[Le Figaro] Après les spécialités, les lycéens se sentent en vacances

Ce n'est plus la reconquête du mois de juin, mais du mois de MARS !! Et d'AVRIl et MAI et JUIN !
Vive les années scolaires de 6 mois de Blanquer !

YannProf a écrit:Ce n'est plus la reconquête du mois de juin, mais du mois de MARS !! Et d'AVRIl et MAI et JUIN !
Vive les années scolaires de 6 mois de Blanquer !

J'adore parcourir ce forum, m'énerver en apprenant des choses, participer, avoir raison (des fois), avoir tort ( souvent) ... mais ce que j'aime par dessus tout, c'est tomber sans m'y attendre sur un truc qui me fait éclater de rire, comme là. Ça me suffit moi! Merci.

Encore une belle réussite de M. l'avocat d'affaires.
C'est certain qu'avec une bonne moitié de groupe qui ne fera de maths qu'à la marge dans les études supérieures je vais les motiver avec les intégrales, les équations différentielles, les fonctions trigonométriques, Bienaymé-Tchebychev … J'en frétille déjà.
Quant au grantoral, les gars de chatGPT va se faire des gonades en platine.
Quelle misère.

Prezbo a écrit:Oui mais c'est l'occasion de motiver les élèves en apprenant à travailler autrement dans le cadre de la préparation au grand oral.

Ah ben j'avais pas vu celle là! Re-mort de rire! Merci!

Malavita a écrit:Ils s'en mordront peut-être les doigts si les lycéens viennent à faire n'importe quoi (comme bloquer les lycées et manifester) notamment dans le contexte actuel. Mais ils trouveront surement le moyen de dire que c'est de la faute des enseignants...

Oui, tout est toujours de notre faute, quoi qu'il arrive, même si être sans cesse en grève ou en vacances devrait en principe limiter notre pouvoir de nuisance.

Caspar a écrit:

Malavita a écrit:Ils s'en mordront peut-être les doigts si les lycéens viennent à faire n'importe quoi (comme bloquer les lycées et manifester) notamment dans le contexte actuel. Mais ils trouveront surement le moyen de dire que c'est de la faute des enseignants...

Oui, tout est toujours de notre faute, quoi qu'il arrive, même si être sans cesse en grève ou en vacances devrait en principe limiter notre pouvoir de nuisance.

On est pas obligé de faire les calimeros... Laissons parler ceux qui pensent que nous sommes des fainéants...
Nous aussi on pense plein de choses negatives sur d'autres personnes...

Jenny a écrit:

Avec les notes qu’ils ont obtenues au contrôle continu, certains élèves sont d’ailleurs déjà assurés d’obtenir leur bac. «Si je veux avoir mon bac, il me suffit d’avoir 5 jusqu’à la fin de l’année dans toutes les matières, rapporte Ulysse, en terminale au lycée Racine. Si j’ai 12 et 13 aux épreuves de spécialité, je n’ai même plus besoin de venir.»

https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-bac-en-mars-c-est-beaucoup-trop-tot-apres-les-specialites-les-lycees-se-sentent-en-vacances_5724e4be-c7de-11ed-b47b-6426bf56980a/

Chez nous, pour une majorité des élèves, il faudra tout de même attendre mi-avril pour faire des plans sur la comète...

Pas trop de.craintes non plus car lycée trèsclassiqie et bcp de tales visent la prépa ou médecine.

Ici, ce sera probablement peu sérieux au risque de louper le bac…

Ici ils viendront pour glander comme ils ont fait toute l'année. Mais entre les jours de correction du bac, leurs épreuves d'ECE ou d'EPPCS, les voyages scolaires, les stages et les grèves, ce n'est pas l'idéal pour un travail approfondi! Ils iront en tronc commun, je ne sais pas s'ils daigneront venir en spé.

YannProf a écrit:

Caspar a écrit:

Malavita a écrit:Ils s'en mordront peut-être les doigts si les lycéens viennent à faire n'importe quoi (comme bloquer les lycées et manifester) notamment dans le contexte actuel. Mais ils trouveront surement le moyen de dire que c'est de la faute des enseignants...

Oui, tout est toujours de notre faute, quoi qu'il arrive, même si être sans cesse en grève ou en vacances devrait en principe limiter notre pouvoir de nuisance.

On est pas obligé de faire les calimeros...  Laissons parler ceux qui pensent que nous sommes des fainéants...
Nous aussi on pense plein de choses negatives sur d'autres personnes...

Je ne joue pas les Caliméros, j'en ai juste assez du prof-bashing (Tu entends les gens autour de toi ? Tu ecoutes les hommes et femmes politiques ? Tu lis la presse ?) Non, je ne pense pas spécialement "plein de choses négatives sur d'autres personnes" (c'est bien vague comme formule). 

Cette réforme était mal ficelée et on a balayé toutes nos remarques et objections d'un revers de la main (ministre, CDE, IPR...) avec un mépris pour les professeurs et les élèves rarement atteint (modification des programmes au mois de septembre par exemple). Mais je dois rentrer bien sagement sous ma coquille ?

Cléopatra2 a écrit:Ici ils viendront pour glander comme ils ont fait toute l'année. Mais entre les jours de correction du bac, leurs épreuves d'ECE ou d'EPPCS, les voyages scolaires, les stages et les grèves, ce n'est pas l'idéal pour un travail approfondi! Ils iront en tronc commun, je ne sais pas s'ils daigneront venir en spé.

Euh, pas certain qu'ils viennent même en tronc commun. Dès la clôture de Parcoursup en ce qui me concerne, je n'avais déjà plus que les deux tiers de la classe dont la moitié des présents qui ne prenait plus aucune note. Mardi dernier j'avais deux heures de cours, j'ai parlé dans le vide complet.

Les personnes qui ont pondu cette réforme du lycée (au sens large du terme) sont dans un déni de réalité du terrain.
Ce qu'avait annoncé une grande partie des syndicats, à l'époque.

Y-a-qu'à écouter ces "représentant.e.s" du peuple actuellement (du Chef de l'Etat jusqu'au (à la) simple député.e du groupe politique "majoritaire"), sur le sujet, autre, des retraites.

Et ils n’ont aucune excuse, car ils ont été adolescents eux-même et devraient se souvenir de ce qu’est une classe, et un élève de 17 ou 18 ans. Si eux-mêmes étaient des élèves parfaits sans doute, ils ont dû avoir des camarades moins studieux. Il suffit pour un adulte, quelle que soit sa profession, de se demander si on irait à toutes les réunions et formations si on n’y était pas obligé, si on s’y comporterait bien si on ne s’y savait pas observé et jugé (c’est le cas souvent dans le privé), et on voit tout de suite le problème.

Message de nos IPR concernant l'épreuve orale de LLCER reçu...hier pour faire des recommandations sur les épreuves qui auront lieu lundi et mardi prochains, à propos d'une fiche envoyée aux établissements que les professeurs doivent signer et les élèves joindre au dossier qu'ils préparent. Or cette fiche ne nous a pas été transmise (peut-être oubliée la masse de messages divers que doivent recevoir les secrétariats de direction) et je n'ai pas pu signer les dossiers des élèves retardataires (libérés de divers cours, sans oublier la grève). De toute façon nous sommes censés êtres bienveillants (évidemment). Un candidat se présente sans dossier ? Nous devons lui fournir des documents. Sa fiche n'est pas signée ou pas conforme ? BIENVEILLANCE.

Une élève m'a écrit que son dossier ne correspondait pas aux recommandations ministérielles: "Mon dossier est très bien comme ça, il n'est pas question que je le modifie car mon plan est super." mais "aucune remarque sur le niveau ou le sérieux de sa préparation du candidat ne saurait être tolérée". Bref...

Je me dis aussi que certains élèves vont venir nous trouver pour râler parce qu'ils n'ont pas une assez bonne note...à cause de leurs professeurs bien sûr.

dandelion a écrit:Et ils n’ont aucune excuse, car ils ont été adolescents eux-même et devraient se souvenir de ce qu’est une classe, et un élève de 17 ou 18 ans. Si eux-mêmes étaient des élèves parfaits sans doute, ils ont dû avoir des camarades moins studieux. Il suffit pour un adulte, quelle que soit sa profession, de se demander si on irait à toutes les réunions et formations si on n’y était pas obligé, si on s’y comporterait bien si on ne s’y savait pas observé et jugé (c’est le cas souvent dans le privé), et on voit tout de suite le problème.

Pas convaincu par cet argumentaire...

Les décideurs sont probablement issus d'un milieu où la scolarité n'est pas représentative de ce qui se fait à l'échelle nationale m.
On a probablement affaire à des anciens élèves qui ont un souvenir d'une scolarité assez studieuse en terminale, y compris de la part de leurs camarades.
(Si certains ne pensent pas non plus que sécher les cours ça fait partie de la vie d'étudiant. Il faut bien que jeunesse se fasse.)

Tout est limpide. En passant l'année scolaire à 6 mois, les lycéens prennent l'habitude d'avoir 6 mois de vacances dans l'année. Le but étant de leur faire comprendre que le métier d'enseignant, c'est vraiment génial.
Quel jeune ferait des études pour n'avoir que 5 semaines de vacances par an ?
Et hop, la réforme du lycée avait juste pour but de pallier la crise de recrutement dans l'EN. Ils avaient tout anticipé !

Enaeco a écrit:

dandelion a écrit:Et ils n’ont aucune excuse, car ils ont été adolescents eux-même et devraient se souvenir de ce qu’est une classe, et un élève de 17 ou 18 ans. Si eux-mêmes étaient des élèves parfaits sans doute, ils ont dû avoir des camarades moins studieux. Il suffit pour un adulte, quelle que soit sa profession, de se demander si on irait à toutes les réunions et formations si on n’y était pas obligé, si on s’y comporterait bien si on ne s’y savait pas observé et jugé (c’est le cas souvent dans le privé), et on voit tout de suite le problème.

Pas convaincu par cet argumentaire...

Les décideurs sont probablement issus d'un milieu où la scolarité n'est pas représentative de ce qui se fait à l'échelle nationale m.
On a probablement affaire à des anciens élèves qui ont un souvenir d'une scolarité assez studieuse en terminale, y compris de la part de leurs camarades.
(Si certains ne pensent pas non plus que sécher les cours ça fait partie de la vie d'étudiant. Il faut bien que jeunesse se fasse.)

Mais ils ne raisonnent pas du tout comme ça! D’abord ils font parcours sup avec certaines intentions puis ils se disent qu’il faut quand même des notes donc en mars et c’est tout…Ils travaillent là aussi sur Excel, pas sur «  les gens » ni même le monde extérieur IRL: faut que ça marche sur le papier.