Reprise d'études à distance en parallèle du travail : questions pratiques

Bonjour

Je souhaite reprendre des études sans rapport avec l'enseignement dès septembre 2024, plus précisément une licence à distance.
J'ai quelques questions, sans doute un peu stupides, mais j'avoue que je tâtonne un peu...

- l'admission dans cette licence en formation initiale ou continue se fait via parcoursup : est ce que cela va poser un souci "administratif" si je m'inscris sur parcoursup alors que je suis déjà fonctionnaire? (je sais, la question paraît stupide, mais je m'attends à tout venant de l'educ nat)

- la formation est intégralement à distance, sauf une semaine de partiels en fin d'année (en mai en général) qui a lieu à Strasbourg en présentiel obligatoirement : l'absence pour cause d'examen/de partiels est-elle de droit? ouvre-t-elle droit à traitement? est elle décomptée de l'ancienneté de service?

D'avance merci à celles et ceux qui pourront me renseigner, et si vous avez les textes, c'est encore mieux !

Pour info, des amis sont inscrits en licence à distance alors qu’ils sont fonctionnaires et il n’y a aucun soucis.

Pour le reste, l’absence de droit concerne les concours de la fonction publique, pas les examens universitaires, malheureusement. Il faut donc essayer de négocier. Bon courage !

Merci de ta réponse !
Le snalc, contacté hier, m'a donné le texte confirmant l'inverse : absence de droit. Je suis un rien soulagée !
Reste à avoir confirmation que je peux bien m'inscrire en formation initiale (et non continue, bien plus cher), mais là aussi j'ai trouvé le texte précisant que sans congé de formation ni financement de l'employeur ni dispositif spécifique pour l'étudiant, c'est bon pour la formation initiale

Tant mieux ! Pourrais-tu partager le texte ici ? Il peut toujours être utile !

Tulipia a écrit:Tant mieux ! Pourrais-tu partager le texte ici ? Il peut toujours être utile !

Merci pour ces éléments.
Le texte m'intéresse également.

Sur ce site, tout est expliqué :

https://desestre.fr/2016/02/05/reprise-detudes-precisions-importantes/?fbclid=IwAR29pDDbXkYCk3VdQ9CadG483m5sR_PX7I0NjBa-yjs_BkvrGzvWy5dV-ow

extrait : Une personne ne bénéficiant pas de financement tel que précisé plus haut et ne souhaitant pas d’accompagnement spécifique (autre que celui de la formation elle-même), peut toutefois intégrer toute formation, professionnalisante ou diplômante, au même titre que n’importe quel étudiant en formation initiale.

et on peut en bas de page télécharger le texte original

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Cochonou a écrit:

A titre personnel, j'ai parlé de ma reprise d'études à mon chef d'établissement avant de m'inscrire et j'ai sollicité son accord de principe. Ainsi, je savais qu'il ne s'opposerait pas à ma demande d'absence pour les examens.

C’est ce que font mes amis également enseignants et étudiants à distance. Néanmoins, ils sont en poste fixe et peuvent donc prévenir dès la rentrée. J’aimerais reprendre des études l’année prochaine mais je suis TZR (et resterai TZR puisqu’il est impossible d’avoir un poste fixe dans mon département), ce qui me freine grandement pour reprendre des études. J’enchaîne les petits remplacements et n’ai donc aucune visibilité.

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Cochonou : je te copie colle la réponse du Snalc à ma demande :

"Texte de référence : Circulaire 75-238 et 75- U-065 du 9 juillet 1975

-L' autorisation est à demander au minimum 48h avant l examen ( remplir la fiche absence du secrétariat)
-Vous devez fournir une convocation d examen.
-Elle n' est pas soumise à récupération.
-Elle sera validée par le rectorat ( à remettre à votre secrétariat)
-Le traitement est maintenu.

En fait, c'est comme toute absence ( formation, assister à un congrès syndical...)"

Cela dit, je demanderai bien sûr un accord de principe préalable à ma chef...

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Ça concerne l'administration générale et les affaires sociales. Est-ce que ça peut s'appliquer à des enseignants qui ne peuvent travailler sur leurs congés ou des permanences ?

Je ne pense pas non plus que ces absences soient de droit ! Après, les CDE sont souvent conciliants puisqu'il s'agit d'une formation sérieuse, diplômante et qui s'inscrit dans la durée. En général, l'administration doit promouvoir la formation de ses agents et tout ça... Mais ce n'est pas de droit en effet, il y a une circulaire assez détaillée pour les absences (d'où sont pourtant étrangement absentes les absences par concours, j'en conviens) qui ne mentionne pas les examens universitaires.

En effet, je crains avoir été mal renseignée... J'en ai parlé à la secrétaire de mon collège, qui gère tout l'administrative et sans laquelle le collège s'effondrerait, et elle m'a dit que ça ne poserai pas de souci connaissant la chef. Les examens étant en mai, ça me laisse en plus le temps de rattraper quelques heures si ça peut faire pencher la balance en ma faveur

Pourras-tu le confirmer ici si tu es acceptée en formation initiale en licence ? Dans mon université, la règle (je n'ai jamais vu que les textes de l'université, rien d'autre, donc ça m'intéresse) est que toute personne qui a arrêté ses études pour travailler depuis trois ans ne peut plus prétendre à la formation initiale, sauf pour la thèse et l'habilitation à diriger les recherches.

RogerMartin a écrit:Pourras-tu le confirmer ici si tu es acceptée en formation initiale en licence ? Dans mon université, la règle (je n'ai jamais vu que les textes de l'université, rien d'autre, donc ça m'intéresse) est que toute personne qui a arrêté ses études pour travailler depuis trois ans ne peut plus prétendre à la formation initiale, sauf pour la thèse et l'habilitation à diriger les recherches.

Est-ce que ça veut dire qu'on ne peut plus s'inscrire à l'université si on a quitté l'école depuis plus de trois ans ou qu'on le peut mais dans un dispositif spécial ?
Quand j'ai repris mes études, après sept ans d'interruption, j'étais inscrite comme une étudiante lambda.

@Lilypims, tu as des éléments de réponse sur ce lien posté par @titeprof.

titeprof a écrit:Sur ce site, tout est expliqué :

https://desestre.fr/2016/02/05/reprise-detudes-precisions-importantes/?fbclid=IwAR29pDDbXkYCk3VdQ9CadG483m5sR_PX7I0NjBa-yjs_BkvrGzvWy5dV-ow

extrait : Une personne ne bénéficiant pas de financement tel que précisé plus haut et ne souhaitant pas d’accompagnement spécifique (autre que celui de la formation elle-même), peut toutefois intégrer toute formation, professionnalisante ou diplômante, au même titre que n’importe quel étudiant en formation initiale.

et on peut en bas de page télécharger le texte original

valle a écrit:@Lilypims, tu as des éléments de réponse sur ce lien posté par @titeprof.

titeprof a écrit:Sur ce site, tout est expliqué :

https://desestre.fr/2016/02/05/reprise-detudes-precisions-importantes/?fbclid=IwAR29pDDbXkYCk3VdQ9CadG483m5sR_PX7I0NjBa-yjs_BkvrGzvWy5dV-ow

extrait : Une personne ne bénéficiant pas de financement tel que précisé plus haut et ne souhaitant pas d’accompagnement spécifique (autre que celui de la formation elle-même), peut toutefois intégrer toute formation, professionnalisante ou diplômante, au même titre que n’importe quel étudiant en formation initiale.

et on peut en bas de page télécharger le texte original

Ah pardon, je n'avais pas vu ! Merci.

RogerMartin a écrit:Pourras-tu le confirmer ici si tu es acceptée en formation initiale en licence ? Dans mon université, la règle (je n'ai jamais vu que les textes de l'université, rien d'autre, donc ça m'intéresse) est que toute personne qui a arrêté ses études pour travailler depuis trois ans ne peut plus prétendre à la formation initiale, sauf pour la thèse et l'habilitation à diriger les recherches.

J'ai posté plus haut le lien vers le texte et son commentaire. Il semblerait qu'il y ait effectivement une règle générale, mais que nombre d'universités s'assoient dessus (il faut dire que la formation continue rapporte pas mal!) mais dans notre cas, nous sommes tout à fait en droit de nous inscrire en formation initiale. J'ai envoyé un mail à l'université, à la responsable des inscriptions en licence ; j'attends sa réponse.

titeprof a écrit:

RogerMartin a écrit:Pourras-tu le confirmer ici si tu es acceptée en formation initiale en licence ? Dans mon université, la règle (je n'ai jamais vu que les textes de l'université, rien d'autre, donc ça m'intéresse) est que toute personne qui a arrêté ses études pour travailler depuis trois ans ne peut plus prétendre à la formation initiale, sauf pour la thèse et l'habilitation à diriger les recherches.

J'ai posté plus haut le lien vers le texte et son commentaire. Il semblerait qu'il y ait effectivement une règle générale, mais que nombre d'universités s'assoient dessus (il faut dire que la formation continue rapporte pas mal!) mais dans notre cas, nous sommes tout à fait en droit de nous inscrire en formation initiale. J'ai envoyé un mail à l'université, à la responsable des inscriptions en licence ; j'attends sa réponse.

Voilà, sa réponse m'intéresse, car clairement ma fac fait partie des mauvais élèves.
Après, la reprise d'études libre hors plan de formation n'est pas un droit comme la formation initiale ou la formation continue, donc je ne sais pas dans quelle mesure le texte est opposable à un règlement d'université -- dans notre cas, je pense qu'à de rarissimes exceptions genre DU de monténégrin (!) on n'a aucune formation qui n'existe pas ailleurs en RP, et les promos sont archi pleines en général : je soupçonne que ce règlement est surtout une manière de limiter les accès.

Je suis très intéressée par la réponse de ton université également.

Par ailleurs, il est indiqué dans la note à destination des établissements d'enseignement supérieur de la dgsip mentionnée plus haut que si un "aménagement de la formation" esr demandé, alors, le demandeur relève de la formation continue.

Une demande de dispense d'UE ('découverte de l'université' ou autre UE d'initiation au parcours universitaire par exemple) fait basculer la demande dans la formation continue ou, en l'absence de financement, cela continue-t-il à relever de la formation initiale (et de ses tarifs plus abordables !) ?

J'ai tendance à dire qu'une demande de dispense d'UE n'est pas une demande d'aménagement de la formation. Des étudiants en formation initiale qui ont un parcours particulier peuvent, en effet, faire ce type de demande d'aménagement, qui ne conduit pas à la signature d'un contrat de formation professionnelle, c'est-à-dire d'un conventionnement impliquant que le 'stagiaire' a bénéficié de moyens et dispositifs spécifiques.