- TaclabeessNiveau 3
Bonsoir,
J'ouvre ce fil pour poser une question très vaste, que j'ai déjà adressée à ma tutrice (je suis stagiaire), mais à laquelle j'aimerais obtenir un éventail plus large de réponses.
Comment faites-vous pour créer des séances rythmées, qui ne lassent pas les élèves (et vous-mêmes au passage) ?
C'est une question volontaire large sur l'ensemble de la matière (lecture, écriture, oral et langue), je prends tous les conseils !
J'ouvre ce fil pour poser une question très vaste, que j'ai déjà adressée à ma tutrice (je suis stagiaire), mais à laquelle j'aimerais obtenir un éventail plus large de réponses.
Comment faites-vous pour créer des séances rythmées, qui ne lassent pas les élèves (et vous-mêmes au passage) ?
C'est une question volontaire large sur l'ensemble de la matière (lecture, écriture, oral et langue), je prends tous les conseils !
- BaldredSage
Bonsoir,
Bien vaste en effet...
Il faudrait d'abord comprendre ce que tu entends par rythme.
Pour commencer, essayer de construire son cours en 3 fois 20 mn ( c'est artificiel et bien sûr adaptable). C'est assez sensible quand on est tuteur observant l'attention d'une classe s'effriter sur une activité trop longue.
Ensuite, le rythme, si c'est ce qu'on recherche, dépend beaucoup du prof, et de son énergie, et de la classe, et de l'énergie qu'elle donne, ou non. Beaucoup plus que le contenu du cours.
Peux-tu préciser ?
Bien vaste en effet...
Il faudrait d'abord comprendre ce que tu entends par rythme.
Pour commencer, essayer de construire son cours en 3 fois 20 mn ( c'est artificiel et bien sûr adaptable). C'est assez sensible quand on est tuteur observant l'attention d'une classe s'effriter sur une activité trop longue.
Ensuite, le rythme, si c'est ce qu'on recherche, dépend beaucoup du prof, et de son énergie, et de la classe, et de l'énergie qu'elle donne, ou non. Beaucoup plus que le contenu du cours.
Peux-tu préciser ?
- ElbertaHabitué du forum
Je suis parce que hier, à la lecture de la scène 2 de l'acte I de Scapin, j'ai bien compris que je perdais les élèves ...
- SisypheHabitué du forum
C'est effectivement difficile de répondre. Le plus souvent, je ritualise le début de cours par la phrase du jour (j'en profite pour faire l'appel). J'annonce ensuite ce que nous allons faire durant l'heure et souvent j'annonce mon/mes objectifs. ("A la fin de l'heure, vous devez être capable d'expliquer comment on distingue une proposition subordonnée relative d'une subordonnée conjonctive"). Je donne précisément le temps que j'alloue à chaque exercice réalisé par les élèves et j'inscris l'heure au tableau. Je dis où nous en sommes dans ce que j'ai prévu de faire et ce qu'il reste à faire.
Mais parfois, au contraire, je m'adapte complètement au rythme des élèves. C'est ce que j'ai fait vendredi. Mes secondes écrivaient un récit épique pour lequel j'avais prévu 45 minutes de brouillon puis 10 minutes pour recopier. Mais ils sont vraiment très lents. Je me suis vite aperçue que cela ne tiendrait pas dans le temps imparti et que j'allais devoir utiliser la deuxième heure de cours. Comme les élèves travaillaient visiblement, j'ai annoncé que j'allais respecter leur rythme à condition que l'ambiance reste aussi propice à la concentration. J'ai circulé entre les élèves pendant 1h40 pour corriger les brouillons au fur et à mesure et vraiment les élèves ont travaillé.
Ce qui compte je crois, c'est de rester maître du temps. Ce qui ne fonctionne pas, c'est d'attendre que les élèves aient fini en espérant qu'ils vont faire l'exercice, car alors ils n'ont aucune raison de se mettre au travail.
Et les choses sont différentes au collège et au lycée. En 6ème et en 3ème. Il faut donc que tu en dises un peu plus pour obtenir des réponses plus pertinentes.
Mais parfois, au contraire, je m'adapte complètement au rythme des élèves. C'est ce que j'ai fait vendredi. Mes secondes écrivaient un récit épique pour lequel j'avais prévu 45 minutes de brouillon puis 10 minutes pour recopier. Mais ils sont vraiment très lents. Je me suis vite aperçue que cela ne tiendrait pas dans le temps imparti et que j'allais devoir utiliser la deuxième heure de cours. Comme les élèves travaillaient visiblement, j'ai annoncé que j'allais respecter leur rythme à condition que l'ambiance reste aussi propice à la concentration. J'ai circulé entre les élèves pendant 1h40 pour corriger les brouillons au fur et à mesure et vraiment les élèves ont travaillé.
Ce qui compte je crois, c'est de rester maître du temps. Ce qui ne fonctionne pas, c'est d'attendre que les élèves aient fini en espérant qu'ils vont faire l'exercice, car alors ils n'ont aucune raison de se mettre au travail.
Et les choses sont différentes au collège et au lycée. En 6ème et en 3ème. Il faut donc que tu en dises un peu plus pour obtenir des réponses plus pertinentes.
- SisypheHabitué du forum
Elberta a écrit:Je suis parce que hier, à la lecture de la scène 2 de l'acte I de Scapin, j'ai bien compris que je perdais les élèves ...
Si tu perds les élèves en lisant, c'est peut-être parce que la lecture est trop longue ou parce qu'ils ne comprennent pas. Si tu veux lire cette scène, tu peux commencer la séance en faisant jouer par les élèves les premières répliques. Ensuite on se demande pourquoi Octave est désespéré. Tu lis ensuite. Tu t'arrêtes pour demander aux élèves s'ils ont compris pourquoi Octave est désespéré.
Tu lis de nouveau et tu t'arrêtes sur "Si vous n'abrégez ce récit, nous en voilà pour jusqu'à demain." Qu'en pensent les élèves ? Sont-ils d'accord avec Sylvestre ? Pourquoi Octave parle-t-il si longtemps ? Pourquoi est-ce comique ? Pourquoi est-ce habile de la part de Molière de faire dire cela à Sylvestre ? Il faut que les élèves comprennent que leur lassitude est attendue et provoquée. Fais en le cœur de ta séance.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.
- ElbertaHabitué du forum
Sisyphe a écrit:
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.
Si, c'est très pertinent. Je te remercie.
- TaclabeessNiveau 3
Re-Bonjour,
J'avoue que j'ai moi-même un peu de mal à mettre des mots sur tout ça. Pour préciser le niveau, je suis particulièrement concernée par le niveau 6e. J'imagine que beaucoup de profs de français débutants se sont confrontés au même problème que moi en début de carrière : impression de ne pas réussir à captiver les élèves, impression qu'ils s'ennuient pendant les cours (pas tous évidemment, j'ai des élèves qui sont très motivés pour participer dans mes cours, mais j'ai l'impression que les autres sont carrément absents voire inintéressés) et impression de ne pas consacrer le bon rythme à chaque chose.
Je pense particulièrement à la grammaire parce que j'adore ça mais le format exercice / correction peut vite être lassant. J'essaie de commencer par une question générale type "qu'est-ce qu'un verbe/sujet/etc ?" posée à la classe, ce qui me permet de connaître leurs acquis de CM2 et de remettre ceux qui ont oublié dans le bain. S'en suit généralement un exercice pour découvrir quelque chose de nouveau sur la notion (par exemple donner un texte et demander de modifier la personne ou le temps pour que les élèves découvrent un critère pour reconnaître le verbe dans un texte). Après l'exercice, on passe à la trace écrite pour qu'ils aient une leçon avec ce qu'on vient d'apprendre. On recommence pour les critères suivants, on corrige, on fait la leçon. Une fois que c'est fait, je leur donne des exercices d'application.
Tous les temps de correction et de mise en exercice (tous ne vont vraiment pas au même rythme) me donnaient l'impression de faire des séances "molles" et en même temps...j'avais du mal à voir comment faire autrement. Pendant ce temps là, les classes se plaignent de déjà savoir ce qu'est un verbe et de vouloir faire autre chose (j'ai pourtant l'impression que ce cours est essentiel pour la suite de la grammaire, qu'une bonne partie en avait quand même besoin et qu'il vaut mieux commencer en douceur pour l'entrée en collège).
Côté littérature, ce n'est pas forcément mieux. Je fais un classique : séquence sur le renard pour le questionnement sur la ruse. On a commencé avec un extrait du Roman de Renart. Le texte était relativement long mais je l'avais coupé en 3 pour que ça passe mieux. Le résultat c'est qu'on a passé 4h dessus et que j'avais peur d'être trop "universitaire" en leur parlant de satire et en même temps de faire trop "bébé" quand je demandais les qualités/défauts de Renart dans le texte.
Est ensuite venue l'étude du "Corbeau et du Renard". Les élèves ont réagi très négativement en entendant qu'on allait étudier ça "mais on connait déjà !!!"
J'essaie de faire plus simple pour la LA : "faites toutes les remarques que vous pouvez/voulez sur le texte" (en passant dans les rangs pour bien expliquer à ceux qui ne comprenaient pas) mais beaucoup étaient réticents à le faire. En recueillant les réponses, j'essaie de creuser l'analyse (reconvoquer l'idée de personnification vue avec le texte précédent, réexpliquer le sens littéral que certains comprenaient mal, montrer le rapport de domination dans le texte en les faisant dessiner au tableau) mais j'ai l'impression qu'elle est trop en "surface" pour convaincre. On est arrivé à la trace écrite suivante (j'ai voulu qu'il s'agisse d'une trace écrite collective mais je me suis retrouvée grosso modo à la faire seule ; j'aurais peut-être dû leur demander de la faire en autonomie dans un premier temps mais je ne veux pas forcément trainer si le texte leur déplait. Je précise que je ne suis pas très fière de la syntaxe mais elle a été improvisée pendant l'heure) :
"Le Corbeau et le Renard" est une fable (histoire courte avec une morale) écrite par Jean de La Fontaine dont la morale incite à se méfier des flatteurs. Il y a deux personnages : un corbeau et un renard, qui sont personnifiés. Le Renard cherche à obtenir le fromage du Corbeau mais il ne peut pas l'atteindre car ce dernier est perché sur un arbre. Il parvient à le dérober en flattant le Corbeau pour qu'il ouvre son bec et le laisse tomber. Cette flatterie est une ruse qui permet un retournement de situation, donc au faible de vaincre le plus fort.
J'ai l'impression que c'est un peu pauvre, j'ai arrêté de citer le texte dans les traces écrites pour les raccourcir (sinon le temps de prise de note est très long) mais je ne suis pas convaincue. J'espère que quand on passera à la séquence suivante (l'Odyssée), j'aurais moins ce problème de "mais on connait déjà" mais j'ai peur de ne pas savoir faire de lectures analytiques très palpitantes...
Du coup, je suis un peu perdue. J'aimerais vraiment pouvoir satisfaire mes élèves (évidemment, je brosse un portrait un peu négatif mais on est très loin de l'horreur, j'en ai toujours 6-7 qui sont intéressés mais j'ai l'impression d'en laisser 20 sur le carreau).
J'imagine qu'avec l'expérience, certains ont pu trouver des réponses à ce type de problèmes, alors je suis très preneuse !
Merci beaucoup pour les premières réponses qui ont été postées sur le forum.
J'avoue que j'ai moi-même un peu de mal à mettre des mots sur tout ça. Pour préciser le niveau, je suis particulièrement concernée par le niveau 6e. J'imagine que beaucoup de profs de français débutants se sont confrontés au même problème que moi en début de carrière : impression de ne pas réussir à captiver les élèves, impression qu'ils s'ennuient pendant les cours (pas tous évidemment, j'ai des élèves qui sont très motivés pour participer dans mes cours, mais j'ai l'impression que les autres sont carrément absents voire inintéressés) et impression de ne pas consacrer le bon rythme à chaque chose.
Je pense particulièrement à la grammaire parce que j'adore ça mais le format exercice / correction peut vite être lassant. J'essaie de commencer par une question générale type "qu'est-ce qu'un verbe/sujet/etc ?" posée à la classe, ce qui me permet de connaître leurs acquis de CM2 et de remettre ceux qui ont oublié dans le bain. S'en suit généralement un exercice pour découvrir quelque chose de nouveau sur la notion (par exemple donner un texte et demander de modifier la personne ou le temps pour que les élèves découvrent un critère pour reconnaître le verbe dans un texte). Après l'exercice, on passe à la trace écrite pour qu'ils aient une leçon avec ce qu'on vient d'apprendre. On recommence pour les critères suivants, on corrige, on fait la leçon. Une fois que c'est fait, je leur donne des exercices d'application.
Tous les temps de correction et de mise en exercice (tous ne vont vraiment pas au même rythme) me donnaient l'impression de faire des séances "molles" et en même temps...j'avais du mal à voir comment faire autrement. Pendant ce temps là, les classes se plaignent de déjà savoir ce qu'est un verbe et de vouloir faire autre chose (j'ai pourtant l'impression que ce cours est essentiel pour la suite de la grammaire, qu'une bonne partie en avait quand même besoin et qu'il vaut mieux commencer en douceur pour l'entrée en collège).
Côté littérature, ce n'est pas forcément mieux. Je fais un classique : séquence sur le renard pour le questionnement sur la ruse. On a commencé avec un extrait du Roman de Renart. Le texte était relativement long mais je l'avais coupé en 3 pour que ça passe mieux. Le résultat c'est qu'on a passé 4h dessus et que j'avais peur d'être trop "universitaire" en leur parlant de satire et en même temps de faire trop "bébé" quand je demandais les qualités/défauts de Renart dans le texte.
Est ensuite venue l'étude du "Corbeau et du Renard". Les élèves ont réagi très négativement en entendant qu'on allait étudier ça "mais on connait déjà !!!"
J'essaie de faire plus simple pour la LA : "faites toutes les remarques que vous pouvez/voulez sur le texte" (en passant dans les rangs pour bien expliquer à ceux qui ne comprenaient pas) mais beaucoup étaient réticents à le faire. En recueillant les réponses, j'essaie de creuser l'analyse (reconvoquer l'idée de personnification vue avec le texte précédent, réexpliquer le sens littéral que certains comprenaient mal, montrer le rapport de domination dans le texte en les faisant dessiner au tableau) mais j'ai l'impression qu'elle est trop en "surface" pour convaincre. On est arrivé à la trace écrite suivante (j'ai voulu qu'il s'agisse d'une trace écrite collective mais je me suis retrouvée grosso modo à la faire seule ; j'aurais peut-être dû leur demander de la faire en autonomie dans un premier temps mais je ne veux pas forcément trainer si le texte leur déplait. Je précise que je ne suis pas très fière de la syntaxe mais elle a été improvisée pendant l'heure) :
"Le Corbeau et le Renard" est une fable (histoire courte avec une morale) écrite par Jean de La Fontaine dont la morale incite à se méfier des flatteurs. Il y a deux personnages : un corbeau et un renard, qui sont personnifiés. Le Renard cherche à obtenir le fromage du Corbeau mais il ne peut pas l'atteindre car ce dernier est perché sur un arbre. Il parvient à le dérober en flattant le Corbeau pour qu'il ouvre son bec et le laisse tomber. Cette flatterie est une ruse qui permet un retournement de situation, donc au faible de vaincre le plus fort.
J'ai l'impression que c'est un peu pauvre, j'ai arrêté de citer le texte dans les traces écrites pour les raccourcir (sinon le temps de prise de note est très long) mais je ne suis pas convaincue. J'espère que quand on passera à la séquence suivante (l'Odyssée), j'aurais moins ce problème de "mais on connait déjà" mais j'ai peur de ne pas savoir faire de lectures analytiques très palpitantes...
Du coup, je suis un peu perdue. J'aimerais vraiment pouvoir satisfaire mes élèves (évidemment, je brosse un portrait un peu négatif mais on est très loin de l'horreur, j'en ai toujours 6-7 qui sont intéressés mais j'ai l'impression d'en laisser 20 sur le carreau).
J'imagine qu'avec l'expérience, certains ont pu trouver des réponses à ce type de problèmes, alors je suis très preneuse !
Merci beaucoup pour les premières réponses qui ont été postées sur le forum.
- adumbrateNiveau 10
Taclabeess a écrit:J'ai l'impression que c'est un peu pauvre
On a tous des pratiques différentes, mais si ça peut te rassurer, ce que je fais noter aux élèves est au moins aussi léger. De toute manière, un sixième de début d'année, on ne peut pas lui faire noter grand-chose, car sinon, on en a pour des heures. Personnellement, je me contente dans leur faire écrire les notions-clés (sur ton exemple, il s'agirait de proposer une définition de la fable à partir de leurs observations) et une ou deux phrases très basiques de synthèse sur le texte étudié. Le plus important est de s'assurer que le texte est compris, notamment en explicitant le vocabulaire, car il y a souvent des choses qui leur échappent.
Pour ce qui est de l'intérêt des élèves, même s'il y a des exceptions (souvenir d'une classe amorphe avec laquelle rien ne passait), les sixièmes sont généralement curieux et aiment se lancer dans des activités donc tu aurais peut-être intérêt à prévoir de petits travaux rapides (du type s'entraîner à la lecture expressive sur un petit passage, faire écrire un petit texte que tu fais lire à certains dans la foulée, observer une image pour faire écho au texte, dessiner un passage du texte...) pour dynamiser ton étude de texte.
Enfin, pour ce qui est de leurs remarques, ne te formalise pas : j'ai eu la remarque exactement inverse ("Pourquoi on ne fait pas la fable du corbeau et du renard?") lorsque je proposais un chapitre similaire au tien.
- julilibulleNiveau 10
Pour répondre sur le côté "séance de correction molle", j'avais exactement le même ressenti en débutant (j'ai 5 ans d'ancienneté, mais de l'âge car reconversion professionnelle ) et j'ai changé ma méthode :
1 - je distribue un tableau avec les notions que nous allons voir et de grandes cases pour écrire
2 - je fais un premier point à l'oral sur ces notions, qu'en connaissent-ils ? Je laisse reposer ...
3 - je mets à leur disposition une banque d'exercices, corrigés inclus, pour travailler les notions (ex, en orthographe : dictée duo, dictée à choix, textes à trous pour trouver le bon homophone, réécriture) et ils travaillent sur la séance + la suivante. Je passe dans les rangs, je gère le bruit (parce qu'ils en font mais extrêmement productif)
4 - je garde 20 minutes sur la fin de la 2ème séance pour qu'on revoit les notions et qu'on remplisse le tableau ensemble (ex, toujours en orthographe avec des 3ème : chaque / ce, se, ceux / adverbes en -ment)
Mes séances sont hyper dynamiques, je peux dire que tous mes élèves sont actifs (pas forcément tous au même niveau d'activité mais ils font tous un travail), ils sont motivés par cette idée de choix que je leur laisse (même si je précise qu'ils doivent faire un exercice de chaque catégorie), l'auto-correction est un vrai plus, ça me permet de me concentrer sur les élèves.
Le moins = la gestion du bruit ! Mais souvent, je les reprends en leur disant que je vais revenir à une séance plus traditionnelle et ils aiment tellement bosser comme ça que ça se calme (bon, une grosse dizaine de minutes ... ).
Je suis dans un collège type REP (même si on a perdu le REP, nos élèves ont le même profil).
En littérature, je varie mes approches (je suis au collège, on a plus de libertés) :
- étude classique d'un texte
- comparaison texte / tableau
- écriture d'imagination : dernier vers d'un sonnet par exemple (en expliquant le phénomène de chute)
- lecture expressive
Et je fais toujours une synthèse écrite du travail.
Par contre, ça m'a demandé pas mal de travail les premières années (là, ça va mieux, même si j'ajoute à la marge) : création des exercices (plastifiés, comme ça je garde d'une année sur l'autre), création de documents complémentaires pour que mes élèves soient davantage en autonomie (ex sur un poème de Hugo sur la guerre écrit en 1878, j'ai fait un texte de quelques lignes sur la guerre de 1870 en 15 exemplaires que je plastifie aussi et dont je me ressers d'une classe à l'autre et d'une année à l'autre).
Je ne reviendrai pour rien au monde à un cours uniquement basé sur du magistral ou du dialogué. J'en fais parfois parce que c'est nécessaire de mixer et c'est nécessaire d'apporter la parole professorale mais je limite.
1 - je distribue un tableau avec les notions que nous allons voir et de grandes cases pour écrire
2 - je fais un premier point à l'oral sur ces notions, qu'en connaissent-ils ? Je laisse reposer ...
3 - je mets à leur disposition une banque d'exercices, corrigés inclus, pour travailler les notions (ex, en orthographe : dictée duo, dictée à choix, textes à trous pour trouver le bon homophone, réécriture) et ils travaillent sur la séance + la suivante. Je passe dans les rangs, je gère le bruit (parce qu'ils en font mais extrêmement productif)
4 - je garde 20 minutes sur la fin de la 2ème séance pour qu'on revoit les notions et qu'on remplisse le tableau ensemble (ex, toujours en orthographe avec des 3ème : chaque / ce, se, ceux / adverbes en -ment)
Mes séances sont hyper dynamiques, je peux dire que tous mes élèves sont actifs (pas forcément tous au même niveau d'activité mais ils font tous un travail), ils sont motivés par cette idée de choix que je leur laisse (même si je précise qu'ils doivent faire un exercice de chaque catégorie), l'auto-correction est un vrai plus, ça me permet de me concentrer sur les élèves.
Le moins = la gestion du bruit ! Mais souvent, je les reprends en leur disant que je vais revenir à une séance plus traditionnelle et ils aiment tellement bosser comme ça que ça se calme (bon, une grosse dizaine de minutes ... ).
Je suis dans un collège type REP (même si on a perdu le REP, nos élèves ont le même profil).
En littérature, je varie mes approches (je suis au collège, on a plus de libertés) :
- étude classique d'un texte
- comparaison texte / tableau
- écriture d'imagination : dernier vers d'un sonnet par exemple (en expliquant le phénomène de chute)
- lecture expressive
Et je fais toujours une synthèse écrite du travail.
Par contre, ça m'a demandé pas mal de travail les premières années (là, ça va mieux, même si j'ajoute à la marge) : création des exercices (plastifiés, comme ça je garde d'une année sur l'autre), création de documents complémentaires pour que mes élèves soient davantage en autonomie (ex sur un poème de Hugo sur la guerre écrit en 1878, j'ai fait un texte de quelques lignes sur la guerre de 1870 en 15 exemplaires que je plastifie aussi et dont je me ressers d'une classe à l'autre et d'une année à l'autre).
Je ne reviendrai pour rien au monde à un cours uniquement basé sur du magistral ou du dialogué. J'en fais parfois parce que c'est nécessaire de mixer et c'est nécessaire d'apporter la parole professorale mais je limite.
- TaclabeessNiveau 3
Je suis d'accord pour les traces écrites. Je faisais plus long au début et ça me prenait un temps monstre (en plus ils se plaignaient et je ne peux pas vraiment leur reprocher). Une fois je me suis rendu compte que le cours sur le verbe leur prenait une page entière sur le cahier ; je ne l'avais pas réalisé en le tapant sur l'ordinateur (même si je me doutais bien qu'il était trop long. Maintenant j'ai compris qu'il fallait aussi leur faire confiance et ne pas vouloir être exhaustive vis-à-vis des savoirs).
Comment fais-tu pour les entrainer à la lecture expressive ? (j'aimerais beaucoup je le faire mais j'ai peur que ça devienne cacophonique mais en même temps je ne sais pas du tout comment les entrainer à l'oral sans en faire).
Je vais prendre ces conseils (je me rappelle leur avoir fait écrire un petit texte d'imagination sur le Roman de Renart en craignant qu'ils lisent tous un à un sans trop comprendre l'intérêt si je n'arrivais pas à rebondir correctement dessus, mais finalement ça c'était assez bien passé !)
J'ai essayé de passer un peu outre ces remarques mais c'est vrai que c'est un peu déstabilisant d'entendre "encore le renard ??? j'en peux plus de lui" (d'élèves qui participent en plus, mais cette classe est très "exigeante" sur le contenu et le questionne beaucoup). L'étude du texte ne s'est pas mal passé mais je ne sais pas trop ce qu'ils en ont pensé, s'ils ont bien eu l'impression d'apprendre quelque chose (j'ai encore du mal à oser leur faire expliciter eux-mêmes ce qu'on apprend et parfois j'ai l'impression que je ne saurais pas toujours le dire moi-même, j'ai un peu honte).
Comment fais-tu pour les entrainer à la lecture expressive ? (j'aimerais beaucoup je le faire mais j'ai peur que ça devienne cacophonique mais en même temps je ne sais pas du tout comment les entrainer à l'oral sans en faire).
Je vais prendre ces conseils (je me rappelle leur avoir fait écrire un petit texte d'imagination sur le Roman de Renart en craignant qu'ils lisent tous un à un sans trop comprendre l'intérêt si je n'arrivais pas à rebondir correctement dessus, mais finalement ça c'était assez bien passé !)
J'ai essayé de passer un peu outre ces remarques mais c'est vrai que c'est un peu déstabilisant d'entendre "encore le renard ??? j'en peux plus de lui" (d'élèves qui participent en plus, mais cette classe est très "exigeante" sur le contenu et le questionne beaucoup). L'étude du texte ne s'est pas mal passé mais je ne sais pas trop ce qu'ils en ont pensé, s'ils ont bien eu l'impression d'apprendre quelque chose (j'ai encore du mal à oser leur faire expliciter eux-mêmes ce qu'on apprend et parfois j'ai l'impression que je ne saurais pas toujours le dire moi-même, j'ai un peu honte).
- TaclabeessNiveau 3
Pour répondre à @julilibulle (désolée, le message est apparu entre temps). Serait-il possible de voir un exemple ? (si ça ne te dérange pas !)
Par "notions" est-ce que tu entends distribution de toutes les notions de l'année ou seulement quelques-unes pour une même séance de grammaire ?
Je vais essayer de m'en inspirer pour voir ce que ça donne mais j'ai du mal à comprendre précisément comment cela marche (est-ce que certains laissés en autonomie ne restent pas en retrait ?)
J'aimerais beaucoup tendre vers ce type d'approche (également pour la littérature) mais ça me parait encore très flou et peu concret et avec un mois d'expérience je ne me sens pas forcément prête à sauter le pas mais j'ai aussi conscience qu'il faudrait que je modifie ma pratique pour être satisfaite. Si tu as des détails à fournir, je suis plus que preneuse !
Par "notions" est-ce que tu entends distribution de toutes les notions de l'année ou seulement quelques-unes pour une même séance de grammaire ?
Je vais essayer de m'en inspirer pour voir ce que ça donne mais j'ai du mal à comprendre précisément comment cela marche (est-ce que certains laissés en autonomie ne restent pas en retrait ?)
J'aimerais beaucoup tendre vers ce type d'approche (également pour la littérature) mais ça me parait encore très flou et peu concret et avec un mois d'expérience je ne me sens pas forcément prête à sauter le pas mais j'ai aussi conscience qu'il faudrait que je modifie ma pratique pour être satisfaite. Si tu as des détails à fournir, je suis plus que preneuse !
- julilibulleNiveau 10
Taclabeess a écrit:Je suis d'accord pour les traces écrites. Je faisais plus long au début et ça me prenait un temps monstre (en plus ils se plaignaient et je ne peux pas vraiment leur reprocher). Une fois je me suis rendu compte que le cours sur le verbe leur prenait une page entière sur le cahier ; je ne l'avais pas réalisé en le tapant sur l'ordinateur (même si je me doutais bien qu'il était trop long. Maintenant j'ai compris qu'il fallait aussi leur faire confiance et ne pas vouloir être exhaustive vis-à-vis des savoirs).
Comment fais-tu pour les entrainer à la lecture expressive ? (j'aimerais beaucoup je le faire mais j'ai peur que ça devienne cacophonique mais en même temps je ne sais pas du tout comment les entrainer à l'oral sans en faire).
Je vais prendre ces conseils (je me rappelle leur avoir fait écrire un petit texte d'imagination sur le Roman de Renart en craignant qu'ils lisent tous un à un sans trop comprendre l'intérêt si je n'arrivais pas à rebondir correctement dessus, mais finalement ça c'était assez bien passé !)
J'ai essayé de passer un peu outre ces remarques mais c'est vrai que c'est un peu déstabilisant d'entendre "encore le renard ??? j'en peux plus de lui" (d'élèves qui participent en plus, mais cette classe est très "exigeante" sur le contenu et le questionne beaucoup). L'étude du texte ne s'est pas mal passé mais je ne sais pas trop ce qu'ils en ont pensé, s'ils ont bien eu l'impression d'apprendre quelque chose (j'ai encore du mal à oser leur faire expliciter eux-mêmes ce qu'on apprend et parfois j'ai l'impression que je ne saurais pas toujours le dire moi-même, j'ai un peu honte).
Pour la lecture expressive, je choisis un texte qui correspond à une lecture avec des émotions. Ils ont l'objectif de la lecture expressive (ça peut être seul ou en duo, selon les textes, j'ai même fait des textes en groupes avec des 3ème, sur des poèmes en leur demandant de réfléchir à des moments de lecture à plusieurs voix, seul, en décalé ... c'était très chouette), la grille d'évaluation, une fiche de conseils (comment exprimer telle émotion avec la voix). Ils doivent donc comprendre le texte puisqu'ils doivent en restituer les émotions. Ils s'entraînent en classe (j'utilise parfois le couloir) + restitution notée (je peux éventuellement la faire au fur et à mesure de l'avancée du travail). Et oui, c'est bruyant !
Je précise aussi que je me suis constituée un classeur d'activités pour celles et ceux qui terminent en avance : mots croisés, mots mêlés, dessiner à partir d'un texte, écriture sur des sujets récréatifs, écriture à partir d'une image, et lecture car j'ai ma classe et j'ai installé une bibliothèque de classe ou lecture d'un livre personnel. Donc, si tout va bien, je n'ai jamais d'élèves qui s'ennuient
J'avoue qu'en collège type REP, j'ai peu de questionnements sur les contenus mais j'explique aussi que parfois on revoit des notions pour les approfondir ou les étudier sous un autre angle. S'ils te disent : "encore le renard", pourquoi ne pas leur demander : ok, vous avez déjà étudié la figure du renard, qu'en connaissez-vous ? Si ça ne concerne que certains élèves, ils peuvent aussi présenter leurs connaissances aux autres dans des groupes.
- julilibulleNiveau 10
Taclabeess a écrit:Pour répondre à @julilibulle (désolée, le message est apparu entre temps). Serait-il possible de voir un exemple ? (si ça ne te dérange pas !)
Par "notions" est-ce que tu entends distribution de toutes les notions de l'année ou seulement quelques-unes pour une même séance de grammaire ?
Je vais essayer de m'en inspirer pour voir ce que ça donne mais j'ai du mal à comprendre précisément comment cela marche (est-ce que certains laissés en autonomie ne restent pas en retrait ?)
J'aimerais beaucoup tendre vers ce type d'approche (également pour la littérature) mais ça me parait encore très flou et peu concret et avec un mois d'expérience je ne me sens pas forcément prête à sauter le pas mais j'ai aussi conscience qu'il faudrait que je modifie ma pratique pour être satisfaite. Si tu as des détails à fournir, je suis plus que preneuse !
J'ai découpé les notions en période (en gros vacances à vacances). Par exemple, pour les 3ème, en orthographe, notions de la période 1 : révision des temps simples de l'indicatif / accord avec chaque / ce, se, ceux / adverbes en -ment. J'ai donc un tableau à 4 lignes.
En grammaire, période 1 = révisions natures et fonctions (mais là, je ne vais pas fonctionner avec un tableau).
En fait, mes élèves sont tous en autonomie, je me déplace dans la classe pour les aider, voir ce qu'ils écrivent, réexpliquer une notion. Quand je m'occupe d'un ou deux élèves, je lève la tête en permanence pour regarder si les autres travaillent bien (mais souvent, ils sont pris par l'activité qu'ils sont en train de faire).
J'ai une AVS dans mon cours qui m'a dit que les élèves étaient hyper investis par les activités et pourtant, je suis dans une zone où le travail personnel est quasi nul.
Tu débutes et je ne te conseillerai pas de mettre en place tout ça tout de suite mais d'y aller par étape ... Si tu es sur messenger, on peut échanger avec plaisir (envoie-moi un message ici pour me laisser ton adresse messenger, c'est plus fluide pour discuter).
- Catherine93Niveau 5
Bonjour
Je rencontre le même problème en CFA. J'ai découvert sur Instagram des pages créées par des collègues de français très inventives. Elles proposent des jeux, une façon de faire différente. Peut-être que cela peut vous intéresser?
Si c'est le cas, je pourrai vous envoyer le nom de ces pages.
Bonne journée
Je rencontre le même problème en CFA. J'ai découvert sur Instagram des pages créées par des collègues de français très inventives. Elles proposent des jeux, une façon de faire différente. Peut-être que cela peut vous intéresser?
Si c'est le cas, je pourrai vous envoyer le nom de ces pages.
Bonne journée
- elisa18Neoprof expérimenté
Pourrais tu mettre les liens Catherine s'il te plaît ? Si nos modérateurs sont d'accord
- InvitéInvité
C'est surtout une affaire de variation, je dirais.
Alterner oral et écrit, travail individuel, travail de groupe, travail collectif, etc. Se dire qu'une lecture, une mise en scène est parfois la meilleure voie de la compréhension d'un texte ou d'une phrase.
En revanche, je répugne à changer d'objet d'étude en cours de séance.
Quant aux séances d'exercices, ma foi, je crois qu'il ne faut pas chercher à réinventer l'eau tiède. Les élèves ont besoin de répéter encore et encore. Il m'arrive parfois de faire la correction cahier fermé : les élèves passent au tableau, y compris sur des phrases qui ne figuraient pas sur la feuille. Une fois terminé seulement, stylo vert en main, ils vérifient leurs réponses. Et j'insère parfois entre deux un exercice à l'ardoise (ou Plickers), histoire de mieux me représenter les difficultés de chacun et de reprendre posément la leçon.
Alors oui, ça peut avoir un petit côté longuet et répétitif, par moments mais je n'y vois pas un défaut.
Alterner oral et écrit, travail individuel, travail de groupe, travail collectif, etc. Se dire qu'une lecture, une mise en scène est parfois la meilleure voie de la compréhension d'un texte ou d'une phrase.
En revanche, je répugne à changer d'objet d'étude en cours de séance.
Quant aux séances d'exercices, ma foi, je crois qu'il ne faut pas chercher à réinventer l'eau tiède. Les élèves ont besoin de répéter encore et encore. Il m'arrive parfois de faire la correction cahier fermé : les élèves passent au tableau, y compris sur des phrases qui ne figuraient pas sur la feuille. Une fois terminé seulement, stylo vert en main, ils vérifient leurs réponses. Et j'insère parfois entre deux un exercice à l'ardoise (ou Plickers), histoire de mieux me représenter les difficultés de chacun et de reprendre posément la leçon.
Alors oui, ça peut avoir un petit côté longuet et répétitif, par moments mais je n'y vois pas un défaut.
- Catherine93Niveau 5
Bonjour
Acceptez-vous que je mette quelques liens de sites présentant les cours de façon ludique?
Bien à vous
Catherine
Acceptez-vous que je mette quelques liens de sites présentant les cours de façon ludique?
Bien à vous
Catherine
- SolovieïNiveau 10
Il y a une erreur dans le titre : il faut remplacer le "s" par un "t" dans "dynamiser".
- sensiferNiveau 5
J'ai perdu un temps fou à faire des powerpoint avec énormément d'animations pour dynamiser les lectures de textes et je suis confronté cette année à une classe dont les plus vifs parviennent à garder les yeux ouverts une trentaine de secondes («c'est joli ces étoiles pour signaler le titre, Monsieur Sensifer» – Un élève ayant découvert par mégarde les vertus destructrices de l'ironie). Je faisais de beaux montages pour mettre les métaphores en rouge, faire apparaître des portraits d'auteurs, des animations … j'ai même regardé des tutos sur youtube pour animer un chronomètre sur powerpoint.
Ce qui dynamise une lecture c'est *roulement de tambour* :une bonne lecture. En mettant le ton, avec des liaisons. Ça s'entraîne seul dans sa chambre, en s'enregistrant. Si les 4e trouvent cela ridicule, il faut se souvenir qu'à leur âge on était tout aussi ridicule (le quoicoubeh en moins).
Ce qui dynamise une lecture c'est *roulement de tambour* :une bonne lecture. En mettant le ton, avec des liaisons. Ça s'entraîne seul dans sa chambre, en s'enregistrant. Si les 4e trouvent cela ridicule, il faut se souvenir qu'à leur âge on était tout aussi ridicule (le quoicoubeh en moins).
- Au sujet du powerpoint et des cours de langue:
- J'ai trouvé de réels intérêts au cours c'est pas sorcier lorsqu'il s'agit d'enseigner la grammaire, surtout pour bien signaler des relations entre les différentes parties de la phrase (bien signaler les propositions principales par une police sans sérif des subordonnées avec sérif par exemple).
- The PaperHabitué du forum
A une classe qui me dirait ça, je répondrais : "Vous CROYEZ déjà connaître..." et je leur poserais des questions qui leur demandent de la réflexion. Par exemple : qu'y a-t-il de comique dans la ruse du Renard ? (ils savent tous qu'il use de flatterie mais combien verront les procédés d'exagération ?), pouvez-vous m'expliquer le dernier vers ? (souvent, les élèves comprennent "l'y" comme si c'était "lui"...), en quoi cette fable est-elle différente des autres fables de La Fontaine (ils verront sans doute que la morale n'est pas à la fin, mais combien se rendront compte qu'elle est dite par le personnage et non par le narrateur?).Taclabeess a écrit:Est ensuite venue l'étude du "Corbeau et du Renard". Les élèves ont réagi très négativement en entendant qu'on allait étudier ça "mais on connait déjà !!!"
Et ensuite tu leur fais remarquer le temps qu'ils ont mis à trouver les réponses attendues ; après ça, ils devraient moins oser ce genre de remarques.
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- henrietteMédiateur
Bien sûr, pas de souci tant qu'il ne s'agit pas de faire de la publicité pour des supports payants.Catherine93 a écrit:Bonjour
Acceptez-vous que je mette quelques liens de sites présentant les cours de façon ludique?
Bien à vous
Catherine
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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