- NéfertariNiveau 2
Bonjour,
Etant enseignante en collège, je ne suis pas très au fait de ce qui se fait à l'université. Ma fille est en terminale et réfléchit beaucoup à sa poursuite d'étude si elle n'était pas admise aux concours sciences po. Beaucoup lui conseillent de faire une double-licence (histoire + science politique ou anglais) plutôt qu'une licence simple. Je suis un peu perplexe car il me semble (en lisant les plaquettes) que c'est plutôt un 2X 60% de licence...
Pour ceux qui connaissent ces parcours, qu'en pensez-vous ? Est-ce vraiment un avantage pour la poursuite en master ou pour entrer dans une école (journalisme pour elle) ?
Merci d'avance
Etant enseignante en collège, je ne suis pas très au fait de ce qui se fait à l'université. Ma fille est en terminale et réfléchit beaucoup à sa poursuite d'étude si elle n'était pas admise aux concours sciences po. Beaucoup lui conseillent de faire une double-licence (histoire + science politique ou anglais) plutôt qu'une licence simple. Je suis un peu perplexe car il me semble (en lisant les plaquettes) que c'est plutôt un 2X 60% de licence...
Pour ceux qui connaissent ces parcours, qu'en pensez-vous ? Est-ce vraiment un avantage pour la poursuite en master ou pour entrer dans une école (journalisme pour elle) ?
Merci d'avance
- JennyMédiateur
Si elle est acceptée en double licence, c’est un vrai atout. Cela ouvre plus de portes et le niveau est plus élevé.
- NéfertariNiveau 2
Merci beaucoup pour ta réponse. Je croise les doigts en effet pour qu'elle ait ce qu'elle veut.
- ElaïnaDevin
Beaucoup de mes élèves (et leurs parents) ne veulent aller à la fac QUE pour faire une double licence. Parce que bon la fac c'est connu c'est trop facile (pas comme une école de commerce post bac hein) alors la fac ok mais seulement pour une double licence sinon c'est indigne de leur génie. Moi j'ai tendance à penser que faire UNE licence correctement c'est pas si aisé que ça.
Une double licence est en effet un atout mais c'est assez sportif quand même à assurer. A voir si ta fille est bien organisée, surtout.
Une double licence est en effet un atout mais c'est assez sportif quand même à assurer. A voir si ta fille est bien organisée, surtout.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- OudemiaBon génie
Un proche vient de faire une double licence histoire-communication et a été reçu au concours du CELSA
En effet, il était dispensé de certains cours, et n'a pas fait deux fois le programme complet, mais il me semble que ce sont des détails qui sont sacrifiés.
Et il racontait que, pour ce qu'il en voyait, les étudiants de simple licence étaient généralement moins bons que les autres.
En effet, il était dispensé de certains cours, et n'a pas fait deux fois le programme complet, mais il me semble que ce sont des détails qui sont sacrifiés.
Et il racontait que, pour ce qu'il en voyait, les étudiants de simple licence étaient généralement moins bons que les autres.
- JennyMédiateur
En fait, ça lui ouvrira plus de Master car c'est comme avoir deux licences. Une double licence, c'est aussi montrer qu'on a une bonne capacité de travail et pour certaines disciplines, ça permet d'avoir un plus en master car les apports de la 2nde discipline peuvent servir.
Pour compléter ce que dit Elaïna, les doubles licences sont très demandées, il faut compléter ses voeux par des licences simples. Il y a des désillusions y compris chez de bons élèves.
Pour compléter ce que dit Elaïna, les doubles licences sont très demandées, il faut compléter ses voeux par des licences simples. Il y a des désillusions y compris chez de bons élèves.
- maikreeeesseGrand sage
Ma fille est en double licence (droit/langue). Je crois qu'il faut surtout regarder la sélectivité. S'il n'en existe pas, cela ne vaut pas le coup car tu fais moins de chaque licence. S'il y a une grande sélectivité, cela devient un plus pour la poursuite d'études.
- MatteoNiveau 10
Il y a des "bi licences" qui ont deux spécialités disciplinaires mais ne donnent qu'un diplôme et des doubles licences qui donnent deux diplômes. En effet ce n'est pas deux fois le volume d'une licence normale même pour les doubles licences parce que les licences normales ont beaucoup de cours non-disciplinaires qui ne sont pas dédoublés voire sont supprimés. J'avais des camarades qui tentaient carrément la triple licence (histoire anglais + INALCO). On a à peu près tous tenté sciencse po après et en effet ce qui a fait la différence c'est d'être bon plus que le nombre de licences.
Par contre je me méfie beaucoup des licences de "sciences politiques" qui souvent jouent de la confusion avec sciences po alors que ce n'est pas du tout la même chose. Droit c'est probablement plus pertinent(et dur !)
Par contre je me méfie beaucoup des licences de "sciences politiques" qui souvent jouent de la confusion avec sciences po alors que ce n'est pas du tout la même chose. Droit c'est probablement plus pertinent(et dur !)
- NéfertariNiveau 2
Elaïna a écrit:Beaucoup de mes élèves (et leurs parents) ne veulent aller à la fac QUE pour faire une double licence. Parce que bon la fac c'est connu c'est trop facile (pas comme une école de commerce post bac hein) alors la fac ok mais seulement pour une double licence sinon c'est indigne de leur génie. Moi j'ai tendance à penser que faire UNE licence correctement c'est pas si aisé que ça.
Une double licence est en effet un atout mais c'est assez sportif quand même à assurer. A voir si ta fille est bien organisée, surtout.
Je suis d'accord sur le fait que bien réussir une licence simple prend déjà beaucoup d'énergie. Ma fille est une grosse travailleuse donc je n'ai pas trop peur mais elle aime approfondir ses sujets, plutôt perfectionniste. Je craignais que cela puisse être frustrant de passer d'une discipline à l'autre, en approfondissant moins.
- NéfertariNiveau 2
Il n'y a pas de bons retours sur les licences de sciences po ?
On a aussi regardé les double-licence droit+ histoire mais un prof de sciences politiques rencontré à l'occasion de portes ouvertes ne lui a pas conseillé. Il disait que ce n'était pas utile pour intégrer un IEP ou une école de journalisme...
On a aussi regardé les double-licence droit+ histoire mais un prof de sciences politiques rencontré à l'occasion de portes ouvertes ne lui a pas conseillé. Il disait que ce n'était pas utile pour intégrer un IEP ou une école de journalisme...
- MatteoNiveau 10
Ce n'est pas une question de bons retours, c'est que beaucoup d'étudiants vont en licence de sciences politiques après avoir échoué à Sciences Po niveau bac et/ou pour intégrer Sciences Po en master en se disant que c'est la même chose. Ce n'est pas un parcours impossible, mais les sciences politiques comme discipline n'ont rien à voir avec Sciences Po l'école où on fait des sciences politiques oui un peu mais surtout beaucoup d'autres choses.. Pour aller en licence de sciences politiques il faut aimer la discipline "sciences politiques". Ce n'est certainement pas plus utile qu'une licence de droit pour intégrer. Et par rapport au droit les formations en sciences politiques ont de très gros problèmes de débouchés(il n'y en a pas vraiment, pas même prof comme ce serait le cas en histoire).
- NéfertariNiveau 2
Matteo a écrit:Ce n'est pas une question de bons retours, c'est que beaucoup d'étudiants vont en licence de sciences politiques après avoir échoué à Sciences Po niveau bac et/ou pour intégrer Sciences Po en master en se disant que c'est la même chose. Ce n'est pas un parcours impossible, mais les sciences politiques comme discipline n'ont rien à voir avec Sciences Po l'école où on fait des sciences politiques oui un peu mais surtout beaucoup d'autres choses. Pour aller en licence de sciences politiques il faut aimer la discipline "sciences politiques". Et par rapport au droit les formations en sciences politiques ont de très gros problèmes de débouchés(il n'y en a pas vraiment, pas même prof comme ce serait le cas en histoire).
Merci beaucoup Mattéo, ton message fait réfléchir. Ma fille n'a pas fini de se prendre la tête
- RuthvenGuide spirituel
bgirard a écrit:
Je suis d'accord sur le fait que bien réussir une licence simple prend déjà beaucoup d'énergie. Ma fille est une grosse travailleuse donc je n'ai pas trop peur mais elle aime approfondir ses sujets, plutôt perfectionniste. Je craignais que cela puisse être frustrant de passer d'une discipline à l'autre, en approfondissant moins.
C'est exactement ce qu'elle fera à Sciences Po.
Pour les écoles de journalisme, une prépa littéraire (le CELSA est notamment dans la BEL).
- NéfertariNiveau 2
Ruthven a écrit:bgirard a écrit:
Je suis d'accord sur le fait que bien réussir une licence simple prend déjà beaucoup d'énergie. Ma fille est une grosse travailleuse donc je n'ai pas trop peur mais elle aime approfondir ses sujets, plutôt perfectionniste. Je craignais que cela puisse être frustrant de passer d'une discipline à l'autre, en approfondissant moins.
C'est exactement ce qu'elle fera à Sciences Po.
Pour les écoles de journalisme, une prépa littéraire (le CELSA est notamment dans la BEL).
Bien vu... Prise à mon piège
- julilibulleNiveau 10
Bonjour, je suis dans les mêmes interrogations que toi, si ce n'est que ma fille a décidé de ne plus préparer le concours des IEP (trop de pression mais les matières l'intéressent toujours beaucoup), donc retour à des prises de tête sur ce qu'elle fera l'année prochaine. Je ne vais pas répondre directement à ta question sur licence simple ou double licence mais bon, on peut mutualiser nos recherches
Elle est intéressée par le journalisme, la diplomatie, le travail dans des ONG internationales.
J'ai regardé pas mal de choses (elle a gardé comme spé HGGSP / SES, ne fait plus de maths depuis la 2de car pas du tout le niveau et la motivation, elle est en euro, LV3 italien, entre 17 et 18 moyenne en 1ère, 20 à l'écrit et 15 à l'oral du bac français, en terminale, elle a toujours d'excellentes notes mais ça risque de baisser avec la philo dont elle attend 2 notes ... , lycée de province classique, du bénévolat, stages dans la presse locale et à l'OCDE) :
- prépa littéraire A/L (il y a des passerelles avec des licences en fac et effectivement ça peut ouvrir pour le journalisme. Problème, ma fille n'aime pas le français ... )
- licence à Lille ESJ (prépare au concours de l'ESJ en même temps qu'une licence en histoire, sciences politiques et d'autres matières, je ne les ai plus en tête).
- licence lettres, droit, histoire à l'université d'Artois qui a une bonne réputation
- licence lettres sciences politiques de Poitiers
- licence de droit mais plutôt avec un parcours européen ou international, il y en a plusieurs en France (une partie des cours est en anglais)
- licence science politique mais ce qui m'embête, c'est qu'il n'y a qu'une langue et si elle veut bosser à l'international, c'est galère
- plusieurs double-licences à la Sorbonne (droit / science politique ; droit / histoire) mais très très sélectif
- si tu as les moyens, la catho (notamment Lille) propose aussi un parcours licence / école de journalisme
Serais-tu ok pour qu'on puisse échanger de manière privée sur cette thématique ?
Elle est intéressée par le journalisme, la diplomatie, le travail dans des ONG internationales.
J'ai regardé pas mal de choses (elle a gardé comme spé HGGSP / SES, ne fait plus de maths depuis la 2de car pas du tout le niveau et la motivation, elle est en euro, LV3 italien, entre 17 et 18 moyenne en 1ère, 20 à l'écrit et 15 à l'oral du bac français, en terminale, elle a toujours d'excellentes notes mais ça risque de baisser avec la philo dont elle attend 2 notes ... , lycée de province classique, du bénévolat, stages dans la presse locale et à l'OCDE) :
- prépa littéraire A/L (il y a des passerelles avec des licences en fac et effectivement ça peut ouvrir pour le journalisme. Problème, ma fille n'aime pas le français ... )
- licence à Lille ESJ (prépare au concours de l'ESJ en même temps qu'une licence en histoire, sciences politiques et d'autres matières, je ne les ai plus en tête).
- licence lettres, droit, histoire à l'université d'Artois qui a une bonne réputation
- licence lettres sciences politiques de Poitiers
- licence de droit mais plutôt avec un parcours européen ou international, il y en a plusieurs en France (une partie des cours est en anglais)
- licence science politique mais ce qui m'embête, c'est qu'il n'y a qu'une langue et si elle veut bosser à l'international, c'est galère
- plusieurs double-licences à la Sorbonne (droit / science politique ; droit / histoire) mais très très sélectif
- si tu as les moyens, la catho (notamment Lille) propose aussi un parcours licence / école de journalisme
Serais-tu ok pour qu'on puisse échanger de manière privée sur cette thématique ?
- julilibulleNiveau 10
bgirard a écrit:Ruthven a écrit:bgirard a écrit:
Je suis d'accord sur le fait que bien réussir une licence simple prend déjà beaucoup d'énergie. Ma fille est une grosse travailleuse donc je n'ai pas trop peur mais elle aime approfondir ses sujets, plutôt perfectionniste. Je craignais que cela puisse être frustrant de passer d'une discipline à l'autre, en approfondissant moins.
C'est exactement ce qu'elle fera à Sciences Po.
Pour les écoles de journalisme, une prépa littéraire (le CELSA est notamment dans la BEL).
Bien vu... Prise à mon piège
Je suis diplômée de l'IEP de Lille (certes, d'une autre époque ) et mon mari d'une fac de droit. J'ai pu voir les 2 parcours : à l'IEP, il y a effectivement moins d'approfondissement sur les matières juridiques par exemple par rapport aux connaissances de mon mari (et idem si on compare avec une fac d'histoire ... ) mais plusieurs langues obligatoires quand mon mari n'avait que quelques heures d'anglais d'un niveau en-dessous du sien, une méthode de travail plus poussée que la fac, plus d'heures de cours également (et à mon époque, des devoirs régulièrement) et aujourd'hui, une année à l'étranger obligatoire (j'ai fait l'IEP à l'époque où c'était en 3 ans, équivalent à 4 à la fac et l'année d'étranger pouvait se faire après les 3 ans, ce que je n'ai pas fait).
- NéfertariNiveau 2
Oui, bien sûr julilibulle et avec plaisir, on peut échanger. Ma fille a en effet un profil très similaire à la tienne (même notes au bac de français, mêmes centres d'intérêt). Elle m'a en effet parlé de la licence d'histoire de Lille avec l'ESJ et nous avons déja fait des portes ouvertes l'an dernier (double licence, licence parcours européen).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum