Suppléance en Histoire-Géographie, Organisation et Numérique

Bonjour à tous, Je me Présente, Yves-Marie, Futur Professeur D'histoire-Géographie en Septembre.( Si on m'appelle..).
J'ai déposé mon dossier et j'ai bon espoir.
J'ai réussi à me dégager l'été pour bosser les Programmes et Préparer des cours. Ce que je fais sérieusement.
Ma question est plutôt d'ordre organisationnel et numérique, j'ai donc deux questions:
1/ Organisation: Pour le jour du cours ( lorsqu'on est en classe je veux dire) on est d'accord il faut :
Le cours
Un diapo?
La situation d'apprentissage et les supports pour les élèves ( activités en gros)
Penser à la trace écrite etc
Bref Pour un cours, quelle organisation ( numérique) adoptez-vous?
2/ L'utilisation du TBI: Je ne me vois pas m'en passer en Histoire-Géo, mais je me demande si pour un débutant ce n'est pas se rajouter une difficulté..
Vous aurez compris c'est le fait de jongler entre différents supports ( notamment numérique ) qui m'inquiètent..
C'est pas très glorieux, mais bon je compte sur votre bienveillance...

Pour ton 2/ rien ne dit qu'il y aura un tbi là où tu irais, qu'il sera dispo, que tu seras toujours dans la même salle de cours etc. Ca me paraît un peu compliqué de prévoir tes cours forcement avec tbi sans savoir où tu seras.

Pour ton 1/ tout dépend ton cours. Mon diapo est souvent pour montrer des docs en couleur que je donne aux élèves en noir et blanc, donc parfois c'est pas forcement un vrai diapo mais juste les docs que je donne aux élèves.
Selon les niveaux la trace écrite je l'ai pour moi, avec mes notes éventuellement, mais elle se fait souvent avec les élèves ou via l'activité préparée.

Toutes les salles ne sont pas équipées de tableaux numériques.
Tu prévois des objectifs, tes documents, la manière de les exploiter, tu réfléchis à la trace écrite effectivement.
Il faut bien préparer les supports que tu distribues.

En ce qui me concerne je n'utilise jamais le tbi (de plus il ne fonctionne pas tjs correctement). J'utilise vidéoprojecteur, diaporamas, vidéos, manuel, fiches distribuées.

Je rejoins les collègues. Ne prépare pas tes séquences en prévoyant un TBI, tu as beaucoup plus de probabilités de ne pas en avoir.
La base reste ton déroulé, tes documents, et tes activités. Le numérique c'est du bonus, extrêmement précieux, mais qui peut toujours foirer le jour tu en as prévu...
Pour ma part, hormis des brèves vidéos ponctuellement, je n'utilise que PPT. Et j'ai eu ce moment de solitude, il y a 3 semaines, quand j'avais prévu une séance de croquis en 5e et que je me suis retrouvé avec le vidéoprojecteur en panne... Faire un croquis du Bangladesh à main levée avec 4 couleurs de craies, pas simple mais formateur
Bref, la morale, quand il y a du numérique, toujours prévoir une solution de secours !

Merci beaucoup de prendre le temps de me répondre.
J'ai bien pris en compte vos remarques pour le TBI. C'est juste que si les élèves ont cette habitude avec leur titulaire..
Enfin je vais pas me rajouter une interrogation en plus.
La question sur la tenue du cours vient du fait que je risque d'être appelé à la dernière minute, et je pense qu'il est impossible à la fois de connaître en 48h le thème, et en même temps je trouve que lire un cours devant des élèves c'est anti-pédagogique au possible.
D'où l'idée de les mettre en activité assez rapidement ( c'est ce que répète le B.O en même temps), le premier jour au moins..
Je pense qu'un apport de connaissances en début de thèmes ou de chapitres est cependant primordial..
Pardon je réfléchis tout haut..

yvesmarie64 a écrit:C'est juste que si les élèves ont cette habitude avec leur titulaire.. 

Peu importe, tu ne feras pas comme le collègue que tu remplaces et c'est normal.
Je n'utilise jamais le TBI non plus. J'avais essayé il y a 10 ans, entre les logiciels qui ne marchent pas sur Mac, les logiciels différents d'une salle à une autre, ce fichu stylet avec lequel je n'arrive pas à écrire et le temps passé, j'ai jeté l'éponge. Je ne suis pas sûre que les TBI soient utilisés par la majorité des collègues.

yvesmarie64 a écrit:
Je pense qu'un apport de connaissances en début de thèmes ou de chapitres est cependant primordial..
Pardon je réfléchis tout haut..  
 

Pourquoi au début ?

Oui c'était maladroit.
Je voulais dire qu'en cas de remplacement, on ne peut pas savoir sur quel(s) niveau(x) de classe on va tomber.
On a souvent très peu de temps pour s'approprier les thèmes. Et lorsqu'on débute un thème ou un chapitre, je trouve qu'un apport de connaissances ou au moins de contextualisation est bienvenu.
Donc il faut vite s'approprier le thème que l'on enseigne pour le transmettre de façon satisfaisante aux élèves.

yvesmarie64 a écrit:Oui c'était maladroit.
Je voulais dire qu'en cas de remplacement, on ne peut pas savoir sur quel(s) niveau(x) de classe on va tomber.
On a souvent très peu de temps pour s'approprier les thèmes. Et lorsqu'on débute un thème ou un chapitre, je trouve qu'un apport de connaissances ou au moins de contextualisation est bienvenu.
Donc il faut vite s'approprier le thème que l'on enseigne pour le transmettre de façon satisfaisante aux élèves.

Oui et non, cela va dépendre des objectifs de formation que tu vises dans ton chapitre. De plus, une partie des élèves sait déjà beaucoup de choses et dans d'autres cas, commencer par donner les connaissances va perdre les élèves.

N'oublie pas que les programmes sont à la fois des connaissances ET des compétences.

Si tu pars du principe que tu n'as que les connaissances, tu donneras un handicap à tes élèves.

Après, tout dépend de ce qu'on appelle "apports de connaissances". Si c'est le cours généraliste, sans chair... laisse tomber, ça a conduit notre discipline à l'asphyxie il y a 30 ans. On répare à peine les dégât après un magnifique programme (ceux de 2008) et des programmes corrects (ceux actuels).

Comme le dit Elyas tout est question de choix pédagogiques. Un petit écueil parfois à signaler : quand on commence avant une activité par un exposé de connaissances il arrive que celui-ci soit en bonne partie redondant avec les informations que les élèves ont tiré de l'activité. Donc contextualiser oui mais il faut faire attention à ça.

Une manière d'envisager la préparation par rapport à la problématique activité/connaissances :
- qu'est-ce que je veux qu'ils sachent à l'arrivée ?
- quelles activités mettre en place pour ça ?
- organiser l'apport de connaissances par rapport aux activités (quel apport leur est donné par tel exercice ? qu'est-ce que je dois rajouter après ? dois-je expliquer 2-3 choses pour pouvoir mettre en place l'activité ?...)

Un conseil important : ne pas prétendre à l'exhaustivité. C'est souvent le défaut quand on débute.

Vos réponses sont toutes pertinentes et je vous en remercie