Evaluation de suppléance.

Bonjour,
J'ai terminé ma suppléance en tant que prof contractuelle (anglais) cette semaine. J'ai eu l'entretien d'évaluation avec l'adjointe du chef d'établissement. Elle m'a reproché ma gestion de classe (reproches après 5 mois et demi de contrat) avec la classe de 6ème (j'ai eu également 2 classes de 1ère (spécialité LLCE) et une classe de terminale). Elle ma dit que j'ai été "bordélisée" par les élèves de 6ème. C'est vrai mais la classe était infecte et bavarde. J'ai essayé plusieurs choses pour avoir le silence mais ça n'a pas marché (les laisser debout, leur enlever des points). Ces élèves ont eu 2 profs avant moi (dont une prof stagiaire qui ne savait pas faire le boulot, elle a été en arrêt maladie de novembre à juin). L'adjointe m'a dit que mes 2 collègues contractuelles (anglais) sont plus compétentes que moi et elle a m'a dit qu'elle a rompu le contrat d'une prof (cause : burn out, c'était mon ancienne collègue qui est quinquagénaire comme moi). Elle m'a donné l'impression de ne pas aimer les seniors. Elle a parlé de mon ex reconversion, de secrétaire à prof. Par contre, dans la fiche d'évaluation, elle a noté que je me suis impliquée dans le vie de l'établissement, elle a noté "bien" pour l'attitude générale, les aptitudes relationnelles et l'insertion dans l'équipe. Elle pense que j'ai plus le profil pour enseigner en Bac pro (j'ai 15 mois d'expérience dans cette filière). J'ai réussi les écrits du Caplp lettres-anglais il y 6 ans. Je préfère enseigner aux lycéens (plus faciles à gérer) plutôt qu'aux collégiens. Je vais demander un accompagnement professionnel en septembre pour avoir des conseils en gestion de classe. Je me donne 1 an pour surmonter mes difficultés. Si je n'y arrive pas, je retournerai dans mon ancien métier, secrétaire (il y a plus d'offres qu'il y a 15 ans). Si j'abandonne le métier, cela signifiera que j'aurais fait 2 Masters 2 pour rien. Qu'en pensez-vous ? Devrai-je laisser tomber le métier dans 1 an si j'ai toujours des difficultés en gestion de classe ou bien faudra t-il que je persiste, qu'il faut plus de temps pour apprendre le métier (j'aime être enseignante). Merci pour vos conseils.

Bonjour,
Il faut entendre les retours d’où qu’ils viennent toutefois il faut aussi les mettre en perspective.
Une classe de 6ème turbulente dont on hérite après le passage de deux collègues est difficile à gérer pour n’importe qui quoiqu’on en dise.
Vous êtes contractuelle, vous pouvez donc dire non.
Refusez les affectations en collège si vous vous sentez plus à l’aise avec le public lycéen.
Il y a pénurie d’enseignants, vous serez donc sollicitée sautant utiliser un des rares bénéfices du statut de contractuel et choisir votre affectation.
Le métier est difficile, ne vous laissez pas déstabiliser, il faut du courage pour se reconvertir.
Vous êtes volontaire, sollicitez une formation, votre démarche est constructive.
Toujours faire un pas de côté dans nos métiers : l’éducation nationale aime à imputer à ses personnels les faillites du système.
Bonne continuation!

Ca ne me semble pas si négatif. Il est possible qu'enseigner à des petits du collège soit plus difficile... Les 6e ne sont pas évidents à gérer, je trouve.
Repasser le concours n'est pas envisageable ?

Que veut-elle dire par "bordelisee"? S'il s'agit de bavardages, alors moi aussi je suis constamment "bordelisee".
Il y a des classes difficiles, c'est un fait. As-tu découvert au conseil de classe que ces 6e posaient problème à d'autres enseignants ?
Ça se passait bien avec tes lycéens donc peut-être est-ce juste le niveau qui ne te convient pas.
Une inspectrice m'avait reproché d'être trop dans une posture "frontale" et de trop transmettre de connaissances ce qui générait, selon elle, de l ennui et des bavardages. Elle m'avait conseillé aussi de faire un plan de classe. C'est vrai que j'ai tenté d'appliquer ses conseils(malgré ma conception bien ancrée de l enseignement) et cela a un peu amélioré les choses.

Noisettine a écrit:Bonjour,
J'ai terminé ma suppléance en tant que prof contractuelle (anglais) cette semaine. J'ai eu l'entretien d'évaluation avec l'adjointe du chef d'établissement. Elle m'a reproché ma gestion de classe (reproches après 5 mois et demi de contrat) avec la classe de 6ème (j'ai eu également 2 classes de 1ère (spécialité LLCE) et une classe de terminale). Elle ma dit que j'ai été "bordélisée" par les élèves de 6ème. C'est vrai mais la classe était infecte et bavarde. J'ai essayé plusieurs choses pour avoir le silence mais ça n'a pas marché (les laisser debout, leur enlever des points). Ces élèves ont eu 2 profs avant moi (dont une prof stagiaire qui ne savait pas faire le boulot, elle a été en arrêt maladie de novembre à juin). L'adjointe m'a dit que mes 2 collègues contractuelles (anglais) sont plus compétentes que moi et elle a m'a dit qu'elle a rompu le contrat d'une prof (cause : burn out, c'était mon ancienne collègue qui est quinquagénaire comme moi). Elle m'a donné l'impression de ne pas aimer les seniors. Elle a parlé de mon ex reconversion, de secrétaire à prof. Par contre, dans la fiche d'évaluation, elle a noté que je me suis impliquée dans le vie de l'établissement, elle a noté "bien" pour l'attitude générale, les aptitudes relationnelles et l'insertion dans l'équipe. Elle pense que j'ai plus le profil pour enseigner en Bac pro (j'ai 15 mois d'expérience dans cette filière). J'ai réussi les écrits du Caplp lettres-anglais il y 6 ans. Je préfère enseigner aux lycéens (plus faciles à gérer) plutôt qu'aux collégiens. Je vais demander un accompagnement professionnel en septembre pour avoir des conseils en gestion de classe. Je me donne 1 an pour surmonter mes difficultés. Si je n'y arrive pas, je retournerai dans mon ancien métier, secrétaire (il y a plus d'offres qu'il y a 15 ans). Si j'abandonne le métier, cela signifiera que j'aurais fait 2 Masters 2 pour rien. Qu'en pensez-vous ? Devrai-je laisser tomber le métier dans 1 an si j'ai toujours des difficultés en gestion de classe ou bien faudra t-il que je persiste, qu'il faut plus de temps pour apprendre le métier (j'aime être enseignante). Merci pour vos conseils.

Il faut persister si cela te plaît.
J'aimerais savoir : comment sait-elle que tu t'es fait "bordéliser" ? Des parents se sont plaint ? Elle écoute aux portes ? Les problèmes de gestion de classe sont classiques la première année. Cela ira de mieux en mieux et c'est vrai que les nouveaux élèves sont de plus en plus durs à gérer. Il faut être super sévère avec eux mais ce n'est pas évident au début car on est concentré sur ses cours. Les élèves infects et bavards sont être punis sévèrement et sans état d'âme (recopier des leçons, des verbes - pas des lignes-, retenues, plan de classe). Senior à cinquante ans, c'est un peu fort de café. J'en connais qui sont plus dynamiques que les élèves !

Ambre75 a écrit:Que veut-elle dire par "bordelisee"? S'il s'agit de bavardages, alors moi aussi je suis constamment "bordelisee".
Il y a des classes difficiles, c'est un fait. As-tu découvert au conseil de classe que ces 6e posaient problème à d'autres enseignants ?
Ça se passait bien avec tes lycéens donc peut-être est-ce juste le niveau qui ne te convient pas.
Une inspectrice m'avait reproché d'être trop dans une posture "frontale" et de trop transmettre de connaissances ce qui générait, selon elle, de l ennui et des bavardages. Elle m'avait conseillé aussi de faire un plan de classe. C'est vrai que j'ai tenté d'appliquer ses conseils(malgré ma conception bien ancrée de l enseignement) et cela a un peu amélioré les choses.

Bonjour Ambre 75,
Elle veut dire par "bordélisée" les barvardages des élèves. Au conseil de classe du 2nd semestre, d'autres profs se sont plaints du bavardage. Les élèves ont eu un contrat de classe commun de janvier en mai (c'était une feuille avec les noms des élèves, au bout de 3 croix dans la semaine, ils avaient une colle). Moi aussi, je pense être dans une posture frontale comme toi : j'ai fait de nombreux exercices de grammaire (en 6ème, c'est au programme). Les élèves m'ont dit qu'ils souhaitaient faire des jeux et des chansons. Je leur ai répondu que le cours ne pouvait pas être composé uniquement de jeux. Quand ils visionnaient une vidéo (compréhension orale) ou quand ils faisaient des mots mêlés, ils étaient calmes. Pourtant, j'ai fait des activités variées : compréhension écrite et orale, expression orale. Malgré les bavardages, ils ont progressé.

Mitcindy a écrit:

Noisettine a écrit:Bonjour,
J'ai terminé ma suppléance en tant que prof contractuelle (anglais) cette semaine. J'ai eu l'entretien d'évaluation avec l'adjointe du chef d'établissement. Elle m'a reproché ma gestion de classe (reproches après 5 mois et demi de contrat) avec la classe de 6ème (j'ai eu également 2 classes de 1ère (spécialité LLCE) et une classe de terminale). Elle ma dit que j'ai été "bordélisée" par les élèves de 6ème. C'est vrai mais la classe était infecte et bavarde. J'ai essayé plusieurs choses pour avoir le silence mais ça n'a pas marché (les laisser debout, leur enlever des points). Ces élèves ont eu 2 profs avant moi (dont une prof stagiaire qui ne savait pas faire le boulot, elle a été en arrêt maladie de novembre à juin). L'adjointe m'a dit que mes 2 collègues contractuelles (anglais) sont plus compétentes que moi et elle a m'a dit qu'elle a rompu le contrat d'une prof (cause : burn out, c'était mon ancienne collègue qui est quinquagénaire comme moi). Elle m'a donné l'impression de ne pas aimer les seniors. Elle a parlé de mon ex reconversion, de secrétaire à prof. Par contre, dans la fiche d'évaluation, elle a noté que je me suis impliquée dans le vie de l'établissement, elle a noté "bien" pour l'attitude générale, les aptitudes relationnelles et l'insertion dans l'équipe. Elle pense que j'ai plus le profil pour enseigner en Bac pro (j'ai 15 mois d'expérience dans cette filière). J'ai réussi les écrits du Caplp lettres-anglais il y 6 ans. Je préfère enseigner aux lycéens (plus faciles à gérer) plutôt qu'aux collégiens. Je vais demander un accompagnement professionnel en septembre pour avoir des conseils en gestion de classe. Je me donne 1 an pour surmonter mes difficultés. Si je n'y arrive pas, je retournerai dans mon ancien métier, secrétaire (il y a plus d'offres qu'il y a 15 ans). Si j'abandonne le métier, cela signifiera que j'aurais fait 2 Masters 2 pour rien. Qu'en pensez-vous ? Devrai-je laisser tomber le métier dans 1 an si j'ai toujours des difficultés en gestion de classe ou bien faudra t-il que je persiste, qu'il faut plus de temps pour apprendre le métier (j'aime être enseignante). Merci pour vos conseils.

Il faut persister si cela te plaît.
J'aimerais savoir : comment sait-elle que tu t'es fait "bordéliser" ? Des parents se sont plaint ? Elle écoute aux portes ? Les problèmes de gestion de classe sont classiques la première année. Cela ira de mieux en mieux et c'est vrai que les nouveaux élèves sont de plus en plus durs à gérer. Il faut être super sévère avec eux mais ce n'est pas évident au début car on est concentré sur ses cours. Les élèves infects et bavards sont être punis sévèrement et sans état d'âme (recopier des leçons, des verbes - pas des lignes-, retenues, plan de classe). Senior à cinquante ans, c'est un peu fort de café. J'en connais qui sont plus dynamiques que les élèves !

Bonjour Mitcindy,
Aucun parent d'élève ne s'est plaint. Elle a su qu'un de mes collègues (contractuel, lui aussi avait la classe de 6ème, avec les bavardages) est venu me voir dans la classe pour dire aux élèves de se calmer, c'est arrivé une seule fois. Merci pour tes conseils pour les punitions. Je pense qu'en septembre si j'ai des collégiens, je leur donnerai régulièrement un exercice (noté) à la fin de l'heure pour qu'ils soient attentifs.

Saga a écrit:Bonjour,
Il faut entendre les retours d’où qu’ils viennent toutefois il faut aussi les mettre en perspective.
Une classe de 6ème turbulente dont on hérite après le passage de deux collègues est difficile à gérer pour n’importe qui quoiqu’on en dise.
Vous êtes contractuelle, vous pouvez donc dire non.
Refusez les affectations en collège si vous vous sentez plus à l’aise avec le public lycéen.
Il y a pénurie d’enseignants, vous serez donc sollicitée sautant utiliser un des rares bénéfices du statut de contractuel et choisir votre affectation.
Le métier est difficile, ne vous laissez pas déstabiliser, il faut du courage pour se reconvertir.
Vous êtes volontaire, sollicitez une formation, votre démarche est constructive.
Toujours faire un pas de côté dans nos métiers : l’éducation nationale aime à imputer à ses personnels les faillites du système.
Bonne continuation!

Bonjour Saga,
Je vous remercie pour vos encouragements.

Bonjour Jenny,
Oui, enseigner aux élèves de 6ème est difficile. J'envisage de repasser le Caplp lettres-anglais l'année prochaine (puisque j'ai été admissible).

"Bordéliser" est quand même un drôle de terme dans la bouche d'une perdir, cette dame devrait peut-être adopter une meilleure "posture" et être plus "bienveillante". 

Je confirme que certaines classe de 6e peuvent être très difficiles à gérer.

Les jugements qui proviennent de personnes qui ont quitté l'enseignement m'agacent toujours.
Pourquoi cette CdE, si elle estimait que tu avais des problèmes avec cette classe, n'est-elle pas intervenue pour rappeler aux élèves qu'ils devaient se comporter correctement ? ( par exemple).
De même, te comparer à tes collègues me paraît parfaitement malsain. Les bruits de couloir, l'intervention de ton collègue dans ta classe par exemple ( qui l'en a informée ?) , laissent penser qu'elle préfère laisser traîner les choses ou envenimer les situations plutôt que les traiter.
Alors peut-être que tu es plus à l'aise avec des élèves plus âgés. Néanmoins dans tous les cas, sauf exception, que l'on ait de la bouteille ou pas , on est tous confrontés un jour ou l'autre à des problèmes de gestion de classe parfois imprévisibles puisqu'on travaille avec de l'humain, et parfois prévisibles.
Ce qui est prévisible c'est que les élèves bavardent plus volontiers quand ils sont installés près de leurs copains, ou quand le cadre posé est un peu flou.
Donc un plan de classe avec un cadrage systématique dès qu'ils font mine de s'agiter un peu et une alternance oral-écrit quand c'est possible devraient permettre d'obtenir un relatif calme.
Mais tu dis que tu n'étais pas la seule à te plaindre des bavardages, j'en conclus que ce n'était pas une classe facile.
La CDE aurait dû au contraire te féliciter d'avoir tenu face aux élèves.
Ces personnes cassent l'envie d'enseigner alors que bon sang, quand on voit ce que devient ce métier, elle devraient être en admiration devant ceux qui s'y risquent en voulant le pratiquer avec conscience professionnelle et enthousiasme.
Si ton souhait est d'enseigner, mon avis est que tu ne dois pas t'arrêter à cet entretien mais te persuader que plus on avance plus on apprend et plus on s'améliore ( c'est une "vieille" qui te le dit)

Tu as pris une classe en juin, après deux autres profs, c'est normal d'avoir du mal!

Courage!

Bonsoir Scot 69 et Zigmag 17,

Merci pour vos encouragements.

Je confirme qu'on se bonifie en vieillissant comme le bon vin. J'ai failli tout arrêter et donner ma démission après l'obtention du capes de lettres. Finalement après 15 ans de lettres, j'ai passé le capes de doc, j'ai changé d'établissement et ça se passe plutôt bien avec les élèves. 
Certes ils bavardent un peu aloès qu'avec certains collègues c'est silence complet. Mais ils ont une relation de confiance avec moi. Souvent ils viennent se confier ou me demander de l'aide ou des idées pour tel ou tel projet car ils savent que je suis un peu excentrique et que j'ai toujours des bonnes idées pour l'art plastique ou des comptes rendus de lecture originaux. 
Et pourtant ma première année de titulaire a été horrible. Maintenant les élèves savent que je plaisante volontiers avec eux mais que je peux aussi être autoritaire suivant les situations.

zigmag17 a écrit:Les jugements qui proviennent de personnes qui ont quitté l'enseignement m'agacent toujours.
Pourquoi cette CdE, si elle estimait que tu avais des problèmes avec cette classe, n'est-elle pas intervenue pour rappeler aux élèves qu'ils devaient se comporter correctement ? ( par exemple).
De même,  te comparer à tes collègues me paraît parfaitement malsain. Les bruits de couloir, l'intervention de ton collègue dans ta classe par exemple ( qui l'en a informée ?) , laissent penser qu'elle préfère laisser traîner les choses ou envenimer les situations plutôt que les traiter.
Alors peut-être que tu es plus à l'aise avec des élèves plus âgés.  Néanmoins dans tous les cas, sauf exception,  que l'on ait de la bouteille ou pas , on est tous confrontés un jour ou l'autre à des problèmes de gestion de classe parfois imprévisibles puisqu'on travaille avec de l'humain, et parfois prévisibles.
Ce qui est prévisible c'est que les élèves bavardent plus volontiers quand ils sont installés près de leurs copains, ou quand le cadre posé est un peu flou.
Donc un plan de classe avec un cadrage systématique dès qu'ils font mine de s'agiter un peu et une alternance oral-écrit quand c'est possible devraient permettre d'obtenir un relatif calme.
Mais tu dis que tu n'étais pas la seule à te plaindre des bavardages,  j'en conclus que ce n'était pas une classe facile.
La CDE aurait dû au contraire te féliciter d'avoir tenu face aux élèves.
Ces personnes cassent l'envie d'enseigner alors que bon sang, quand on voit ce que devient ce métier,  elle devraient être en admiration devant ceux qui s'y risquent en voulant le pratiquer avec conscience professionnelle et enthousiasme.
Si ton souhait est d'enseigner, mon avis est que tu ne dois pas t'arrêter à cet entretien mais te persuader que plus on avance plus on apprend et plus on s'améliore ( c'est une "vieille" qui te le dit)

C'est dans les vieux pots qu'on fait les bonnes soupes

Moi aussi, maintenant retraitée, j'ai eu un peu de mal ( aujourd'hui on classerait la classe de " normale"). Un petit collège: conseils des collègues en place ( l'époque où on avait du temps) et intervention du CDE ( hors ma présence) et ça a fonctionné. Mais autre temps!
En fait 2 ou 3 petits c..s que ça amusant de me tester.

Noisettine, même remarque à faire que la plupart des collègues qui t'ont répondu. Je suis suppléant (en Bretagne) comme tu l'es, et les premiers mois furent très difficiles avec une classe de 6e également (juste après le Covid) et une classe de 5e particulièrement agitée. Le soutien du chef d'établissement a été sans failles cette année là, mais les critiques sur ma gestion de classe également . Il fallait "tenir " la classe et ne pas se laisser "déborder" par les bavardages. Certes. Mais quand ces bavardages sont répétitifs et que tu as à faire à des têtes en bois , qui se fichent de l'école, et qui entraînent un groupe, pas facile de s'en sortir. La bonne nouvelle là-dedans, si j'ose dire, c'est que cela ne dure qu 'un temps, et qu'une classe chasse l'autre. Qu 'une expérience heureuse ensuite chasse l'autre aussi . L'année d'après, toutes mes classes furent sages et appliquées et j'ai vraiment adoré .

Bonjour Jeannot,

Je te remercie pour ton témoignages. Oui, certaines classes sont difficiles. Ma classe de 6ème cette année était infecte. J'espère que ça va aller cette année dans deux nouveaux établissements. Bonne rentrée.