- MatteoNiveau 10
- zigmag17Guide spirituel
Prezbo a écrit:zigmag17 a écrit:Cath a écrit:Jenny a écrit:De nombreux lycées pro ferment à la rentrée et à la rentrée suivante effectivement.
Non, là on parle de fermetures de sections NOUVELLES.
je ne vois pas comment ce sera possible pour septembre.
Il va falloir 3 ans pour que ça se mette en place réellement non? Le temps d'absorber les flux d'élèves inscrits en seconde dans une filière vouée à disparaître, pour qu'ils puissent au moins présenter le bac qui correspond à cette formation? Ou bien ils vont devoir du jour au lendemain changer de filière, et se retrouver inscrits d'office en 1ère et term dans une filière différente de celle dans laquelle ils étaient inscrits au départ?
Les suppressions de filière se font toujours en plusieurs années : suppression de la seconde l'année n, la première l'année n+1, la terminale l'année n+2. Cela peut poser un problème pour ceux qui ratent le bac lors de la dernière session, et doivent redoubler dans une terminale qui n'existe plus.
Je pense par ailleurs qu'il est effectivement trop tard pour décider de nouvelle fermeture de filières à la rentrée 2023. J'imagine une mise en place progressive en plusieurs années, mais le ministre est tellement déconnecté du terrain qu'il ne s'est peut-être pas encore posé la question.
Bon courage aux collègues concernés. Quand je vois Ndiaye envisager des reconversions en primaire ou au collège, il ne semble pas au courant qu'une reconversion (et un changement d'établissement) est rarement facile, et semble au passage sous-entendre que n'importe qui peut faire PE ou professeur de collège au pied levé.
Oui c'est vrai de la suppression des filières comme de leur création, c'est progressif.
Ce qui est dans l'air du temps c'est que n'importe qui peut faire prof dans n'importe quel type d'établissement au pied levé. Ca ne les choque pas ( v. le jobdating ces derniers mois).
Pour nous en LP c'est la marche forcée vers la sujétion au monde de l'entreprise, marche entamée il y a quelques années déjà. Tout était déjà depuis un moment dans les tuyaux, l'annualisation et tout le tintouin inclus.
Ces modifications auront un impact sur tout le monde, à commencer par le fonctionnement du collège (heures consacrées à la découverte de l'entreprise en 5e par exemple).
- Clecle78Bon génie
L'intérêt des élèves ? Quel foutage de gueule. Quel mépris pour les profs. On n'a jamais atteint un tel niveau de cynisme et pourtant il y avait du niveau. Ça donne vraiment envie de vomir.chmarmottine a écrit:Réforme du lycée professionnel : les enseignants des filières 9supprimées "peuvent se diriger vers le professorat des écoles ou les collèges", explique Pap Ndiaye. "Nous visons d'abord l'intérêt des élèves". pic.twitter.com/zw49N2rRB6
— franceinfo (@franceinfo) May 5, 2023
ou comment bloquer les mouvements ...
- zigmag17Guide spirituel
Matteo a écrit:Sur twitter, on s'émeut que les élèves de lycée pros auront des stages mieux payés que les étudiants en master MEEF.
On pourrait s'émouvoir aussi que des lycéens soient payés tout court pour des stages de formation faisant partie d'un contenu pour obtenir un diplôme qualifiant ( lycéens, pour la plupart mineurs, en formation initiale).
Pour ma part ça me scandalise.
- profs(Niveau 9
chmarmottine a écrit:Réforme du lycée professionnel : "Il y a des filières qui ne correspondent plus au marché de l'emploi, surtout dans le tertiaire. Nous allons fermer 80 d'entre elles et en ouvrir 150 autres", explique Pap Ndiaye. On a besoin de réindustrialiser le pays". pic.twitter.com/VrS3C8zXfv
— franceinfo (@franceinfo) May 5, 2023
Quand il dit 80 filières, il faut comprendre 80 séries arcu, agora, vente etc etc ... dans environ 80 établissements en France ? J'imagine qu'ils ne vont pas en fermer plusieurs dans le même établissement la même année ?
Et cela en septembre 2023 ? Les professeurs ne sont pas encore au courant ?
- Ajonc35Sage
Il y a de nombreuses années, le pdg de CIT Alcatel-Lucent voulait des entreprises sans usine. Il a inspiré plus d'un politique. Aujourd'hui, il faut inverser.Malavita a écrit:zoelord a écrit:chmarmottine a écrit:Réforme du lycée professionnel : "Il y a des filières qui ne correspondent plus au marché de l'emploi, surtout dans le tertiaire. Nous allons fermer 80 d'entre elles et en ouvrir 150 autres", explique Pap Ndiaye. On a besoin de réindustrialiser le pays". pic.twitter.com/VrS3C8zXfv
— franceinfo (@franceinfo) May 5, 2023
Ils parlent de GA, du bac Accueil et de toute la famille métiers Accueil, vente....de nombreux lycées sont concernés....c'est désespérant.
Donc mon lycée ferme. Ces filières sont celles qui accueillent le plus d'élèves. Donc où vont aller les élèves ? Quant aux enseignants... C'est encore pire que ce que je pensais.
A chaque fois, le bon peuple paie les pots cassés. Pas de vision long terme qui encourageait plus d'un.
A part ça, le pays manque de MO. L'idee: faire travailler mes plus vieux, mettre au boulot les plus jeunes. C'est, certes, un raccourci, mais c'est le raccourci de ceux qui ne sont pas sur le terrain, ceux du bout de ligne. Misère.
- chmarmottineGuide spirituel
profs( a écrit:chmarmottine a écrit:Réforme du lycée professionnel : "Il y a des filières qui ne correspondent plus au marché de l'emploi, surtout dans le tertiaire. Nous allons fermer 80 d'entre elles et en ouvrir 150 autres", explique Pap Ndiaye. On a besoin de réindustrialiser le pays". pic.twitter.com/VrS3C8zXfv
— franceinfo (@franceinfo) May 5, 2023
Quand il dit 80 filières, il faut comprendre 80 séries arcu, agora, vente etc etc ... dans environ 80 établissements en France ? J'imagine qu'ils ne vont pas en fermer plusieurs dans le même établissement la même année ?
Et cela en septembre 2023 ? Les professeurs ne sont pas encore au courant ?
J'ai du mal à comprendre aussi.
Sur la carte postée plus haut, par exemple, 102 places "commerce" supprimées en Occitanie. Je ne vois pas à quoi ça correspond.
- JennyMédiateur
zigmag17 a écrit:Cath a écrit:Jenny a écrit:De nombreux lycées pro ferment à la rentrée et à la rentrée suivante effectivement.
Non, là on parle de fermetures de sections NOUVELLES.
je ne vois pas comment ce sera possible pour septembre.
Il va falloir 3 ans pour que ça se mette en place réellement non? Le temps d'absorber les flux d'élèves inscrits en seconde dans une filière vouée à disparaître, pour qu'ils puissent au moins présenter le bac qui correspond à cette formation? Ou bien ils vont devoir du jour au lendemain changer de filière, et se retrouver inscrits d'office en 1ère et term dans une filière différente de celle dans laquelle ils étaient inscrits au départ?
De toute façon c'est n'importe quoi.
Oui, je pense que ce sera sur 3 ans. Quelle catastrophe…
- profs(Niveau 9
- MalavitaÉrudit
profs( a écrit:
Quand il dit 80 filières, il faut comprendre 80 séries arcu, agora, vente etc etc ... dans environ 80 établissements en France ? J'imagine qu'ils ne vont pas en fermer plusieurs dans le même établissement la même année ?
Et cela en septembre 2023 ? Les professeurs ne sont pas encore au courant ?
il faut comprendre la fermeture de 80 filières (en particulier les agora, vente, arcu, modes...) multiplié par x classes dans ces filières... C'est donc tout simplement un plan social qui est annoncé.
- chmarmottineGuide spirituel
- zigmag17Guide spirituel
chmarmottine a écrit:J'ai mal lu la carte : il s'agirait des formations "les plus fermées" à la rentrée. Cela ne dit rien des autres formation.
'Les plus fermées ": ça ne veut rien dire. Leur langage j'en ai ras la casquette. Il y a dix ans on avait encore des filières qui fonctionnaient, parce que la formation permettait de mettre en adéquation les besoins des entreprises et les compétences des élèves. Le bac pro 4 ans assurait tranquillement une relative continuité dans la scolarité d'élèves difficiles rétifs et décrocheurs, qui étaient galvanisés par leurs bons résultats non usurpés , leur obtention de feu leur BEP, puis passaient à la suite avec maturité, obtenaient leur bac pro non usurpé non plus au bout de deux années supplémentaires, et tout le monde était content.
Maintenant c'est le bac 3 ans dans une pochette-surprise où on pourrait organiser le concours de celui qui ne l'a pas, tant il faut mettre du sien pour le rater, avec bienveillance à tous les étages, et à toute berzingue avec des horaires indigents.
Comme par hasard, les sections tertiaires sont devenues des sections fourre-tout, parce que rédiger un mail bourré de fautes si on bosse dans le service gestion d'une entreprise ou si on accueille un client un peu à l'arrache dans un commerce, n'a pas une folle incidence sur le travail demandé, et puis Chatgpt écrit aussi bien que nos élèves, pas besoin de tout ça. Tandis que dans l'indus bien sûr, se tromper de fils si on veut faire de l'électricité, c'est un peu plus immédiatement dangereux.
Donc on supprime le tertiaire d'abord, jugé inopérant.
Apres avoir bien tout sabordé.
Le reste, main-d'œuvre bon marché, déculturation, place à l'apprentissage et interférence du patronat dans les contenus des programmes, on connaît.
Je me demande comment je vais faire pour ne pas aller bosser la boule au ventre désormais, parce que quand je suis entrée dans l'EN je n'ai pas signé pour cet ensemble ignominieux et gerbant.
- profs(Niveau 9
J'espère pour vous que vos élèves vont être pris en BTS cette année et les prochaines années !!!!
- JennyMédiateur
- profs(Niveau 9
Puis ils vont fermer les classes qui ont de mauvais résultats ?
- Ajonc35Sage
Hé oui! Les formations qui se font par apprentissage ou celles qui sont inscrites au RNCP du ministère du travail " passent" le label " qualiopi et un des critères est l'insertion dans le travail, ce n'est pas le seul. Il y a aussi le % de professionnels qui interviennent par exemple. Donc ON ferme, on ouvre, on referme, on reouvre. Entre précarité de l'emploi et épée de Damocles tous les 5 ans. La belle vie quoi! Pour ceux qui sont intervenants en plus de leur boulot, pas grave, mais pour les autres, je vous laisse deviner.profs( a écrit:Donc chaque année, il y aura des réunions où ils vont regarder dans chaque classe qui est pris en BTS, qui obtient un boulot, qui est sans emploi ...
Puis ils vont fermer les classes qui ont de mauvais résultats ?
- zigmag17Guide spirituel
profs( a écrit:Donc chaque année, il y aura des réunions où ils vont regarder dans chaque classe qui est pris en BTS, qui obtient un boulot, qui est sans emploi ...
Puis ils vont fermer les classes qui ont de mauvais résultats ?
Non, depuis quelques années il est question d'observer le "bassin d'emplois", de s'entretenir avec les chefs d'entreprises, et de voir quels besoins ont les patrons. Si l'on vit sur la côte, gloire à la filière mécanique bateaux. Si l'on est à la montagne, vive la filière bois. Etc. Par contre, la gestion, l'administration, la vente, le commerce... sont représentés en masse et ne sont pas assujettis à un lieu où main-d'œuvre + déplacement de la main-d'oeuvre sont égaux à zéro.
Donc ce sera drastique, calculé sur le papier , on se reférera à des données comptables et on supprimera les filières qui sur le papier ne rapportent rien ou ne sont pas pertinentes en terme d'emploi.
Coûts, pertes et profits: c'est tout ce qui va importer.
On est loin de: culture, élévation de l'esprit et autres fadaises inutiles ( cynisme bien sûr).
- agirouNiveau 6
Cela me rappelle les années 2000 avec François Fillon qui a voulu appliquer l'actuel fonctionnement à la formation professionnelle et le refus était encore possible à l'époque concernant du moins les centres de formation (type AFPA ...).zigmag17 a écrit:profs( a écrit:Donc chaque année, il y aura des réunions où ils vont regarder dans chaque classe qui est pris en BTS, qui obtient un boulot, qui est sans emploi ...
Puis ils vont fermer les classes qui ont de mauvais résultats ?
Non, depuis quelques années il est question d'observer le "bassin d'emplois", de s'entretenir avec les chefs d'entreprises, et de voir quels besoins ont les patrons. Si l'on vit sur la côte, gloire à la filière mécanique bateaux. Si l'on est à la montagne, vive la filière bois. Etc. Par contre, la gestion, l'administration, la vente, le commerce... sont représentés en masse et ne sont pas assujettis à un lieu où main-d'œuvre + déplacement de la main-d'oeuvre sont égaux à zéro.
Donc ce sera drastique, calculé sur le papier , on se reférera à des données comptables et on supprimera les filières qui sur le papier ne rapportent rien ou ne sont pas pertinentes en terme d'emploi.
Coûts, pertes et profits: c'est tout ce qui va importer.
On est loin de: culture, élévation de l'esprit et autres fadaises inutiles ( cynisme bien sûr).
- FaustireNiveau 5
https://www.education.gouv.fr/reforme-du-lycee-professionnel-quels-effets-sur-la-remuneration-des-professeurs-en-lycee-378041
Bonne lecture ... Moi ça me déprime ....
- profs(Niveau 9
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
- MalavitaÉrudit
profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
Il va falloir aussi du monde pour accompagner les collègues qui vont aussi craquer ou qui vont vouloir se reconvertir. Les burn-out vont fleurir.
- trompettemarineMonarque
Je pousse jusqu'à l'absurde le raisonnement : si dans mon académie, on ne fait plus que de l'hôtellerie, qui construira les maisons par exemple ?
Autre donnée : pourquoi les régions ferment-elles des lycées professionnels si c'est une grande cause nationale !
- ListelleNiveau 2
profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
Je ne comprends pas bien une chose : les enseignants des filières qui ferment sont-ils déjà au courant ou est-ce la surprise pour les semaines à venir ?
- profs(Niveau 9
Listelle a écrit:profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
Je ne comprends pas bien une chose : les enseignants des filières qui ferment sont-ils déjà au courant ou est-ce la surprise pour les semaines à venir ?
Je ne suis sûr de rien. Je pense que certains le savent déjà. Il me semble que cela a été déjà évoqué sur d'autres fils du forum.
Maintenant, à la vitesse à laquelle ils ont l'air de vouloir aller, il n'est pas à exclure que certains le découvriront dans les semaines qui arrivent.
Combien de filières tertiaires resteront à la rentrée 2026 ? Comment seront elles réparties sur le territoire ?
J'imagine que les syndicats vont communiquer sur tout ça dans les prochains jours.
- FlofHabitué du forum
j'ai une grosse grosse pensée pour ces collègues. Je crois que je ne serai pas capable de survivre a un truc pareil.Malavita a écrit:profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
Il va falloir aussi du monde pour accompagner les collègues qui vont aussi craquer ou qui vont vouloir se reconvertir. Les burn-out vont fleurir.
- MalavitaÉrudit
profs( a écrit:Listelle a écrit:profs( a écrit:Les élèves seront accompagnés en long, en large, en travers....
Par contre, les enseignants seront-ils accompagnés au moins jusqu'à la porte de l'établissement ?
Il va falloir des formations très intensives en juin afin d'orienter les enseignants vers le premier degré.
Il faudrait aussi prévoir un plan vigilance routière car il va y avoir du monde sur les routes fin août pour rejoindre le lieu de la nouvelle affectation.
Je ne comprends pas bien une chose : les enseignants des filières qui ferment sont-ils déjà au courant ou est-ce la surprise pour les semaines à venir ?
Je ne suis sûr de rien. Je pense que certains le savent déjà. Il me semble que cela a été déjà évoqué sur d'autres fils du forum.
Maintenant, à la vitesse à laquelle ils ont l'air de vouloir aller, il n'est pas à exclure que certains le découvriront dans les semaines qui arrivent.
Combien de filières tertiaires resteront à la rentrée 2026 ? Comment seront elles réparties sur le territoire ?
J'imagine que les syndicats vont communiquer sur tout ça dans les prochains jours.
Non aucune annonce de fermetures de classes et filières massives n'était prévue dans mon académie même si la filière GA (mais quand on la dépèce de tout intérêt et qu'on baisse les compétences...) est sur la sellette depuis des années avec, depuis cinq ans, des fermetures de classes et des reconversions de collègues (collègues qui avaient déjà dû changer de bivalence avec la disparition des secrétaires/comptables) notamment en Vente, filière sur la sellette depuis hier...
En réalité, ce sont tous les lycées professionnels tertiaires qui sont visés, LP qui accueillent le plus d'élèves, il me semble (les deux tiers ?). Pour mon lycée, si j'en crois la carte de la formation du dossier de presse, on perdrait :
- 2 classes de CAP multiplié par deux niveaux : 96 places en moins
- 4 classes de seconde bac pro (peut-être seulement 3,5 car une ouvre à une filière qui recrute) : de nouveau 96 places
- 4,5 classes en première : 111 places
- 4,5 classes en terminale : 111 places
On perdrait donc plus de 400 places donc, à vu de nez 90 % des postes et encore si les deux autres filières restantes qui appartiennent aux mêmes familles de métiers que les classes qui ferment restent ouvertes. Bref, on ferme donc le lycée...
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