Page 2 sur 2 • 1, 2
- Une passanteEsprit éclairé
Tivinou a écrit:Moi aussi. Avec un bémol : comment être rodé quand le programme et le format des épreuves change chaque année ?marjo a écrit:nounouss a écrit:Je suis sur trois établissements avec deux classes de 1ère au lycée et deux collèges (dont une REP). Je subis. Je passe dans la même journée d'un monde à l'autre. La charge de travail au lycée est considérable, surtout que c'est la première fois pour moi, et que j'ai appris mon affectation (donc le programme) deux jours avant la rentrée.
Pour résumer, même si le collège classé rep est épuisant, je me repose quand même au collège. Pour avoir une vie à côté de son travail, il faut soit enseigner au collège, soit être rôdé depuis des années avec le programme au lycée.
C'est mon point de vue pour le moment.
Je partage ton avis.
J'ai le même bémol.
- marjoDoyen
Une passante a écrit:Tivinou a écrit:Moi aussi. Avec un bémol : comment être rodé quand le programme et le format des épreuves change chaque année ?marjo a écrit:nounouss a écrit:Je suis sur trois établissements avec deux classes de 1ère au lycée et deux collèges (dont une REP). Je subis. Je passe dans la même journée d'un monde à l'autre. La charge de travail au lycée est considérable, surtout que c'est la première fois pour moi, et que j'ai appris mon affectation (donc le programme) deux jours avant la rentrée.
Pour résumer, même si le collège classé rep est épuisant, je me repose quand même au collège. Pour avoir une vie à côté de son travail, il faut soit enseigner au collège, soit être rôdé depuis des années avec le programme au lycée.
C'est mon point de vue pour le moment.
Je partage ton avis.
J'ai le même bémol.
C'est sûr. Mais être rodé sur la façon d'enseigner la méthode des exercices écrits, c'est déjà pas mal.
- Une passanteEsprit éclairé
Sauf qu'à l'exception du commentaire, les exercices écrits ont changé avec la dernière réforme. Et c'est pire pour les collègues qui enseignent à la fois en séries générale et technologique !
L'avantage d'avoir déjà été au lycée, c'est que cela fournit une base de travail, mais cette base est à totalement réadapter, tant sur les méthodes que sur les contenus.
Et dorénavant, chaque été il faudra préparer le quart du programme qui change, tout en améliorant ce qui aura été fait pendant l'année écoulée.
L'avantage d'avoir déjà été au lycée, c'est que cela fournit une base de travail, mais cette base est à totalement réadapter, tant sur les méthodes que sur les contenus.
Et dorénavant, chaque été il faudra préparer le quart du programme qui change, tout en améliorant ce qui aura été fait pendant l'année écoulée.
- LychnisNiveau 1
Jenny a écrit:Lychnia : « aucun camp » à choisir. On peut enseigner en cité scolaire, passer du collège au lycée ou l’inverse. Beaucoup de jeunes collègues (et des moins jeunes) sont TZR et enseignent sur de multiples niveaux. On peut faire quelques heures dans le supérieur en étant dans le secondaire.
On peut très bien être en lycée et échanger avec ses collègues de collège et du supérieur aussi.
Hello !
C'est rassurant de lire ça Après, ce n'était qu'un seul retour, d'une seule collègue. J'avais peur que ça soit un peu comme ça de partout. Mais visiblement, non, donc tant mieux
- BenjiNiveau 1
En ce qui me concerne, la mutation que j'ai obtenue en lycée il y a 2 ans après 12 années de collège a été rédemptrice. J'étais malheureux, je suis heureux; j'allais au boulot avec des semelles de plomb, j'y vais en sifflotant sur mon p'tit vélo électrique ;-). Ceci étant posé, il faut maintenant apporter des précisions à tout cela, sans quoi on pourrait légitimement me reprocher d'être caricatural:
1. je suis prof d'anglais (matière qu'on a, je crois, clairement plus intérêt à enseigner au lycée)
2. Je travaillais depuis 5 ans dans un collège très dysfonctionnel, qui génère un profond mal-être chez l'équipe enseignante.
3. J'ai obtenu un poste dans un lycée de ma ville, à 20 min de vélo
4. je débarque dans un lycée en situation favorable, tiré par des classes prépa qui font office de locomotive (enseignement public, je précise); mon établissement fait un peu office d'OVNI, dans une ville où l'enseignement privé siphonne une large partie des populations privilégiées.
5. J'ai obtenu l'agrég il y a 3 ans, ce qui a nettement re-boosté mon estime personnelle
J'en étais à un point où je doutais d'avoir choisi un métier fait pour moi; je sais aujourd'hui qu'il s'agissait seulement d'un problème de cadre professionnel inadapté à mon profil.
Collège, lycée, il n'y de bonne réponse que personnelle.
Ce qui me chagrine en revanche, c'est de voir certains collèges exprimer un mal-être au travail et refuser d'envisager une mutation sous prétexte qu'il faudrait "que je prenne ma voiture", "qu'on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne", "que j'ai déjà des cours prêts alors que je devrai tout refaire au lycée", etc. Dans ce cas-là, il faut assumer. Je suis convaincu que ça ne tient pas la distance.
Bonne journée
PS: niveau boulot, je n'en ai pas plus au lycée qu'au collège (mis à part les corrections). Et la débauche d'énergie est largement inférieure en lycée. C'est tout bénéf'.
1. je suis prof d'anglais (matière qu'on a, je crois, clairement plus intérêt à enseigner au lycée)
2. Je travaillais depuis 5 ans dans un collège très dysfonctionnel, qui génère un profond mal-être chez l'équipe enseignante.
3. J'ai obtenu un poste dans un lycée de ma ville, à 20 min de vélo
4. je débarque dans un lycée en situation favorable, tiré par des classes prépa qui font office de locomotive (enseignement public, je précise); mon établissement fait un peu office d'OVNI, dans une ville où l'enseignement privé siphonne une large partie des populations privilégiées.
5. J'ai obtenu l'agrég il y a 3 ans, ce qui a nettement re-boosté mon estime personnelle
J'en étais à un point où je doutais d'avoir choisi un métier fait pour moi; je sais aujourd'hui qu'il s'agissait seulement d'un problème de cadre professionnel inadapté à mon profil.
Collège, lycée, il n'y de bonne réponse que personnelle.
Ce qui me chagrine en revanche, c'est de voir certains collèges exprimer un mal-être au travail et refuser d'envisager une mutation sous prétexte qu'il faudrait "que je prenne ma voiture", "qu'on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne", "que j'ai déjà des cours prêts alors que je devrai tout refaire au lycée", etc. Dans ce cas-là, il faut assumer. Je suis convaincu que ça ne tient pas la distance.
Bonne journée
PS: niveau boulot, je n'en ai pas plus au lycée qu'au collège (mis à part les corrections). Et la débauche d'énergie est largement inférieure en lycée. C'est tout bénéf'.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum