- TaclabeessNiveau 3
Bonsoir,
Je suis professeur stagiaire, donc toute nouvelle dans le métier, je ne connais pas encore très bien tout ce qui concerne le cadre légal.
Mon oncle est mourant et pourrait décéder dans la semaine. Les obsèques auront lieu à 300 kilomètres de chez moi.
Ai-je le droit de demander des jours pour m'y rendre ? (peu importe si je ne suis pas payée, je veux seulement être présente pour son enterrement).
Je suis professeur stagiaire, donc toute nouvelle dans le métier, je ne connais pas encore très bien tout ce qui concerne le cadre légal.
Mon oncle est mourant et pourrait décéder dans la semaine. Les obsèques auront lieu à 300 kilomètres de chez moi.
Ai-je le droit de demander des jours pour m'y rendre ? (peu importe si je ne suis pas payée, je veux seulement être présente pour son enterrement).
- MajuFidèle du forum
Bonjour,
Je suis désolée pour toi. Tu n'as pas droit automatiquement à des jours pour ce type de circonstances, mais ton chef d'établissement peut décider de t'en accorder. Explique lui la situation, j'espère qu'il se montrera compréhensif.
Je suis désolée pour toi. Tu n'as pas droit automatiquement à des jours pour ce type de circonstances, mais ton chef d'établissement peut décider de t'en accorder. Explique lui la situation, j'espère qu'il se montrera compréhensif.
- VolteNiveau 5
Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
- MelanieSLBDoyen
Comme l'immense majorité des congés autre que les vacances scolaires, c'est au bon vouloir du chef d'établissement.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- CasparProphète
Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
Pas si simple quand même, surtout quand on est stagiaire et qu'on débarque.
La plupart des cde sont tout de même arrangeants dans ce genre de cas.
- TaclabeessNiveau 3
Je vous remercie pour vos réponses, je vais voir avec lui (il est très bienveillant, je ne pense pas qu'il refusera).
- JennyMédiateur
Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
A éviter en étant stagiaire.
J’espère que ton chef te les accordera, ce n’est pas de droit. Bon courage à toi.
- MajuFidèle du forum
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, Taclabeess est stagiaire et préférera peut être une autre approche.Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
- CasparProphète
Maju a écrit:Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, Taclabeess est stagiaire et préférera peut être une autre approche.Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
Même avec 30 anas de boutique, je n'irais pas demander un service sans laisser "aucune place à la discussion" pour des raisons de courtoisie élémentaire.
- VolteNiveau 5
Ah oui, la notation du cde pour la titularisation, j'avais oublié.Jenny a écrit:Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
A éviter en étant stagiaire.
J’espère que ton chef te les accordera, ce n’est pas de droit. Bon courage à toi.
Bon, j'imagine que son état la rend inapte à être devant ses élèves et qu'un médecin l'attestera sans problème...
En règle général, il faut éviter de poser des questions auxquelles on peut vous répondre par la négative.
- CasparProphète
Volte a écrit:Ah oui, la notation du cde pour la titularisation, j'avais oublié.Jenny a écrit:Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
A éviter en étant stagiaire.
J’espère que ton chef te les accordera, ce n’est pas de droit. Bon courage à toi.
Bon, j'imagine que son état la rend inapte à être devant ses élèves et qu'un médecin l'attestera sans problème...
En règle général, il faut éviter de poser des questions auxquelles on peut vous répondre par la négative.
Tu es bien optimiste...on ne doit pas connaître les m^mes médecins.
Si je ne me trompe pas, un cde serait dans son bon droit en refusant à un collègue d'assister à des obsèques, sauf ascendant ou descendant direct (ou conjoint) mais dans les faits c'est rarement refusé et il y a toujours la possibilité de rattraper les cours s'il le faut.
- LaugarithmeFidèle du forum
Tu auras peut être besoin de fournir un certificat de décès ou une attestation de l'organisme organisant les obsèques.
- Spoiler:
- C'est ce que son CDE, pourtant bienveillant, a demandé à ma fille, stagiaire, pour qu'elle puisse assister aux obsèques de sa grand- mère. La confiance règne
- liliepingouinÉrudit
Il faut faire une demande d'autorisation d'absence (il y a souvent un formulaire à ce sujet au secrétariat), avec ou sans proposition de récupération des cours selon ce qui est possible. (Quand c'est la famille proche, je n'ai pas de scrupule à ne pas récupérer ou à récupérer partiellement, dans les autres cas j'essaie de rattraper)
Les CDE qui refusent doivent exister mais heureusement la plupart accepte sans difficulté.
Bon courage pour cette période douloureuse.
Les CDE qui refusent doivent exister mais heureusement la plupart accepte sans difficulté.
Bon courage pour cette période douloureuse.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- VolteNiveau 5
Typiquement " je ne pourrais pas être présente le xx/xx/xx, malheureusement, j'ai un décès d'un parent très proche, ça vous embête si on voit à mon retour pour le rattrapage des heures ?"Caspar a écrit:Maju a écrit:Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, Taclabeess est stagiaire et préférera peut être une autre approche.Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
Même avec 30 anas de boutique, je n'irais pas demander un service sans laisser "aucune place à la discussion" pour des raisons de courtoisie élémentaire.
C'est très courtois, et ça ne laisse pas place à la discussion.
- LefterisEsprit sacré
Un CDE peut accepter comme refuser. Il me semble malvenu de refuser quand on voit tout ce qui saute pour des âneries (sorties, réunions, projets...), mais il peut. Assez récemment , j'ai été dans ce cas, avec le décès d'un oncle dont j'étais extrêmement proche depuis mon enfance, le décès sans doute le plus douloureux de tous ceux que j'ai connus. J'ai fait la demande, mais j'ai fait comprendre via le secrétariat - j'étais pris de court et personne n'était là- que de toute manière j'y allais, sans solde au besoin (je n'ai pas abusé, une seule journée bien qu'à 600 kms, je n'avais pas cours le matin des obsèques,et retour tard le soir, mais il fallait bien entendu que je parte la veille). J'ai eu la bonne surprise de constater qu'on avait accepté et que j'étais noté en "absence personnelle". Par la suite, j'ai accepté par remerciement un changement d'EDT in extremis pour surveiller je sais plus trop quoi. Il est vrai que je ne suis pas vraiment stagiaire, mais il n'empêche que ça montre que tout est possible, ça dépend sur qui on tombe. Anecdote illustrative : un collègue admissible pour la énième fois à l'agreg s'est vu mettre à la porte quasiment une semaine avant par un CDE aujourd'hui à la retraite, en gros : "je veux plus vous voir, révisez, reposez-vous et revenez avec l'agreg cette fois-ci "'.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Volte a écrit:Typiquement " je ne pourrais pas être présente le xx/xx/xx, malheureusement, j'ai un décès d'un parent très proche, ça vous embête si on voit à mon retour pour le rattrapage des heures ?"Caspar a écrit:Maju a écrit:Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, Taclabeess est stagiaire et préférera peut être une autre approche.Volte a écrit:Tu les prends, point.
Et tu ne laisses aucune place à la discussion, tu informes, tu ne demandes pas.
Même avec 30 anas de boutique, je n'irais pas demander un service sans laisser "aucune place à la discussion" pour des raisons de courtoisie élémentaire.
C'est très courtois, et ça ne laisse pas place à la discussion.
Ce n'est pas tout à fait ce que tu as écrit plus haut. Bon après ça dépend aussi du rapport qu'on a avec son cde...
- HocamSage
Pour un oncle, une tante, une belle-sœur, un petit-neveu et autres parents « indirects », c'est toujours un peu compliqué, car même si on est très proche de ces gens (parfois plus proche que de nos frères et sœurs ou de nos parents), il n'y a pas d'absence de droit. La plupart des CDE sont à même de comprendre et d'accorder un ou plusieurs jours quand un décès comme ça se produit dans la vie d'un agent, heureusement ; il faut expliquer la situation et garder en tête qu'un refus est toujours possible, même si c'est absurde quand on voit les heures qui sautent pour des choses tellement plus futiles, comme dit @Lefteris. Le mieux est effectivement de proposer de rattraper éventuellement une partie des heures, selon la relation entretenue avec le CDE. Les choses sont toujours plus simples quand il y a une confiance mutuelle et du donnant-donnant.
Bon courage dans cette épreuve, quoi qu'il arrive.
Bon courage dans cette épreuve, quoi qu'il arrive.
- VolteNiveau 5
Je n'ai jamais dit qu'il fallait dire "je prends mon congé, sinon je vais te faire une guerre comme tu n'en n'as jamais connu, alors fais pas *** !"(avec la voix de John Rambo)Caspar a écrit:
Ce n'est pas tout à fait ce que tu as écrit plus haut. Bon après ça dépend aussi du rapport qu'on a avec son cde...
On peut ne laisser aucune place à la discussion en étant extrêmement courtois.
- SteredDoyen
Toutes mes condoléances à toi. J'espère que ton CDE sera compréhensif.
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- maduNiveau 8
Pour mon oncle je ne me suis absentée qu’une heure (c’était tout près, j’avais un trou avant, après c’était la pause déjeuner) et j’avais trouvé une heure pour rattraper. J’ai dû fournir le faire-part de décès (demandé dans un mail très froid sans un mot de condoléance…).
- LefterisEsprit sacré
Petit ajout : je ne sais pas où ça en est, mais il était récemment question de remédier à cette aberration de ne pas octroyer systématiquement de jours pour oncles , cousins etc. alors que ça se fait dans le privé. Je n'ai plus les références de cette proposition, mais si ça se trouve ça a enfin bougé (même s'il ne faut pas trop rêver). Je pense que l'esprit de ces réglementations administratives dépassées réside dans le fait que pour un proche direct, ascendant ou collatéral, il peut y avoir de la paperasse, des formalités nécessitant une absence, mais le côté humain est totalement laissé de côté ( alors qu'on peut très bien avoir été élevé par des oncles, avoir vécu avec des cousins et ainsi de suite).
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- PoupoutchModérateur
J'ai pendant un moment géré les congés dans une boîte privée et la règle générale ne prévoit de congés que pour des ascendants/descendants directs. Pour un oncle ou un cousin, ça peut éventuellement être prévu dans certaines conventions collectives, mais je pense que ça reste assez rare. La nôtre en tous cas ne le prévoyait pas.Lefteris a écrit:Petit ajout : je ne sais pas où ça en est, mais il était récemment question de remédier à cette aberration de ne pas octroyer systématiquement de jours pour oncles , cousins etc. alors que ça se fait dans le privé. Je n'ai plus les références de cette proposition, mais si ça se trouve ça a enfin bougé (même s'il ne faut pas trop rêver). Je pense que l'esprit de ces réglementations administratives dépassées réside dans le fait que pour un proche direct, ascendant ou collatéral, il peut y avoir de la paperasse, des formalités nécessitant une absence, mais le côté humain est totalement laissé de côté ( alors qu'on peut très bien avoir été élevé par des oncles, avoir vécu avec des cousins et ainsi de suite).
La grande différence, c'est qu'un salarié, la plupart du temps, peut solliciter un congé payé, voire sans solde. Qu'on lui refuse très rarement, en particulier dans ces circonstances. Et encore, je pense qu'il peut y avoir une grande différence entre les PME où tout le monde se connaît et où on a donc plus de compassion que dans les grands groupes où la RH n'a jamais adressé la parole au salarié.
L'esprit de ces règlementations est, je pense, effectivement, administratif (humainement, comment peut-on revenir bosser en 3 jours après le décès d'un enfant ou d'un conjoint ?). L'idée c'est aussi de prévoir le cas général (on prévoit donc dégressivement selon les liens de proximité). Il me semble logique que la règle générale ne prévoie pas toutes les circonstances particulières, qui sont donc laissées à l'appréciation d'un chef d'entreprise ou, dans notre cas, d'un chef d'établissement.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Jim PrideauxNiveau 3
Un agent de la fonction publique ne prend pas de jours, il demande une autorisation d'absence. En principe n'importe quel chef d'établissement accorde sans discuter cet type de chose, surtout pour un motif comme celui-ci. La récupération se traite ensuite, entre gens de bonne volonté. En revanche partir d'emblée sur l'idée de "j'ai droit à ..." me semble un peu risqué, et surtout totalement contre productif.
pour les urgences on se débrouillera toujours pour couvrir avec une autorisation d 'absence, et traiter l'éventuelle récupération ensuite.
pour les urgences on se débrouillera toujours pour couvrir avec une autorisation d 'absence, et traiter l'éventuelle récupération ensuite.
- LefterisEsprit sacré
Oui, administratif, et ce qui me fait dire ça c'est que les beaux-parents relèvent des mêmes textes que les parents, trois jours. Le côté humain laissé à l'appréciation ouvre la porte à des situations très inégales et parfois très douloureuses. On peut ne pas avoir la force de reprendre après certains décès, comme si de rien n'était. De plus, même des situations administratives peuvent être très compliquées dans certaines familles.Poupoutch a écrit:
L'esprit de ces règlementations est, je pense, effectivement, administratif (humainement, comment peut-on revenir bosser en 3 jours après le décès d'un enfant ou d'un conjoint ?). L'idée c'est aussi de prévoir le cas général (on prévoit donc dégressivement selon les liens de proximité). Il me semble logique que la règle générale ne prévoie pas toutes les circonstances particulières, qui sont donc laissées à l'appréciation d'un chef d'entreprise ou, dans notre cas, d'un chef d'établissement.
Effectivement, si l'on doit vraiment partir, qu'on n'a pas le temps de négocier quoique ce soit, il faut envisager l'idée d'un jour sans traitement. On ne peut pas compter sur un "droit". La dernière fois, j'ai remis ma demande au secrétariat, je n'ai pas mentionné que je récupèrerai, et j'envisageai l'hypothèse de me voir retirer une journée (nouvelle direction, premier décès dans ce contexte). Ca s'est bien passé, et j'ai par la suite accepté comme dit plus haut une contrainte. Mais pas par négociation dès le départ, par bonne volonté en retour. Si la journée m'avait été refusée, je n'aurais même pas répondu au courriel me demandant ce service. Ceci dit, la collègue stagiaire doit vraiment faire le maximum dans les clous, c'est un statut extrêmement fragile.Jim Prideaux a écrit:Un agent de la fonction publique ne prend pas de jours, il demande une autorisation d'absence. En principe n'importe quel chef d'établissement accorde sans discuter cet type de chose, surtout pour un motif comme celui-ci. La récupération se traite ensuite, entre gens de bonne volonté. En revanche partir d'emblée sur l'idée de "j'ai droit à ..." me semble un peu risqué, et surtout totalement contre productif.
pour les urgences on se débrouillera toujours pour couvrir avec une autorisation d 'absence, et traiter l'éventuelle récupération ensuite.
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