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- MathadorEmpereur
@Kea parle des contrats de droit privé, alors que les contrats des AESH sont de droit public. Je ne sais pas si les règles sur les avenants soient les mêmes.
- InvitéInvité
Mathador a écrit:@Kea parle des contrats de droit privé, alors que les contrats des AESH sont de droit public. Je ne sais pas si les règles sur les avenants soient les mêmes.
Retard sur des payes : procédure demandant des intérêts
Etc.
Il faut arrêter d'accepter tous ces manquements au droit le plus élémentaire.
- Charles-MauriceNiveau 10
On parle des professeurs, qui sont fonctionnaires d'état, ce que les aesh ne sont pas. Ce n'est pas comparable.
- Dame JouanneÉrudit
Je rebondis sur ce sujet avec une question peut-être, elle aussi, naïve : peut-on avoir un recours (tribunal administratif, ...?) face à des retards de paiements et demander des indemnités pour compenser le préjudice causé par ce retard?
Je parle par exemple des copies ou du grand oral de l'an dernier, toujours pas payé pour un nombre important de professeurs dans mon académie (Versailles). Suite à l'installation d'un nouveau logiciel, il a fallu fournir à nouveau tout un paquet de pièces justificatives qu'ils ne se pressent pas de valider. Entre les pièces justificatives refusées au bout de 6 mois pour des motifs obscurs (le RIB ne correspond pas à ce qui est sur la fiche de paye... et alors?) et de nouvelles pièces non demandées en juillet mais maintenant jugées indispensables, le paiement prend des délais de plus en plus interminables.
On est donc un bon nombre à corriger le bac actuel sans avoir été payés du bac précédent. Je me demande donc s'il y a possibilité, soit administrativement soit syndicalement ou autre, de les mettre en demeure de se bouger le popotin. Ou, en rêvant un peu, d'exiger des indemnités financières!
Je parle par exemple des copies ou du grand oral de l'an dernier, toujours pas payé pour un nombre important de professeurs dans mon académie (Versailles). Suite à l'installation d'un nouveau logiciel, il a fallu fournir à nouveau tout un paquet de pièces justificatives qu'ils ne se pressent pas de valider. Entre les pièces justificatives refusées au bout de 6 mois pour des motifs obscurs (le RIB ne correspond pas à ce qui est sur la fiche de paye... et alors?) et de nouvelles pièces non demandées en juillet mais maintenant jugées indispensables, le paiement prend des délais de plus en plus interminables.
On est donc un bon nombre à corriger le bac actuel sans avoir été payés du bac précédent. Je me demande donc s'il y a possibilité, soit administrativement soit syndicalement ou autre, de les mettre en demeure de se bouger le popotin. Ou, en rêvant un peu, d'exiger des indemnités financières!
- pirouetteNiveau 5
Choubidouh a écrit:Pour rappel, sur une période de 4 ans, notre traitement ne peut pas évoluer moins quel’indice des prix de la consommation. C’est le principe de la GIPA.
Si un enseignant de 2020 avec x années d’ancienneté est effectivement plus pauvre qu’un agent équivalent des années 2000, le traitement individuel de l’un comme l’autre a évolué au moins aussi vite que cet indice.
A partir de la, au pire, nous avons vécu une stagnation de notre pouvoir d’achat. L’évolution a été moins rapide que dans les autres corps ou métiers, et nous avons perdu comparativement à eux. Mais pas en pouvoir d’achat.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32517
Vu comme le calcul de la GIPA est tordu, je serais surpris que certains n'aient pas perdu en pouvoir d'achat.
- MathadorEmpereur
Il y a effectivement deux subtilités: on compare par rapport à il y a 4 ans donc il peut y avoir perte par rapport à un autre moment, et on utilise l'inflation qui est calculée sur le panier moyen des Français et non sur le profil de consommation spécifique à l'agent (c'est pour cela que l'INSEE calcule d'autres chiffres d'inflation pour certaines sous-populations).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ChoubidouhNiveau 8
kazamasogetsu a écrit:Solovieï a écrit:Bonjour,
Je ne trouve pas votre démarche très sensée.
"non respect de ses engagements" : lesquels ?
Quand nous avons passé le concours, l'État s'est-il engagé à quoi que ce soit ? à part nous garantir le statut de fonctionnaire, les prérogatives et devoirs qui y sont attachés et une grille salariale qui, si elle est discutable par ailleurs, est transparente et en accès libre à tous (y compris avant de passer le concours).
Même le fait d'être titulaire d'un poste ne fait pas partie de ces "engagements" (coucou les TZR !).
"lorsque nous avons eu le concours, c'était avec la perspective d'une progression salariale" : non, ce n'est pas le cas de tous. Il y a ceux qui venaient d'un autre métier, mieux payé, mais qui ont voulu se reconvertir pour de multiples raisons, les motivations et parcours de chacun sont variés. La progression salariale existe bel et bien, ce sont les échelons, que vous grimpez même sans rien faire (ancienneté).
Votre employeur ne vous doit que deux choses : le versement du salaire et le respect des textes encadrant l'exercice de vos missions et des siennes. Dans l'ensemble, les enseignants ne se laissent pas faire et les recours juridiques sont fréquents en cas de manquement. Je ne lis aucun terme dans votre message qui pourrait éventuellement faire référence à un quelconque manquement des services qui nous emploient.
Que les grilles de rémunération et d'avancement ne vous conviennent pas, c'est possible et nous partageons tous cette indignation, mais de là à supposer que notre employeur est en défaut par rapport à la loi, il y a un écart.
D'autant que en l'occurence, c'est notre employeur qui fait la loi. Et de toutes façons nos statuts font que le droit du travail n'est pas forcément respecté. A minima, un employeur privé qui se permettrait autant de retard sur les payes, de "redéploiements" (mutations) sauvages, de changement unilatéraux sur les contrats etc, se ferait carrément crucifier.
En fait, seule la partie portant sur la santé et la sécurité au travail du code du travail s’applique à la plupart des fonctionnaires. Tout le reste est géré par des règles différentes. Par exemple la gestion des congés payés n’est pas la même : nous avons 5 fois notre durée hebdomadaire de service quand dans le privé c’est 2,5 jours de CP par mois de travail effectif.
Les mutations, sous réserve de clause de mobilité, c’est possible dans le privé. Nous avons accepté le principe en signant dans la FPE. Il existe aussi des outils pour faire évoluer les contrats comme les plan de sauvegarde de l’emploi qui peuvent aller jusqu’à diminuer les horaires ou la rémunération pour des choses aussi sur nébuleuses que « sauvegarde de la compétitivité ». La DDETS ne vérifiant de toute façon pas la réalité du motif.
Le privé n’est pas aussi « idyllique »…
- ChoubidouhNiveau 8
De mémoire.Dame Jouanne a écrit:Je rebondis sur ce sujet avec une question peut-être, elle aussi, naïve : peut-on avoir un recours (tribunal administratif, ...?) face à des retards de paiements et demander des indemnités pour compenser le préjudice causé par ce retard?
Je parle par exemple des copies ou du grand oral de l'an dernier, toujours pas payé pour un nombre important de professeurs dans mon académie (Versailles). Suite à l'installation d'un nouveau logiciel, il a fallu fournir à nouveau tout un paquet de pièces justificatives qu'ils ne se pressent pas de valider. Entre les pièces justificatives refusées au bout de 6 mois pour des motifs obscurs (le RIB ne correspond pas à ce qui est sur la fiche de paye... et alors?) et de nouvelles pièces non demandées en juillet mais maintenant jugées indispensables, le paiement prend des délais de plus en plus interminables.
On est donc un bon nombre à corriger le bac actuel sans avoir été payés du bac précédent. Je me demande donc s'il y a possibilité, soit administrativement soit syndicalement ou autre, de les mettre en demeure de se bouger le popotin. Ou, en rêvant un peu, d'exiger des indemnités financières!
On peut demander des intérêts moratoires. Mais ils ne courent qu’à compter de la demande (pas de la date de non paiement) et uniquement sur la somme réclamée. La prescription est de 4 ans en la matière.
Édit : https://snasub.fsu.fr/retards-de-paiement-et-interets-moratoires/
- SolovieïNiveau 10
Je pense que personne ici n'idéalise le secteur "privé" (un mot qui recouvre des réalités multiples). Mais force est de constater qu'en France, un employeur privé qui agirait comme le font les Rectorats et le Ministère seraient depuis longtemps condamné. Il y a une marge de manœuvre, une latitude, permise à l'EN, probablement car il s'agit d'une émanation de "l'État". Cela n'empêche ni les recours ni les victoires judiciaires, il faut juste oser et, bien sûr, avoir le temps et l'énergie disponibles. D'où l'intérêt également de solliciter des professionnels, comme le suggèrent les premiers messages de ce fil.
- MaybeNiveau 2
On parle des professeurs, qui sont fonctionnaires d'état, ce que les aesh ne sont pas. Ce n'est pas comparable.
J'illustrais simplement les propos de Kea
Globalement, je suis d’accord : nous n’avons pas de contrat de travail, nous ne pouvons donc pas arguer d’un non respect du contrat de la part de notre employeur (malheureusement pour nous).
Pour la partie graissée, ce n’est pas si simple. Si la modification du contrat est en accord avec la qualification de l'employé, cette modification peut lui être imposée. Bien sûr, il peut tenter de négocier afin de faire renoncer son employeur, voire saisir les prud’hommes. Mais si l’employeur ne plie pas, de deux choses l’une : soit l’employé accepte la modification, soit l'employeur engage une procédure de licenciement. J’ai eu le cas dans mon entourage.
L’employeur peut également décider de baisser la rémunération pour motif économique. Là aussi : acceptation du salarié, ou accord après négociation, ou licenciement.
https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/la-vie-du-contrat-de-travail/article/la-modification-du-contrat-de-travail
en prenant les AESH en exemple qui ont un contrat de droit public qui se situe entre les règles du privé et celles du public mais qui ne semble prendre que le pire de chaque système ...puisqu'il permet de licencier suite à un refus d'avenant.
Mais je vous laisse entre vous pas de souci
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