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- cit6Niveau 7
lene75 a écrit:henriette a écrit:En lettres, l'augmentation de la charge de travail la plus insidieuse est liée au combo redoutable de deux facteurs :
- la baisse du nombre d'heures de français qui a mécaniquement augmenté le nombre de classes en charge, donc d'élèves, donc de copies à corriger,
Cette combo, on l'a dans quasi toutes les matières, et pas la peine de remonter aux années 90 pour ça. En lycée la réforme a été une rupture majeure de ce point de vue.
Effectivement. Mais c'est depuis la réforme des années 2000 (je ne me souviens plus de l'année exacte) pour les LV, même si cela s'est clairement accru ensuite avec les baisses de DHG (on arrivait à conserver quelques demi-heures en plus de l'horaire plancher) et la suppression des demi-groupes.
Par exemple, actuellement agrégée à temps partiel (75%), j'ai autant de classes qu'à mes débuts à la fin des années 90 avec seulement le CAPES (6 classes).
En ce qui concerne les effectifs, j'étais en ZEP (lycée) à mes débuts, donc avec des effectifs réduits (inférieur à 30 et plutôt autour de 24-25). Et actuellement, j'ai l'immense chance d'être dans un lycée où l'on bénéficie de groupes réduits en LV, donc inférieurs à 25-26 (mais pour combien de temps?).
Et en temps qu'élève (années 70), au lycée, si en 2nde on était 34, par contre en 1ère et Terminale, on n'était que 22 (en C pourtant). Au collège, je ne me souviens plus exactement mais ça devait tourner autour de 25 (je n'ai pas le souvenir de classe spécialement nombreuse: en seconde, la différence m'avait marquée).
Pour moi, la charge de travail nettement plus conséquente, c'est le passage au contrôle continu et "l'obligation" de faire plus de "grosses" évaluations par trimestre. Avec comme corollaire une nette baisse des heures réellement consacrées à l'enseignement (sans compter toutes les heures perdues pour les devoirs communs, les bac blancs, les évaluations de français/math en début de seconde, evalangues, PIX, les interventions sur l'homophobie, le sommeil, l'alimentation, la sécurité numérique, etc. ): je vais nettement moins loin dans le "programme" qu'il y a seulement 4 ans (mais heureusement, il n'y a plus vraiment de programme ).
Heureusement que la retraite s'approche .
Cit6.
- frecheGrand sage
*Hildegarde* a écrit:freche a écrit:Cleroli a écrit:
Pas de pronote ou autre plateforme semblable : on remplissait pendant l'heure le gros cahier de texte de la classe (les élèves étaient chargés de le déposer à chaque début d'heure et de le récupérer en fin d'heure).
Quand tu n'as pas les classes entières, mais des associations de classes, pronote est bien plus pratique car avant il fallait courir récupérer les cahiers de textes à la récréation ou le soir pour recopier dans tous les cahiers, et c'était galère.
Ben non, pour mes regroupements de classe, avant pronote, j'avais des cahiers de groupe, que je gérais moi-même et déposais en fin de journée à la vie scolaire.
Chez nous, seuls les profs de langues en avaient. De toute façon, avec le nombre de groupes qu'on a maintenant, qui regroupent jusqu'à 3 classes, il faudrait au moins 5 cahiers de textes par classe (SVT, techno, SPC, anglais LCE, allemand LCE, espagnol LCE, espagnol LV2, allemand LV2). Et puis, honnêtement, quand tu as 5 groupes du même niveau, le copier collé est plus pratique que de réécrire.
- lene75Prophète
Cit6. Chez nous aussi les groupes de LV sont à 24. Mais pour combien de temps ? La question se pose aussi. Parce qu’avec les DHG réduites à portion congrue, ça reporte mécaniquement la charge sur les autres. Avant on arrivait à avoir ces groupes à effectifs réduits pour les langues ET des dédoublements pour les autres disciplines, notamment en séries technos. Maintenant on n'arrive plus à conserver ces groupes qu'à condition d'avoir des technos tournant autour de 30 sans aucun dédoublement dans les matières générales. Mais avec l'évolution du profil des élèves, ça devient ingérable. Ce n'est plus qu'une question de charge de travail. On en est à une question de santé : de plus en plus de collègues craquent. C'est honteux d'en arriver là et de mettre les établissements face à de tels dilemmes, et je suis persuadée qu'à moyen terme ça ne fait même pas d'économies. Un prof en CLM pour burn-out, c'est un coût. Alors quand il y en a plusieurs par établissement, à l'échelle du pays, c'est un gouffre financier.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MaxAFBNiveau 2
Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
- zigmag17Guide spirituel
MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
C'est insupportable. A un moment donné, quand chacun fait ce qu'il a à faire, un établissement ça roule. Mais c'est vrai: tout cela fait partie de l'orchestration de la destruction de notre statut.
- lene75Prophète
MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
Comment ça se passait avant ? Chez nous on peut refuser un élève et l'envoyer à la vie scolaire avec le motif "refus cause retard", mais dans les deux cas ça suppose de gérer l'élève : soit on le refuse, on le laisse noté absent et la VS saisira le motif "refus cause retard" (à condition que l'élève arrive jusqu'à eux : beaucoup partent), soit on l'accepte et on le note simplement en retard.
- Clecle78Bon génie
Bien sûr que si le malus pour effectif faible existait. J'en ai " bénéficié" en 1991. L'effectif pléthorique était à partir de 6h à 36 et plus (moi c'était entre 39 et 41 dans toutes mes classes de français et sans dédoublement du tout en général et en seconde )Iphigénie a écrit:Mais à partir de combien? J’ai oublié. Et pas de malus pour faibles effectifs la notion n’existait pas.Jenny a écrit:L’indemnité pour effectifs pléthoriques existe toujours.
- zigmag17Guide spirituel
lene75 a écrit:MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
Comment ça se passait avant ? Chez nous on peut refuser un élève et l'envoyer à la vie scolaire avec le motif "refus cause retard", mais dans les deux cas ça suppose de gérer l'élève : soit on le refuse, on le laisse noté absent et la VS saisira le motif "refus cause retard" (à condition que l'élève arrive jusqu'à eux : beaucoup partent), soit on l'accepte et on le note simplement en retard.
J'ai connu l'élève arrivé en retard, bloqué directement par la Vie scolaire, direction étude pour une heure. Nous n'en entendions pas parler, la gestion des retards se faisait ainsi, et les cours n'étaient pas perturbés. Mais c'était il y a au moins 15 ans je dirais.
Actuellement je vis exactement la même situation que toi.
- IphigénieProphète
Ah bon? Jamais eu ce problème tant que j’ai eu du grec avec des groupes oscillant de trois à dix-onze, environ…( années 80-90 de mémoire) s’il existait il n’était donc pas appliqué ?Clecle78 a écrit:Bien sûr que si le malus pour effectif faible existait. J'en ai " bénéficié" en 1991. L'effectif pléthorique était à partir de 6h à 36 et plus (moi c'était entre 39 et 41 dans toutes mes classes de français et sans dédoublement du tout en général et en seconde )Iphigénie a écrit:Mais à partir de combien? J’ai oublié. Et pas de malus pour faibles effectifs la notion n’existait pas.Jenny a écrit:L’indemnité pour effectifs pléthoriques existe toujours.
Enfin peu importe.
En français tout s’est alourdi, parce que les élèves sont différents à effectifs lourds égaux et que la faiblesse des élèves est compensée par l’administration par la surcharge de travail dévolu aux professeurs, en commençant par les paperasses du bac! Depuis l’idée géniale des «descriptifs de séquences »….
- trompettemarineMonarque
N'oubliez pas d'en attribuer aussi la responsabilité à NVB et ses missions liées. On avait bien dit à l'époque que cela alourdirait énormément notre tâche aux dépens de l'enseignement.
- nc33Niveau 10
Au moins un élève qui assiste à une partie du cours pourra suivre le suivant, sans qu'il faille lui expliquer ce qu'il a manqué (ou pas mais il ne fera rien sinon).zigmag17 a écrit:lene75 a écrit:MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
Comment ça se passait avant ? Chez nous on peut refuser un élève et l'envoyer à la vie scolaire avec le motif "refus cause retard", mais dans les deux cas ça suppose de gérer l'élève : soit on le refuse, on le laisse noté absent et la VS saisira le motif "refus cause retard" (à condition que l'élève arrive jusqu'à eux : beaucoup partent), soit on l'accepte et on le note simplement en retard.
J'ai connu l'élève arrivé en retard, bloqué directement par la Vie scolaire, direction étude pour une heure. Nous n'en entendions pas parler, la gestion des retards se faisait ainsi, et les cours n'étaient pas perturbés. Mais c'était il y a au moins 15 ans je dirais.
Actuellement je vis exactement la même situation que toi.
- lene75Prophète
nc33 a écrit:Au moins un élève qui assiste à une partie du cours pourra suivre le suivant, sans qu'il faille lui expliquer ce qu'il a manqué (ou pas mais il ne fera rien sinon).zigmag17 a écrit:lene75 a écrit:MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
Comment ça se passait avant ? Chez nous on peut refuser un élève et l'envoyer à la vie scolaire avec le motif "refus cause retard", mais dans les deux cas ça suppose de gérer l'élève : soit on le refuse, on le laisse noté absent et la VS saisira le motif "refus cause retard" (à condition que l'élève arrive jusqu'à eux : beaucoup partent), soit on l'accepte et on le note simplement en retard.
J'ai connu l'élève arrivé en retard, bloqué directement par la Vie scolaire, direction étude pour une heure. Nous n'en entendions pas parler, la gestion des retards se faisait ainsi, et les cours n'étaient pas perturbés. Mais c'était il y a au moins 15 ans je dirais.
Actuellement je vis exactement la même situation que toi.
Pas dans ma matière : s'il a raté le début du raisonnement, il ne peut pas comprendre la suite. Donc soit il demande le début du cours à son voisin, voire au prof (situation de plus en plus courante) pour comprendre de quoi on est en train de parler et il perturbe le cours, soit il ne demande rien et on peut prendre les paris qu’il va ficher le bazar, parce que rester calme quand on ne comprend rien, c'est de l'héroïsme dont sont rarement capables les élèves retardataires, qui sont rarement les plus sérieux. Le même problème se pose quand on a 2h de cours et que l'élève revient pour la 2e : on ne rattrape pas 1h de cours dans les 5 min de l'intercours. Donc il est condamné à ne rien comprendre et à perturber le cours.
- zigmag17Guide spirituel
nc33 a écrit:Au moins un élève qui assiste à une partie du cours pourra suivre le suivant, sans qu'il faille lui expliquer ce qu'il a manqué (ou pas mais il ne fera rien sinon).zigmag17 a écrit:lene75 a écrit:MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
Comment ça se passait avant ? Chez nous on peut refuser un élève et l'envoyer à la vie scolaire avec le motif "refus cause retard", mais dans les deux cas ça suppose de gérer l'élève : soit on le refuse, on le laisse noté absent et la VS saisira le motif "refus cause retard" (à condition que l'élève arrive jusqu'à eux : beaucoup partent), soit on l'accepte et on le note simplement en retard.
J'ai connu l'élève arrivé en retard, bloqué directement par la Vie scolaire, direction étude pour une heure. Nous n'en entendions pas parler, la gestion des retards se faisait ainsi, et les cours n'étaient pas perturbés. Mais c'était il y a au moins 15 ans je dirais.
Actuellement je vis exactement la même situation que toi.
Ca dépend des élèves. Sauf exception, les retardataires dans les différents LP où j'ai travaillé ( et dans l'actuel c'est la même chose) étaient/ sont toujours les mêmes, qui cumulent retards et l'inappétence pour le travail. Ce qui fait que les accueillir en classe ne leur permet pas à eux de suivre le cours mais plutôt de le perturber. Je trouvais que la méthode consistant à ne pas les envoyer en classe quand ils arrivaient en retard était la bonne, car elle cassait ce cycle de perturbations ( entrée en classe en différé alors que le cours est lancé et toutes les consignes données, installation bruyante, check aux copains en passant éventuellement donc encore des perturbations et j'en passe. Pour peu que l'élève en question n'ait pas son matériel, et ça arrive souvent, c'est un festival).
Actuellement l'élève en retard se présente avec un papier de la Vie scolaire. Au--dela de 5 minutes de retard ( il y a deux sonneries), on peut le refuser. Si j'ai affaire à un spécimen du même acabit de ce que je décris ci-dessus, je le refuse en classe. Je perds du temps et le cours est perturbé, mais moins.
- Manu7Expert spécialisé
Au sujet des effectifs au collège, dans mon académie (Poitiers), quand j'ai commencé à la fin des années 90, il y avait une différence entre les 6-5ème et les 4-3ème, en 6-5 le maximum était de 27 et en 4-3 le maximum était de 30, cela a changé pendant les années 2000, vers 2005-2006 je crois, avec un passage à 30 dans tous les niveaux.
Les vieux profs de Français résumaient très bien la situation à la fin des années 2000, ils ont commencé avec un salaire correct et 3 classes pour un temps plein et ils ont terminé avec un salaire très loin de leurs homologues des années 80, avec 5 classes pour un temps complet !!!
Autre changement notable, à une époque au niveau national, il y avait un principe clair, les changements de programme étaient annoncés avant le mois de janvier de l'année précédente. Maintenant, on peut avoir des changements en juillet, et même des "ajustements" pendant l'année. Et les modifications sont tellement nombreuses que certains profs se rendent pas compte et poursuivent l'ancien programme, et ils se retrouvent avant-gardistes quand on revient à l'ancienne formule.
Les vieux profs de Français résumaient très bien la situation à la fin des années 2000, ils ont commencé avec un salaire correct et 3 classes pour un temps plein et ils ont terminé avec un salaire très loin de leurs homologues des années 80, avec 5 classes pour un temps complet !!!
Autre changement notable, à une époque au niveau national, il y avait un principe clair, les changements de programme étaient annoncés avant le mois de janvier de l'année précédente. Maintenant, on peut avoir des changements en juillet, et même des "ajustements" pendant l'année. Et les modifications sont tellement nombreuses que certains profs se rendent pas compte et poursuivent l'ancien programme, et ils se retrouvent avant-gardistes quand on revient à l'ancienne formule.
- ElaïnaDevin
lene75 a écrit:La répartition de la DHG et toutes les tensions qui vont avec. Mission liée : refaire 50 fois les services.
A titre personnel, je préfère faire les services en équipe plutôt que ça soit fait par un chef qui ne tient pas compte de nos réalités !
non. Pourquoi faire ?lene75 a écrit: L’accompagnement des contractuels.
Là encore : ça pourrait être fait de façon correcte. Ici nous avons imposé de mettre dans le PLE qu'un rattrapage devait être proposé mais selon les modalités fixées par l'enseignant (trad. fr : on fait tous rattraper dans le cours suivant, et tant pis pour l'élève qui doit composer dans le bruit).lene75 a écrit: L'obligation de faire rattraper les contrôles avec les nouvelles stratégies de contournement de élèves et l'organisation par nos soins, voire la surveillance bénévole de ces rattrapages. Le travail de gestion des absences qui va avec, alors qu'avant c'était la vie scolaire qui s'en occupait.
ça n'est pas normal. Refusez. Sinon, ne collez pas. Mettez des punitions.lene75 a écrit: Dans certains établissements la surveillance des heures de colle.
ça c'est vrai c'est relou et l'intérêt n'est pas encore démontré par rapport à un mail envoyé à tout le monde.lene75 a écrit: Les conseils pédagogiques.
Là encore je ne comprends pas : pourquoi faire des heures si on sait qu'on ne se les fera pas payer ?lene75 a écrit: Les heures de vie de classe que les PP n'arrivent pas toujours à se faire payer.
Perso je vérifie le mien, ceux des autres je m'en tape. Si ceux des élèves sont foireux ce n'est pas mon problème. Sincèrement je ne comprends pas qu'on se donne pour mission de faire ça.lene75 a écrit: La vérification et rectification des emplois du temps vu leur nouvelle complexité depuis la réforme du lycée.
Ah purée ça oui c'est GRAVE pénible, les élèves convoqués à telle heure pour l'oral de machin, le bac de sport etc, c'est insupportable.lene75 a écrit: La multiplication des convocations pour les épreuves de bac (spécialité et grand Oral en plus du tronc commun).
Ici quand on fait des enseignements partagés on ne se casse pas trop la tete : on se répartit les chapitres et basta. Chacun fait sa petite sauce.lene75 a écrit: Plus de programmes et d'épreuves à préparer. Temps de concertation entre les deux profs pour HLP.
ça c'est vraiment la plaie pour la philo... mais là encore je crois qu'il faut sérieusement imposer les choses : soit je peux faire le ds de philo par échange d'heures, soit il n'y en a pas.lene75 a écrit: DST qui ne peuvent plus avoir lieu par échange d'heures de cours, donc placés en plus des cours.
Alors bizarrement chez nous on faisait les photocopies des sujets de BB avant la réforme, mainenant c'est l'administration qui le fait. Va comprendre.lene75 a écrit: Les sujets de bac blanc à photocopier nous-mêmes (avant c'était l'administration qui s'en occupait).
Source : Google retrouve n'importe quoi en un clic. Rapport : pénible mais deux captures d'écran valent mieux qu'un long discours. RV avec la direction, ça va pas la tête ? Pour un zéro pour triche ? Hors de question pour ma part... L'élève a zéro point final.lene75 a écrit: La multiplication des problèmes de triche sur internet avec tout ce que ça implique (recherche de la source, rapport, RV avec la direction puis avec l'élève puis avec les parents, nouveau devoir).
Mais on ne le faisait pas avant ? J'enseigne depuis 2009, j'ai toujours rentré mes notes moi-même.lene75 a écrit: Pour le bac, les notes à rentrer nous-mêmes, les problèmes de scannage à signaler (mais on économise le trajet pour aller chercher les copies).La déclaration des frais à effectuer nous-mêmes (avant c'était le centre d'examen qui demandait la mise en paiement). Les demandes de temps partiel à téléverser nous-mêmes.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- JennyMédiateur
Effectivement, plein de missions que l'on peut se faire payer. Et si l'établissement ne peut pas, c'est non.
L'accompagnement des contractuels peut être rémunéré notamment, la surveillance des heures de retenue, ce n'est pas mon job, la surveillance des rattrapages non plus. Les HVC, je les fais sur mes heures de cours sauf si elles me sont payées.
Il faut qu'on arrête de faire plein de missions sans être payés pour ça.
L'accompagnement des contractuels peut être rémunéré notamment, la surveillance des heures de retenue, ce n'est pas mon job, la surveillance des rattrapages non plus. Les HVC, je les fais sur mes heures de cours sauf si elles me sont payées.
Il faut qu'on arrête de faire plein de missions sans être payés pour ça.
- SlaNiveau 6
Comme tâches supplémentaires par rapport à mes débuts, il y a beaucoup de choses qui incombaient autrefois à l'administration/direction comme :
- l'élaboration du projet d'établissement,
- la répartition des services,
- la constitution des classes (avec parfois menace voilée de nous faire des classes pourries si on n'accepte pas, au motif, que "vous, les enseignants, vous connaissez mieux les élèves et savez lesquels mettre ensemble/séparer"),
- l'élaboration de devoirs supplémentaires pour les punitions ou heures de colle
- l'augmentation des effectifs --> plus de copies
- la diminution d'heures de cours de mes matières --> plus de classes
- le niveau des élèves en français qui oblige à passer beaucoup plus de temps sur les copies pour les déchiffrer, les comprendre, les corriger
- les réunions pour les PPRE, PPS, PAP etc.
- les changements de programmes réguliers liés au réformes (j'ai l'impression que ça s'accélère, mais c'est peut-être dû au fait que je suis passée de collège en lycée puis retour au collège),
- les changements de programme par quart chaque année en lettres au lycée (c'est scandaleux que ce soit la seule matière dans les séries générales en tout cas à laquelle on impose/inflige tout le travail que ça représente pendant les "vacances" d'été, qu'avons-nous fait pour mériter ça ?)
- les rdv, réunions, messages avec les familles qui sont bien plus nombreux qu'à mes débuts
- les heures supp' obligatoires qu'on peut nous imposer.
- tous les "projets" auxquels on nous incite fortement participer et qui nécessitent réunion, concertation etc.
J'en oublie sûrement mais la charge de travail s'est nettement alourdie, et le salaire, lui, n'a pas évolué dans le bon sens puisque nous perdons du pouvoir d'achat chaque année en raison, notamment, du point d'indice gelé et de l'inflation galopante. Alors quand je vois que dans les rapports annuels qui émanent de l'EN elle-même, notre temps de travail était estimé à environ 43h/semaine AVANT les dernières réformes, et que depuis, ce temps de travail n'est plus indiqué dans ces rapports que je collectionne avec soin, je me demande à combien nous en sommes et ce qu'il faut pour que l'EN arrête le massacre avant qu'on soit tous en burn-out... Alors en plus avec le pacte, qui fait croire aux gens qu'on peut travailler plus... la coupe est pleine !
- l'élaboration du projet d'établissement,
- la répartition des services,
- la constitution des classes (avec parfois menace voilée de nous faire des classes pourries si on n'accepte pas, au motif, que "vous, les enseignants, vous connaissez mieux les élèves et savez lesquels mettre ensemble/séparer"),
- l'élaboration de devoirs supplémentaires pour les punitions ou heures de colle
- l'augmentation des effectifs --> plus de copies
- la diminution d'heures de cours de mes matières --> plus de classes
- le niveau des élèves en français qui oblige à passer beaucoup plus de temps sur les copies pour les déchiffrer, les comprendre, les corriger
- les réunions pour les PPRE, PPS, PAP etc.
- les changements de programmes réguliers liés au réformes (j'ai l'impression que ça s'accélère, mais c'est peut-être dû au fait que je suis passée de collège en lycée puis retour au collège),
- les changements de programme par quart chaque année en lettres au lycée (c'est scandaleux que ce soit la seule matière dans les séries générales en tout cas à laquelle on impose/inflige tout le travail que ça représente pendant les "vacances" d'été, qu'avons-nous fait pour mériter ça ?)
- les rdv, réunions, messages avec les familles qui sont bien plus nombreux qu'à mes débuts
- les heures supp' obligatoires qu'on peut nous imposer.
- tous les "projets" auxquels on nous incite fortement participer et qui nécessitent réunion, concertation etc.
J'en oublie sûrement mais la charge de travail s'est nettement alourdie, et le salaire, lui, n'a pas évolué dans le bon sens puisque nous perdons du pouvoir d'achat chaque année en raison, notamment, du point d'indice gelé et de l'inflation galopante. Alors quand je vois que dans les rapports annuels qui émanent de l'EN elle-même, notre temps de travail était estimé à environ 43h/semaine AVANT les dernières réformes, et que depuis, ce temps de travail n'est plus indiqué dans ces rapports que je collectionne avec soin, je me demande à combien nous en sommes et ce qu'il faut pour que l'EN arrête le massacre avant qu'on soit tous en burn-out... Alors en plus avec le pacte, qui fait croire aux gens qu'on peut travailler plus... la coupe est pleine !
- ElaïnaDevin
Après je persiste à penser qu'une bonne part des fameuses "missions" sont faites parce qu'on cède trop facilement à la pression, celle des CDE comme celle des collègues. Un peu comme ces foutus devoirs communs : ça n'a rien d'obligatoire, de nombreux enseignants pestent contre, mais si tu dis à un collègue de ne pas en faire, t'as l'impression que tu lui parles d'abandonner ses gosses sur une aire d'autoroute. Dans mon bahut, en HG, nous avons toujours refusé d'en faire, on est longtemps passé pour les feignasses de service, on a assumé et oh, finalement, maintenant, tout le monde fait comme nous. Et personne n'est mort.
Tiens, pour revenir sur cette histoire de vérification des EDT : il y a quelques années, l'une de mes collègues s'est fracturé la jambe parce qu'elle courait dans un escalier parce qu'elle s'était rendu compte qu'il y avait une erreur dans l'EDT de la classe de seconde dont elle était PP (il manquait une heure de je ne sais plus quoi, d'histoire géo je crois) et apparemment y avait urgence de courir chez la PA pour faire corriger ça. Un mail le soir ou le lendemain n'aurait-il pas suffi ? Une pauvre heure d'HG valait-elle de laisser une classe en plan et d'aller tomber dans un escalier ? le degré de servitude volontaire auquel il faut être pour en arriver là...
PP de seconde, je refuse de "faire l'orientation des élèves". Il y a des PsyEN, ils ont des parents, c'est pas mon boulot. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire ? C'est normal, ils ont 15 ans, mais non ce n'est pas mon job de me renseigner sur trouze mille écoles, facs, DUT et autres, pour savoir ce qui conviendra le mieux à Louanne ou à Jean-Enzo. Et je persiste à penser qu'il faut refuser fermement tout ce qui sort du coeur de notre métier : enseigner et évaluer.
Cela étant (et je ne suis pas sûre que ça soit de nature à nous consoler) je constate que c'est une tendance générale dans pas mal de postes de la fonction publique. Mes confrères conservateurs en archives, musées et bibliothèque ont tous un boulot à plein temps, et finalement assez peu ont vraiment le temps de faire de la recherche. Il se trouve régulièrement des vieux chartistes qui s'offusquent du fait que les nouvelles générations (les gens ayant intégré depuis les années 2000, quoi) ne publient plus : bah ouais les mecs, c'est fini le temps où les conservateurs faisaient un peu de conservation le matin de 9 à 11, répondaient au courrier des habitués de 11 à 12 et passaient l'après-midi à faire leurs recherches.
Tiens, pour revenir sur cette histoire de vérification des EDT : il y a quelques années, l'une de mes collègues s'est fracturé la jambe parce qu'elle courait dans un escalier parce qu'elle s'était rendu compte qu'il y avait une erreur dans l'EDT de la classe de seconde dont elle était PP (il manquait une heure de je ne sais plus quoi, d'histoire géo je crois) et apparemment y avait urgence de courir chez la PA pour faire corriger ça. Un mail le soir ou le lendemain n'aurait-il pas suffi ? Une pauvre heure d'HG valait-elle de laisser une classe en plan et d'aller tomber dans un escalier ? le degré de servitude volontaire auquel il faut être pour en arriver là...
PP de seconde, je refuse de "faire l'orientation des élèves". Il y a des PsyEN, ils ont des parents, c'est pas mon boulot. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire ? C'est normal, ils ont 15 ans, mais non ce n'est pas mon job de me renseigner sur trouze mille écoles, facs, DUT et autres, pour savoir ce qui conviendra le mieux à Louanne ou à Jean-Enzo. Et je persiste à penser qu'il faut refuser fermement tout ce qui sort du coeur de notre métier : enseigner et évaluer.
Cela étant (et je ne suis pas sûre que ça soit de nature à nous consoler) je constate que c'est une tendance générale dans pas mal de postes de la fonction publique. Mes confrères conservateurs en archives, musées et bibliothèque ont tous un boulot à plein temps, et finalement assez peu ont vraiment le temps de faire de la recherche. Il se trouve régulièrement des vieux chartistes qui s'offusquent du fait que les nouvelles générations (les gens ayant intégré depuis les années 2000, quoi) ne publient plus : bah ouais les mecs, c'est fini le temps où les conservateurs faisaient un peu de conservation le matin de 9 à 11, répondaient au courrier des habitués de 11 à 12 et passaient l'après-midi à faire leurs recherches.
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- TivinouDoyen
Dans mon établissement nous avons décidé de faire une HIS bientôt pour poser clairement pour tous "ce qui relève de nos missions" et ce qui n'est pas notre travail, en particulier pour les PP. Je ne sais pas ce qui en sortira.
- Une passanteEsprit éclairé
zigmag17 a écrit:MaxAFB a écrit:Dans mon établissement, la cpe a décrété que les retards seraient gérés par les enseignants. Plus de passage à la vie scolaire. Donc je suis sensé interrompre mon cours pour réprimander et rouvrir pronote. Ça a été un non catégorique de ma part. Les Aed ne faisant rien dans leur coin café sont chargés de cette tâche.
C'est insupportable. A un moment donné, quand chacun fait ce qu'il a à faire, un établissement ça roule. Mais c'est vrai: tout cela fait partie de l'orchestration de la destruction de notre statut.
Mon établissement a vécu la même évolution, sauf que cela a été discuté en conseil pédagogique et que ce sont les collègues eux-mêmes qui ont décrété que c'était une bonne idée pour éviter qu'un élève perde trop de temps du fait de son retard (et risque de disparaître entre le moment où la vie scolaire le note en retard et son arrivée en classe).
Dans l'intérêt des élèves donc, ils ont majoritairement approuvé le fait que les enseignants fassent le travail de la vie scolaire.... Avec de pareils collègues, pas besoin d'ennemis !
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