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- pretoriahelsinkiNiveau 7
Bonjour,
je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.
Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?
Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..
Merci beaucoup pour vos lumières.
je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.
Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?
Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..
Merci beaucoup pour vos lumières.
- guzNiveau 5
Il suffit de regarder le classement des écoles d'ingénieurs pour avoir une idée.
- guzNiveau 5
https://www.letudiant.fr/classements/classement-des-ecoles-d-ingenieurs.html?page=9
- LemmyKHabitué du forum
Le classement de l'Etudiant est-il fiable?
Ceci dit, 169 sur 169, ce n'est pas terrible! C'est le moins que l'on puisse dire!
Ceci dit, 169 sur 169, ce n'est pas terrible! C'est le moins que l'on puisse dire!
- TrucOuBiduleHabitué du forum
pretoriahelsinki a écrit:Bonjour,
je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.
Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?
Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..
Merci beaucoup pour vos lumières.
Pour le côté "défraîchi", le campus avant cette école hébergeait l'INSSET.
C'est une fac qui proposait des Deug, licence, maîtrise et Dea/Dess en MIAS, Sciences de la Matière et Sciences de l'ingé. Elle a été transférée au Faubourg d'Isle avec l'IUT. J'y ai fait ma L3 puis la prépa Capet au début du XXI siècle (j'etais quand même passée par l'UTC avant).
Saint-Quentin, ville industrielle (quand il y en avait), 60000 puis 50000 hab du coup, c'est sûr que ca n'a jamais été une grande ville étudiante (j'y suis née, j'y ai grandi, je l'ai assez mal vécu).
Mais quasi à égale distance de Lille, Amiens et Reims, ceci explique cela.
L'Elisa ne s'y est installée il n'y a qu'une dizaine d'années, c'est peut-être un peu jeune pour savoir ce que ça peut valoir.
- LimerickNiveau 2
À mon avis, il vaut mieux faire une prépa (le recrutement est très ouvert dès qu'on vise les lycées de proximité et pas seulement Henri IV ou autre), une (double) Licence, voire un BUT, puis passer les concours des grandes écoles d'ingénieurs, pour éviter les déconvenues liées à ces écoles post-bac où la qualité d'enseignement est parfois très faible...
- MichelNiveau 5
Bonjour,LemmyK a écrit:Le classement de l'Etudiant est-il fiable?
Ceci dit, 169 sur 169, ce n'est pas terrible! C'est le moins que l'on puisse dire!
Je rajouterais deux points : c'est une école privée (voir les frais de scolarité ?) et dans son dernier audit par la CTI, elle n'a obtenue une accréditation que pour deux ans à la place des cinq ans. Il y a donc des points de fonctionnements que la CTI n'a pas validée.
bonne journée.
- M.@Niveau 5
Limerick a écrit:À mon avis, il vaut mieux faire une prépa (le recrutement est très ouvert dès qu'on vise les lycées de proximité et pas seulement Henri IV ou autre), une (double) Licence, voire un BUT, puis passer les concours des grandes écoles d'ingénieurs, pour éviter les déconvenues liées à ces écoles post-bac où la qualité d'enseignement est parfois très faible...
Pour le BUT, non le diplôme est maintenant clairement construit pour que la norme soit l’arrêt à bac+3. Cela n'empêchera pas les passerelles mais elles vont être beaucoup plus limitées que avec le DUT.
- Javier70Niveau 5
Bonjour,
Aller directement en prépa intégré à la sortie du Bac, c’est risqué à mon sens, qui plus est dans une école privée. Si par malchance ce qu'il y fait ne lui plaît pas, ben il a tout perdu car il n'y a guère d'équivalence.
Le mieux serait de postuler en cpge classique, comme par exemple PTSI s'il aime la technique et ensuite école d'ingé en 3 ans où il aura nettement plus de choix que de s'enférer dans cette école. Éventuellement il intégrera cette école à l'issue des ces 2 ans de cpge.
Postuler en parallèle en BUT sur Parcousup.
Quelles écoles d'ingé vont intégrer les BUT3 ? ben on ne le saura qu'en 2024 à la sortie des premiers BUT3 nouvelle mouture.
Aller directement en prépa intégré à la sortie du Bac, c’est risqué à mon sens, qui plus est dans une école privée. Si par malchance ce qu'il y fait ne lui plaît pas, ben il a tout perdu car il n'y a guère d'équivalence.
Le mieux serait de postuler en cpge classique, comme par exemple PTSI s'il aime la technique et ensuite école d'ingé en 3 ans où il aura nettement plus de choix que de s'enférer dans cette école. Éventuellement il intégrera cette école à l'issue des ces 2 ans de cpge.
Postuler en parallèle en BUT sur Parcousup.
Je rappelle que la loi prévoit une sortie à BUT 2, en obtenant le DUT si les 2 années de BUT1 et BUT2ont été validées. Ceci permet d'intégrer directement une école d'ingé à l'issue de BUT2 s'il est très bien classé en BUT, ou d'aller en cpge ATS à l'issue de son BUT2 pour intégrer à l'issue une école d'ingé, ou de faire également tout autre chose, comme aller travailler car il aura son DUT.M.@ a écrit:
Pour le BUT, non le diplôme est maintenant clairement construit pour que la norme soit l’arrêt à bac+3. Cela n'empêchera pas les passerelles mais elles vont être beaucoup plus limitées que avec le DUT.
Quelles écoles d'ingé vont intégrer les BUT3 ? ben on ne le saura qu'en 2024 à la sortie des premiers BUT3 nouvelle mouture.
- M.@Niveau 5
Il y a plus de place en école d'ingénieur que de candidats, donc oui c'est toujours possible.
Maintenant si on regarde en détail les programmes, la manière de fonctionner avec les SAé (situations d'apprentissages et d'évaluations) et si on rajoute que le BUT est une licencre pro (les Universités ont refusé la création de licence technologique). Le BUT n'est pas la bonne manière d'aller en école d'ingénieur.
La loi prévoit aussi que les bac pro continuent les études avec des passerelles mais faire un bac pro n'est pas la bonne méthode pour être ingénieur.
La prépa ATS c'est reconnaitre que le BUT n'est pas le bon chemin.
Pour ce qui est des poursuites d'études, une bonne partie des écoles a donné comme information ok pour les BUT 3 mais en première année d'école.
Donc ingénieur en 6 ans minimum.
Maintenant si on regarde en détail les programmes, la manière de fonctionner avec les SAé (situations d'apprentissages et d'évaluations) et si on rajoute que le BUT est une licencre pro (les Universités ont refusé la création de licence technologique). Le BUT n'est pas la bonne manière d'aller en école d'ingénieur.
La loi prévoit aussi que les bac pro continuent les études avec des passerelles mais faire un bac pro n'est pas la bonne méthode pour être ingénieur.
La prépa ATS c'est reconnaitre que le BUT n'est pas le bon chemin.
Pour ce qui est des poursuites d'études, une bonne partie des écoles a donné comme information ok pour les BUT 3 mais en première année d'école.
Donc ingénieur en 6 ans minimum.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Le BUT GMP est (toujours) proposé à l'IUT de StQ mais pour la CPGE en PTSI c'est Nogent-sur-Oise (lycée Pierre et Marie Curie).Javier70 a écrit:Bonjour,
Aller directement en prépa intégré à la sortie du Bac, c’est risqué à mon sens, qui plus est dans une école privée. Si par malchance ce qu'il y fait ne lui plaît pas, ben il a tout perdu car il n'y a guère d'équivalence.
Le mieux serait de postuler en cpge classique, comme par exemple PTSI s'il aime la technique et ensuite école d'ingé en 3 ans où il aura nettement plus de choix que de s'enférer dans cette école. Éventuellement il intégrera cette école à l'issue des ces 2 ans de cpge.
Postuler en parallèle en BUT sur Parcousup.Je rappelle que la loi prévoit une sortie à BUT 2, en obtenant le DUT si les 2 années de BUT1 et BUT2ont été validées. Ceci permet d'intégrer directement une école d'ingé à l'issue de BUT2 s'il est très bien classé en BUT, ou d'aller en cpge ATS à l'issue de son BUT2 pour intégrer à l'issue une école d'ingé, ou de faire également tout autre chose, comme aller travailler car il aura son DUT.M.@ a écrit:
Pour le BUT, non le diplôme est maintenant clairement construit pour que la norme soit l’arrêt à bac+3. Cela n'empêchera pas les passerelles mais elles vont être beaucoup plus limitées que avec le DUT.
Quelles écoles d'ingé vont intégrer les BUT3 ? ben on ne le saura qu'en 2024 à la sortie des premiers BUT3 nouvelle mouture.
- Spoiler:
- et dans l'aca d'Amiens, il reste l'UTC comme école d'ingé publique, où des "admissions parallèles" étaient possibles mais ça a peut-être changé
- Javier70Niveau 5
Pfff... Il n'y a pas qu'une bonne manière de devenir ingé !M.@ a écrit:
Le BUT n'est pas la bonne manière d'aller en école d'ingénieur.
Même réponse : pfff... Il y a des bacs pros, mais pas tous les bacs pros je confirme, qui deviennent ingé et qui réussissent très bien dans leur boulot d'ingé ! j'en ai quand même un certain nombre d'exemples.M.@ a écrit:
La loi prévoit aussi que les bac pro continuent les études avec des passerelles mais faire un bac pro n'est pas la bonne méthode pour être ingénieur
Et encore une fois cette expression... Pfff... Il existe un certain nombre de passerelles pour devenir ingé, et à l'heure actuelle c'est ce que recherche également les écoles.M.@ a écrit:
La prépa ATS c'est reconnaitre que le BUT n'est pas le bon chemin
La classe ATS existe justement pour les BTS et DUT qui veulent intégrer une école d'ingé avec de la réussite derrière. Car à ce jour, des écoles intègrent directement des BTS et DUT en première année du cycle ingé mais avec quel pourcentage de réussite ? Pour un BTS, c'est très compliqué, et pour un DUT, ça peut l'être également si son profil est un peu juste.
C'était inévitable ! et surtout elles n'ont pas voulu se mettre à dos l'ADIUT. Lla première année d’école d'ingé, c'est justement une remise à niveau au vu des différents profils qui y sont recrutés : cpge classique, dut, BTS, L3, bachelors, etc.M.@ a écrit:
Pour ce qui est des poursuites d'études, une bonne partie des écoles a donné comme information ok pour les BUT 3 mais en première année d'école
oui mais en faisant but2 + ATS + école d'ingé, qui sera nettement plus profitable à l'étudiant que BUT3 + ingé, car en ATS il va faire du scientifique, Maths et Physique, qu’il ne fera pas ou peu en IUT.M.@ a écrit:
Donc ingénieur en 6 ans minimum.
Et ceux qui font 5/2 en cpge, ils mettent la même durée. Donc 6 ans, c'est acceptable.
- M.@Niveau 5
Je trouve les pfff très constructifs.
J'ai pour ma part participé à la construction du programme en mathématiques pour le BUT GMP, et je suis responsable poursuite d'études pour le département. Cela donne une vision sur le diplôme est les attendus en école d'ingénieur.
La proportion d'étudiants qui après dut devenaient ingénieur (après ATS ou pas) c'est environ 50%.
La consigne pour le nouveau diplôme c'est : autorisé les passerelles mais pousser le plus possible à l'insertion professionnelle. Le diplôme a été fabriqué pour freiner au maximum la poursuite d'études. C'est une décision gouvernementale.
Sachant que comme pour les Licences pro on a des attendus sur l'insertion et donc on va se faire taper sur les doigts si il y a trop de poursuite d'études.
Ce n'est donc pas impossible mais honnêtement si un jeune sait qu'il veut être ingénieur et que je le croise dans un salon je le pousse à regarder d'autres options.
J'ai pour ma part participé à la construction du programme en mathématiques pour le BUT GMP, et je suis responsable poursuite d'études pour le département. Cela donne une vision sur le diplôme est les attendus en école d'ingénieur.
La proportion d'étudiants qui après dut devenaient ingénieur (après ATS ou pas) c'est environ 50%.
La consigne pour le nouveau diplôme c'est : autorisé les passerelles mais pousser le plus possible à l'insertion professionnelle. Le diplôme a été fabriqué pour freiner au maximum la poursuite d'études. C'est une décision gouvernementale.
Sachant que comme pour les Licences pro on a des attendus sur l'insertion et donc on va se faire taper sur les doigts si il y a trop de poursuite d'études.
Ce n'est donc pas impossible mais honnêtement si un jeune sait qu'il veut être ingénieur et que je le croise dans un salon je le pousse à regarder d'autres options.
- LemmyKHabitué du forum
M.@ a écrit:
La loi prévoit aussi que les bac pro continuent les études avec des passerelles mais faire un bac pro n'est pas la bonne méthode pour être ingénieur
Je trouve très bien les classes passerelles et la possibilité d'avoir une deuxième chance mais je serais curieux d'avoir des statistiques.Javier70 a écrit:Même réponse : pfff... Il y a des bacs pros, mais pas tous les bacs pros je confirme, qui deviennent ingé et qui réussissent très bien dans leur boulot d'ingé ! j'en ai quand même un certain nombre d'exemples.
Les bac pro que j'ai, galèrent énormément à obtenir notre BTS. Environ 20%
La plupart fait 3 fautes par phrase et a de grosses difficultés pour calculer 1/3+ 1/4.
Beaucoup arrêtent en cours de première année ou à la fin de celle-ci.
- Javier70Niveau 5
@M.@ : tes premières réponses sous entendent tout bonnement qu'il n'y a qu'une seule et unique voie pour devenir ingé, alors que ce n'est pas du tout le cas. Il y a la voie "royale" cpge, mais l’industrie a besoin également d’ingénieur de terrain, et c'est là que sont très bien accueillis les dut et les BTS via l’année d'ATS, car eux au moins, ils ont des connaissances techniques que les autres n'ont pas.
Le profil d'un étudiant passant par un BUT pour devenir ingé, est celui d'un étudiant qui ne se sent pas capable de réussir directement et donc qui sécurise son parcours : c'est plutôt une bonne chose, non ?
Je sais très bien que le BUT3 est une décision gouvernementale, mais pour autant est-ce une bonne solution ? Je pense qu'il a réussi à casser quelque chose qui marchait relativement bien. La loi prévoit un suivi justement de vos cohortes. Le sera-t-il réalisé ? Seul le futur nous le dira.
Le profil d'un étudiant passant par un BUT pour devenir ingé, est celui d'un étudiant qui ne se sent pas capable de réussir directement et donc qui sécurise son parcours : c'est plutôt une bonne chose, non ?
Je sais très bien que le BUT3 est une décision gouvernementale, mais pour autant est-ce une bonne solution ? Je pense qu'il a réussi à casser quelque chose qui marchait relativement bien. La loi prévoit un suivi justement de vos cohortes. Le sera-t-il réalisé ? Seul le futur nous le dira.
- lisa81Habitué du forum
pretoriahelsinki a écrit:Bonjour,
je viens de m'installer à Saint-Quentin dans l'Aisne, et mon fils, en terminale ( option maths et SPC ) est intéressé par l'astronomie, l'espace.
Y a-t-il des collègues qui connaissent cette école et qui pourraient me donner leur avis, en termes de qualité d'enseignement, de débouchés, d'ouverture, etc.?
Le "campus" me semble un peu défraichie, et la ville n'est quand même pas une grande ville étudiante ..
Merci beaucoup pour vos lumières.
Bonsoir
L'astronomie et l'espace font rêver beaucoup de jeunes mais tous n'auront pas la carrière de Thomas Pesquet.
Je pense que l'on pourra donner des conseils plus pertinents en fonction des résultats obtenus au premier trimestre. Il est de toute façon préférable de passer par une CPGE classique ( MPSI ou PCSI ) et d'intégrer ensuite une école d'ingénieur plutôt que de passer par une ( coûteuse ) prépa intégrée.
L'école de St Quentin ( comme beaucoup d'autres ) est accessible par concours après une CPGE classique
https://www.elisa-aerospace.fr/admission-cycle-ingenieur/
- LemmyKHabitué du forum
8600 euros par an pour une école classée dernière, ça coûte très cher!!
- Lisak40Expert spécialisé
Pour ceux en effet qui rêvent de devenir spationaute, je rappelle à toutes fins utiles queTh. Pesquet n'est absolument pas, au départ, spécialiste de l'espace : il est ingénieur en aéronautique et pilote. C'est le concours de recrutement de l'ESA qui lui a permis de devenir spationaute. Bon clairement il n'était pas non plus professeur de philo avec un diplôme de cuisine (quoique ça pourrait être le cas pour un futur spationaute : entre la question de nourriture et les questions existentielles c'est parfaitement adapté ), mais ce que je veux dire c'est que l'espace recouvre énormément de domaines et de métiers, donc il faut étudier des choses qui nous intéressent dans les domaines qui nous intéressent, mais et surtout si possible choisir la meilleure école par rapport à ça et à ses objectifs de carrière, pas en fonction du nom ronflant du diplôme !
- pretoriahelsinkiNiveau 7
Merci à tous pour vos réponses.
Elles m'éclairent beaucoup sur le sujet.
Le bilan ne plaide pas pour Elisa, en plus du coût élevé ( pas dans l'absolu, mais par rapport au classement par exemple), en plus de la restriction qu'imposerait ce choix.
Je vais en discuter avec mon fils, et plutôt envisager ( avec lui évidemment) une CPGE, et un BUT en deuxième choix.
Petite question : s'il demande et obtient une CPGE relativement bien côté, y a-t-il, si le niveau se révèle trop ambitieux, de se retourner vers une plus modeste en cours d'année ( j'imagine que cela doit être difficile) ou en spé ?
Elles m'éclairent beaucoup sur le sujet.
Le bilan ne plaide pas pour Elisa, en plus du coût élevé ( pas dans l'absolu, mais par rapport au classement par exemple), en plus de la restriction qu'imposerait ce choix.
Je vais en discuter avec mon fils, et plutôt envisager ( avec lui évidemment) une CPGE, et un BUT en deuxième choix.
Petite question : s'il demande et obtient une CPGE relativement bien côté, y a-t-il, si le niveau se révèle trop ambitieux, de se retourner vers une plus modeste en cours d'année ( j'imagine que cela doit être difficile) ou en spé ?
- lisa81Habitué du forum
pretoriahelsinki a écrit:Merci à tous pour vos réponses.
Elles m'éclairent beaucoup sur le sujet.
Le bilan ne plaide pas pour Elisa, en plus du coût élevé ( pas dans l'absolu, mais par rapport au classement par exemple), en plus de la restriction qu'imposerait ce choix.
Je vais en discuter avec mon fils, et plutôt envisager ( avec lui évidemment) une CPGE, et un BUT en deuxième choix.
Petite question : s'il demande et obtient une CPGE relativement bien côté, y a-t-il, si le niveau se révèle trop ambitieux, de se retourner vers une plus modeste en cours d'année ( j'imagine que cela doit être difficile) ou en spé ?
Bonjour,
Changer de prépa en cours d'année ne me semble pas être une bonne idée. C'est possible en spé, souvent pour aller d'une prépa "modeste" vers une mieux classée.
Il faut savoir que les "grandes" CPGE proposent toutes deux niveaux en Spé ( classes étoilées pour les meilleurs ) et que la très grande majorité des élèves qui le souhaitent passent en seconde année.
https://www.dimension-ingenieur.com/prepas-scientifiques/176
Sinon, pour en revenir aux études souhaitées par ton fils, la meilleure école est ISAE-SUPAERO à Toulouse ( dont est issu Thomas Pesquet )
https://www.isae-supaero.fr/fr/isae-supaero/l-isae-supaero-206/
- Javier70Niveau 5
Bonjour,
Ensuite ce classement des cpge, c'est le serpent qui se mort la queue : ces prépas bien classées recrutent déjà à la base les meilleurs des lycéens, donc c'est un peu logique qu'elles se retrouvent en tête, non ? Je suis convaincu que même dans les "petites" cpge, si les enseignants remarquent du potentiel chez un de leurs étudiants, ils feront tout pour le faire réussir encore plus en lui donnant par exemple des sujets, aussi bien en devoir maison que sur table ou en colle, différents des autres.
Il vaut mieux être premier dans une cpge moins bien cotée que dernier dans une cpge très bien classée. L’étudiant le vivra nettement mieux.pretoriahelsinki a écrit:
Petite question : s'il demande et obtient une CPGE relativement bien côté, y a-t-il, si le niveau se révèle trop ambitieux,
Ensuite ce classement des cpge, c'est le serpent qui se mort la queue : ces prépas bien classées recrutent déjà à la base les meilleurs des lycéens, donc c'est un peu logique qu'elles se retrouvent en tête, non ? Je suis convaincu que même dans les "petites" cpge, si les enseignants remarquent du potentiel chez un de leurs étudiants, ils feront tout pour le faire réussir encore plus en lui donnant par exemple des sujets, aussi bien en devoir maison que sur table ou en colle, différents des autres.
- pseudo-intelloSage
Je confirme. Ma sœur, qui a une intelligence scolaire très affûtée, est très rigoureuse et bosseuse, a intégré Normale Sup en carré dans une prépa littéraire de province dont je n'ai jamais entendu parler hors de notre ville.
Comme la prépa n'envoie quasi jamais de candidats à l'ENS (même si on en passe tous le concours), elle était persuadée que ce n'était pas pour elle, et voulais simplement la presque-admissibilité (j'ai oublié le nom technique) parce que ça lui permettait de valider son deuxième DEUG automatiquement.
En revanche, ce qui clairement l'a aidée, c’est que c'était la prépa de notre ville, à 10-12 km de la maison, donc elle n'avait pas à se fader la logistique repas-lessive-ménage-courses, que mes parents l'amenaient en voiture (15 à 25 minutes de trajet), que la sachant submergée de travail, ils l'ont vraiment traitée en princesse pour tout ce qui relevait du coup de main rangement ménage, et que ça lui a permis de bosser comme une dingue, tout en se ménageant la pause du cours de danse et la sortie du samedi soir.
Moi, je suis un peu plus étourdie, j'ai toujours acquis les nouvelles méthodes un peu lentement, et j'étais bosseuse-mais-moins, donc j'ai traversé les deux années de prépa, j'ai validé mon DEUG et basta.
Comme la prépa n'envoie quasi jamais de candidats à l'ENS (même si on en passe tous le concours), elle était persuadée que ce n'était pas pour elle, et voulais simplement la presque-admissibilité (j'ai oublié le nom technique) parce que ça lui permettait de valider son deuxième DEUG automatiquement.
En revanche, ce qui clairement l'a aidée, c’est que c'était la prépa de notre ville, à 10-12 km de la maison, donc elle n'avait pas à se fader la logistique repas-lessive-ménage-courses, que mes parents l'amenaient en voiture (15 à 25 minutes de trajet), que la sachant submergée de travail, ils l'ont vraiment traitée en princesse pour tout ce qui relevait du coup de main rangement ménage, et que ça lui a permis de bosser comme une dingue, tout en se ménageant la pause du cours de danse et la sortie du samedi soir.
Moi, je suis un peu plus étourdie, j'ai toujours acquis les nouvelles méthodes un peu lentement, et j'étais bosseuse-mais-moins, donc j'ai traversé les deux années de prépa, j'ai validé mon DEUG et basta.
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- lisa81Habitué du forum
pseudo-intello a écrit:Je confirme. Ma sœur, qui a une intelligence scolaire très affûtée, est très rigoureuse et bosseuse, a intégré Normale Sup en carré dans une prépa littéraire de province dont je n'ai jamais entendu parler hors de notre ville.
Comme la prépa n'envoie quasi jamais de candidats à l'ENS (même si on en passe tous le concours), elle était persuadée que ce n'était pas pour elle, et voulais simplement la presque-admissibilité (j'ai oublié le nom technique) parce que ça lui permettait de valider son deuxième DEUG automatiquement.
Ce n'est pas pareil pour les prépas scientifiques.
A ma connaissance il n'y a pas de classes étoilées dans les CPGE littéraires.
Or intégrer une telle classe en scientifique est l'assurance d'une préparation spécifique aux écrits et oraux des meilleures écoles d'ingénieurs ( + ENS ), c'est un énorme avantage.
- pseudo-intelloSage
C'est spur.
Je répondais sur le principe des meilleures prépas, qui attirent les meilleurs élèves et donc se retrouvent de facto en haut des classements.
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- M.@Niveau 5
Il doit aussi être possible de passer par une prépa intégrée; type geipi ou INP. Il y a des écoles dans ses réseaux d'écoles publiques qui ont des formations tournées vers aéronautique et aérospatiale.
Pas d'avis sur l'école mais par exemple: ENSPIMA.
Pas d'avis sur l'école mais par exemple: ENSPIMA.
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