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- moi c'est moiNiveau 9
Bonjour a tous et a toutes,
Je n'ai pas trouvé de sujet équivalent à celui là, désolé d'avanc si ma recherche a été défaillante...
Je vais sans doute m'adresser aux plus anciens et sages d'entre nous, je me demandais qu'elles étaient les missions faites aujourd'hui qui ne nous était pas demandé dans les années 80 90.
Par exemple, y'avait il autant de paperasse ou c'est l'administration qui s'en occupait ? L'orientation était elle faite par les pp ou cela était fait essentiellement par des conseillers d'orientation ? ...
Merci par avance de vos réponses
Je n'ai pas trouvé de sujet équivalent à celui là, désolé d'avanc si ma recherche a été défaillante...
Je vais sans doute m'adresser aux plus anciens et sages d'entre nous, je me demandais qu'elles étaient les missions faites aujourd'hui qui ne nous était pas demandé dans les années 80 90.
Par exemple, y'avait il autant de paperasse ou c'est l'administration qui s'en occupait ? L'orientation était elle faite par les pp ou cela était fait essentiellement par des conseillers d'orientation ? ...
Merci par avance de vos réponses
- Une passanteEsprit éclairé
- les PP n'avaient pas à remplir les pieds de bulletins avant les conseils de classe, c'étaient les chefs d'établissement qui les remplissaient pendant le conseil de classe.
- ValennyNiveau 5
Une passante a écrit:- les PP n'avaient pas à remplir les pieds de bulletins avant les conseils de classe, c'étaient les chefs d'établissement qui les remplissaient pendant le conseil de classe.
Oui, tout à fait.
Nous n’avions pas non plus, en tant que PP, à remplir sur la fiche Avenir l’avis et l’appréciation du chef d’établissement pour chaque vœu sur Parcoursup (nouveauté de cette année).
- zigmag17Guide spirituel
En LP:
- orientation, Parcoursup... ( avant, conseillers d'orientation)
- conventions de stages, promesses de stages, à faire remplir puis signer puis vérifier, par parents, tuteurs, établissement ( avant, ou ailleurs, chef des travaux)
- cahier de textes en ligne obligatoire ( avant, format papier, paradoxalement plus facile )
- appel sur pronote obligatoire ( chronophage car postes informatiques déficients et lents la plupart du temps)
- papiers à remplir régulièrement pour les élèves à besoins particuliers ( avant, une ou deux réunions dans l'année suffisaient)
- convocations des élèves aux épreuves de CCF ( fiche à remplir, suivi à faire, relances pour les absents.)
- livret de compétences à remplir dans les livrets en plus des notes ( avant c'était l'un ou l'autre)
...
- orientation, Parcoursup... ( avant, conseillers d'orientation)
- conventions de stages, promesses de stages, à faire remplir puis signer puis vérifier, par parents, tuteurs, établissement ( avant, ou ailleurs, chef des travaux)
- cahier de textes en ligne obligatoire ( avant, format papier, paradoxalement plus facile )
- appel sur pronote obligatoire ( chronophage car postes informatiques déficients et lents la plupart du temps)
- papiers à remplir régulièrement pour les élèves à besoins particuliers ( avant, une ou deux réunions dans l'année suffisaient)
- convocations des élèves aux épreuves de CCF ( fiche à remplir, suivi à faire, relances pour les absents.)
- livret de compétences à remplir dans les livrets en plus des notes ( avant c'était l'un ou l'autre)
...
- CleroliDoyen
+1 (il faut dire que les bulletins étaient des bulletins papier, ça ne permettait pas de les reprendre pendant le CC).Une passante a écrit:- les PP n'avaient pas à remplir les pieds de bulletins avant les conseils de classe, c'étaient les chefs d'établissement qui les remplissaient pendant le conseil de classe.
Pas de pronote ou autre plateforme semblable : on remplissait pendant l'heure le gros cahier de texte de la classe (les élèves étaient chargés de le déposer à chaque début d'heure et de le récupérer en fin d'heure).
Les relations avec les familles ont également changé et occupent plus de temps qu'auparavant (sans que ces échanges soient plus efficaces pour autant). Il faut dire que les parents étaient plus respectueux de notre travail qu'aujourd'hui.
- M le MauditNiveau 9
Les "missions" nouvelles st aussi liées au développement des nouvelles technologies. C'est déterminant pour tous les corps de métiers. Clairement, mails, cahier de texte avec pièces jointes, traces écrites... n'étaient pas possible avant. Pour l'orientation je pense qu'en effet les PP st davantage sollicités que par le passé. Nouvelles missions je ne sais pas mais nouvelles pressions sans doute. La pression au projet me semble clairement qque chose qui était bcp moins présent ds les années 1990. Le faire-savoir au détriment du savoir-faire doit y être pour qque chose. Enfin je dirais que les parents st devenus des "clients" ds les discours des CDE car tout est fait en fonction... Des parents. Qui avons-nous au quotidien dvt nous : des enfants...
Bref ce qui me frappe n'est peut-être pas tant l'accumulation de nouvelles missions (sinon de remplir LSU, compétences en rouge, en bleu, en vert... à l'efficacité douteuse) qu'un changement ds les relations et les attendus des acteurs scolaires entre eux. Enfin et plus lourdement que tout ce st les effectifs ds les classes qui deviennent , en tt cas pour moi, problématiques.
Bref ce qui me frappe n'est peut-être pas tant l'accumulation de nouvelles missions (sinon de remplir LSU, compétences en rouge, en bleu, en vert... à l'efficacité douteuse) qu'un changement ds les relations et les attendus des acteurs scolaires entre eux. Enfin et plus lourdement que tout ce st les effectifs ds les classes qui deviennent , en tt cas pour moi, problématiques.
- CleroliDoyen
C'est vrai, l'appel papier était plus rapide qu'aujourd'hui (chez moi, pronote plante régulièrement en début d'heure et les ordis sont longs à s'allumer).
- Manu7Expert spécialisé
Les dossiers PAP, PPRE, préparation ESS, etc... plus toutes les réunions que cela engendre. Je ne dis pas que c'est mal, au contraire, mais c'est sans aucune augmentation.
Les portes ouvertes et les forums plus les réunions pour préparer.
Les rencontres avec les élèves et les parents à cause du harcèlement et des conflits sur les réseaux sociaux.
Se réunir pour savoir comment évaluer par compétences, se réunir pour les bilans de fin de cycle, se réunir pour les liaisons écoles-collèges.
Par contre, on passe moins de temps devant les élèves pour enseigner sa matière. Et comme on a des classes en plus, et bien on évalue moins souvent chaque élève, tout en ayant plus de copies à corriger globalement.
Les portes ouvertes et les forums plus les réunions pour préparer.
Les rencontres avec les élèves et les parents à cause du harcèlement et des conflits sur les réseaux sociaux.
Se réunir pour savoir comment évaluer par compétences, se réunir pour les bilans de fin de cycle, se réunir pour les liaisons écoles-collèges.
Par contre, on passe moins de temps devant les élèves pour enseigner sa matière. Et comme on a des classes en plus, et bien on évalue moins souvent chaque élève, tout en ayant plus de copies à corriger globalement.
- M le MauditNiveau 9
En revanche les nouvelles technologies permettent des préparations de cours vraiment plus stimulantes que ds les années 1990 durant lesquelles les outils étaient bcp moins nombreux.
- gregforeverGrand sage
Je dirais la multiplication des PAP PAI Gevasco et autres adaptations.
- PralineNiveau 5
Pas de conseil pédagogique ou alors on ne se réunissait pas.
Pas de liaison école-collège.
Pas de liaison école-collège.
- fanetteFidèle du forum
Dans mon établissement :
- les PP ne montaient pas les PAP, PPRE, ne s'occupaient pas des GEVASCO, allaient aux ESS uniquement s'ils le souhaitaient
- il y avait des réunions parents, mais pas de remise de bulletins en mains propres
- les PP ne remplissaient pas le pied du bulletin, (en revanche, nous faisions des pré-conseils entre nous, sur la pause méridienne ou en fin de journée)
- nous remplissions un cahier de textes papier pour la classe, mais n'étions pas sollicités par les parents pour en avoir plus (l'élève absent se débrouillait avec ses camarades pour rattraper les cours) ; les élèves utilisaient leur agenda
- en cas d'exclusion temporaire, nous n'étions pas tenus de donner du travail à l'élève sanctionné
- les conseillers d'orientation (devenus conseillers d'orientation psychologues) géraient l'orientation (!), ils voyaient chaque élève de 3e et éventuellement les parents pour remplir les fiches de vœux, avec les CDE
- pas d'aménagements demandés pour les dys (hormis de ne pas sanctionner l'orthographe), qui étaient très peu nombreux à être détectés
- pas de conseil pédagogique, pas de référents de plein de trucs, très peu de liaison avec le primaire donc beaucoup moins de réunions
- pas de compétences, LSU... à remplir
- on recevait les parents après demande de rdv sur le carnet, plus rarement que maintenant, on ne leur téléphonait pas et c'était uniquement pour parler des problèmes scolaires (le reste, problèmes avec les pairs, difficultés sociales, etc. était traité par d'autres personnes)
- pas de portes ouvertes
- pas besoin d'intervenir dans les couloirs : la vie scolaire gérait tout
Bref, nous enseignions, c'était notre mission
- les PP ne montaient pas les PAP, PPRE, ne s'occupaient pas des GEVASCO, allaient aux ESS uniquement s'ils le souhaitaient
- il y avait des réunions parents, mais pas de remise de bulletins en mains propres
- les PP ne remplissaient pas le pied du bulletin, (en revanche, nous faisions des pré-conseils entre nous, sur la pause méridienne ou en fin de journée)
- nous remplissions un cahier de textes papier pour la classe, mais n'étions pas sollicités par les parents pour en avoir plus (l'élève absent se débrouillait avec ses camarades pour rattraper les cours) ; les élèves utilisaient leur agenda
- en cas d'exclusion temporaire, nous n'étions pas tenus de donner du travail à l'élève sanctionné
- les conseillers d'orientation (devenus conseillers d'orientation psychologues) géraient l'orientation (!), ils voyaient chaque élève de 3e et éventuellement les parents pour remplir les fiches de vœux, avec les CDE
- pas d'aménagements demandés pour les dys (hormis de ne pas sanctionner l'orthographe), qui étaient très peu nombreux à être détectés
- pas de conseil pédagogique, pas de référents de plein de trucs, très peu de liaison avec le primaire donc beaucoup moins de réunions
- pas de compétences, LSU... à remplir
- on recevait les parents après demande de rdv sur le carnet, plus rarement que maintenant, on ne leur téléphonait pas et c'était uniquement pour parler des problèmes scolaires (le reste, problèmes avec les pairs, difficultés sociales, etc. était traité par d'autres personnes)
- pas de portes ouvertes
- pas besoin d'intervenir dans les couloirs : la vie scolaire gérait tout
Bref, nous enseignions, c'était notre mission
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- Clayd34Niveau 5
Concernant les PAP et les dys, je trouve cela normal en tant qu'enseignant de les aider. Le PAP devrait être fait par l'ensemble de l'équipe pédagogique cependant. Et si seulement à la charge du PP, il y aurait dû y avoir une augmentation pour la charge supplémentaire.
Par contre, le cahier de texte je remplis ce qui est demandé (titre de la séance et résumé en une-deux lignes) mais je ne mets pas le cours, ça ne fait pas partie de nos obligations, je les laisse rattraper et s'ils ne le font pas, ce n'est pas mon problème.
Après j'enseigne depuis trois ans seulement, et clairement, la notion d'ENSEIGNANT est devenue tristement polyvalente...
Par contre, le cahier de texte je remplis ce qui est demandé (titre de la séance et résumé en une-deux lignes) mais je ne mets pas le cours, ça ne fait pas partie de nos obligations, je les laisse rattraper et s'ils ne le font pas, ce n'est pas mon problème.
Après j'enseigne depuis trois ans seulement, et clairement, la notion d'ENSEIGNANT est devenue tristement polyvalente...
- lene75Prophète
La répartition de la DHG et toutes les tensions qui vont avec. Mission liée : refaire 50 fois les services. L’accompagnement des contractuels. L'obligation de faire rattraper les contrôles avec les nouvelles stratégies de contournement de élèves et l'organisation par nos soins, voire la surveillance bénévole de ces rattrapages. Le travail de gestion des absences qui va avec, alors qu'avant c'était la vie scolaire qui s'en occupait. Dans certains établissements la surveillance des heures de colle. Les conseils pédagogiques. Les heures de vie de classe que les PP n'arrivent pas toujours à se faire payer. La vérification et rectification des emplois du temps vu leur nouvelle complexité depuis la réforme du lycée. La multiplication des convocations pour les épreuves de bac (spécialité et grand Oral en plus du tronc commun). Plus de programmes et d'épreuves à préparer. Temps de concertation entre les deux profs pour HLP. DST qui ne peuvent plus avoir lieu par échange d'heures de cours, donc placés en plus des cours. Les sujets de bac blanc à photocopier nous-mêmes (avant c'était l'administration qui s'en occupait). La multiplication des problèmes de triche sur internet avec tout ce que ça implique (recherche de la source, rapport, RV avec la direction puis avec l'élève puis avec les parents, nouveau devoir). Pour le bac, les notes à rentrer nous-mêmes, les problèmes de scannage à signaler (mais on économise le trajet pour aller chercher les copies). La déclaration des frais à effectuer nous-mêmes (avant c'était le centre d'examen qui demandait la mise en paiement). Les demandes de temps partiel à téléverser nous-mêmes.
Pour ma part j'ai débuté en 2008 et j'ai déjà vu tous ces changements et certainement d'autres que j'oublie en plus de ceux cités ci-dessus.
Pour ma part j'ai débuté en 2008 et j'ai déjà vu tous ces changements et certainement d'autres que j'oublie en plus de ceux cités ci-dessus.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- nonorenoNiveau 9
Au niveau des appréciations sur les bulletins, je constate une inflation qui accentue la bureaucratisation inutile du métier.
Avant : une appréciation par enseignant.
Avec l'informatique (exemple d'un prof d'HG, PP en terminale) :
3ème trimestre, pour un seul élève :
- 1 appréciation en EMC (vu qu'une moyenne annuelle est obligatoire).
- 1 appréciation en HG
- 1 appréciation finale en bas du bulletin.
- 1 appréciation "fiche avenir"
- 1 appréciation pour le livret scolaire en EMC.
- 1 appréciation pour le livret scolaire en HG.
Soit... au minimum 6 appréciations par élève !! (et 5 aux 2nde et 1er trimestre). C'est évidemment ridicule d'en arriver là.
Autre conséquence négative de l'informatique : sollicitations multiples d'élèves et de parents d'élèves via l'ENT. Lorsqu'il n'y avait pas de réseau dans l'établissement, que de travail en moins ! Perso, je suis inondé de messages à longueur de journée... vu que cela justifie probablement le travail de certaines personnes dans les rectorats. Mail académique, ent, iprof, mail perso... Au final, le bruit numérique est constant et usant. Désactiver les notifications de l'ENT limite déjà cette pollution. Car soyons honnête, 90% des messages reçus sont (malheureusement) inutiles.
Avant : une appréciation par enseignant.
Avec l'informatique (exemple d'un prof d'HG, PP en terminale) :
3ème trimestre, pour un seul élève :
- 1 appréciation en EMC (vu qu'une moyenne annuelle est obligatoire).
- 1 appréciation en HG
- 1 appréciation finale en bas du bulletin.
- 1 appréciation "fiche avenir"
- 1 appréciation pour le livret scolaire en EMC.
- 1 appréciation pour le livret scolaire en HG.
Soit... au minimum 6 appréciations par élève !! (et 5 aux 2nde et 1er trimestre). C'est évidemment ridicule d'en arriver là.
Autre conséquence négative de l'informatique : sollicitations multiples d'élèves et de parents d'élèves via l'ENT. Lorsqu'il n'y avait pas de réseau dans l'établissement, que de travail en moins ! Perso, je suis inondé de messages à longueur de journée... vu que cela justifie probablement le travail de certaines personnes dans les rectorats. Mail académique, ent, iprof, mail perso... Au final, le bruit numérique est constant et usant. Désactiver les notifications de l'ENT limite déjà cette pollution. Car soyons honnête, 90% des messages reçus sont (malheureusement) inutiles.
- henrietteMédiateur
Personne ne dit le contraire.Clayd34 a écrit:Concernant les PAP et les dys, je trouve cela normal en tant qu'enseignant de les aider. Le PAP devrait être fait par l'ensemble de l'équipe pédagogique cependant. Et si seulement à la charge du PP, il y aurait dû y avoir une augmentation pour la charge supplémentaire.
Par contre, le cahier de texte je remplis ce qui est demandé (titre de la séance et résumé en une-deux lignes) mais je ne mets pas le cours, ça ne fait pas partie de nos obligations, je les laisse rattraper et s'ils ne le font pas, ce n'est pas mon problème.
Après j'enseigne depuis trois ans seulement, et clairement, la notion d'ENSEIGNANT est devenue tristement polyvalente...
Par contre, cela représente un alourdissement conséquent du travail mais sans aucune évolution financière pour le rémunérer, et ça, ce n'est pas normal.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LagomorpheFidèle du forum
henriette a écrit:Personne ne dit le contraire.Clayd34 a écrit:Concernant les PAP et les dys, je trouve cela normal en tant qu'enseignant de les aider. Le PAP devrait être fait par l'ensemble de l'équipe pédagogique cependant. Et si seulement à la charge du PP, il y aurait dû y avoir une augmentation pour la charge supplémentaire.
Par contre, le cahier de texte je remplis ce qui est demandé (titre de la séance et résumé en une-deux lignes) mais je ne mets pas le cours, ça ne fait pas partie de nos obligations, je les laisse rattraper et s'ils ne le font pas, ce n'est pas mon problème.
Après j'enseigne depuis trois ans seulement, et clairement, la notion d'ENSEIGNANT est devenue tristement polyvalente...
Par contre, cela représente un alourdissement conséquent du travail mais sans aucune évolution financière pour le rémunérer, et ça, ce n'est pas normal.
D'accord avec toi sur le principe, mais l'alourdissement conséquent du travail nous tombant dessus de partout, on se retrouve parfois dans une situation de surcharge telle que, évolution financière ou pas, appliquer les PAP devient matériellement impossible (sauf vie de moine) par manque de temps. Une journée fait 24h, quelle que soit ma fiche de paye.
Je serais plutôt pour une formule du type "élève à besoin particulier => décharge horaire". Ce qui reviendrait au même la plupart du temps: on répartit généralement les services avant de savoir qui il y aura dans les classes, donc ça passera en HSA. Mais:
1) sur le principe, c'est raccord avec l'idée qu'on ne peut pas charger la barque à l'infini
2) ponctuellement et dans des situations particulières (classe conçue pour regrouper les PAP/PPS), la décharge pourrait être significative. Et efficace pour les élèves.
- lene75Prophète
Je suis d'accord avec Lagomorphe. Peut-être que dans le cas précis des élèves à besoins particuliers il est matériellement difficile de mettre une décharge en place, mais ça devrait être la norme pour toute charge complémentaire. Libre à ceux qui le souhaitent de prendre des heures sup.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- fanetteFidèle du forum
Ah aussi : pour corriger le DNB, nous étions convoqués deux jours et demi, pour approximativement le même nombre de copies qu'aujourd'hui. Nous finissions en 1 jour, et nous avions l'autorisation de notre CDE de rester chez nous...
Je suis d'accord avec les remarques précédentes sur les décharges. A cette période, notre salaire étant plus conséquent (j'ai débuté en 1987), tout collègue qui faisait plus de 21h était vu avec suspicion et effarement : mais où trouvait-il le temps ? (Comme je n'ai pas le souvenir d'avoir particulièrement glandé, j'en conclus que nous prenions plus de temps pour le cœur de notre métier.)
Je suis d'accord avec les remarques précédentes sur les décharges. A cette période, notre salaire étant plus conséquent (j'ai débuté en 1987), tout collègue qui faisait plus de 21h était vu avec suspicion et effarement : mais où trouvait-il le temps ? (Comme je n'ai pas le souvenir d'avoir particulièrement glandé, j'en conclus que nous prenions plus de temps pour le cœur de notre métier.)
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- frecheGrand sage
Cleroli a écrit:
Pas de pronote ou autre plateforme semblable : on remplissait pendant l'heure le gros cahier de texte de la classe (les élèves étaient chargés de le déposer à chaque début d'heure et de le récupérer en fin d'heure).
Quand tu n'as pas les classes entières, mais des associations de classes, pronote est bien plus pratique car avant il fallait courir récupérer les cahiers de textes à la récréation ou le soir pour recopier dans tous les cahiers, et c'était galère.
- Night OwlNiveau 10
Relations avec les parents: nous n'avions pas à discuter/ nous justifier sur le contenu de nos cours, notre notation, nos supports de cours ou diffusion de ceux-ci.. En cas de problèmes, il était courant de gérer directement avec le/les élèves concerné(s), aujourd'hui, j'ai l'impression que tout se règle entre adultes et alors qu'on ne cesse de parler d'autonomie, on tend de plus en plus à déresponsabiliser l'élève (ce qui peut être un problème d'ailleurs lors des stages).
- EsméraldaGrand sage
Moi j'ai le souvenir d'avoir corrigé le DNB durant plusieurs années dans mon propre collège : le chef allait récupérer des copies dans un autre collège avec la voiture de fonction, nous corrigions l'après-midi même de l'épreuve, et nous avions fini en fin d'après-midi, nous avions donc bien moins de copies qu'actuellement. Et je ne sais pas si c'est ma mémoire qui me joue des tours mais je me souviens d'un collègue me souhaitant de bonnes vacances après cet après-midi correction. En tout cas il est sûr que l'année scolaire se terminait plus tôt et qu'il n'y avait pas ces dix mille réunions ...
- frecheGrand sage
La durée des vacances n'a pas beaucoup varié depuis le début des années 2000, et avant ça, ça dépendait des années.
Si ça vous intéresse, le blog de J Delmas fait une synthèse des congés.
https://blog.juliendelmas.fr/?historique-des-vacances-et-du-temps-scolaires#:~:text=18%20semaines%20de%20vacances%20en,quasiment%2018%20semaines%20de%20cong%C3%A9s%20!
Si ça vous intéresse, le blog de J Delmas fait une synthèse des congés.
https://blog.juliendelmas.fr/?historique-des-vacances-et-du-temps-scolaires#:~:text=18%20semaines%20de%20vacances%20en,quasiment%2018%20semaines%20de%20cong%C3%A9s%20!
- EsméraldaGrand sage
Cela confirme mon souvenir, nous étions en vacances très peu de temps après la correction du DNB au début de ma carrière ( fin juin ou tout début juillet)
- fanetteFidèle du forum
Oui, nous avions moins de vacances à Toussaint (et en février me semble-t-il), nous terminions fin juin ou tout début juillet, et reprenions la 1ère semaine de septembre.
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