- TardisNiveau 9
Je sais que PPRE c'est 'Programme Personnalisé et Réussite Educative', que PPS c'est 'Plan Personnalisé de Scolarisation' et que PAP c'est 'Plan d'Accompagnement Personnalisé', mais on choisit lequel pour quel type d'élève? Dans mon collège on a les 3 mais quelles sont les nuances?
Merci !
Merci !
- Docteur OXGrand sage
Google est ton ami...
http://www.circ-ien-illfurth.ac-strasbourg.fr/besoins-des-eleves/ppre-pai-pas-pps/
http://www.clg-viala.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?article785
http://www.enfant-different.org/scolarite/pai-pps-pap-pia-ppre
https://fr.wikiversity.org/wiki/AccessiScol-Toutes_les_bases_sur_les_PPS_/_PAP_/PPRE_/_PAI#firstHeading
http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=836
Attention, toujours se référer aux dernières circulaires pour chaque dispositif...
http://www.circ-ien-illfurth.ac-strasbourg.fr/besoins-des-eleves/ppre-pai-pas-pps/
http://www.clg-viala.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?article785
http://www.enfant-different.org/scolarite/pai-pps-pap-pia-ppre
https://fr.wikiversity.org/wiki/AccessiScol-Toutes_les_bases_sur_les_PPS_/_PAP_/PPRE_/_PAI#firstHeading
http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=836
Attention, toujours se référer aux dernières circulaires pour chaque dispositif...
- LefterisEsprit sacré
Un point commun : la réunionite que ça engendre !Tardis a écrit:Merci de vos réponses !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- cubeNiveau 8
... sauf qu'on a des fois des dyslexiques ou dyspraxiques avec un PAI ou un PPS. C'est pratique...Isis39 a écrit:PAP c'est pour les dyslexiques
Cela dépend en fait beaucoup du parcours de soin engagé par les familles.
Pour un même problème de dyslexie, par exemple :
- un élève "sans rien", seulement repéré en difficultés par l'établissement aura un PPRE ->c'est la cuisine interne de l'établissement.
- un élève sans dossier médical, plus ou moins suivi par un orthophoniste, aura un PAP -> c'est aussi la cuisine interne de l'établissement.
- un élève suivi par un neurologue ou neuro-psy aura un PAI -> suivi médical, vu par le médecin scolaire
- un élève dont la famille s'est bougée pour faire des démarches aura un PPS -> reconnaissance de handicap
Ce qui toujours rageant, c'est que ce ne sont pas forcément les élèves les plus à la peine qui ont la meilleure prise en charge.
- neocdtHabitué du forum
Peut-être un peu hors sujet, mais lorsque je préparais le CAPPEI, j'avais trouvé ce document, que je trouve plutôt bien fait :
https://ash62.etab.ac-lille.fr/pedagogie/ulis/ulis-lp/vademecum-eleves-a-besoins-educatifs-particuliers
Si ça peu aider...
Edit : Page 50 : les différents plans...
https://ash62.etab.ac-lille.fr/pedagogie/ulis/ulis-lp/vademecum-eleves-a-besoins-educatifs-particuliers
Si ça peu aider...
Edit : Page 50 : les différents plans...
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- lucBNiveau 9
Et le PAP est aussi accepté pour les TDA/H, enfin souvent.
- Isis39Enchanteur
cube a écrit:... sauf qu'on a des fois des dyslexiques ou dyspraxiques avec un PAI ou un PPS. C'est pratique...Isis39 a écrit:PAP c'est pour les dyslexiques
Cela dépend en fait beaucoup du parcours de soin engagé par les familles.
Pour un même problème de dyslexie, par exemple :
- un élève "sans rien", seulement repéré en difficultés par l'établissement aura un PPRE ->c'est la cuisine interne de l'établissement.
- un élève sans dossier médical, plus ou moins suivi par un orthophoniste, aura un PAP -> c'est aussi la cuisine interne de l'établissement.
- un élève suivi par un neurologue ou neuro-psy aura un PAI -> suivi médical, vu par le médecin scolaire
- un élève dont la famille s'est bougée pour faire des démarches aura un PPS -> reconnaissance de handicap
Ce qui toujours rageant, c'est que ce ne sont pas forcément les élèves les plus à la peine qui ont la meilleure prise en charge.
On nous a pourtant expliqué en large et en travers que la dyslexie ne relève pas des PAI. Les PAI c'est pour les asthmatiques, diabétiques, etc. Les problèmes médicaux. QUe c'est à cause de l'explosion des PAI pour les dyslexiques que l'on a créé les PAP.
Mais bon...
- GlaskassaNiveau 6
Je n'arrive plus à m'y faire ! Je me perds dans tous ces sigles, qui ne disent qu'une chose : il faut adapter notre enseignement. A ceci, à cela, je comprends. Mais dans une classe de 6ème, ça devient ultra compliqué, parce qu'il faut aussi y ajouter : les enfants du voyage, les EIP (euh..? Comment dire..? ça a remplacé les dys, nombreux jusque-là, qui le sont bien moins, au profit des EIP !), les élèves qui ont de graves soucis (d'apprentissage/comportemental/psychologique) mais desquels les parents retiennent l'info), les orientations Segpa refusées par les parents, franchement, je trouve cette année avec des 6ème éprouvante, parce qu'elle nécessite un boulot de dingue !
- lucBNiveau 9
L'an dernier, j'étais prof principal d'une classe qui ne contenait que 22 élèves. Sur ces 22 élèves, seuls 4 n'avaient "rien". Les autres étaient tous dys quelque chose avec un suivi ortho et /ou neuropsy, ergo, etc, 4 TDA/H, un amblyope, et un élève à trouble autistique. J'ai fini l'année sur les rotules. Cette année, ils sont tous en 5° et ça marche bien.
- GlaskassaNiveau 6
Comment ça, "ça marche bien", LucB ? Tu as résolu tous leurs problèmes en un an ?
- lucBNiveau 9
Ah non, non, je n'ai pas ce don, hélas. J'ai beaucoup travaillé avec eux sur l'estime de soi. C'étaient des gamins qui avaient été cassés en début de primaire, lors de l'apprentissage de la lecture, notamment, ou des gamins dont les autres se moquaient en les traitant de débiles. On a passé pas mal d'heures de vie de classe à élaborer des exposés sur leurs goûts, leurs passions, et à les présenter à la classe. Ils ont pris confiance en eux progressivement, car mes collègues ont été aussi d'un grand professionnalisme avec ces élèves. Tout n'est pas résolu, loin de là, mais d'après ce que j'ai appris, ils ont envie d'apprendre, sont très volontaires, et refont leur travail quand il y a des choses qui ne fonctionnent pas. Je ne pense pas que ce soit la généralité, mais ce fut une expérience unique.
- GlaskassaNiveau 6
Merci pour ta réponse ! C'est formidable ! Cela ne se passe pas ainsi dans mon CLG, pourtant pas mauvais. On arrive parfois à "raccrocher" un élève en grande difficulté, quand il est en 6ème, mais ça foire en 5ème.
Bravo !
Bravo !
- lucBNiveau 9
Un de trucs qui a bien fonctionné cette année-là fut la communication avec les parents. On a eu une réunion par trimestre, avec les élèves et leurs parents, et les collègues volontaires, où on échangeait sur les soucis, les angoisses, et les réussites. J'avais les parents au tél assez souvent en début d'année, puis de moins en moins.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Neocdt, c'est vraiment un bon document.
A noter qu'au primaire, on passe le CAPPEI et non plus le CAPASH pour enseigner en spécialisé.
A noter qu'au primaire, on passe le CAPPEI et non plus le CAPASH pour enseigner en spécialisé.
- neocdtHabitué du forum
Yazilikaya a écrit:Neocdt, c'est vraiment un bon document.
A noter qu'au primaire, on passe le CAPPEI et non plus le CAPASH pour enseigner en spécialisé.
J'ai trouvé également que le doc était bien fait, qu'il résumait à peu près l'ensemble de la formation CAPPEI... et oui, le CAPPEI remplace maintenant la CAPASH ou le 2CASH.
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- ColombineGrand sage
Bonjour,
Je remonte ce vieux topic pour savoir ce qu'il en est chez vous.
Dans mon académie, depuis la rentrée, on n'établit plus de PAP pour les 6e (on a reçu une note du médecin du rectorat, qui ne valide plus aucun PAP en 6e). On est donc censés établir des PPRE en 6e, pour toute l'année. C'est le chef d'établissement et les équipes pédagogiques qui vont donc recevoir les dossiers paramédicaux, voire médicaux, des élèves, pour établir les PPRE et décider des préconisations. Si les difficultés persistent au-delà de la 5e, le médecin du rectorat établira alors un PAP.
Je ne vous dis pas le bazar, avec les parents de 6e qui nous donnent le PAP établi en primaire et à qui il faut dire qu'il ne vaut plus et qu'il faut faire un PPRE.
C'est pareil chez vous ?
Je remonte ce vieux topic pour savoir ce qu'il en est chez vous.
Dans mon académie, depuis la rentrée, on n'établit plus de PAP pour les 6e (on a reçu une note du médecin du rectorat, qui ne valide plus aucun PAP en 6e). On est donc censés établir des PPRE en 6e, pour toute l'année. C'est le chef d'établissement et les équipes pédagogiques qui vont donc recevoir les dossiers paramédicaux, voire médicaux, des élèves, pour établir les PPRE et décider des préconisations. Si les difficultés persistent au-delà de la 5e, le médecin du rectorat établira alors un PAP.
Je ne vous dis pas le bazar, avec les parents de 6e qui nous donnent le PAP établi en primaire et à qui il faut dire qu'il ne vaut plus et qu'il faut faire un PPRE.
C'est pareil chez vous ?
- fabulaphileNiveau 5
Pareil chez nous depuis cette rentrée. Le médecin scolaire a donné pour consigne de ne plus faire de demande de PAP mais de mettre en place un PPRE.
Si nous n'avons plus d'avis médical, sur quels critères l'enseignant doit décider que tel élève nécessite des aménagements, et pas tel autre ? Je ne me sens pas compétente pour dresser un diagnostic de dyslexie, ce n'est pas mon métier.
De plus, nous ne devons pas voir les bilans orthophoniques qui relèvent du secret médical.
Si nous n'avons plus d'avis médical, sur quels critères l'enseignant doit décider que tel élève nécessite des aménagements, et pas tel autre ? Je ne me sens pas compétente pour dresser un diagnostic de dyslexie, ce n'est pas mon métier.
De plus, nous ne devons pas voir les bilans orthophoniques qui relèvent du secret médical.
- chmarmottineGuide spirituel
Colombine a écrit:Bonjour,
Je remonte ce vieux topic pour savoir ce qu'il en est chez vous.
Dans mon académie, depuis la rentrée, on n'établit plus de PAP pour les 6e (on a reçu une note du médecin du rectorat, qui ne valide plus aucun PAP en 6e). On est donc censés établir des PPRE en 6e, pour toute l'année. C'est le chef d'établissement et les équipes pédagogiques qui vont donc recevoir les dossiers paramédicaux, voire médicaux, des élèves, pour établir les PPRE et décider des préconisations. Si les difficultés persistent au-delà de la 5e, le médecin du rectorat établira alors un PAP.
Je ne vous dis pas le bazar, avec les parents de 6e qui nous donnent le PAP établi en primaire et à qui il faut dire qu'il ne vaut plus et qu'il faut faire un PPRE.
C'est pareil chez vous ?
Chez nous, depuis 2 ans, ce sont les médecins traitants qui établissent les PAP, avec toutes les dérives que l'on peut imaginer ..
- LadyOlennaModérateur
Dans les deux établissements où j'ai été adjointe, pas de médecin scolaire. De ce fait c'est lors d'une réunion avec la famille, le PP et moi que nous établissons le PAP (pas encore de recommandation pour faire plutôt un PPRE à la place). Je lis le bilan orthophonique et je me base sur les recommandations médicales, sans forcément tout reprendre tel quel, et en expliquant à la famille que tout n'est pas possible (et qu'à l'inverse certains aménagements sont inutiles à cocher, car les professeurs le font déjà : "insister sur la prononciation" en langues, "donner des méthodes et des moyens pour apprendre", "autoriser le surligeur"... Franchement il faudrait reprendre ce document de fond en comble).
Je refuse les PAP remplis par les médecins, ce sont des aménagements pédagogiques, ils n'ont rien à nous imposer.
La nouveauté de cette année par contre, c'est un afflux de certificats médicaux indiquant qu'en raison de crises d'angoisse, de phobie scolaire, il faut impérativement changer Unetelle de classe, ou laisser Untel n'assister qu'aux cours de SVT, espagnol et arts plastiques Vu la tragique actualité récente, on est bien obligés d'appliquer. Aucune réponse des interlocuteurs à la Dsden à qui nous avons fait remonter ce problème.
Je refuse les PAP remplis par les médecins, ce sont des aménagements pédagogiques, ils n'ont rien à nous imposer.
La nouveauté de cette année par contre, c'est un afflux de certificats médicaux indiquant qu'en raison de crises d'angoisse, de phobie scolaire, il faut impérativement changer Unetelle de classe, ou laisser Untel n'assister qu'aux cours de SVT, espagnol et arts plastiques Vu la tragique actualité récente, on est bien obligés d'appliquer. Aucune réponse des interlocuteurs à la Dsden à qui nous avons fait remonter ce problème.
- ColombineGrand sage
Je croyais que le PAP devait obligatoirement être validé par le médecin scolaire. C'est comme ça dans mon académie, en tout cas. Pas non plus de médecin rattaché à l'établissement pour nous, mais on envoie les demandes au rectorat, pour une validation plus ou moins rapide (entre quelques semaines les années fastes et plusieurs mois les autres années).
LadyOlenna, tu faisais donc déjà ce que nous allons devoir faire maintenant. Le secret médical, on s'assoit allégrement dessus et on reçoit des dossiers médicaux où on sait tout de l'élève, de l'accouchement de la mère à sa scolarité actuelle, en passant par l'âge de ses premiers pas et ses éventuels problèmes d'énurésie. On va devoir tout se farcir pour établir un PPRE, comme si la manière dont la mère a accouché pouvait nous intéresser pour donner des photocopies plutôt que de faire écrire un cours entier. Bref.
Je me demande combien de temps il va falloir avant que les parents montent au créneau et nous renvoient au site du ministère. https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/scolarite/ppre-pai-pap-pps-en-quoi-consistent-les-differentes-possibilites-dappui-la-scolarisation
En tant que prof, je suis consternée de savoir que le médecin du rectorat nous demande gentiment de faire le travail à sa place et passe outre les directives ministérielles. En tant que mère d'un collégien de 6e sous PAP (validé en CM2 et censé être valable pour tout le collège, moyennant une petite réactualisation de temps en temps), je sens que je ne vais pas me presser de faire un PPRE pour lui, dans ces conditions.
C'est le flou total, à la fois pour les familles et pour les enseignants.
LadyOlenna, tu faisais donc déjà ce que nous allons devoir faire maintenant. Le secret médical, on s'assoit allégrement dessus et on reçoit des dossiers médicaux où on sait tout de l'élève, de l'accouchement de la mère à sa scolarité actuelle, en passant par l'âge de ses premiers pas et ses éventuels problèmes d'énurésie. On va devoir tout se farcir pour établir un PPRE, comme si la manière dont la mère a accouché pouvait nous intéresser pour donner des photocopies plutôt que de faire écrire un cours entier. Bref.
Je me demande combien de temps il va falloir avant que les parents montent au créneau et nous renvoient au site du ministère. https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/scolarite/ppre-pai-pap-pps-en-quoi-consistent-les-differentes-possibilites-dappui-la-scolarisation
En tant que prof, je suis consternée de savoir que le médecin du rectorat nous demande gentiment de faire le travail à sa place et passe outre les directives ministérielles. En tant que mère d'un collégien de 6e sous PAP (validé en CM2 et censé être valable pour tout le collège, moyennant une petite réactualisation de temps en temps), je sens que je ne vais pas me presser de faire un PPRE pour lui, dans ces conditions.
C'est le flou total, à la fois pour les familles et pour les enseignants.
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