- InvitéInvité
Bonjour,
Dans la perspective réalisée où serait affecté dans un établissement difficile où on note exclusivement par compétences, a-t-on concrètement le droit mettre des notes ? En plus de maintenir un recours symbolique à l'évaluation néo-soviétique dite « par compétences » pour ne pas trop s'attirer les foudres de la direction et des collègues.
Dans la perspective réalisée où serait affecté dans un établissement difficile où on note exclusivement par compétences, a-t-on concrètement le droit mettre des notes ? En plus de maintenir un recours symbolique à l'évaluation néo-soviétique dite « par compétences » pour ne pas trop s'attirer les foudres de la direction et des collègues.
- orphNiveau 5
Bonjour,
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
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"Soyez donc résolu à ne servir plus, et vous voilà libre" Etienne de la Boétie
"les journalistes écrivent des articles par lesquels ils présentent une réalité romancée. Et tout le monde les croit. Et les écrivains écrivent des romans où ils présentent la vérité. Et personne ne les croit." Bernard Werber
- ElyasEsprit sacré
MerlanFrit a écrit:Bonjour,
Dans la perspective réalisée où serait affecté dans un établissement difficile où on note exclusivement par compétences, a-t-on concrètement le droit mettre des notes ? En plus de maintenir un recours symbolique à l'évaluation néo-soviétique dite « par compétences » pour ne pas trop s'attirer les foudres de la direction et des collègues.
L'évaluation par compétences n'existe pas. L'évaluation des compétences est une obligation légale, elle peut se faire par notation chiffrée ou littérale, par positionnement ou par ceintures/badges/brevets.
Dans ton établissement, ils ont donc choisi l'évaluation par positionnement.
Parler de "néo-soviétique" est abusif et exagéré (et te fera mal voir de facto par une partie de tes collègues qui sont aussi compétents que toi).
En revanche, pour que ce soit obligatoire, il faut que ce soit dans le projet d'établissement voté au CA. Si ce n'est pas le cas, tu es libre.
Après, il faut aussi que tu regardes le logiciel utilisé. Si c'est sacoche, tu n'auras aucun recours. Il est fait pour le positionnement.
Après, tant que tu ne mets pas en difficulté le projet voté et les collègues devant les élèves, tu peux faire tout ce que tu veux tant que ça se traduit par des positionnements finaux. A toi de voir si tes élèves vont comprendre les traductions du système que tu choisiras vers les positionnements.
Il faut rester professionnel et éviter les diatribes. Cela permet de travailler sereinement sans avoir de problèmes.
- InvitéInvité
orph a écrit:Bonjour,
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
Oui, ça m'est utile. Je pense faire comme ça. Comment passais-tu des notes chiffrées aux compétences ? 0 à 4 -> rouge, 4 à 10 -> jaune, etc. ?
- henrietteMédiateur
Il y a déjà de nombreux fils sur le forum qui traitent de cette question. Je te conseille d'aller les lire car de nombreuses réponses y ont déjà été apportées.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- orphNiveau 5
Oui, je faisais bien comme ça. En tâtonnant, j'étais arrivé à l'échelle suivante:
0 à 7: rouge
7 à 12: jaune
12 à 16; vert
au dessus de 16: vert foncé
Tu remarqueras que les paliers 7, 12 et 16 peuvent, dans mon système, correspondre à deux couleurs. C'est pour me laisser de la flexibilité suivant la copie globale, le profil de l'élève, etc.
Cette échelle n'était pas gravée dans le marbre, je l'adaptais suivant les diverses évaluations proposées aux élèves.
0 à 7: rouge
7 à 12: jaune
12 à 16; vert
au dessus de 16: vert foncé
Tu remarqueras que les paliers 7, 12 et 16 peuvent, dans mon système, correspondre à deux couleurs. C'est pour me laisser de la flexibilité suivant la copie globale, le profil de l'élève, etc.
Cette échelle n'était pas gravée dans le marbre, je l'adaptais suivant les diverses évaluations proposées aux élèves.
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"Soyez donc résolu à ne servir plus, et vous voilà libre" Etienne de la Boétie
"les journalistes écrivent des articles par lesquels ils présentent une réalité romancée. Et tout le monde les croit. Et les écrivains écrivent des romans où ils présentent la vérité. Et personne ne les croit." Bernard Werber
- Manu7Expert spécialisé
MerlanFrit a écrit:orph a écrit:Bonjour,
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
Oui, ça m'est utile. Je pense faire comme ça. Comment passais-tu des notes chiffrées aux compétences ? 0 à 4 -> rouge, 4 à 10 -> jaune, etc. ?
Dans un devoir de maths, en général on évalue plusieurs compétences c'est même très compliqué d'en sélectionner un nombre limité, donc on fait un tri en général j'en prends 3 ou 4 pour un devoir d'une heure. Après pour faire le lien entre une note et un positionnement, c'est très délicat car chacun a sa vision des choses. Dire que vert pour une note de 11 c'est trop peut aussi se retourner et dire que 11 pour quelqu'un qui ne maîtrise pas c'est trop.
J'ai un collègue qui est fier de dire qu'il met jaune pour des copies qui valent 13. Je me demande alors ce que vaut un 13 pour lui ???
Mais au final, il est clair que j'ai beaucoup de mal à choisir les bons positionnements, heureusement dans mon collège, on fait une double évaluation : note + positionnement de compétence. Et en maths, il me semble évident qu'une note évalue bien plus que 3 ou 4 items, sur un devoir d'une heure, notre barème prend en compte facilement une douzaine d'items. Si bien que ce n'est pas simple d'évaluer un élève si on cache une partie des items parce qu'ils sont mineurs. Je ne vais pas évaluer à chaque contrôle la bonne utilisation des unités alors que dans un contrôle avec note, le non respect des unités sera sytématiquement pris en compte. Je n'ai toujours pas résolu ce problème.
Autre gros problème avec les logiciels, que font-ils avec nos évaluations de compétences ? en général, personne ne le sait vraiment, et même quand on veut y mettre le nez alors on constate qu'il y a des paramètres et des choix qui engendrent des injustices et des paradoxes totalement délirants. Quand on prend en compte chaque évaluation sans coefficient et bien certaines matières peuvent totalement écrasées les autres. Par exemple dans le domaine D1.1 le français peut se retrouver étouffer par des matières comme la SVT et la musique. On peut aussi avoir des phénomènes inverses avec des profs qui ne rentrent pas du tout de compétences dans le domaine où ils ont la priorité et même en reprenant l'exemple du D1.1, si les compétences n'existent pas on peut toujours ajouter des coefiicients et bien cela ne pourra pas rectifier l'équilibre. Et je ne parle pas des compétences acquises en 5ème ou 4ème qu'on oublie totalement au bilan de cycle en retenant uniquement les compétences évaluées en 3ème. Mais d'un autre côté cet oubli est préférable car faire des moyennes de compétences sur 3 ans n'a pas de sens.
J'aime bien rappeler qu'avec pronote si un jour on a eu un rouge et qu'ensuite on a acquis un niveau TB, alors il faudra aligner 7 fois la pastille TB pour obtenir TB mais qui évalue 8 fois dans une année une compétence ? Dans la réalité, on le fait 3 ou 4 fois et à la dernière fois si l'élève a TB on considère qu'il maîtrise très bien cette compétence. Sauf que Pronote n'oubliera pas le rouge...
- MalagaModérateur
Manu7 a écrit:MerlanFrit a écrit:orph a écrit:Bonjour,
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
Oui, ça m'est utile. Je pense faire comme ça. Comment passais-tu des notes chiffrées aux compétences ? 0 à 4 -> rouge, 4 à 10 -> jaune, etc. ?
J'aime bien rappeler qu'avec pronote si un jour on a eu un rouge et qu'ensuite on a acquis un niveau TB, alors il faudra aligner 7 fois la pastille TB pour obtenir TB mais qui évalue 8 fois dans une année une compétence ? Dans la réalité, on le fait 3 ou 4 fois et à la dernière fois si l'élève a TB on considère qu'il maîtrise très bien cette compétence. Sauf que Pronote n'oubliera pas le rouge...
Exactement. C'est comme ça que des élèves qui ont 18 de moyenne à l'année n'ont pas 400 pts de compétences d'après Pronote car ils ont eu un jour un point rouge ou orange. Heureusement, nous pouvons passer derrière et rectifier cela.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Manu7 a écrit:MerlanFrit a écrit:orph a écrit:Bonjour,
J'ai été dans ce cas précis, et je me suis posé les mêmes questions, je partage donc mon expérience avec toi:
- Les textes officiels garantissent la liberté pédagogique pour les enseignants. L'évaluation de tes élèves faisant partie de la pédagogie que tu mets en oeuvre, tu peux t'abriter derrière ces textes si on vient te faire le reproche d'utiliser des notes.
- Si le collège fonctionne uniquement par compétences, tu dois tout de même ne pas interférer dans ce fonctionnement, et "jouer le jeu", au moins sur les bulletins.
D'après ces deux faits, voilà ce que je pratiquais: j'évaluais les copies ramassées avec des notes chiffrées, de manière classique donc. Je n'utilisais les compétences que pour remplir les bulletins, en faisant apparaître la moyenne chiffrée dans les appréciations. Pour qu'il n'y ait aucun malentendu avec les familles, j'avertissais en début d'année les élèves à propos de ce fonctionnement.
J'espère t'avoir été utile!
Oui, ça m'est utile. Je pense faire comme ça. Comment passais-tu des notes chiffrées aux compétences ? 0 à 4 -> rouge, 4 à 10 -> jaune, etc. ?
J'aime bien rappeler qu'avec pronote si un jour on a eu un rouge et qu'ensuite on a acquis un niveau TB, alors il faudra aligner 7 fois la pastille TB pour obtenir TB mais qui évalue 8 fois dans une année une compétence ? Dans la réalité, on le fait 3 ou 4 fois et à la dernière fois si l'élève a TB on considère qu'il maîtrise très bien cette compétence. Sauf que Pronote n'oubliera pas le rouge...
Exactement. C'est comme ça que des élèves qui ont 18 de moyenne à l'année n'ont pas 400 pts de compétences d'après Pronote car ils ont eu un jour un point rouge ou orange. Heureusement, nous pouvons passer derrière et rectifier cela.
Vous laissez pronotes faire tout seul ? Chez moi, c'est nous qui déterminons nous-mêmes le socle élève par élève. Ce que tu écris n'arrive jamais.
- MoyenCrocoNiveau 10
Parce que Pronote n'est pas adapté à l'évaluation par compétences.
Il ne fait qu'ajouter des compétences quand il faudrait écraser les précédentes. Ou moyenner pour chaque compétence...
Il ne fait qu'ajouter des compétences quand il faudrait écraser les précédentes. Ou moyenner pour chaque compétence...
- MascleNiveau 1
Un chef nous a dit en formation : si ce type d'évaluation est inscrit dans le projet d'établissement, alors il est contractuel et obligatoire.
Ce genre d'innovation me faisait sourire en début d'année.
Aujourd'hui, je trouve qu'il a bien des avantages. Par exemple, il permet de cibler des domaines précis de compétence, plutôt que de multiplier les notes : dans une dictée (dont le résultat est chiffré), séparer l'orthographe grammaticale, l'orthographe lexicale, l'alinéa, le saut de lignes, l'application graphique (pour des 6èmes).
5 compétences colorées, qui reviendront en cours d'année, je trouve cela plus parlant que 5 notes différentes, qui ne sont pas toujours applicables (je trouve cela plus intelligent, par exemple, que d'enlever des points parce que l'élève n'a pas sauté de lignes).
Ce genre d'innovation me faisait sourire en début d'année.
Aujourd'hui, je trouve qu'il a bien des avantages. Par exemple, il permet de cibler des domaines précis de compétence, plutôt que de multiplier les notes : dans une dictée (dont le résultat est chiffré), séparer l'orthographe grammaticale, l'orthographe lexicale, l'alinéa, le saut de lignes, l'application graphique (pour des 6èmes).
5 compétences colorées, qui reviendront en cours d'année, je trouve cela plus parlant que 5 notes différentes, qui ne sont pas toujours applicables (je trouve cela plus intelligent, par exemple, que d'enlever des points parce que l'élève n'a pas sauté de lignes).
- CasparProphète
Mascle a écrit:Un chef nous a dit en formation : si ce type d'évaluation est inscrit dans le projet d'établissement, alors il est contractuel et obligatoire.
Ce genre d'innovation me faisait sourire en début d'année.
Aujourd'hui, je trouve qu'il a bien des avantages. Par exemple, il permet de cibler des domaines précis de compétence, plutôt que de multiplier les notes : dans une dictée (dont le résultat est chiffré), séparer l'orthographe grammaticale, l'orthographe lexicale, l'alinéa, le saut de lignes, l'application graphique (pour des 6èmes).
5 compétences colorées, qui reviendront en cours d'année, je trouve cela plus parlant que 5 notes différentes, qui ne sont pas toujours applicables (je trouve cela plus intelligent, par exemple, que d'enlever des points parce que l'élève n'a pas sauté de lignes).
Drôle de mot quand même, je n'ai jamais signé de contrat avec l'Éducation nationale.
- MoonchildSage
Mascle a écrit:Un chef nous a dit en formation : si ce type d'évaluation est inscrit dans le projet d'établissement, alors il est contractuel et obligatoire.
Mais, même si ce type d'évaluation est obligatoire, ça n'interdit pas forcément de faire aussi une évaluation classique par note à côté.
- EuphémiaNiveau 10
Moi non plus. Et en tant que TZR depuis huit ans, il est hors de question que je change tous les ans ma manière de travailler selon telle ou telle injonction votée au CA d'un établissement dans lequel je n'étais pas l'année précédente ni ne serai l'année suivante. Et puis quoi, encore ? La seule chose qui me reste, c'est ma liberté pédagogique.Caspar a écrit:Mascle a écrit:Un chef nous a dit en formation : si ce type d'évaluation est inscrit dans le projet d'établissement, alors il est contractuel et obligatoire.
Ce genre d'innovation me faisait sourire en début d'année.
Aujourd'hui, je trouve qu'il a bien des avantages. Par exemple, il permet de cibler des domaines précis de compétence, plutôt que de multiplier les notes : dans une dictée (dont le résultat est chiffré), séparer l'orthographe grammaticale, l'orthographe lexicale, l'alinéa, le saut de lignes, l'application graphique (pour des 6èmes).
5 compétences colorées, qui reviendront en cours d'année, je trouve cela plus parlant que 5 notes différentes, qui ne sont pas toujours applicables (je trouve cela plus intelligent, par exemple, que d'enlever des points parce que l'élève n'a pas sauté de lignes).
Drôle de mot quand même, je n'ai jamais signé de contrat avec l'Éducation nationale.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- MajuFidèle du forum
Il y a des fois des contraintes toutes betes: si le bulletin trimestriel n'est conçu que pour restituer un positionnement par compétences, il peut être compliqué de ne pas en tenir compte.
- EuphémiaNiveau 10
Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- ElyasEsprit sacré
Euphémia a écrit:Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
En réalité, tu seras dans ton tort. Le projet d'établissement est contraignant. Il est l'expression de la liberté pédagogique de l'établissement et les collègues ont obligation de le mettre en place.
Tu peux refuser mais il faut dire aux collègues moins forts que toi de faire attention à ce type de posture.
- ProvenceEnchanteur
Euphémia a écrit:Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
J’ai un collègue (syndicaliste) qui a été le seul à mettre des notes dans un établissement qui était passé aux compétences. Il a tenu bon. Il a su rappeler que le projet d’établissement n’avait pas le pouvoir d’annuler la liberté pédagogique.
- DesolationRowEmpereur
Elyas a écrit:Euphémia a écrit:Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
En réalité, tu seras dans ton tort. Le projet d'établissement est contraignant. Il est l'expression de la liberté pédagogique de l'établissement et les collègues ont obligation de le mettre en place.
Tu peux refuser mais il faut dire aux collègues moins forts que toi de faire attention à ce type de posture.
ça a l'air bien, ce principe
- ElyasEsprit sacré
DesolationRow a écrit:Elyas a écrit:Euphémia a écrit:Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
En réalité, tu seras dans ton tort. Le projet d'établissement est contraignant. Il est l'expression de la liberté pédagogique de l'établissement et les collègues ont obligation de le mettre en place.
Tu peux refuser mais il faut dire aux collègues moins forts que toi de faire attention à ce type de posture.
ça a l'air bien, ce principe
Je sais ^^ mais ce sont les textes (la justification est que c'est l'expression de la liberté pédagogique de l'établissement ).
- EuphémiaNiveau 10
Ce n'est pas une posture, pour moi, mais fondamental. À chacun ses convictions, ses nécessités, ses choix.Elyas a écrit:Euphémia a écrit:Je sais bien et, par chance, je n'y ai pas encore été confrontée, ce qui m'a évité jusqu'à présent d'avoir à trop me battre. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrive, c'est non.
En réalité, tu seras dans ton tort. Le projet d'établissement est contraignant. Il est l'expression de la liberté pédagogique de l'établissement et les collègues ont obligation de le mettre en place.
Tu peux refuser mais il faut dire aux collègues moins forts que toi de faire attention à ce type de posture.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- MascleNiveau 1
Euphémia a écrit:
Moi non plus. Et en tant que TZR depuis huit ans, il est hors de question que je change tous les ans ma manière de travailler selon telle ou telle injonction votée au CA d'un établissement dans lequel je n'étais pas l'année précédente ni ne serai l'année suivante. Et puis quoi, encore ? La seule chose qui me reste, c'est ma liberté pédagogique.
le même principal disait : pour chaque point de discussion dans l'EN, on peut trouver deux textes contradictoires
- Peut-on nous imposer 3 HSA dans un autre établissement?
- Elève exclue: peut elle revenir dans notre établissement après une nouvelle exclusion dans son nouvel établissement?
- Abus d'une équipe disciplinaire dans un établissement : peut-on le signaler au CHSCT ?
- Peut-on apporter du mobilier dans un établissement ?
- Je suis en CdS : l'établissement où je fais quelques heures peut-il refuser que j'accompagne un voyage scolaire pour l'autre établissement ?
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