- Ju12Niveau 1
Bonjour,
Actuellement en M1 recherche en lettres modernes, je vais passer le CAFEP-CAPES à la session 2024.
Ayant déjà beaucoup d'engouement à mener mon mémoire cette année, je n'ai pas envie de délaisser la recherche universitaire...
J'envisagerais donc de me lancer dans une thèse de doctorat (sans doute non financée) une fois le concours en poche (pour m'assurer un diplôme et travailler). En parallèle de mon métier d'enseignante de lettres donc.
Avez-vous un profil similaire de "double tâche" : celui d'enseigner en collège/lycée et de mener un travail de thèse?
Je me dis que je n'ai rien à perdre et que je peux toujours abandonner ma thèse si je ne parviens pas à concilier les deux. J'aurais en tête un thème qui me passionnerait vraiment.
J'imagine (peut-être très naïvement) que cela peut m'ouvrir quelques portes dans l'enseignement supérieur une fois ce travail réalisé (même sans agrégation que je préfèrerai passer en interne plus tard...)
Merci d'avance pour vos retours,
Justine.
Actuellement en M1 recherche en lettres modernes, je vais passer le CAFEP-CAPES à la session 2024.
Ayant déjà beaucoup d'engouement à mener mon mémoire cette année, je n'ai pas envie de délaisser la recherche universitaire...
J'envisagerais donc de me lancer dans une thèse de doctorat (sans doute non financée) une fois le concours en poche (pour m'assurer un diplôme et travailler). En parallèle de mon métier d'enseignante de lettres donc.
Avez-vous un profil similaire de "double tâche" : celui d'enseigner en collège/lycée et de mener un travail de thèse?
Je me dis que je n'ai rien à perdre et que je peux toujours abandonner ma thèse si je ne parviens pas à concilier les deux. J'aurais en tête un thème qui me passionnerait vraiment.
J'imagine (peut-être très naïvement) que cela peut m'ouvrir quelques portes dans l'enseignement supérieur une fois ce travail réalisé (même sans agrégation que je préfèrerai passer en interne plus tard...)
Merci d'avance pour vos retours,
Justine.
- CzarNiveau 9
Bonjour Justine,
Concrètement c'est compliqué, surtout lors de l'année de stage quand on à jamais enseigné avant.
Je n'ai pas fait un travail aussi lourd qu'une thèse mais j'ai toujours eu des engagements associatifs conséquents en temps, en énergie et parfois en déplacements en parallèle de l'enseignement
Ton approche me semble cependant très saine:
1. Avoir déjà en tête la possibilité de la mettre de côté , éventuellement temporairement. l'année de stage, tout est nouveau et ce n'est pas facile. Mais l'année qui suit, si tu as un poste fixe dans le même établissement sous contrat avec des élèves et parents calmes + peu de temps de trajet + les mêmes niveaux que lors de ton année de stage que lors de ta première année en poste fixe + peu/pas d'heures supp+ pas/peu d'engagements à côté+ pas / peu de classes à examen), une fois l’année de titularisation passée, tu auras bien plus de temps disponible (même si on retravaille souvent cours et les évaluations, en particulier lors de ses débuts)
2. Ne pas trop se faire d'illusion quand à la possibilité d'enseigner dans le supérieur. (mais 100% des gagnants ont tenté leur chance!). ceci dit, tout dépend de ce que tu souhaites comme enseignement dans le supérieur, cela va de de l'enseignement en BTS à l'encadrement de thèse en tant que professeur d'université en passant par l'enseignement en prépa.
Pour avoir vu beaucoup d'amis en souffrance autour de moi, je me permets également de bien te renseigner sur la personne qui assurera ta direction de thèse. Derrière les beaux discours, le prestige d'un nom ou d'un parcours d'un directeur de thèse qui se montre sous son meilleur jour auprès des M1/M2... se cache parfois une personne cassante qui te laisse avec tes problèmes et pille ton travail.
Bon courage dans ton beau projet!
Concrètement c'est compliqué, surtout lors de l'année de stage quand on à jamais enseigné avant.
Je n'ai pas fait un travail aussi lourd qu'une thèse mais j'ai toujours eu des engagements associatifs conséquents en temps, en énergie et parfois en déplacements en parallèle de l'enseignement
Ton approche me semble cependant très saine:
1. Avoir déjà en tête la possibilité de la mettre de côté , éventuellement temporairement. l'année de stage, tout est nouveau et ce n'est pas facile. Mais l'année qui suit, si tu as un poste fixe dans le même établissement sous contrat avec des élèves et parents calmes + peu de temps de trajet + les mêmes niveaux que lors de ton année de stage que lors de ta première année en poste fixe + peu/pas d'heures supp+ pas/peu d'engagements à côté+ pas / peu de classes à examen), une fois l’année de titularisation passée, tu auras bien plus de temps disponible (même si on retravaille souvent cours et les évaluations, en particulier lors de ses débuts)
2. Ne pas trop se faire d'illusion quand à la possibilité d'enseigner dans le supérieur. (mais 100% des gagnants ont tenté leur chance!). ceci dit, tout dépend de ce que tu souhaites comme enseignement dans le supérieur, cela va de de l'enseignement en BTS à l'encadrement de thèse en tant que professeur d'université en passant par l'enseignement en prépa.
Pour avoir vu beaucoup d'amis en souffrance autour de moi, je me permets également de bien te renseigner sur la personne qui assurera ta direction de thèse. Derrière les beaux discours, le prestige d'un nom ou d'un parcours d'un directeur de thèse qui se montre sous son meilleur jour auprès des M1/M2... se cache parfois une personne cassante qui te laisse avec tes problèmes et pille ton travail.
Bon courage dans ton beau projet!
- Mrs D.Niveau 5
J'ai fait ma thèse (littérature latine) dans ces conditions ou à peu près. La différence, c'est que je suis agrégée et que j'avais donc moins d'heures de cours à assurer qu'un certifié. Si tu te sens le courage de tenter l'externe dès que possible, à mon avis, n'hésite pas.
Un point important à méditer, à mon avis, c'est l'emploi du temps. Pour ma part, j'avais besoin d'avoir dans la semaine au moins une journée entière que je pouvais consacrer à la recherche : j'allais en bibliothèque, et ça me permettait de ne pas me laisser rattraper par le travail scolaire, je sanctuarisais du temps pour la thèse. Avec un service d'agrégé sans HSA ou presque, j'ai souvent eu un emploi du temps sur 3 jours et j'allais un jour complet à la bibliothèque, auquel je rajoutais une partie de mon samedi (mon autre jour libre, le mercredi, c'était pour les enfants).
Il faut voir aussi, comme on te l'a déjà dit, si tu peux avoir des niveaux déjà faits, si tu peux avoir deux classes de même niveau pour limiter la préparation... En lettres, je pense aussi qu'être au collège simplifie les choses en temps de correction (moi j'étais au lycée, et c'est vrai que c'était un peu compliqué de corriger dans des délais raisonnables - mais je suis assez nulle en matière de rythme de correction).
Bon courage et bonne chance dans tes projets !
Un point important à méditer, à mon avis, c'est l'emploi du temps. Pour ma part, j'avais besoin d'avoir dans la semaine au moins une journée entière que je pouvais consacrer à la recherche : j'allais en bibliothèque, et ça me permettait de ne pas me laisser rattraper par le travail scolaire, je sanctuarisais du temps pour la thèse. Avec un service d'agrégé sans HSA ou presque, j'ai souvent eu un emploi du temps sur 3 jours et j'allais un jour complet à la bibliothèque, auquel je rajoutais une partie de mon samedi (mon autre jour libre, le mercredi, c'était pour les enfants).
Il faut voir aussi, comme on te l'a déjà dit, si tu peux avoir des niveaux déjà faits, si tu peux avoir deux classes de même niveau pour limiter la préparation... En lettres, je pense aussi qu'être au collège simplifie les choses en temps de correction (moi j'étais au lycée, et c'est vrai que c'était un peu compliqué de corriger dans des délais raisonnables - mais je suis assez nulle en matière de rythme de correction).
Bon courage et bonne chance dans tes projets !
_________________
"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- AscagneGrand sage
Bonjour Justine,
L'enseignement dans le secondaire est un métier très prenant : les premières années sont à juste titre réputées très difficiles. Le privé propose peut-être d'éviter certaines situations plus communes quand on est dans le public, mais ça ne doit pas changer ce premier point (beaucoup de préparations, d'énergie à dépenser).
Il est clair que c'est plus simple avec un service d'agrégé plutôt que de certifié.
En revanche, pour la prépa, il me semble tout de même qu'il faut avoir été bien classé à l'agrégation, et avoir l'inspection avec soi. Je vois des collègues qui ont le profil idéal, mais pour le moment, ça n'a pas fonctionné (la personnalité même de l'inspecteur peut jouer, je suppose ).
Si un retour sur mon expérience t'intéresse, un MP est possible, mais j'étais dans la situation d'un début dans le métier à la fac (4 ans de contrat) puis l'arrivée dans le secondaire, donc ça ne t'aiderait pas vraiment.
Peut-être ne faut-il pas hâter l'inscription doctorale pour ensuite te retrouver en difficulté en débutant dans le secondaire ? En effet, la tendance est de limiter le nombre d'années de doctorat et il faut aussi considérer que désormais, le doctorat est plus encadré (portfolio, nombre d'heures de formations/séminaires à suivre) : il vaut sans doute mieux être un peu rompu au secondaire avant de s'ajouter cet aspect supplémentaire à gérer. Certaines directions sont peut-être accommodantes avec les doctorants, mais pas toutes. Il peut aussi y avoir, du côté de l'administration voire des collègues, une déconsidération de ceux qui "ne se consacrent pas pleinement à leurs élèves" à cause de la recherche...
À quelqu'un qui aurait un préprojet doctoral solide et un goût profond pour la recherche, je conseillerais de ne pas laisser de côté la possibilité de candidater au contrat doctoral.
J'ai vu des collègues qui avaient le sentiment de s'être fait piéger par le CAPES par rapport à leur idée de faire de la recherche ensuite, mais ils avaient aussi plutôt suivi le master MEEF, il me semble.
En tout cas bon courage pour ton projet !
L'enseignement dans le secondaire est un métier très prenant : les premières années sont à juste titre réputées très difficiles. Le privé propose peut-être d'éviter certaines situations plus communes quand on est dans le public, mais ça ne doit pas changer ce premier point (beaucoup de préparations, d'énergie à dépenser).
Il est clair que c'est plus simple avec un service d'agrégé plutôt que de certifié.
En lettres, sans l'agrégation (voire l'agrégation externe ?), cela me paraît compliqué, car ça reste le point de référence considéré, notamment si on veut faire des vacations, j'imagine. Avec l'agrégation, on peut devenir PRAG. Avec l'agrégation et le doctorat, on peut obtenir la qualification et devenir chercheur associé, au moins. Pour devenir MCF, cependant, vu l'état du recrutement... Il ne faut pas avoir d'illusion, en effet.Ju12 a écrit:J'imagine (peut-être très naïvement) que cela peut m'ouvrir quelques portes dans l'enseignement supérieur une fois ce travail réalisé (même sans agrégation que je préfèrerai passer en interne plus tard...)
En revanche, pour la prépa, il me semble tout de même qu'il faut avoir été bien classé à l'agrégation, et avoir l'inspection avec soi. Je vois des collègues qui ont le profil idéal, mais pour le moment, ça n'a pas fonctionné (la personnalité même de l'inspecteur peut jouer, je suppose ).
Si un retour sur mon expérience t'intéresse, un MP est possible, mais j'étais dans la situation d'un début dans le métier à la fac (4 ans de contrat) puis l'arrivée dans le secondaire, donc ça ne t'aiderait pas vraiment.
Peut-être ne faut-il pas hâter l'inscription doctorale pour ensuite te retrouver en difficulté en débutant dans le secondaire ? En effet, la tendance est de limiter le nombre d'années de doctorat et il faut aussi considérer que désormais, le doctorat est plus encadré (portfolio, nombre d'heures de formations/séminaires à suivre) : il vaut sans doute mieux être un peu rompu au secondaire avant de s'ajouter cet aspect supplémentaire à gérer. Certaines directions sont peut-être accommodantes avec les doctorants, mais pas toutes. Il peut aussi y avoir, du côté de l'administration voire des collègues, une déconsidération de ceux qui "ne se consacrent pas pleinement à leurs élèves" à cause de la recherche...
À quelqu'un qui aurait un préprojet doctoral solide et un goût profond pour la recherche, je conseillerais de ne pas laisser de côté la possibilité de candidater au contrat doctoral.
J'ai vu des collègues qui avaient le sentiment de s'être fait piéger par le CAPES par rapport à leur idée de faire de la recherche ensuite, mais ils avaient aussi plutôt suivi le master MEEF, il me semble.
En tout cas bon courage pour ton projet !
- Ju12Niveau 1
Merci pour vos retours!
J'aurais dû préciser mais je ne veux pas me lancer dans la thèse dès l'année de stage, mais dans les premières années disons (pour ne pas perdre trop de vue la fac et les méthodes de travail) : quand je serai stabilisée au niveau de l'organisation. Le but n'est pas de sacrifier les élèves pour réussir mon travail de thèse à côté, évidemment...
Ce qui m'intéresserait serait l'enseignement à l'université (niveau licence/master) plutôt que les BTS ou prépa. Mais les places sont si chères... peut-être que dans quelques années les choses seront différentes.
La thèse serait un moyen, à mes yeux, de poursuivre l'exploration de la littérature que l'on a tendance à devoir "simplifier" en enseignant finalement.
Oui, en étant agrégé il y a possibilité de se dégager plus de temps (en plus des avantages que cela représente autrement). En interne c'est un projet même si cela me paraît si infaisable...!
J'aurais dû préciser mais je ne veux pas me lancer dans la thèse dès l'année de stage, mais dans les premières années disons (pour ne pas perdre trop de vue la fac et les méthodes de travail) : quand je serai stabilisée au niveau de l'organisation. Le but n'est pas de sacrifier les élèves pour réussir mon travail de thèse à côté, évidemment...
Ce qui m'intéresserait serait l'enseignement à l'université (niveau licence/master) plutôt que les BTS ou prépa. Mais les places sont si chères... peut-être que dans quelques années les choses seront différentes.
La thèse serait un moyen, à mes yeux, de poursuivre l'exploration de la littérature que l'on a tendance à devoir "simplifier" en enseignant finalement.
Oui, en étant agrégé il y a possibilité de se dégager plus de temps (en plus des avantages que cela représente autrement). En interne c'est un projet même si cela me paraît si infaisable...!
- Mrs D.Niveau 5
Tu ne le précises pas mais je suppose que tu envisages l'enseignement de la littérature à l'université ? Je demande parce qu'il y a aussi des cours de communication, d'expression etc. dans le supérieur. Si c'est la littérature que tu veux enseigner, surtout au niveau master (tu dis licence/master, ce qui n'est pas franchement la même chose), je pense qu'il faut sérieusement que tu envisages de passer l'agrégation : en master, tu as des étudiants qui se destinent à ce concours, il n'est pas envisageable que le cours soit dispensé par quelqu'un qui n'en serait pas lui-même titulaire. Il y a beaucoup de concurrence pour les postes de PRAG en lettres...
Pourquoi dis-tu que l'agrégation te semble inenvisageable ?
Pourquoi dis-tu que l'agrégation te semble inenvisageable ?
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"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- Ju12Niveau 1
En réalité peu m'importe, je sais que certains certifiés ont eu des propositions pour un niveau licence d'heures de MTU ou d'histoire littéraire etc. ; Oui , la littérature dans l'idéal mais comme tu le dis il faut l'agrégation.
Les places sont chères aussi pour l'agrégation, et faire un an de sacrifices pour au final avoir plus de chances de ne pas l'avoir que de le réussir est minant.
En externe j'y renonce car l'ancien français et le latin ne sont vraiment pas ma tasse de thé ; en externe je me dis que j'ai peut être des chances...
Les places sont chères aussi pour l'agrégation, et faire un an de sacrifices pour au final avoir plus de chances de ne pas l'avoir que de le réussir est minant.
En externe j'y renonce car l'ancien français et le latin ne sont vraiment pas ma tasse de thé ; en externe je me dis que j'ai peut être des chances...
- AscagneGrand sage
Je ne vais pas sous-estimer les frustrations et déceptions liées à l'échec au concours (qu'on soit près ou éloigné de l'admissibilité, de l'admission), j'ai connu cela après ma première tentative. Je te conseille néanmoins de passer l'externe aussi.
Il est vrai que s'il s'agit de faire des vacations, pour garder un pied dans le supérieur, le fait de connaître des membres d'une équipe peut permettre, je suppose, d'assurer un TD, par exemple, mais autrement, il faut cocher les cases.
Courage !
Il est vrai que s'il s'agit de faire des vacations, pour garder un pied dans le supérieur, le fait de connaître des membres d'une équipe peut permettre, je suppose, d'assurer un TD, par exemple, mais autrement, il faut cocher les cases.
A priori pas vraiment. Il faut être lucide sur ce point. En tout cas cela restera toujours très concurrentiel.Ju12 a écrit:peut-être que dans quelques années les choses seront différentes.
Là encore, je comprends bien, mais tu t'embarques éventuellement pour faire au moins quatre/cinq ans de sacrifices pour la thèse - doctorat que tu pourras réussir, certes, mais sans forcément en tirer des avantages bien concrets, surtout si tu as écarté un peu vite l'agrégation externe. Cela pourrait valoir le coup de placer des efforts dans les matières où tu as plus de difficultés, de voir où cela te mène (je remarque que dans mon cas, l'admissibilité à l'externe - en LC - était le prérequis pour que je candidate au contrat doctoral).Ju12 a écrit:faire un an de sacrifices pour au final avoir plus de chances de ne pas l'avoir que de le réussir est minant
Courage !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je crois qu’on avait un ou plusieurs fils sur cette question, thèse et enseignement secondaire (j’ai souvenir d’avoir répondu à des questions sur ça). Là je suis sur mon téléphone mais il doit être possible de retrouver le lien.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- AscagneGrand sage
Il y a notamment celui-ci :
Si j'y réfléchis, je n'aurais pas pu, pas pu du tout, commencer ma thèse si j'avais été dans le secondaire, même à partir de la troisième ou quatrième année. Je ne vois pas comment j'aurais fait, même en tant qu'agrégé de LC (avec moins d'élèves et moins de charge totale que mes collègues de LM - même si ce n'est pas facile d'enseigner le latin et le grec, évidemment).
Cela étant dit, je trouve le secondaire très difficile pour moi, donc c'est vraiment très personnel - et d'un autre côté mon projet était extrêmement ambitieux (si je n'avais pas eu mon contrat doctoral puis mes postes d'ATER, cela n'aurait pu être mené à bien).
Si j'y réfléchis, je n'aurais pas pu, pas pu du tout, commencer ma thèse si j'avais été dans le secondaire, même à partir de la troisième ou quatrième année. Je ne vois pas comment j'aurais fait, même en tant qu'agrégé de LC (avec moins d'élèves et moins de charge totale que mes collègues de LM - même si ce n'est pas facile d'enseigner le latin et le grec, évidemment).
Cela étant dit, je trouve le secondaire très difficile pour moi, donc c'est vraiment très personnel - et d'un autre côté mon projet était extrêmement ambitieux (si je n'avais pas eu mon contrat doctoral puis mes postes d'ATER, cela n'aurait pu être mené à bien).
- Ju12Niveau 1
Merci pour le lien.
Oui je perçois plus la réalité des choses.
Oui je perçois plus la réalité des choses.
- AscagneGrand sage
Il faut garder cela à l'esprit, sans pour autant que ça paralyse ton envie de te lancer dans ce projet.
J'ajoute cela parce que je ne voudrais pas que mes messages précédents paraissent excessivement rudes.
Pour te donner l'idée, j'ai eu le désir de m'engager dans la longue et difficile voie vers la maîtrise de conférences et je remarque qu'entre le moment où j'ai passé mon agrégation puis commencé mon doctorat et ma première campagne de recrutement, cette année, le nombre de postes de MCF proposés au concours (en général) a baissé de 40% ou quelque chose comme ça. Si on m'avait dit à l'avance que ce serait comme ça, si j'avais décidé de ne pas m'engager, eh bien, j'en aurais été bien frustré, vu les côtés positifs dans le fait d'avoir fait mon doctorat et soutenu ma thèse. En revanche, je vis quand même de la frustration après la soutenance, car rien ne dit que je pourrai atteindre mon objectif dans 2, 4, 10 ans... mais au moins, je suis docteur et le travail effectué reste effectué.
J'ajoute cela parce que je ne voudrais pas que mes messages précédents paraissent excessivement rudes.
Pour te donner l'idée, j'ai eu le désir de m'engager dans la longue et difficile voie vers la maîtrise de conférences et je remarque qu'entre le moment où j'ai passé mon agrégation puis commencé mon doctorat et ma première campagne de recrutement, cette année, le nombre de postes de MCF proposés au concours (en général) a baissé de 40% ou quelque chose comme ça. Si on m'avait dit à l'avance que ce serait comme ça, si j'avais décidé de ne pas m'engager, eh bien, j'en aurais été bien frustré, vu les côtés positifs dans le fait d'avoir fait mon doctorat et soutenu ma thèse. En revanche, je vis quand même de la frustration après la soutenance, car rien ne dit que je pourrai atteindre mon objectif dans 2, 4, 10 ans... mais au moins, je suis docteur et le travail effectué reste effectué.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
J'ai commencé ma thèse dès l'année de stage (agrégée). C'est très très dur, et avec le recul j'aurais dû ne pas m'inscrire dès la première année et attendre la 2e. Mais en même temps j'avais besoin de cette "motivation" pour me lancer aussi. Travailler sans inscription doctorale, c'est-à-dire sans bibliothèque ni rien, ce n'est pas simple.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
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