- RaspaillouNiveau 3
Bonjour à tous,
Pardonnez moi pour l'anglicisme de mon titre, en français je pense qu'on parlerait de "roulement de personnel". On parle beaucoup entre collègues du gros roulement de profs chaque année mais les membres des RH a qui j'en ai parlé me disent que c'est normal pour un établissement français à l'étranger. Alors je pose la question à ceux qui ont plus d'expériences que moi :
Entre 25 et 35% de roulements chaque année (chez les profs), c'est beaucoup ou pas pour un établissement français à l'étranger?
Merci aux expérimentés pour vos réponses.
Pardonnez moi pour l'anglicisme de mon titre, en français je pense qu'on parlerait de "roulement de personnel". On parle beaucoup entre collègues du gros roulement de profs chaque année mais les membres des RH a qui j'en ai parlé me disent que c'est normal pour un établissement français à l'étranger. Alors je pose la question à ceux qui ont plus d'expériences que moi :
Entre 25 et 35% de roulements chaque année (chez les profs), c'est beaucoup ou pas pour un établissement français à l'étranger?
Merci aux expérimentés pour vos réponses.
- stiltNiveau 5
Pour que tu parles de 25 à 35% de roulement chaque année, j'imagine que tu ne parles ici que d'une catégorie de profs, à savoir les contrats locaux.
Je pense que ta question ne fait pas vraiment sens car la réponse dépend de beaucoup de facteurs.
Une question intéressante serait celle-ci : Parmi les recrutés locaux recrutés cette année, quel % part au bout de cette première année ?
Il y a des établissements où le turn-over est très important (salaires misérables, ambiance pourrie, établissement loin de tout......), et d'autres où il y a une très grande stabilité.
Je pense que ta question ne fait pas vraiment sens car la réponse dépend de beaucoup de facteurs.
Une question intéressante serait celle-ci : Parmi les recrutés locaux recrutés cette année, quel % part au bout de cette première année ?
Il y a des établissements où le turn-over est très important (salaires misérables, ambiance pourrie, établissement loin de tout......), et d'autres où il y a une très grande stabilité.
- MehitabelVénérable
Maintenant les détachés tournent tous les 3 à 6 ans à cause des détachements bornés.
Les contrats locaux tournent beaucoup effectivement : si leurs conjoints mutent, ils suivent ; s'ils trouvent mieux ailleurs, ils partent ; si l'école n'est pas satisfaite d'eux, ils partent. C'est le principe du contrat local, à moins d'avoir un conjoint du pays ou d'avoir décidé de s'installer de façon pérenne dans le pays, il est fait pour ... bouger.
Les contrats locaux tournent beaucoup effectivement : si leurs conjoints mutent, ils suivent ; s'ils trouvent mieux ailleurs, ils partent ; si l'école n'est pas satisfaite d'eux, ils partent. C'est le principe du contrat local, à moins d'avoir un conjoint du pays ou d'avoir décidé de s'installer de façon pérenne dans le pays, il est fait pour ... bouger.
- RaspaillouNiveau 3
stilt a écrit:Pour que tu parles de 25 à 35% de roulement chaque année, j'imagine que tu ne parles ici que d'une catégorie de profs, à savoir les contrats locaux.
Je pense que ta question ne fait pas vraiment sens car la réponse dépend de beaucoup de facteurs.
Une question intéressante serait celle-ci : Parmi les recrutés locaux recrutés cette année, quel % part au bout de cette première année ?
Il y a des établissements où le turn-over est très important (salaires misérables, ambiance pourrie, établissement loin de tout......), et d'autres où il y a une très grande stabilité.
Bonjour,
Evidemment je parle des contrats locaux, en même temps la question ne se pose qu'assez peu pour les détachés : ils sont là pour trois ans et, je ne crois pas qu'ils soient majoritaires dans les établissements, du moins de ce que je vois ils sont assez peu en comparaison des contrats locaux. Je suis d'accord avec ta dernière phrase : "Il y a des établissements où le turn-over est très important (salaires misérables, ambiance pourrie, établissement loin de tout......), et d'autres où il y a une très grande stabilité" mais du coup justement entre 25 et 35% de roulements (notamment parmi les contrats locaux) est ce inquiétant, normal, assez peu....Et de cette réponse je pourrais mieux comprendre si mon établissement fait face à un turn over important et donc si les facteurs que tu cites peuvent l'expliquer ou si au contraire c'est normal et dans ce cas il est probable qu'il soit plutôt au dessus des autres concernant les salaires, l'ambiance...
- RaspaillouNiveau 3
Mehitabel a écrit:Maintenant les détachés tournent tous les 3 à 6 ans à cause des détachements bornés.
Les contrats locaux tournent beaucoup effectivement : si leurs conjoints mutent, ils suivent ; s'ils trouvent mieux ailleurs, ils partent ; si l'école n'est pas satisfaite d'eux, ils partent. C'est le principe du contrat local, à moins d'avoir un conjoint du pays ou d'avoir décidé de s'installer de façon pérenne dans le pays, il est fait pour ... bouger.
Bien évidemment, le contrat local est assez mobile par essence mais je suppose que certains établissements n'ont qu'un faible roulement parce que les conditions de travail sont très sympas et donc dans ces établissements le roulement est de combien par an? Voilà la question que je me posais.
- SolovieïNiveau 10
Tout dépend du statut de l'établissement (gestion directe, homologué,...). A priori, et en l'absence d'autres informations, un taux de renouvellement d'env. 30-35% (disons 1/3 donc) des professeurs me parait important. A partir d'un point, cela devient contre-productif pour la direction et le fonctionnement de l'établissement.
- TailleventFidèle du forum
Je n'ai aucune idée des chiffres mais je pense que c'est effectivement une donnée intéressante pour se faire une idée.
Pour l'anecdote, une connaissance avait envisagé de prendre un poste dans une école étrangère (pas française) en Amérique du sud. En faisant quelques recherches, il a réalisé que le poste pour trois ans était remis au concours tous les ans depuis des années... Autant dire qu'il n'a pas été plus loin dans la démarche.
Pour l'anecdote, une connaissance avait envisagé de prendre un poste dans une école étrangère (pas française) en Amérique du sud. En faisant quelques recherches, il a réalisé que le poste pour trois ans était remis au concours tous les ans depuis des années... Autant dire qu'il n'a pas été plus loin dans la démarche.
- SolovieïNiveau 10
En Amérique du sud, un certain nombre d'écoles laissent "à demeure" les appels à candidatures sur leur site internet. Les directions ne mettent pas à jour. C'est une nuisance pour tout le monde : l'enseignant en poste se croit menacé, celui qui candidate apprend ensuite qu'il n'y a pas de poste vacant et qu'il a perdu son temps à monter le dossier (qui peut être lourd).
Le phénomène est le même, en moindre proportion, avec les postes en détachement (sur contrat local ou comme "résident") : le pays fait remonter de supposés besoins à l'AEFE, des professeurs candidatent (démarche pénible là aussi), et les dits postes ne sont jamais pourvus, car ils ne correspondent en vérité à aucun besoin réel. La zone "Am.-Lat." est connue pour ce genre de pratiques.
Le phénomène est le même, en moindre proportion, avec les postes en détachement (sur contrat local ou comme "résident") : le pays fait remonter de supposés besoins à l'AEFE, des professeurs candidatent (démarche pénible là aussi), et les dits postes ne sont jamais pourvus, car ils ne correspondent en vérité à aucun besoin réel. La zone "Am.-Lat." est connue pour ce genre de pratiques.
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