- ElyasEsprit sacré
arunner a écrit:Et on fait comment dans une classe de 36 où 35 s'en prennent au 36ème ? Il est regrettable que ce soit aussi souvent le harcelé qui change d'établissement, mais c'est aussi parce que le harcèlement, ce n'est pas du un contre un...
Le harcèlement a toujours une personne, une seule, en origine. Après, tu as des suiveurs actifs et des suiveurs passifs. La distinction importante est là, le harceleur originel pouvant, parfois, créer des situations d'emprise sur les autres (j'ai souvent constaté cela en 6e, des vrais prédateurs). Les couper de leur "groupe sous emprise", les envoyer loin casse souvent ce principe prédateur qui les habite car, souvent, ils ont créé leur emprise sur un groupe dès le primaire. Alors, si on ne casse pas ça, on en arrive à des situations ingérables au lycée.
Il serait intéressant de voir si ce décret est couplé avec une réflexion pédagogique sur le travail en amont.
- MajuFidèle du forum
De toute façon, la lutte contre le harcèlement passe par la mise en place de dispositifs d'établissement comme celui que décrit Elyas (il y en a d'autres possibles). Ils permettent d'éviter que des situations s'installent et de responsabiliser les élèves, bref, de prévenir le harcèlement. Mais cela, c'est plus subtil et moins payant en termes de communication que "On va taper fort sur les méchants, vous allez voir ce que vous allez voir !" Et peu importe que cela montre une profonde méconnaissance profonde des mécanismes du harcèlement.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Il me semble que personne dans le fil n'a dit que déplacer les meneurs était une solution suffisante. Simplement que, comme ça se produit bien trop de fois, déplacer le harcelé quand les harceleurs restent est un déni de justice scandaleux et insupportable.
- arunnerNiveau 5
Elyas a écrit:arunner a écrit:Et on fait comment dans une classe de 36 où 35 s'en prennent au 36ème ? Il est regrettable que ce soit aussi souvent le harcelé qui change d'établissement, mais c'est aussi parce que le harcèlement, ce n'est pas du un contre un...
Le harcèlement a toujours une personne, une seule, en origine. Après, tu as des suiveurs actifs et des suiveurs passifs. La distinction importante est là, le harceleur originel pouvant, parfois, créer des situations d'emprise sur les autres (j'ai souvent constaté cela en 6e, des vrais prédateurs). Les couper de leur "groupe sous emprise", les envoyer loin casse souvent ce principe prédateur qui les habite car, souvent, ils ont créé leur emprise sur un groupe dès le primaire. Alors, si on ne casse pas ça, on en arrive à des situations ingérables au lycée.
Il serait intéressant de voir si ce décret est couplé avec une réflexion pédagogique sur le travail en amont.
Je trouve que cette annonce sonne faux. On laisse penser que ça y est, on va enfin faire preuve de bon sens, ce n'est plus le harcelé (1) qu'on va sortir de l'établissement mais le harceleur (1). Parce que c'est un argument que l'on retrouve beaucoup et dont l'opinion populaire s'offusque facilement. Mais le problème est beaucoup plus complexe que cela. S'il y avait une recette magique, ça fait longtemps qu'on l'appliquerait. Je pense que c'est surtout sur la détection des cas de harcèlement et sur la prévention qu'il y a des choses à améliorer.
- ElyasEsprit sacré
Jenny a écrit:C’était en 6e, je ne peux pas dire exactement pourquoi mais pour des raisons de sécurité, il fallait extraire l’élève du quartier, qui était considérée comme une traînée dans sa classe, mais aussi dans l’établissement et en dehors. La méthode est mise en place dans le collège en question.
Punaise ! Horrible si une telle réputation a été créée par les harceleurs de façon si puissante dès la 6e.
Cette année, j'ai eu beaucoup de boulot avec la classe dont je suis PP. J'ai dû arrêter des bagarres préparées en amont à l'extérieur de l'établissement, j'ai accompagné plusieurs jours des élèves pour qu'ils soient tranquilles, j'ai rencontré beaucoup de famille, fait des signalements pour lancer la procédure PIKAS et j'ai demandé des sanctions de façon explicite à mon chef qui me demandait si c'était vraiment nécessaire et qui laissait courir la sanction sur des semaines mais je n'ai rien lâché. J'ai la chance d'avoir une super-équipe sur ce point dans mon bahut mais c'est énormément de boulot et de tension nerveuse pour contrer les élèves prédateurs et j'utilise le terme "prédateurs" parce que c'est exactement ça pour les cas que j'ai rencontrés.
Pour PIKAS, ça fonctionne bien quand on prend le harcèlement à son début. Quand il est déjà installé depuis des années, c'est bien plus compliqué et moins efficace.
Il faut aussi dire que certains adultes n'aident pas du tout à lutter contre le harcèlement. L'affaire d'Evaëlle à Herblay ne peut que nous faire prendre conscience que des adultes concourent aussi au climat de harcèlement (et peuvent même être des harceleurs, on le sait bien, des collègues harcèlent d'autres collègues, s'ils peuvent cibler des adultes, ils peuvent aussi cibler des élèves).
- MajuFidèle du forum
Je suis profondément en désaccord avec cela. Qu'il y ait généralement un meneur, oui, mais il arrive qu'ils soient plusieurs. Mais c'est l'attitude du reste du groupe qui fera qu'une situation de harcèlement se met en place ou pas. S'ils ne suivent pas, s'ils ne laissent pas faire ou s'ils s'opposent, il n'y aura pas de harcèlement. C'est important que les élèves s'en aperçoivent, notamment ceux qui voient ce qui se passe, sont en désaccord mais n'osent pas réagir et peuvent culpabiliser profondément ensuite. Les aider à voir qu'ils sont nombreux dans ce cas et que leur attitude peut changer la donne, c'est un levier essentiel.Elyas a écrit:
Le harcèlement a toujours une personne, une seule, en origine.
- Pontorson50Fidèle du forum
mafalda16 a écrit:Et puis je croyais qu’avec Phare on n’avait plus besoin d’aller jusqu’à la punition / sanction
Si j'ai bien suivi les interventions de Bellon, Phare n'exclut pas la sanction, mais Bellon mettait en garde (affaire d'Argenteuil) contre la sanction comme seule politique. Je rejoins les intervenants n'opposant pas Phare et la sanction, parfois inévitable. Bien sûr, quand Phare fonctionne de façon optimale, on arrive souvent à éviter d'en arriver aux sanctions.
Dans le cas d'Argenteuil, l'annonce du conseil de discipline pour les deux meneurs sans aucune mesure de protection de la victime par ailleurs avait conduit à l'assassinat de la harcelée la veille du conseil.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjxvI_y_rCAAxUXdaQEHWYtAT8QFnoECBAQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fjustice%2F4004668-20221010-mort-alisha-argenteuil-deux-adolescents-condamnes-13-ans-10-ans-prison&usg=AOvVaw3YQaaPaFy8Odtl0zoOSVL5&opi=89978449
On notera que l'État, pour une fois, avait appliqué le Code Pénal avec rigueur, les deux coupables ayant finalement été condamnés pour assassinat grâce au Parquet qui avait fait appel d'une condamnation en première instance pour meurtre non prémédité.
SI je reviens sur ce point, c'est que par delà les décrets qui sortent et sortiront, l'application réelle des mesures va être, comme très souvent en France, la véritable question. Des lois nous n'en manquons pas tant que ça. Espérons en effet que ces deux mesures soient autre chose que du symbole. Je ne crois ni à l'inutilité de Phare du fait d'un durcissement répressif, ni à un monde scolaire sans répression par la magie de Phare. Il nous faudra sans doute et Phare et la répression, au moins dans un premier temps pour arrêter la crue.
- ElyasEsprit sacré
Maju a écrit:Je suis profondément en désaccord avec cela. Qu'il y ait généralement un meneur, oui, mais il arrive qu'ils soient plusieurs. Mais c'est l'attitude du reste du groupe qui fera qu'une situation de harcèlement se met en place ou pas. S'ils ne suivent pas, s'ils ne laissent pas faire ou s'ils s'opposent, il n'y aura pas de harcèlement. C'est important que les élèves s'en aperçoivent, notamment ceux qui voient ce qui se passe, sont en désaccord mais n'osent pas réagir et peuvent culpabiliser profondément ensuite. Les aider à voir qu'ils sont nombreux dans ce cas et que leur attitude peut changer la donne, c'est un levier essentiel.Elyas a écrit:
Le harcèlement a toujours une personne, une seule, en origine.
Tu as sans doute raison, je ne suis absolument pas spécialiste du harcèlement comme phénomène social. J'ai des super-collègues et je suis leur protocole pour aider mes élèves. Je suis assez épaté par leur engagement.
- MatteoNiveau 10
Je suis absolument effondré de voir que le féminicide et ce qui y mène peut commencer dès la 6eme...
- Fred4Niveau 1
Il y a un autre paramètre dont il faut tenir compte, c'est l'émergence des réseaux sociaux. Il y a quelques années, le harcèlement s'arrêtait (parfois) une fois sorti de l'école mais avec le cyberharcèlement, la cible ne peut plus respirer. Il y a également la question de l'anonymat... D'autre part, la méthode Phare est intéressante mais il manque un point important : le renforcement de la cible... Il faut l'aider à être moins vulnérable et cela lui servira toute sa vie. Quant aux intimidateurs, on doit les amener à réparer leurs fautes, les amener à réfléchir. Encore une fois, il s'agit d'impliquer fortement les parents qui bien souvent ne véhiculent pas les bons messages.
- ElyasEsprit sacré
Fred4 a écrit:Il y a un autre paramètre dont il faut tenir compte, c'est l'émergence des réseaux sociaux. Il y a quelques années, le harcèlement s'arrêtait (parfois) une fois sorti de l'école mais avec le cyberharcèlement, la cible ne peut plus respirer. Il y a également la question de l'anonymat... D'autre part, la méthode Phare est intéressante mais il manque un point important : le renforcement de la cible... Il faut l'aider à être moins vulnérable et cela lui servira toute sa vie. Quant aux intimidateurs, on doit les amener à réparer leurs fautes, les amener à réfléchir. Encore une fois, il s'agit d'impliquer fortement les parents qui bien souvent ne véhiculent pas les bons messages.
J'ai un souci avec cet argument parce qu'il sert souvent, de mon expérience, à justifier que la victime le cherche un peu. Il faut avant tout éduquer les gens à ne pas harceler, tout le monde n'est pas une force de la nature question émotion et sensibilité.
- henrietteMédiateur
J'ai du mal à me représenter la mise en pratique de la 2e mesure :
Il s'agit donc que le CDE d'un établissement X prenne des sanctions disciplinaires pour ce qu'un de ses élèves a fait hors de son établissement et à l'encontre d'un élève d'un établissement Y : comment concrètement un perdir pourra/devra-t-il gérer cela ? Cela sera-t-il traduit dans les règlements intérieurs des EPLE ? N'est-ce pas avant tout du ressort du dépôt de plainte et de la justice ?
«Ensuite, je donnerai la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l'encontre d'un élève à l'origine de cyberharcèlement à l'endroit d'un élève d'un autre établissement, ce qui n'est pas possible aujourd'hui»
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Vieux_MongolFidèle du forum
Oh que oui.Elyas a écrit:Fred4 a écrit:Il y a un autre paramètre dont il faut tenir compte, c'est l'émergence des réseaux sociaux. Il y a quelques années, le harcèlement s'arrêtait (parfois) une fois sorti de l'école mais avec le cyberharcèlement, la cible ne peut plus respirer. Il y a également la question de l'anonymat... D'autre part, la méthode Phare est intéressante mais il manque un point important : le renforcement de la cible... Il faut l'aider à être moins vulnérable et cela lui servira toute sa vie. Quant aux intimidateurs, on doit les amener à réparer leurs fautes, les amener à réfléchir. Encore une fois, il s'agit d'impliquer fortement les parents qui bien souvent ne véhiculent pas les bons messages.
J'ai un souci avec cet argument parce qu'il sert souvent, de mon expérience, à justifier que la victime le cherche un peu. Il faut avant tout éduquer les gens à ne pas harceler, tout le monde n'est pas une force de la nature question émotion et sensibilité.
- MajuFidèle du forum
Je suis parfaitement d'accord avec Elyas. Ce qui renforce le mieux la victime de harcèlement, c'est de pouvoir vivre en sécurité dans un groupe qui veille à ce qu'elle aille bien. "Renforcer la cible" me fait irrémédiablement penser aux conseils vestimentaires donnés aux victimes d'agression sexuelle.Elyas a écrit:Fred4 a écrit:Il y a un autre paramètre dont il faut tenir compte, c'est l'émergence des réseaux sociaux. Il y a quelques années, le harcèlement s'arrêtait (parfois) une fois sorti de l'école mais avec le cyberharcèlement, la cible ne peut plus respirer. Il y a également la question de l'anonymat... D'autre part, la méthode Phare est intéressante mais il manque un point important : le renforcement de la cible... Il faut l'aider à être moins vulnérable et cela lui servira toute sa vie. Quant aux intimidateurs, on doit les amener à réparer leurs fautes, les amener à réfléchir. Encore une fois, il s'agit d'impliquer fortement les parents qui bien souvent ne véhiculent pas les bons messages.
J'ai un souci avec cet argument parce qu'il sert souvent, de mon expérience, à justifier que la victime le cherche un peu. Il faut avant tout éduquer les gens à ne pas harceler, tout le monde n'est pas une force de la nature question émotion et sensibilité.
- JennyMédiateur
D’accord avec vous, l’argument pose problème. S’en prendre aux plus faibles est inacceptable, il ne faut pas reposer la responsabilité sur la victime qui peut d’ailleurs culpabiliser toute seule. Je trouve important de dire aux victimes qu’elles ne sont pas responsables.
Inciter les victimes ou les témoins, voire les suiveurs à en parler, oui. "Renforcer la cible", c'est un terrain glissant.
Inciter les victimes ou les témoins, voire les suiveurs à en parler, oui. "Renforcer la cible", c'est un terrain glissant.
- Fred4Niveau 1
Elyas et Maju, vous détournez mon propos. Quand je dis qu'il faut " renforcer" la victime ce n'est pas pour la rendre responsable de ce qui lui arrive. C'est simplement que les intimidateurs profitent des vulnérabilités des autres.
- JennyMédiateur
Fred4 a écrit:Elyas et Maju, vous détournez mon propos. Quand je dis qu'il faut " renforcer" la victime ce n'est pas pour la rendre responsable de ce qui lui arrive. C'est simplement que les intimidateurs profitent des vulnérabilités des autres.
Mais est-ce qu'elle ne risque pas de le comprendre comme ça ?
- Vieux_MongolFidèle du forum
Ben oui. Ça paraît évident.Pontorson50 a écrit:mafalda16 a écrit:Et puis je croyais qu’avec Phare on n’avait plus besoin d’aller jusqu’à la punition / sanction
Si j'ai bien suivi les interventions de Bellon, Phare n'exclut pas la sanction, mais Bellon mettait en garde (affaire d'Argenteuil) contre la sanction comme seule politique. Je rejoins les intervenants n'opposant pas Phare et la sanction, parfois inévitable. Bien sûr, quand Phare fonctionne de façon optimale, on arrive souvent à éviter d'en arriver aux sanctions.
Dans le cas d'Argenteuil, l'annonce du conseil de discipline pour les deux meneurs sans aucune mesure de protection de la victime par ailleurs avait conduit à l'assassinat de la harcelée la veille du conseil.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjxvI_y_rCAAxUXdaQEHWYtAT8QFnoECBAQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fjustice%2F4004668-20221010-mort-alisha-argenteuil-deux-adolescents-condamnes-13-ans-10-ans-prison&usg=AOvVaw3YQaaPaFy8Odtl0zoOSVL5&opi=89978449
On notera que l'État, pour une fois, avait appliqué le Code Pénal avec rigueur, les deux coupables ayant finalement été condamnés pour assassinat grâce au Parquet qui avait fait appel d'une condamnation en première instance pour meurtre non prémédité.
SI je reviens sur ce point, c'est que par delà les décrets qui sortent et sortiront, l'application réelle des mesures va être, comme très souvent en France, la véritable question. Des lois nous n'en manquons pas tant que ça. Espérons en effet que ces deux mesures soient autre chose que du symbole. Je ne crois ni à l'inutilité de Phare du fait d'un durcissement répressif, ni à un monde scolaire sans répression par la magie de Phare. Il nous faudra sans doute et Phare et la répression, au moins dans un premier temps pour arrêter la crue.
- MajuFidèle du forum
C'est bien pour cela qu'il me semble plus important d'apprendre à chacun à ne pas profiter des vulnérabilités de l'autre plutôt que d'apprendre à la victime à ne pas avoir de vulnérabilités ou à les cacher.Fred4 a écrit:Elyas et Maju, vous détournez mon propos. Quand je dis qu'il faut " renforcer" la victime ce n'est pas pour la rendre responsable de ce qui lui arrive. C'est simplement que les intimidateurs profitent des vulnérabilités des autres.
- Fred4Niveau 1
C'est la raison pour laquelle je parlais de développement des compétences psychosociales.
- eleonore69Érudit
Prosper de Barante a écrit:Nous avons un gouvernement qui aime bien les sanctions
en théorie parce qu'en réalité il n'yen a jamais ou presque jamais (hélas !!) J'attends de voir si ces deux décisions seront réellement appliquées. Certains collègues -on en a tous- ne veulent pas punir les harceleurs et les gamins problématiques en général
- JennyMédiateur
Fred4 a écrit:C'est la raison pour laquelle je parlais de développement des compétences psychosociales.
J'ai beaucoup de mal à me rendre compte de ce que ça donne concrètement même si le terme est visiblement à la mode...
- MajuFidèle du forum
Oui, à condition de travailler les compétences psycho sociales in situ, lorsque des situations se présentent dans les classes, et pas uniquement dans des séances détachées de tout contexte comme c'est trop souvent le cas.Fred4 a écrit:C'est la raison pour laquelle je parlais de développement des compétences psychosociales.
- somacNiveau 7
henriette a écrit:J'ai du mal à me représenter la mise en pratique de la 2e mesure :
Il s'agit donc que le CDE d'un établissement X prenne des sanctions disciplinaires pour ce qu'un de ses élèves a fait hors de son établissement et à l'encontre d'un élève d'un établissement Y : comment concrètement un perdir pourra/devra-t-il gérer cela ? Cela sera-t-il traduit dans les règlements intérieurs des EPLE ? N'est-ce pas avant tout du ressort du dépôt de plainte et de la justice ?
«Ensuite, je donnerai la possibilité de prononcer des sanctions disciplinaires à l'encontre d'un élève à l'origine de cyberharcèlement à l'endroit d'un élève d'un autre établissement, ce qui n'est pas possible aujourd'hui»
Pour moi c'est vraiment un effet d'annonce.
En pratique en effet on voit difficilement comment c'est possible.
Et d'ailleurs quel rapport avec le harcèlement "scolaire" ? Le cyberharcèlement c'est pas à l'école et les gamins ne sont pas dans la même école...
- Fred4Niveau 1
Sauf que c'est le rôle de la prévention, c'est-à-dire agir avant que le vase déborde. De mon côté, j'interviens dans les classe dans un but preventif mais aussi lorsqu'une situation de harcèlement est avérée. J'alerte également les harceleurs présumés sur les conséquences de leurs actes d'un point de vue juridique et je vois aussi les parents.
- Fred4Niveau 1
Je tiens à préciser que la victime n'est pas oubliée et prise en charge. Aucune culpabilité lui est imputée.
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