Ecole d'ingénieurs Elisa Aerospace Saint-Quentin 02100

Il doit aussi être possible de passer par une prépa intégrée; type geipi ou INP. Il y a des écoles dans ses réseaux d'écoles publiques qui ont des formations tournées vers aéronautique et aérospatiale.
Pas d'avis sur l'école mais par exemple: ENSPIMA.

pretoriahelsinki a écrit:Bonjour,

je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.

Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?

Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..

Merci beaucoup pour vos lumières.

Bonjour,

Si ton fils aime vraiment les maths et la Physique, pourquoi ne pas tenter MPSI, MP* et Supaéro (Mines-Ponts) . L'idée de le "garder" tout près est alléchante et confortable mais il finira par partir plus loin de toutes manières. Je ne crache pas sur les petites écoles de Province car je suis Prag dans une qui est similaire à celle que tu cites. Les gamins ont des jolis débouchés à St Q. comme ailleurs. Mais qui peut le plus peut le moins alors, il faut à mon avis, ne pas hésiter à tenter une bonne MPSI, les collègues y sont toujours très bienveillants.

Javier70 a écrit:Bonjour,

pretoriahelsinki a écrit:
Petite question : s'il demande et obtient une CPGE relativement bien côté, y a-t-il, si le niveau se révèle trop ambitieux,

Il vaut mieux être premier dans une cpge moins bien cotée que dernier dans une cpge très bien classée. L’étudiant le vivra nettement mieux.

Ensuite ce classement des cpge, c'est le serpent qui se mort la queue : ces prépas bien classées recrutent déjà à la base les meilleurs des lycéens, donc c'est un peu logique qu'elles se retrouvent en tête, non ? Je suis convaincu que même dans les "petites" cpge, si les enseignants remarquent du potentiel chez un de leurs étudiants, ils feront tout pour le faire réussir encore plus en lui donnant par exemple des sujets, aussi bien en devoir maison que sur table ou en colle, différents des autres.

Ou en l'envoyant dans une prépa avec classe étoilée pour la 2e année.
Ceci dit, j'ai connu quelques cas d'étudiants intégrant une ENS en ayant été en classe non étoilée, mais il faudrait voir si ça arrive encore maintenant que le concours fonctionne en banque d'épreuves (pour les écrits) avec Polytechnique.

Oui oui, il arrive que de petites prépas non étoilées, intègrent des gamins à l'ENS ou à l'X . La MP de Castres (81) très récente par exemple. Les promos sont petites et l'ambiance est top.

Laurent_08 a écrit:

pretoriahelsinki a écrit:Bonjour,

je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.

Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?

Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..

Merci beaucoup pour vos lumières.

Bonjour,

Si ton fils aime vraiment les maths et la Physique, pourquoi ne pas tenter MPSI, MP* et Supaéro (Mines-Ponts) . L'idée de le "garder" tout près est alléchante et confortable mais il finira par partir plus loin de toutes manières. Je ne crache pas sur les petites écoles de Province car je suis Prag dans une qui est similaire à celle que tu cites. Les gamins ont des jolis débouchés à St Q. comme ailleurs. Mais qui peut le plus peut le moins alors, il faut à mon avis, ne pas hésiter à tenter une bonne MPSI, les collègues y sont toujours très bienveillants.

Pas forcément MPSI. Cela dépend des résultats en Maths Expertes.
PCSI peut être un meilleur choix. Et je ne dirais pas que les enseignants de MPSI sont toujours très bienveillants

lisa81 a écrit:

Laurent_08 a écrit:

pretoriahelsinki a écrit:Bonjour,

je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.

Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?

Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..

Merci beaucoup pour vos lumières.

Bonjour,

Si ton fils aime vraiment les maths et la Physique, pourquoi ne pas tenter MPSI, MP* et Supaéro (Mines-Ponts) . L'idée de le "garder" tout près est alléchante et confortable mais il finira par partir plus loin de toutes manières. Je ne crache pas sur les petites écoles de Province car je suis Prag dans une qui est similaire à celle que tu cites. Les gamins ont des jolis débouchés à St Q. comme ailleurs. Mais qui peut le plus peut le moins alors, il faut à mon avis, ne pas hésiter à tenter une bonne MPSI, les collègues y sont toujours très bienveillants.

Pas forcément MPSI. Cela dépend des résultats en Maths Expertes.
PCSI peut être un meilleur choix. Et je ne dirais pas que les enseignants de MPSI sont toujours très bienveillants

Oui OK, j'enlève le "toujours"   et depuis qq années, l'accès en MPSI est bcp plus rude qu'en PCSI, c'est un fait. Mais il faut tenter et il ya des places offertes en PCSI également !

Deux autres écoles d'ingénieurs privées ipsa en aéronautique et estaca automobile et aéronautique pour lesquelles, j'avais assuré des vacations sont biens. Après il faut voir de près.

Il n'est pas nécessaire de passer par une prépa classique pour réussir une carrière d'ingénieur.
Les ingénieurs qui sortent des très grandes écoles polytechnique, centrale, ... sont une exception.. ils peuvent être recrutés aux postes de décision sans difficulté. Les autres doivent justifier leurs compétences. Je pense.

J'ajouterais également la cpge PTSI-PT qui est peu connue et qui a le grand intérêt d'avoir des horaires équilibrés entre maths, physique et SI. après, c'est vrai qu'il faut aimer les SI, mais c'est celle qui a le plus haut taux d'intégration en école d'ingé.

Ensuite, l'aéronautique, l’aérospatial, l’automobile, ça fait rêver nos jeunes, mais faire une école dans ce domaine je trouve ça dommage car ç'est trop restrictif. Il vaut mieux à mon sens faire une école d'ingé en méca, en électronique ou autre et ensuite ce seront les envies, les opportunités qui feront qu'il travaillera dans tel ou tel domaine.

Ensuite, il faut également connaître les contraintes dans ces domaines : dans l’aérospatial, il prendra un projet en cours de route et quand il partira il ne sera même pas encore finalisé avec pas de chance. Dans l’aéronautique, il faut du temps pour changer une bricole : c’est un système pyramidal donc faut que ça remonte tout en haut pour redescendre. L'automobile, faut être plus réactif.

Pour l'aéro, demandez aux étudiants de SupAéro diplômé en 2020 et 2021 ce qu'ils en pensent. Ils ont pris une belle claque dans la figure, malheureusement... et certains ne s'en sont toujours pas remis.

pseudo-intello a écrit: et voulait simplement la presque-admissibilité (j'ai oublié le nom technique)

La sous-admissibilité.

Javier70 a écrit:J'ajouterais également la cpge PTSI-PT qui est peu connue et qui a le grand intérêt d'avoir des horaires équilibrés entre maths, physique et SI. après, c'est vrai qu'il faut aimer les SI, mais c'est celle qui a le plus haut taux d'intégration en école d'ingé.

Ensuite, l'aéronautique, l’aérospatial, l’automobile, ça fait rêver nos jeunes, mais faire une école dans ce domaine je trouve ça dommage car ç'est trop restrictif. Il vaut mieux à mon sens faire une école d'ingé en méca, en électronique ou autre et ensuite ce seront les envies, les opportunités qui feront qu'il travaillera dans tel ou tel domaine.

Ensuite, il faut également connaître les contraintes dans ces domaines :  dans l’aérospatial, il prendra un projet en cours de route et quand il partira il ne sera même pas encore finalisé avec pas de chance. Dans l’aéronautique, il faut du temps pour changer une bricole : c’est un système pyramidal donc faut que ça remonte tout en haut pour redescendre. L'automobile, faut être plus réactif.

Pour l'aéro, demandez aux étudiants de SupAéro diplômé en 2020 et 2021 ce qu'ils en pensent. Ils ont pris une belle claque dans la figure, malheureusement... et certains ne s'en sont toujours pas remis.

Il y a des débouchés en électronique?

bonjour

LemmyK a écrit:
Il y a des débouchés en électronique?

oui, en Systèmes Embarqués par exemple, en électronique de puissance, en microélectronique, etc.

Javier70 a écrit:bonjour

LemmyK a écrit:
Il y a des débouchés en électronique?

oui, en Systèmes Embarqués par exemple, en électronique de puissance, en microélectronique, etc.

Exactement ce à quoi préparait déjà il y a 20 ans l'INSSET, la "fac" saint-quentinoise qui occupait les locaux de l'ELISA avant elle, désormais réunie avec l'IUT (avec un dép. GMP) :
http://www.insset.u-picardie.fr/filieres/systemes-embarques/

TrucOuBidule a écrit:

Javier70 a écrit:bonjour

LemmyK a écrit:
Il y a des débouchés en électronique?

oui, en Systèmes Embarqués par exemple, en électronique de puissance, en microélectronique, etc.

Exactement ce à quoi préparait déjà il y a 20 ans l'INSSET, la "fac" saint-quentinoise qui occupait les locaux de l'ELISA avant elle, désormais réunie avec l'IUT (avec un dép. GMP) :
http://www.insset.u-picardie.fr/filieres/systemes-embarques/

OK. Merci pour le renseignement. Je croyais que c'était un secteur sinistré en France.

Merci beaucoup pour vos réponses.

J'ai fait une prépa lettres classiques, donc je connais le système des CPGE, mais pas les subtilités des arcanes des prépas scientifiques.

Les informations que vous me communiquez sont très intéressantes. Mon fils n'est pas particulièrement un fort en thème, et effectivement, une prépa de deuxième, voire de troisième rang, peut apporter beaucoup, j'en suis convaincu.

Il préfère la physique aux mathématiques, et il pencherait donc plus sur PCSI. Merci beaucoup pour les infos sur l'insset, ça a vraiment l'air intéressant. Je redoute un peu la licence, pour l'autonomie importante requise...qui reste en voie d'acquisition pour mon descendant .

Nous allons profiter d'une jpo à Elisa pour confirmer que nous allons chercher ailleurs sa future orientation.

Bonjour,
Si votre fils préfère la physique aux mathématiques, sup PCSI puis spé PSI pourrait être un bon choix

Un site qui regroupe les écoles d'ingénieurs avec liens vers leurs sites et nombres de places offertes aux concours
http://chireux.fr/cpge_daudet/liste_ecoles.htm

Une école avec une formation en aéronautique:
https://www.ensma.fr/

Je confirme que le site de notre collègue Chireux (je ne suis plus sûr de son prénom: Nicolas je crois) est une mine d'infos précieuses

Oui ce site est pas mal fait, mais il manque quand même l'essentiel : le nombre de candidats au concours.

SCEI est quand même pas mal fait également et fiable.

Le choix  PSCI + PSI est également pertinent comme indiqué précédemment, sans oublier PTSI - PT : cette filière est mal  connue malheureusement.

conseil pour votre fils : bosser son anglais dès le lycée : ce sera toujours ça de pris, car la différence au concours se fera là, et ce sera également un bon point dans l'optique de décrocher le score exigé au TOEIC pour avoir le sésame du Titre d'ingénieur.

D'après les données certifiées 2023 de la CTI, cette école est relativement peu sélective à l'entrée ( en gros 5% de mentions TB, 45 % de B, 45% AB, 5% sans mention) MAIS gros écrémage ensuite: 31 % de redoublements, démissions et exclusions en fin de première année, 19 % en fin de seconde année, 13 % en fin de troisième année. Ils ne font pas le plein ni sur les places disponibles en terminale, ni sur les places réservées aux CPGE sur E3A. Les frais de scolarité, entre 7000 et 9000 € selon le cycle n'y sont sans doute pas étrangers.

M.@ a écrit:

Limerick a écrit:À mon avis, il vaut mieux faire une prépa (le recrutement est très ouvert dès qu'on vise les lycées de proximité et pas seulement Henri IV ou autre), une (double) Licence, voire un BUT, puis passer les concours des grandes écoles d'ingénieurs, pour éviter les déconvenues liées à ces écoles post-bac où la qualité d'enseignement est parfois très faible...

Pour le BUT, non le diplôme est maintenant clairement construit pour que la norme soit l’arrêt à bac+3. Cela n'empêchera pas les passerelles mais elles vont être beaucoup plus limitées que avec le DUT.

Les poursuites d'études en BUT dépendent maintenant beaucoup de la volonté de l'équipe pédagogique et de la direction, sachant que certains collègues n'informent pas les étudiants des possibilités de poursuites d'études qui s'offrent à eux ... Chez nous en GEII et R&T, 50% de la promo est sortie à BUT2 pour rejoindre les écoles. Un autre grosse partie continuera en master sachant qu'on avait déjà 50% de poursuite après la LP et que le niveau est maintenant vraiment plus élevé.

Merci beaucoup pour vos précisions. Je vais visiter Elisa avec mon fils, samedi en 8, mais nous sommes ( plus que) dubitatifs.

Pour le BUT, vos propos sont très intéressants. C'est vraiment une alternative possible ou cohérente avec une CPGE de province, en terme de niveau de travail et de débouchés ?

Je viens de tomber sur le classement des écoles d'ingénieurs dans le Figaro. Ça vaut ce que ça vaut mais en déroulant la liste j'ai vu qu'Elisa est dernière !

Clecle78 a écrit:Je viens de tomber sur le  classement des écoles d'ingénieurs dans le Figaro. Ça vaut ce que ça vaut mais en déroulant la liste j'ai vu qu'Elisa est dernière !

Cela a été dit dès la troisième réponse( classement de l'étudiant).

Celui là vient de tomber et ce n'est pas l'étudiant.

Clecle78 a écrit:Celui là vient de tomber et ce n'est pas l'étudiant.

D'accord. Eh bien, ça confirme!