- MolybdeneJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je suis arrêtée pour dépression nerveuse et je vais bientôt être examinée par un médecin expert suite à ma demande de CLM. Je suis coutumière de cette pathologie ... je l'ai déjà eu bien plus jeune et j'ai déjà été placée en CLM pour le même problème il y a 12 ans.
Pour des raisons famililales (pertes de mes parents) et professionnelles (harcèlement et dérive du métier) je suis revenue au bord du précipice, j'ai 61 ans.
Je n'ose imaginer un refus de CLM.
Je vois sur internet qu'on parle de dépressions "réactionnelles" ou "endogènes" et que les experts regardent cela.
J'ai cru comprendre que seules les dépressions "endogènes" pouvaient donner lieu à CLM !
Qu'en penser ?
Merci pour tout éclairage.
Clara
Je suis arrêtée pour dépression nerveuse et je vais bientôt être examinée par un médecin expert suite à ma demande de CLM. Je suis coutumière de cette pathologie ... je l'ai déjà eu bien plus jeune et j'ai déjà été placée en CLM pour le même problème il y a 12 ans.
Pour des raisons famililales (pertes de mes parents) et professionnelles (harcèlement et dérive du métier) je suis revenue au bord du précipice, j'ai 61 ans.
Je n'ose imaginer un refus de CLM.
Je vois sur internet qu'on parle de dépressions "réactionnelles" ou "endogènes" et que les experts regardent cela.
J'ai cru comprendre que seules les dépressions "endogènes" pouvaient donner lieu à CLM !
Qu'en penser ?
Merci pour tout éclairage.
Clara
- menerveOracle
Bonjour
Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit sur internet. Parle à cœur ouvert avec l'expert. L'expert va surtout se baser sur les avis des médecins que tu as consultés, sur les traitements que tu prends, sur ton état général.
Après on peut te proposer une retraite anticipée pour invalidité et là il faut bien peser le pour et le contre et calculer combien tu perdrais financièrement.
Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit sur internet. Parle à cœur ouvert avec l'expert. L'expert va surtout se baser sur les avis des médecins que tu as consultés, sur les traitements que tu prends, sur ton état général.
Après on peut te proposer une retraite anticipée pour invalidité et là il faut bien peser le pour et le contre et calculer combien tu perdrais financièrement.
- Reine MargotDemi-dieu
Ton rdv avec le médecin conseil du rectorat sera important. Tu as déjà eu cette pathologie par le passé, grâce à tes anciens arrêts (tu fourniras l'arrêté) tu pourras montrer que ce n'est pas uniquement réactionnel et dû au contexte mais que tu es vraiment sujette à cette maladie. Ensuite ce seront aux experts du conseil médical départemental de statuer, mais les arrêts précédents pour la même maladie peuvent peser.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MolybdeneJe viens de m'inscrire !
Reine Margot a écrit:Ton rdv avec le médecin conseil du rectorat sera important. Tu as déjà eu cette pathologie par le passé, grâce à tes anciens arrêts (tu fourniras l'arrêté) tu pourras montrer que ce n'est pas uniquement réactionnel et dû au contexte mais que tu es vraiment sujette à cette maladie. Ensuite ce seront aux experts du conseil médical départemental de statuer, mais les arrêts précédents pour la même maladie peuvent peser.
Donc tu confirmes le fait que l'aspect réactionnel joue en défaveur ?
- Reine MargotDemi-dieu
Je ne ne peux pas te garantir le résultat, juste qu'on m'a dit que le fait d'avoir déjà été en dépression auparavant (tu parles d'il y a 12 ans) joue en ta faveur.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- menerveOracle
Moi je ne pense pas du tout que cela joue en ta défaveur.... En fait il n'y a pas une case à cocher pour avoir ou non un clm. C'est une situation globale, médicale bien sûr, les causes de ta dépression mais aussi les symptômes qui peuvent être différents d'une personne à l'autre. On prend en compte aussi la situation personnelle... Vis tu seule ? Es tu dans une situation financière fragile, as tu des enfants à charge, es tu entourée ?
C'est bien pour ça qu'un comité médical se réunit et ce comité comprend le médecin de prévention, l'avis de l'expert, l'avis du médecin traitant, l'avis d'une psychologue, l'avis d'une assistante sociale.
C'est bien pour ça qu'un comité médical se réunit et ce comité comprend le médecin de prévention, l'avis de l'expert, l'avis du médecin traitant, l'avis d'une psychologue, l'avis d'une assistante sociale.
- B. MerNiveau 1
Bonjour Clara,Molybdene a écrit:Bonjour,
Je suis arrêtée pour dépression nerveuse et je vais bientôt être examinée par un médecin expert suite à ma demande de CLM. Je suis coutumière de cette pathologie ... je l'ai déjà eu bien plus jeune et j'ai déjà été placée en CLM pour le même problème il y a 12 ans.
Pour des raisons famililales (pertes de mes parents) et professionnelles (harcèlement et dérive du métier) je suis revenue au bord du précipice, j'ai 61 ans.
Je n'ose imaginer un refus de CLM.
Je vois sur internet qu'on parle de dépressions "réactionnelles" ou "endogènes" et que les experts regardent cela.
J'ai cru comprendre que seules les dépressions "endogènes" pouvaient donner lieu à CLM !
Qu'en penser ?
Merci pour tout éclairage.
Clara
si je puis me permettre et parce que j'ai été assez longtemps en congé en raison de mes soucis de santé, il faut bien distinguer CLM et CLD. D'abord parce les droits ne sont pas les mêmes et parce qu'ensuite, ce ne sont pas les mêmes pathologies qui sont concernées.
Normalement, ce n'est pas le CLM pour une dépression, mais un CLD dans le cadre des maladies mentales (dont la première année est un CLM). Ce cadre te serait nettement plus favorable.
On peut avoir été en CLM pour une SEP (qui ne donne pas droit à un CLD) par exemple, puis, dans certains cas, passer en CLD en raison de la dépression que la SEP peut provoquer.
Dans tous les cas, il te faudra consulter un médecin expert (un psychiatre, donc) qui émettra un certificat médical attestant de ta dépression qu'il faudra transmettre au Comité Médical de ton département pour avis.
On peut échanger à ce sujet via la messagerie si tu le souhaites.
Bien à toi
- Madame_ProfEsprit sacré
Molybdene, es-tu dans l'académie de Créteil ?
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Clecle78Bon génie
Mon frère dans le même cas que toi a été placé en retraite anticipée à 50 ans sans malusMolybdene a écrit:Bonjour,
Je suis arrêtée pour dépression nerveuse et je vais bientôt être examinée par un médecin expert suite à ma demande de CLM. Je suis coutumière de cette pathologie ... je l'ai déjà eu bien plus jeune et j'ai déjà été placée en CLM pour le même problème il y a 12 ans.
Pour des raisons famililales (pertes de mes parents) et professionnelles (harcèlement et dérive du métier) je suis revenue au bord du précipice, j'ai 61 ans.
Je n'ose imaginer un refus de CLM.
Je vois sur internet qu'on parle de dépressions "réactionnelles" ou "endogènes" et que les experts regardent cela.
J'ai cru comprendre que seules les dépressions "endogènes" pouvaient donner lieu à CLM !
Qu'en penser ?
Merci pour tout éclairage.
Clara
- IannaNiveau 7
Clecle, cela signifie-t-il qu'il touche la retraite qu'il aurait pu avoir en partant à l'âge légal ?
- Clecle78Bon génie
Non bien sûr. C'est au prorata des années travaillées mais il n'a pas de décote, donc pas de double peine.
- Colombe0Niveau 1
Bonjour, si tu es en région parisienne, il existe un centre MGEN ouvert à tous, l'ATRT dans le XIIIe, le refuge des profs qui ont craqué, où il y a plein d'ateliers pour aller mieux et même un atelier pour raconter ses histoires de CLM et de retraite pour invalidité !
- IannaNiveau 7
Je ne suis pas en région parisienne, ColombeO, mais ton message peut servir à d'autres. Je suis un peu perdue, je devrais sans doute poster dans le fil sur la dépression.
- Thierry75Niveau 10
Colombe0 a écrit:Bonjour, si tu es en région parisienne, il existe un centre MGEN ouvert à tous, l'ATRT dans le XIIIe, le refuge des profs qui ont craqué, où il y a plein d'ateliers pour aller mieux et même un atelier pour raconter ses histoires de CLM et de retraite pour invalidité !
Ouvert à tous (même si on ne cotise pas à la MGEN) ?
_________________
Le moi est haïssable.
- Colombe0Niveau 1
OUI
Des professionnels à votre écoute
Les soins sont assurés par une équipe pluridisciplinaire qui comporte :
- Des acteurs du champ sanitaire : psychiatres, psychologues, infirmières, ergothérapeutes, psychomotricien
- Des acteurs pédagogiques : enseignants en français, bureautique, mathématiques
- Des acteurs du champ professionnels : imprimeurs, infographistes
- Des personnels chargés d’insertion, organisant des stages en milieu professionnel
- Un assistant de service social, une diététicienne, et des secrétaires médicales complètent cette équipe
Coût de la prise en charge
Les soins sont financés par l'Assurance maladie. Les patients qui ne bénéficient pas d'une prise en charge à 100 % au titre d'une affection de longue durée ont un reste à charge.
Ce reste à charge de 36 € est dû quelle que soit la modalité de soins. Il est le plus souvent pris en charge par la mutuelle.
Parcours patient
Toutes les demandes sont examinées par une commission qui propose une réorientation, ou une admission, ou enfin une demande de complément d'information sous forme d'entretien avec un professionnel.
Il est nécessaire de recourir à un psychiatre extérieur à l'ESMPI, l'établissement n'assure pas de consultation psychiatrique.
Des professionnels à votre écoute
Les soins sont assurés par une équipe pluridisciplinaire qui comporte :
- Des acteurs du champ sanitaire : psychiatres, psychologues, infirmières, ergothérapeutes, psychomotricien
- Des acteurs pédagogiques : enseignants en français, bureautique, mathématiques
- Des acteurs du champ professionnels : imprimeurs, infographistes
- Des personnels chargés d’insertion, organisant des stages en milieu professionnel
- Un assistant de service social, une diététicienne, et des secrétaires médicales complètent cette équipe
Coût de la prise en charge
Les soins sont financés par l'Assurance maladie. Les patients qui ne bénéficient pas d'une prise en charge à 100 % au titre d'une affection de longue durée ont un reste à charge.
Ce reste à charge de 36 € est dû quelle que soit la modalité de soins. Il est le plus souvent pris en charge par la mutuelle.
Parcours patient
Toutes les demandes sont examinées par une commission qui propose une réorientation, ou une admission, ou enfin une demande de complément d'information sous forme d'entretien avec un professionnel.
Il est nécessaire de recourir à un psychiatre extérieur à l'ESMPI, l'établissement n'assure pas de consultation psychiatrique.
- Colombe0Niveau 1
Ianna a écrit:Je ne suis pas en région parisienne, ColombeO, mais ton message peut servir à d'autres. Je suis un peu perdue, je devrais sans doute poster dans le fil sur la dépression.
OUi c'est énervant, j'ai parlé de centre à mon drh (j'ai trouvé ce centre par hasard sur internet°) et il a osé me dire qu'il le connaissait ! ensuite j'ai appris que mon médecin de précention au rectorat y avait travaillé !
Alors pourquoi ils ne nous en parlent pas ?
J'espère que tu as un bon médecin ou psychologue, c'est quand même important. J'ai découvert les TCC et c'est pas mal !
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est un type de traitement psychothérapeutique qui aide à apprendre à identifier et à modifier les schémas de pensée destructeurs ayant une influence négative sur le comportement et les émotions.
Pour certaines personnes et dans des domaines particuliers, les pensées négatives deviennent parfois automatiques et spontanées. Elles peuvent alors engendrer des difficultés émotionnelles, de la dépression et de l’anxiété. La TCC se concentre sur la modification de ces pensées. Grâce à la thérapie, elles sont identifiées, remises en question et remplacées par des pensées plus objectives et réalistes.
TCC, comment ça marche ?
La thérapie cognitivo-comportementale est basée sur l’idée que pensées, émotions et sensations physiques sont interconnectées. Elles s’influencent donc fortement les unes les autres et peuvent facilement conduire à un schéma négatif.
La TCC a pour but d’expliquer au patient comment ces mécanismes se mettent en place, et comment les désarmer. En utilisant des exercices basées sur les événements quotidien, on apprend à reprogrammer ses émotions et son comportement afin de toujours rester à l’abri des schémas destructeurs.
Contrairement à d’autres pratiques telles que la psychotérapie ou l’hypnose, la TCC ne va pas chercher les problèmes du passé. Pas de retour sur les traumatismes éventuels de l’enfance. La TCC se focalise sur la gestion des émotions au moment présent.
Ici, l’objectif est d’apprendre aux gens que, s’ils ne peuvent pas maîtriser tous les aspects du monde qui les entoure, ils peuvent néanmoins prendre le contrôle sur la façon dont ils interprètent et traitent les choses de leur environnement.
La TCC ne change pas les choses, mais votre perception des choses.
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