Stage après obtention du CAPES

Bonjour,
Peut-être cette question est-elle inappropriée dans ce thème mais je ne savais pas où la poser ailleurs (c'est français ça d'ailleurs ?).
J'ai compris qu'on devait fait un stage après la réussite du CAPES en philo. Est-ce que ce stage est rémunéré ou bien cela devrai-je manger des spaghettis pendant un an ?
Merci de votre réponse.
Jérôme

Jérôme0 a écrit:Bonjour,
Peut-être cette question est-elle inappropriée dans ce thème mais je ne savais pas où la poser ailleurs (c'est français ça d'ailleurs ?).
J'ai compris qu'on devait fait un stage après la réussite du CAPES en philo. Est-ce que ce stage est rémunéré ou bien cela devrai-je manger des spaghettis pendant un an ?
Merci de votre réponse.
Jérôme

Pour la partie graissée : dans l'EN, l'un n’empêche pas l'autre

Le « stage » du public est l'équivalent de la période d'essai dans le privé, c'est donc un emploi rémunéré et pris en compte pour la retraite.

Merci pour votre réponse (et pour la blagounette d'humour "noir")

Question subisidiaire : comment se déroule ce stage ? Il y a un "maitre de stage", une supervision, un accompagnement ?

Tu auras normalement 9h de cours en établissement à assurer, et tu seras suivi par un tuteur, de préférence présent dans ton établissement. Les autres jours du auras des cours à l'INSPE et tu seras suivi là bas aussi par un tuteur. Dès que tu connaîtras les niveaux de classes que tu auras, il serait bon de préparer un ou deux cours à l'aide de manuels, de sites académiques ou autres pour commencer l'année par faire travailler les élèves immédiatement, et tant pis si ce nest pas au point (c'est bien normal), fais comme si (quitte à juste faire des photocopies de manuel) et ne t'attends pas à ce qu'on te fournisse des cours tout faits pour commencer surtout pas à l'INSPE (ton tuteur en établissement peut le faire s'il est sympa, tu peux le lui demander mais s'il refuse, n'insiste pas). Sinon on a du créer sur le forum un "kit kit prof débutant", non ?

merci Lisak40. Cela me provoque une autre question si vous me permettez. En tant que philosophe praticien je suis entraîné à questionner les gens pour les faire dialoguer de manière socratique, y compris en groupe. C'est une manière assez provoquante et qui peut déstabiliser les élèves qui s'attendent à recevoir un "cours". Je suis conscient qu'il y a un corpus à faire passer et qu'il va falloir que je me "retienne" quelque peu et me "déconditionne" pour 'fair cours" mais pensez-vous que ce genre d'approche puisse malgré tout être distillée par petites touches ou bien cela créera une levée boucliers ? J'imagine que certains élèves diraient ("il nous pose des questions pour nous faire réfléchir mais on a un cours à apprendre"). D'autres élèves pourraient se plaindre à leurs parents que le prof "fait des jugements sur eux, sur leur attitude" ? Enfin le genre de choses que j'entends périodiquement dans les ateliers que je fais, transposé dans le cadre d'une classe. N'hésitez pas à me dire si mes questions sont inappropriées dans ce forum ou bien dans cette thématique.

Il y a déjà plusieurs fils je crois consacrés aj cours de philosophie: comment le préparer ? Comment se déroule-t-il ? Tu les trouveras en faisant une petite recherche sur le forum. 

Difficile de te répondre sans enseigner la philo mais sache quand même que les élèves ont un côté consommateur quand il y a un examen à la clé en particulier: ils.ne sont pas forcément pas passionnés de philosophie et veulent un cours et des méthodes pour réussir leur examen. Ça n'empêche pas une touche de fantaisie et d'originalité.

OK je comprends le côté "consommateur", c'est compréhensible.

Disons qu'il faut que tu trouves un compromis entre ta personnalité et tes envies, et les contraintes de l'institution.

On a toutefois une liberté pédagogique et on peut faire cours de manière très différente. Tant que tu restes dans le cadre du programme et que tu les prépares à l'examen, pas de souci. En année de stage, en revanche, il faut mieux faire comme on te le conseille.

OK merci pour vos réponses avisées.