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- eleonore69Érudit
Guava a écrit:eleonore69 a écrit:Bonjour,
Je précise que j'enseigne en lycée. c'est un cours assez classique en général (magistral dialogué). J'utilise toutefois le vidéoprojecteur et je dicte beaucoup .
Par contre, je peux te donner mon expérience de parents-d'élève pour le collège. Même si ce n'est pas très à la mode, j'ai pu constater que le cours docs, petit résumé et définitions était sans doute le plus efficace pour mon fils . Les cartes mentales très prisées en ce moment ne sont guère appréciées et guère comprises ...
Je ne vois ta reponse que maintenant. Effectivement j'ai deux filles qui sont entrées en sixième l'année dernière et mes questions découlent aussi de ce que j'ai vu.
Par exemple j'ai constaté que ce n'était pas simple pour elles de distinguer ce qui était à retenir du reste. A la maison on a dû faire le travail de surligner le plus important d'où mon insistance sur le fait de faire apparaître clairement ce qui est à retenir
Pour les cartes mentales elles ne conviennent pas à tout le monde loin de là. Moi par exemple ça ne correspond pas à ma manière d'apprendre.
Je suis tout à fait d'accord mais cela devient très ,(trop) fréquent au collège... Au lycée où les élèves s'expriment plus librement ,ils m'ont souvent dit qu'ils détestaient ce type de pratique (je ne l'utilîse pas mais c'est le cas de quelques collègues)
- ElyasEsprit sacré
Mes élèves ont le choix : textes, cartes mentales ou tableaux. Ils ont tous soit un nuage de mots soit un tableau, à eux de faire la trace qui leur convient le mieux. Je n'impose jamais et surtout c'est leur trace, pas la mienne. Cléopâtre, je réfléchis pour te répondre au mieux.
- GuavaNiveau 1
J'ai lu toutes les réponses ! Merci ! Etant débutante, il y a certaines pratiques qui me paraissent bien compliquées...
Je retiens de varier la trace écrite et de la construire avec eux chaque fois que ce sera possible.
Je retiens de varier la trace écrite et de la construire avec eux chaque fois que ce sera possible.
- GuavaNiveau 1
Isis39 a écrit:À la fin de chaque chapitre, on revoit avec les élèves ce qui est important, ce qu’il faut savoir par cœur, ce qu’il faut savoir expliquer. Beaucoup d’élèves utilisent alors le surligneur. Je leur demande d’ailleurs de faire l’exercice à ma place pour s’entraîner à distinguer l’essentiel de l’accessoire.
Pour les cartes mentales, effectivement cela ne convient pas forcément (moi j’adore). Je veille toujours à ce que les élèves aient accès à un petit texte (celui du manuel par exemple). Les enfants dys par contre aiment beaucoup les schémas, tableaux, sketchnotes, cartes mentales.
Je pense que c'est important parce que pour beaucoup d'élèves c'est difficile de trier l'essentiel de l'accessoire ce qui est normal surtout pour des sixièmes.
- NéfertariNiveau 2
Bonjour,
Je relance le sujet... Dans le collège voisin du mien, les IPR sont venus rencontrer l'équipe HG. Ils ont demandé une trentaine de cahiers, les ont épluchés... Apparemment, ils mènent une étude sur quelques collèges pris au hasard pour voir ce qui se fait. L'objectif serait d'uniformiser les pratiques. Les collègues ont eu des remarques (pas toujours très agréables de se sentir dinosaures) sur le fait que leurs traces écrites étaient trop longues, trop rédigées.
Du coup, je suis en plein doute. Je fais moi aussi des traces écrites assez copieuses. J'essaie de varier leur forme mais j'avoue que l'usage de plus en plus courant du vidéop n'aide pas : je tape en direct ce que les élèves me proposent mais du coup je fais moins de petits schémas, dessins, abréviations... En plus, on nous limite les photocop, donc prendre directement des notes sur un doc devient difficile.
Ce qui me pose question, c'est la critique sur la longueur : je sens bien que mes élèves écrivent pas mal mais j'ai dû mal à les laisser partir sans un bilan construit quelque soit sa forme, dont les articulations logiques sont claires (par exemple, juste la correction d'un exercice sans remettre les idées en ordre). Peut-être, comme le disait Elyas plus haut, que je suis trop soucieuse de donner une belle trace écrite aux parents...
Comment faites-vous dans vos cours ?
Je relance le sujet... Dans le collège voisin du mien, les IPR sont venus rencontrer l'équipe HG. Ils ont demandé une trentaine de cahiers, les ont épluchés... Apparemment, ils mènent une étude sur quelques collèges pris au hasard pour voir ce qui se fait. L'objectif serait d'uniformiser les pratiques. Les collègues ont eu des remarques (pas toujours très agréables de se sentir dinosaures) sur le fait que leurs traces écrites étaient trop longues, trop rédigées.
Du coup, je suis en plein doute. Je fais moi aussi des traces écrites assez copieuses. J'essaie de varier leur forme mais j'avoue que l'usage de plus en plus courant du vidéop n'aide pas : je tape en direct ce que les élèves me proposent mais du coup je fais moins de petits schémas, dessins, abréviations... En plus, on nous limite les photocop, donc prendre directement des notes sur un doc devient difficile.
Ce qui me pose question, c'est la critique sur la longueur : je sens bien que mes élèves écrivent pas mal mais j'ai dû mal à les laisser partir sans un bilan construit quelque soit sa forme, dont les articulations logiques sont claires (par exemple, juste la correction d'un exercice sans remettre les idées en ordre). Peut-être, comme le disait Elyas plus haut, que je suis trop soucieuse de donner une belle trace écrite aux parents...
Comment faites-vous dans vos cours ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Je donne également une belle trace écrite, pour faire écrire les élèves et permettre aux parents d'aider à l'apprentissage de la leçon.
Mais je suis un dinosaure...
J'ai vu les cahiers d'élèves de jeunes collègues, c'est difficilement compréhensible, pas de titre, très peu de trace écrite rédigée avec le professeur, compliqué de savoir quoi réviser.
Mais c'est ainsi que l'on devrait tous faire...
Malheur !
Mais je suis un dinosaure...
J'ai vu les cahiers d'élèves de jeunes collègues, c'est difficilement compréhensible, pas de titre, très peu de trace écrite rédigée avec le professeur, compliqué de savoir quoi réviser.
Mais c'est ainsi que l'on devrait tous faire...
Malheur !
_________________
Pourvu que ça dure...
- NéfertariNiveau 2
Merci de ta réponse, ça me rassure même si je n'avais pas encore le sentiment d'être vieille école (coup dur). Et je suis d'accord sur les cahiers avec peu de traces écrites : mon fils en 6e a des notes éparses et lacunaires, difficile de s'y retrouver je trouve... En tout cas, s'il faut uniformiser nos pratiques, c'est pas gagné
- ElyasEsprit sacré
Néfertari a écrit:Merci de ta réponse, ça me rassure même si je n'avais pas encore le sentiment d'être vieille école (coup dur). Et je suis d'accord sur les cahiers avec peu de traces écrites : mon fils en 6e a des notes éparses et lacunaires, difficile de s'y retrouver je trouve... En tout cas, s'il faut uniformiser nos pratiques, c'est pas gagné
La seule mauvaise pratique, selon moi, c'est la trace écrite parcellaire ou évasive ou dispersée comme on peut en voir souvent.
Après, selon le type de trace écrite, on ne travaille pas la même chose et toutes les formes (cohérentes, explicites et pensées) sont utiles :
- la trace écrite avec intro, I-, II-, III, conclusion pour apprendre la structure (mais il faut l'expliquer, je pense, un truc qu'on oublie parfois).
- la trace écrite faisant un tout, un récit argumenté, explicatif, descriptif (peu importe) pour donner un exemple d'une pensée discursive cohérente.
- la trace écrite faite par l'élève (qu'elle que soit la forme) qui a pour but premièrement de voir ce que l'élève a compris/peut traiter, et secondement de mémoriser (je ne vais pas refaire le speech sur les techniques efficaces de mémorisation mais l'élaboration est l'une des six stratégies efficaces).
- la trace écrite sous forme de bande dessinée (soit avec des dessins, soit avec des images préparées) pour créer des images mentales et travailler la mise en relation.
- le choix de document en expliquant pourquoi pour argumenter et créer une culture documentaire essentielle dans des disciplines travaillant sur les traces, les indices et les signes épars laissés par les humains.
- le sketch noting (je ne suis pas adepte) qui crée du plaisir chez ceux qui savent dessiner.
- les graphiques, tableaux, schémas, cartes et autres formes écrites hybrides données soit par le professeur pour que ce soit un exemple, soit créé par l'élève (pour la mémorisation, la mise en relation etc).
- enfin, sur certaines questions socialement vives, on peut aussi faire une trace écrite ciselée avec rigueur pour éviter toute remise en cause ou mise en danger (oui, on en est malheureusement là).
Il n'y a dans tout cela pas de mauvaise pratique, juste une richesse qui concourt à la formation intellectuelle de nos élèves.
- NéfertariNiveau 2
Bd, sketchnote, je suis pas pratiquante mais j'essaie quand même de diversifier les formes et les situations de production de la Te. Ce qui m'embête plus dans le discours des ipr, c'est la critique sur la longueur. Comme s'il fallait tendre vers un cours réduit au noyau.
- ElyasEsprit sacré
Néfertari a écrit:Bd, sketchnote, je suis pas pratiquante mais j'essaie quand même de diversifier les formes et les situations de production de la Te. Ce qui m'embête plus dans le discours des ipr, c'est la critique sur la longueur. Comme s'il fallait tendre vers un cours réduit au noyau.
Je ne pratique pas la bédé ou le sketchnoting mais ça existe. Sur la longueur, il y a beaucoup à dire mais rejeter de base ou ne faire que ça sont deux options qui sont à questionner, je pense.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
En même temps, il est légitime de se poser la question du ratio entre la longueur de la trace écrite de la leçon et de ce qui doivent retenir à long terme les élèves.
Si la trace écrite annuelle fait 5 000 mots et que les élèves doivent en retenir 1 000, est-ce optimal ?
Le temps alors consacré à écrire la trace écrite est-il utilement utilisé ? N'est-ce pas un temps qui pourrait être consacré à faire écrire les élèves ou à leur faire mémoriser la leçon ? Ce qui ne veut pas dire qu'une trace écrite éparse et déstructurée aide les élèves à apprendre (c'est plutôt l'inverse).
L'objectif est de transformer le cerveau des élèves, pas leur cahier.
Si la trace écrite annuelle fait 5 000 mots et que les élèves doivent en retenir 1 000, est-ce optimal ?
Le temps alors consacré à écrire la trace écrite est-il utilement utilisé ? N'est-ce pas un temps qui pourrait être consacré à faire écrire les élèves ou à leur faire mémoriser la leçon ? Ce qui ne veut pas dire qu'une trace écrite éparse et déstructurée aide les élèves à apprendre (c'est plutôt l'inverse).
L'objectif est de transformer le cerveau des élèves, pas leur cahier.
- KeaFidèle du forum
Qu’est-ce que les IPR appellent "trop long" ? Est-ce une estimation au doigt mouillé ou bien avancent-ils un nombre de lignes ?
- NéfertariNiveau 2
J'avoue que j'en sais rien. Je n'arrive justement pas à savoir où placer le curseur. Incapable de dire si je suis dans le vrai ou si j'en fais trop... Lors de ma dernière inspection, on ne m'a rien reproché sur ce point mais ce compte rendu de collègues me pose question, interroge mes pratiques.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Dans le courant de l'éducation par les sciences cognitives, on parle de "connaissances essentielles", c'est-à-dire les connaissances que l'on souhaite que les élèves puissent se remémorer l'année suivante. Je trouve que c'est un curseur intéressant pour déterminer ce qui est indispensable à la trace écrite et ce qui est dispensable.
- NéfertariNiveau 2
Ok, j'entends bien quand on considère les 6e futurs 5e, les 5e futurs 4e... Mais en 3e, je les imagine devant leur sujet de développement construit au DNB. Sans cours un peu détaillé, difficile de faire 20 lignes argumentées avec des connaissances précises.
- NéfertariNiveau 2
+1Jenny a écrit:Et il faut aussi préparer les 3e à la 2nde.
- KeaFidèle du forum
Je donne souvent autour d’une vingtaine de lignes en 3e (mais pas à chaque séance), un peu moins aux autres niveaux (quoique là j’y arrive en fin de 4e). Je n’ai eu aucun commentaire d’IPR à ce sujet.
Je me dis que c’est cohérent avec l’exercice du développement construit au DNB. Parfois, je fais rédiger de façon fractionnée mais le produit final est bien un texte de 20 lignes.
Idem quand je les fais rédiger eux-mêmes.
Une intro, deux ou trois parties développées, une phrase de conclusion : on arrive vite à 20 lignes.
Je propose des cartes mentales, de préférence en parallèle d’un texte (je mets en évidence la structure du texte pour construire la carte mentale, ou inversement).
Les écarts dans la vitesse de prise de notes sont très importants, qu’il s’agisse d’un texte, d’une carte mentale, d’un croquis, d’une frise, d’un tableau... Je pense qu’ils doivent acquérir une certaine endurance et que cela s’entraîne...
Je me dis que c’est cohérent avec l’exercice du développement construit au DNB. Parfois, je fais rédiger de façon fractionnée mais le produit final est bien un texte de 20 lignes.
Idem quand je les fais rédiger eux-mêmes.
Une intro, deux ou trois parties développées, une phrase de conclusion : on arrive vite à 20 lignes.
Je propose des cartes mentales, de préférence en parallèle d’un texte (je mets en évidence la structure du texte pour construire la carte mentale, ou inversement).
Les écarts dans la vitesse de prise de notes sont très importants, qu’il s’agisse d’un texte, d’une carte mentale, d’un croquis, d’une frise, d’un tableau... Je pense qu’ils doivent acquérir une certaine endurance et que cela s’entraîne...
- NéfertariNiveau 2
ça correspond à ce que je fais : quelque soit la forme, ça peut correspondre à un paragraphe d'une vingtaine de lignes pour chaque partie de mon cours (réalisée sur 1-2 voire 3 séances). Je n'arrive toutefois pas à éviter les redondances : éléments vus dans une étude de doc, que l'on reprend dans le bilan.
- Isis39Enchanteur
Néfertari a écrit:ça correspond à ce que je fais : quelque soit la forme, ça peut correspondre à un paragraphe d'une vingtaine de lignes pour chaque partie de mon cours (réalisée sur 1-2 voire 3 séances). Je n'arrive toutefois pas à éviter les redondances : éléments vus dans une étude de doc, que l'on reprend dans le bilan.
20 lignes par partie ou par chapitre ?
- NéfertariNiveau 2
Par partie de 2 ou 3 séances (sur des 3e, moins en 6e) : par exemple "L'Allemagne nazie" dans le chapitre Démocraties fragilisées et expériences totalitaires
- valleExpert spécialisé
Lorsque tu parles de "curseur intéressant", tu veux dire qu'il convient de limiter les traces écrites à ce qu'on juge essentiel pour l'année suivante ? Les termes me paraissent confus. Si on parle de nous "souhaits" concernant l'année supérieure, on pourrait tous faire des traces écrites de 20 pages par semaine, je suppose, puisqu'on souhaite que nos élèves se remémorent plein de choses.beaverforever a écrit:Dans le courant de l'éducation par les sciences cognitives, on parle de "connaissances essentielles", c'est-à-dire les connaissances que l'on souhaite que les élèves puissent se remémorer l'année suivante. Je trouve que c'est un curseur intéressant pour déterminer ce qui est indispensable à la trace écrite et ce qui est dispensable.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Moui, mais là il s'agit de prendre en compte les capacités physiologiques des élèves. 20 pages par semaines pour dix disciplines cela fait 20*250*36*10 = 1 800 000 mots, soit bien au-delà des capacités de mémorisation d'un élève (ou même d'un humain).valle a écrit:Lorsque tu parles de "curseur intéressant", tu veux dire qu'il convient de limiter les traces écrites à ce qu'on juge essentiel pour l'année suivante ? Les termes me paraissent confus. Si on parle de nous "souhaits" concernant l'année supérieure, on pourrait tous faire des traces écrites de 20 pages par semaine, je suppose, puisqu'on souhaite que nos élèves se remémorent plein de choses.beaverforever a écrit:Dans le courant de l'éducation par les sciences cognitives, on parle de "connaissances essentielles", c'est-à-dire les connaissances que l'on souhaite que les élèves puissent se remémorer l'année suivante. Je trouve que c'est un curseur intéressant pour déterminer ce qui est indispensable à la trace écrite et ce qui est dispensable.
Pour te donner un exemple mes connaissances essentielles pour l'année de seconde correspondent à 6 250 mots, l'équivalent de 25 pages de roman que les élèves doivent être capables de mobiliser en première. C'est ce que les élèves retiennent.
- KeaFidèle du forum
Pareil, y compris pour les redondances. C’est même volontaire : je me dis que c’est en manipulant les notions plusieurs fois et de façons différentes (étude de documents, passage par l’oral, synthèse écrite, schéma...) qu’on les mémorise plus facilement.Néfertari a écrit:ça correspond à ce que je fais : quelque soit la forme, ça peut correspondre à un paragraphe d'une vingtaine de lignes pour chaque partie de mon cours (réalisée sur 1-2 voire 3 séances). Je n'arrive toutefois pas à éviter les redondances : éléments vus dans une étude de doc, que l'on reprend dans le bilan.
- valleExpert spécialisé
Tu ne donnes donc en trace écrite que ce que tu considères "essentiel" pour l'année supérieure ?beaverforever a écrit:Moui, mais là il s'agit de prendre en compte les capacités physiologiques des élèves. 20 pages par semaines pour dix disciplines cela fait 20*250*36*10 = 1 800 000 mots, soit bien au-delà des capacités de mémorisation d'un élève (ou même d'un humain).valle a écrit:Lorsque tu parles de "curseur intéressant", tu veux dire qu'il convient de limiter les traces écrites à ce qu'on juge essentiel pour l'année suivante ? Les termes me paraissent confus. Si on parle de nous "souhaits" concernant l'année supérieure, on pourrait tous faire des traces écrites de 20 pages par semaine, je suppose, puisqu'on souhaite que nos élèves se remémorent plein de choses.beaverforever a écrit:Dans le courant de l'éducation par les sciences cognitives, on parle de "connaissances essentielles", c'est-à-dire les connaissances que l'on souhaite que les élèves puissent se remémorer l'année suivante. Je trouve que c'est un curseur intéressant pour déterminer ce qui est indispensable à la trace écrite et ce qui est dispensable.
Pour te donner un exemple mes connaissances essentielles pour l'année de seconde correspondent à 6 250 mots, l'équivalent de 25 pages de roman que les élèves doivent être capables de mobiliser en première. C'est ce que les élèves retiennent.
- ElyasEsprit sacré
valle a écrit:Tu ne donnes donc en trace écrite que ce que tu considères "essentiel" pour l'année supérieure ?beaverforever a écrit:Moui, mais là il s'agit de prendre en compte les capacités physiologiques des élèves. 20 pages par semaines pour dix disciplines cela fait 20*250*36*10 = 1 800 000 mots, soit bien au-delà des capacités de mémorisation d'un élève (ou même d'un humain).valle a écrit:Lorsque tu parles de "curseur intéressant", tu veux dire qu'il convient de limiter les traces écrites à ce qu'on juge essentiel pour l'année suivante ? Les termes me paraissent confus. Si on parle de nous "souhaits" concernant l'année supérieure, on pourrait tous faire des traces écrites de 20 pages par semaine, je suppose, puisqu'on souhaite que nos élèves se remémorent plein de choses.beaverforever a écrit:Dans le courant de l'éducation par les sciences cognitives, on parle de "connaissances essentielles", c'est-à-dire les connaissances que l'on souhaite que les élèves puissent se remémorer l'année suivante. Je trouve que c'est un curseur intéressant pour déterminer ce qui est indispensable à la trace écrite et ce qui est dispensable.
Pour te donner un exemple mes connaissances essentielles pour l'année de seconde correspondent à 6 250 mots, l'équivalent de 25 pages de roman que les élèves doivent être capables de mobiliser en première. C'est ce que les élèves retiennent.
Tu cherches à faire dire quelque chose que n'a pas dit Bearforever. L'essentiel est écrit. Le reste peut être ajouté selon la façon dont la trace écrite est faite.
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