordé aux 5 autres demandeurs !).
La 2ème raison que je reste à l'université de Nanterre est qu'en me défendant, je défends ce statut de PRAG ou ES en général, même si j'aspire à MCF à terme. Donc cela revient à défendre le statut du fonctionnaire, qui est de plus en plus attaqué, notamment depuis la loi Dussopt.
Enfin, je suis conscient que les violences envers les enseignants qui ouvrent la bouche, peuvent durer longtemps, à l'instar de ce que subit Hanane Ameqrane depuis 2020 et qui est soutenue par le collectif « Sois prof et tais toi »
- Anne_68Niveau 10
Décret Lang.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000347402/
L'art. 2 parle d'"enseignants titulaires ou stagiaires du second degré".
Mais il faut exposer tout cela à un avocat, en effet.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000347402/
L'art. 2 parle d'"enseignants titulaires ou stagiaires du second degré".
Mais il faut exposer tout cela à un avocat, en effet.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- leroyNiveau 1
"Refuser" de faire un service 100% pix (Compétences numériques), mais faire comme les années précédentes des enseignements plus approfondis en informatique pour un public plus spécialisé. Mais là n'est pas le problème, car j'ai dû accepter de faire ce service imposé et ensuite mon service de cette année 2023/2024 était arrêté depuis juin, en accord avec les collègues. La présidence de l'UPN a œuvré dans les coulisses pour se défaire de moi, mes collègues n'étaient pas au courant et ils ont galéré à trouver des ATER/vacataires pour s'occuper de mon service (sauf peut être le directeur adjoint de l'UFR et le "chef" d'équipe). Je n'ai jamais été reçu en entretien pour m'expliquer ces magouilles, j'ai appris le 6 septembre que je dois me rendre au lycée, comme un intérimaire ou un chauffeur UBER.Ponocrates a écrit:J'ignore ce que notre collègue veut dire par "refuser". À l'université il n'y a pas vraiment de chef intimant l'ordre de prendre telle ou telle UE: les enseignants se partagent les enseignements (et ce qui, pour une raison ou une autre, ne trouve pas preneur va à des vacataires). Si les enseignements ne faisaient pas partie de sa fiche de poste de PRAG (ou si, à l'intérieur de ces postes désignés il en a préféré certains à d'autres), s'il a bien fait ses 384 heures, le collègue n'est pas en faute.Mathador a écrit:
Sur le plan administratif tu t'es mis en tort vis-à-vis de l'article L121-10 du CGFP, qui est clair sur le sujet. Tout comme au collège on ne refuse pas de prendre la 4e B.
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La réussite en agrégation a donné l'opportunité à l'université (même si l'université c'est moi, c'est nous professeurs, étudiants...) de se défaire de moi.
- leroyNiveau 1
J'ai postulé sur un post PRCE/PRAG.issoire a écrit:Effectivement si le poste était profilé PRCE on peut le lui refuser s’il est passé agrégé, tout dépend l’intitulé du poste sur lequel il a postulé.
- Fourchette89Niveau 3
leroy a écrit:Le cas est isolé, je vous le confirme, d'où le problème : C'EST DE LA DISCRIMINATIONFourchette89 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Fourchette89 a écrit:
N'importe quoi. Quel est le rapport entre les positions politiques d'une université (et non une fac) et les agissements d'une RH ?
Disons que la VP délégué “relations humaines et sociales” étant elle-même une universitaire, probablement issue d'une liste syndicale commune avec celle dont sont issus la présidence de cette U. et ses différents VP, il n'est pas impossible qu'il y ait tout de même comme un rapport… Idem pour le VP “finances”… Et je ne parle même pas du SG, ou responsable administratif, qui, sauf cas manifeste de mise en illégalité, est sous l'autorité directe du président de l'U.
Alors faire des économies de masse budgétaire en virant un PRCE qui vient d'obtenir l'agrégation pour éviter — à service horaire constant — de le payer plus, non seulement en grille de rémunération mais aussi, à moyen ou long terme, en GVT, le procédé est, pour le moins, odieux. Et plus encore quand on connaît le jeu syndical de l'U. en question et les argumentaires avancés lors des élections.
Je suis universitaire à Nanterre et j'ai un collègue PRCE qui a obtenu l'agrégation et conservé son poste cette année. Je pense surtout qu'il s'agit d'un cas isolé et que nous n'avons pas tous les éléments du dossier.
N'hésitez pas à me demander les éléments dont vous avez besoin. Je suis la victime d'une machination machiavélique, je n'ai rien à cacher, ma seule carte c'est la publication de mon cas. Si vous êtes enseignant à l'UPN, vous avez dû recevoir un email de ma part vous invitant à signer ma pétition. Mon 2ème mail a été bloqué par l'admin de la liste de diffusion @parisnanterre. J'ai été choqué par le manque de soutiens des collègues, la plupart des 322 signataires de ma pétition sur Change sont mes anciens étudiants et des personnes à l'extérieur de l'UPN.
J'ai reçu le courriel en date du 8 septembre mais je n'ai pas signé la pétition.
- leroyNiveau 1
Fourchette89 a écrit:leroy a écrit:Le cas est isolé, je vous le confirme, d'où le problème : C'EST DE LA DISCRIMINATIONFourchette89 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:
Disons que la VP délégué “relations humaines et sociales” étant elle-même une universitaire, probablement issue d'une liste syndicale commune avec celle dont sont issus la présidence de cette U. et ses différents VP, il n'est pas impossible qu'il y ait tout de même comme un rapport… Idem pour le VP “finances”… Et je ne parle même pas du SG, ou responsable administratif, qui, sauf cas manifeste de mise en illégalité, est sous l'autorité directe du président de l'U.
Alors faire des économies de masse budgétaire en virant un PRCE qui vient d'obtenir l'agrégation pour éviter — à service horaire constant — de le payer plus, non seulement en grille de rémunération mais aussi, à moyen ou long terme, en GVT, le procédé est, pour le moins, odieux. Et plus encore quand on connaît le jeu syndical de l'U. en question et les argumentaires avancés lors des élections.
Je suis universitaire à Nanterre et j'ai un collègue PRCE qui a obtenu l'agrégation et conservé son poste cette année. Je pense surtout qu'il s'agit d'un cas isolé et que nous n'avons pas tous les éléments du dossier.
N'hésitez pas à me demander les éléments dont vous avez besoin. Je suis la victime d'une machination machiavélique, je n'ai rien à cacher, ma seule carte c'est la publication de mon cas. Si vous êtes enseignant à l'UPN, vous avez dû recevoir un email de ma part vous invitant à signer ma pétition. Mon 2ème mail a été bloqué par l'admin de la liste de diffusion @parisnanterre. J'ai été choqué par le manque de soutiens des collègues, la plupart des 322 signataires de ma pétition sur Change sont mes anciens étudiants et des personnes à l'extérieur de l'UPN.
J'ai reçu le courriel en date du 8 septembre mais je n'ai pas signé la pétition.
Merci pour l'information. Chacun est libre, bonne continuation :-)
- Fourchette89Niveau 3
leroy a écrit:Fourchette89 a écrit:leroy a écrit:Le cas est isolé, je vous le confirme, d'où le problème : C'EST DE LA DISCRIMINATIONFourchette89 a écrit:
Je suis universitaire à Nanterre et j'ai un collègue PRCE qui a obtenu l'agrégation et conservé son poste cette année. Je pense surtout qu'il s'agit d'un cas isolé et que nous n'avons pas tous les éléments du dossier.
N'hésitez pas à me demander les éléments dont vous avez besoin. Je suis la victime d'une machination machiavélique, je n'ai rien à cacher, ma seule carte c'est la publication de mon cas. Si vous êtes enseignant à l'UPN, vous avez dû recevoir un email de ma part vous invitant à signer ma pétition. Mon 2ème mail a été bloqué par l'admin de la liste de diffusion @parisnanterre. J'ai été choqué par le manque de soutiens des collègues, la plupart des 322 signataires de ma pétition sur Change sont mes anciens étudiants et des personnes à l'extérieur de l'UPN.
J'ai reçu le courriel en date du 8 septembre mais je n'ai pas signé la pétition.
Merci pour l'information. Chacun est libre, bonne continuation :-)
Je vous remercie. Je peux la signer en tant qu'anonyme mais je ne sais pas si l'impact sera le même.
- leroyNiveau 1
Fourchette89 a écrit:leroy a écrit:Fourchette89 a écrit:leroy a écrit:
Le cas est isolé, je vous le confirme, d'où le problème : C'EST DE LA DISCRIMINATION
N'hésitez pas à me demander les éléments dont vous avez besoin. Je suis la victime d'une machination machiavélique, je n'ai rien à cacher, ma seule carte c'est la publication de mon cas. Si vous êtes enseignant à l'UPN, vous avez dû recevoir un email de ma part vous invitant à signer ma pétition. Mon 2ème mail a été bloqué par l'admin de la liste de diffusion @parisnanterre. J'ai été choqué par le manque de soutiens des collègues, la plupart des 322 signataires de ma pétition sur Change sont mes anciens étudiants et des personnes à l'extérieur de l'UPN.
J'ai reçu le courriel en date du 8 septembre mais je n'ai pas signé la pétition.
Merci pour l'information. Chacun est libre, bonne continuation :-)
Je vous remercie. Je peux la signer en tant qu'anonyme mais je ne sais pas si l'impact sera le même.
Ne vous inquiétez pas, je suis conscient de l'omerta qui peut parfois régner dans certaines administrations, vouloir la briser peut exposer dans certains cas les collègues à des sanctions déguisées et au moins à du dénigrements.
Moi même, au sein de cette même université, on m'a empêché (le directeur d'ufr, son adjoint, le "chef" d'équipe, mais aussi une "collègue" qui était paradoxalement derrière mon recrutement) l'année dernière de bénéficier d'un échelon d'avancement, pourquoi ? Par ce que j'ai osé, l'année précédente, remettre en question certains outils qui ne participaient pas à une pédagogie active au bénéfice des étudiants. Par ailleurs, j'avais contesté la décision d'octroyer à tous les PRAG doctorants une décharge de 128h, sauf à moi. On voulait sûrement m'expliquer que si je ne veux pas avoir de problème, "sois prof et tais toi".
Donc votre soutien, même moral, me va droit au cœur.
Merci
- leroyNiveau 1
leroy a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Fourchette89 a écrit:RogerMartin a écrit:Nanterre, quelle magnifique fac de gôche. Ça me rend malade des trucs pareils.
N'importe quoi. Quel est le rapport entre les positions politiques d'une université (et non une fac) et les agissements d'une RH ?
Disons que la VP délégué “relations humaines et sociales” étant elle-même une universitaire, probablement issue d'une liste syndicale commune avec celle dont sont issus la présidence de cette U. et ses différents VP, il n'est pas impossible qu'il y ait tout de même comme un rapport… Idem pour le VP “finances”… Et je ne parle même pas du SG, ou responsable administratif, qui, sauf cas manifeste de mise en illégalité, est sous l'autorité directe du président de l'U.
Alors faire des économies de masse budgétaire en virant un PRCE qui vient d'obtenir l'agrégation pour éviter — à service horaire constant — de le payer plus, non seulement en grille de rémunération mais aussi, à moyen ou long terme, en GVT, le procédé est, pour le moins, odieux. Et plus encore quand on connaît le jeu syndical de l'U. en question et les argumentaires avancés lors des élections.
Merci pour ces réactions. Je suis agréablement surpris par cet intérêt.
Cette réponse est remarquablement proche de la réalité de mon point de vue. J'ajouterais que des collègues MCF/PU ont œuvré activement pour mon éviction.
En effet, certains font partie du CACR qui accordent entre autres les décharges pour préparation de doctorat et qui ont voté son refus me concernant au titre de ma 2ème année de doctorat, alors que cet aménagement de service a été accordé à l'ensemble des demandeurs, sauf à moi, ce qui relève de la discrimination.
Ensuite, l'année suivante (2022/2023), j'ai refusé de faire des enseignements et préféré d'autres. La direction de l'UFR a pris la défense des "anciens" collègues qui imposent, dont un collègue directeur adjoint de l'UFR. Quand j'ai eu l'agrégation, cela a été une occasion pour "l'université" de se défaire de moi. J'ai envoyé plusieurs courriers à la Présidence de l'université, sans aucun retour de sa part. J'ai aussi contacté le ministère de l'EN en lettre recommandé a/r, aucune réponse.
J'ai appris sur le tas, que notre statut de PRAG (on nous confond avec les PRCE) à l'université était spécial : nous sommes en même temps les mains du service, mais aussi ceux qui méritent le moins de considération et on ne doit pas tenir tête à nos "maîtres". Je ne suis pas entré dans ce cadre, je m'explique :
J'ai remis en question certaines pratiques pédagogiques et certains outils de travail qui n'allaient pas dans l'intérêt des étudiants, ensuite je me suis inscrit en doctorat (même si certains collègues m'ont expliqué que cela ne plairait pas à "l'équipe"), j'ai refusé de faire des cours et préféré d'autres et pour couronner le tout, je suis devenu agrégé.
Quant au syndicat qui était censé me défendre, la représentante de la section de Versailles, m'a demandé par mail de quitter le syndicat, je lui ai demandé à mon tour de quitter le syndicat qui ne lui appartient pas et de quitter le militantisme en somme. Elle m'a répondu que l'université "a de bonnes raisons de ne pas me reprendre" et au lendemain de ma réunion avec la VPRH en octobre où l'on me confirmait que je ne revenais pas car je ne savais pas travailler en équipe, elle m'a envoyé ma radiation de la SGEN-CFDT par courrier en recommandé a/r.
J'ajoute que j'ai animé un groupe de travail (GT) sur les conditions des Enseignants du Supérieur (ES) qui était en marge des consignes du directeur de l'UFR qui voulait créer un GT cadré par l'UFR et par l'université. Dans notre GT, ça ne parlait pas que de prime et du ministère, certains collègues ES de notre GT mettaient en cause directement les pratiques dévalorisantes de certains enseignants chercheurs, censé être nos collègues.
Cette éviction a été pour moi un choque. En effet, la DPE du rectorat de Versailles m'a confirmé par mail en juin 2023 que j'effectuerai mon stage sur mon poste à l'UPN, sauf que lorsque j'étais en congé paternité en septembre, j'apprend par téléphone de la bouche du proviseur du lycée La Tournelle que je dois le rencontrer au plus vite, même si j'étais en congé jusqu'à fin septembre. Je l'ai donc rencontré en visioconférence en plein congé et j'ai dû commencé dans ce lycée le 2 octobre. Je n'ai même pas eu l'occasion de participer au mouvement comme tous les lauréats, ni même de préparer ces cours. Je suis pénalisé dans mes étudies doctorales, car je bénéficiais cette année (2023/2024) d'une décharge de 128 heures pour finir ma thèse.
Toutes vos remarques/demandes de complément d'information sont les bienvenues.
J'ai aussi ouvert une pétition, si vous êtes d'accord avec ma principale revendication qui est de reprendre mon poste sur lequel j'ai été nommé à titre définitif, n'hésitez pas à la signer sur Change, elle porte le titre "Urgent : Eviction d'un enseignant suite à sa réussite au concours d'agrégation"
N'hésitez pas à signer ma pétition : https://chng.it/qVPTTPjQGd
Une autre pétition a été ouverte par le SAGES pour améliorer le statut des PRAG d'une façon générale : https://chng.it/J2xQ69F9g6
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