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- InvitéInvité
Je partage tout à fait ton point de vue Ruthven quand tu évoques le manque de travail précis. C'est par ce que l'on appelle méchamment le bachotage, un vrai travail continu que l'on parvient à quelque chose. La formation iut qui fonctionne avec des travaux précis en sciences est à cet égard révélatrice. Pour avoir discuté avec certains de mes anciens élèves, je vois aussi un manque de connaissance de la matière choisie. Certains considérent qu'ils vont travailler à l'université ce qu'ils ont vu au lycée; Et ils tombent sur tout à fait autre chose. Et quand ils découvrent l'ancien Français, c'est "stupeur et tremblements". Ce que je dis des stg à l'université admet pour moi aussi des exceptions..mais fort rares. La seule grande réussite d'une élève de stg à l'université est une fille que j'ai eu en grec en première s, qui a redoublé en stg ( à ma trés grande stupeur) mais qui avait un but clair dans la vie..lea .où elle a formidablement réussi;
- papillonbleuEsprit éclairé
Ben moi, le grand enseignement que j'ai retiré de mes deux années de prépa, c'est que j'ai une capacité de travail bien plus grande que je ne me l'imaginais. J'ai toujours été paresseuse, et ce grand coup de pied au c... m'a fait du bien.
- Invité6Habitué du forum
n'ayant pas fait de classe prépa (je ne savais même pas que ça existait quand j'étais lycéenne !), je pense que c'est un sérieux plus dans la formation. Effectivement, en terme de méthode (je me souviens d'un copain de licence- enfin L3 dit-on aujourd'hui, qui n'avait jamais ouvert un seul bouquin de méthode !), on est plus encadré et mieux guidé. J'ai dû apprendre toute seule à la fac comment faire une dissert, un commentaire... comme j'étais très motivée, ça s'est très bien passé pour moi, mais je me rends compte que tout un pan de culture littéraire me manque. Par exemple, avec le choix des cours, je suis allée spontanément vers ce qui m'intéressait le plus : le XIX et le XXe siècle, mais du coup, je n'ai quasiment eu aucun cours sur les siècles précédents...
Tout me semble lié à une question de budget, et même entre les facs, c'est complètement différent : à Nanterre, trois ou quatre heures de littérature comparée par semaine alors que nous n'en avions que deux à Montpellier...
Et puis, la classe prépa, c'est aussi une émulation intellectuelle qu'on ne rencontre que rarement à la fac, et une assurance qui peut également manquer aux étudiants. Je me souviens d'une fille qui avait eu l'agreg du premier coup, et quand je m'en étonnais, c'est elle qui s'était étonnée : tous ceux qui la préparaient avec elle l'avaient eu, ils ne se rendaient même pas vraiment compte que c'était difficile. Quand on se dit que c'est très difficile, voire inacessible, on réussit forcément moins bien que quand on se dit que c'est à sa portée...
Mais bon, je ne suis peut-être pas très objective, j'ai toujours en moi ce regret de n'en avoir pas fait...
Tout me semble lié à une question de budget, et même entre les facs, c'est complètement différent : à Nanterre, trois ou quatre heures de littérature comparée par semaine alors que nous n'en avions que deux à Montpellier...
Et puis, la classe prépa, c'est aussi une émulation intellectuelle qu'on ne rencontre que rarement à la fac, et une assurance qui peut également manquer aux étudiants. Je me souviens d'une fille qui avait eu l'agreg du premier coup, et quand je m'en étonnais, c'est elle qui s'était étonnée : tous ceux qui la préparaient avec elle l'avaient eu, ils ne se rendaient même pas vraiment compte que c'était difficile. Quand on se dit que c'est très difficile, voire inacessible, on réussit forcément moins bien que quand on se dit que c'est à sa portée...
Mais bon, je ne suis peut-être pas très objective, j'ai toujours en moi ce regret de n'en avoir pas fait...
- GolouNeoprof expérimenté
Ben moi je n'y suis pas allée non plus et je ne regrette pas! A la fac chaque année avait ses siècles donc XIXe et XXe en licence! Donc on a, à mon humble avis, balayer pas mal de choses (pas tout évidemment masi en prépa non plus!).
Je vais me faire taper sur les doigts mais je me suis toujours demandé l'intérêt de se mettre une pression pareille et rejoindre la fac en licence pour avoir son CAPES comme ceux qui ont fait seulement un cursus fac!
ok je vais me faire rabrouer!?
Je vais me faire taper sur les doigts mais je me suis toujours demandé l'intérêt de se mettre une pression pareille et rejoindre la fac en licence pour avoir son CAPES comme ceux qui ont fait seulement un cursus fac!
ok je vais me faire rabrouer!?
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mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- clemsEsprit éclairé
Je ne suis pas allée en prépa non plus (pourtant j'avais fait la demande! mais mon cher lycée privé qui saque m'a foutu un avis défavorable...).
Je ne regrette pas d'être passée par la fac. J'ai eu la chance d'être dans une petite fac (la Réunion), certes pas ultra cotée......mais nous n'étions que 150 en 1ere année, et 50 en licence. J'ai ainsi eu l'occasion de passer plusieurs fois à l'oral avec une moyenne de 6 exposés obligatoires par semestre....et des explications de texte en amphi. J'ai pris l'habitude de parler à l'oral et devant un public dès la première année. De plus, nous étions en contrôle continu....2 devoirs minimums par UE. Souvent les profs demandaient plus.
Je pense que si j'avais pu aller en prépa, j'aurais peut être eu mon capes plus tôt....mais j'ai eu des cours vraiment passionnants à la fac.....et maintenant que j'ai mon capes, je ne regrette vraiment pas. Mais il est possible que dans une plus grande université, je me serais vautrée royalement...là, nous étions vraiment suivis par les profs, qui nous connaissaient tous.
Je ne regrette pas d'être passée par la fac. J'ai eu la chance d'être dans une petite fac (la Réunion), certes pas ultra cotée......mais nous n'étions que 150 en 1ere année, et 50 en licence. J'ai ainsi eu l'occasion de passer plusieurs fois à l'oral avec une moyenne de 6 exposés obligatoires par semestre....et des explications de texte en amphi. J'ai pris l'habitude de parler à l'oral et devant un public dès la première année. De plus, nous étions en contrôle continu....2 devoirs minimums par UE. Souvent les profs demandaient plus.
Je pense que si j'avais pu aller en prépa, j'aurais peut être eu mon capes plus tôt....mais j'ai eu des cours vraiment passionnants à la fac.....et maintenant que j'ai mon capes, je ne regrette vraiment pas. Mais il est possible que dans une plus grande université, je me serais vautrée royalement...là, nous étions vraiment suivis par les profs, qui nous connaissaient tous.
- FizzHabitué du forum
goloumine a écrit:
Je vais me faire taper sur les doigts mais je me suis toujours demandé l'intérêt de se mettre une pression pareille et rejoindre la fac en licence pour avoir son CAPES comme ceux qui ont fait seulement un cursus fac!
La pression n'est pas la même dans toute les prépas déjà. Et c'est un choix vraiment personnel, que chacun envisage différemment selon ses attentes, ses espoirs, ses objectifs... Personnellement, je ne voulais pas aller encore à la fac, me spécialiser, je voulais rester dans un cadre encore clos, un peu "cocon", et continuer à faire de la philo, de l'histoire, de l'anglais etc. et être encadré par des profs avec lesquels tu peux nouer des relations particulières. Et je suis ravie de l'avoir fait car sinon, je ne serais jamais devenue prof de LC. C'est en première année de prépa que j'ai fait du grec et que j'ai SU vraiment ce que je voulais faire. J'hésitais encore entre l'anglais, la philo, et le français. Ces deux années supplémentaires sans spécialisation m'ont permis de voir où j'en étais et ce que je voulais faire plus tard.
Et au-delà de cette fameuse "pression" dont tout le monde parle, je trouve aussi qu'il y a une émulation formidable dans cette concurrence que les élèves de prépa entretiennent avec plus ou moins bon esprit.
Je n'ai jamais autant fait de rencontres intéressantes qu'en prépa. Je ne me suis jamais pris la tête, je travaillais pour moi, et je ne rentrais pas dans le cercle vicieux du mauvais esprit.
Et certes, je suis retournée à la fac pour avoir mon capes comme les autres au bout du compte, mais j'estime avoir retiré tellement plus en passant par la prépa ! Et ce, sans élitisme aucun.
- coquilletteNiveau 6
Lilyrose a écrit:coquillette a écrit: Il ne me reste vraiment plus grand'chose de toutes ces heures de philo, histoire, géo... Et j'ai détesté travailler la géo à hautes doses (avec, qui plus est, le prof le plus sadique du coin... ).
L'histoire, la philo... me plaisaient assez, mais quelle horreur que la géo !!! Moi aussi, j'avais un prof sadiquissime. N'aurait-on pas eu le même ? J'étais à Fermat, à Toulouse
Ah non, j'étais à des centaines de km de là, il lui aurait fallu un sacré don d'ubiquité !
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Je garde un bon souvenir de ma prépa maths à Bordeaux mais avec une bonne ambiance... Je n'ai pas voulu abuser des bonnes choses et ai fait ma 2ième année en fac, c'est peut-être pour ça...
Je voulais être prof et un copain aussi (prof de physique), donc il y en a aussi qui veulent être prof, mais sans doute pas dans les "grandes" prépas car ça ne fait pas rêver...
Je ne regrette pas et ça a été un bon apprentissage pour les méthodes de travail. La quantité de travail était compensée par une très bonne ambiance entre nous... Avec le recul, ça m'a permis d'éviter la fac aussi : échec faramineux en 1ière année et pas de cadre...
Je voulais être prof et un copain aussi (prof de physique), donc il y en a aussi qui veulent être prof, mais sans doute pas dans les "grandes" prépas car ça ne fait pas rêver...
Je ne regrette pas et ça a été un bon apprentissage pour les méthodes de travail. La quantité de travail était compensée par une très bonne ambiance entre nous... Avec le recul, ça m'a permis d'éviter la fac aussi : échec faramineux en 1ière année et pas de cadre...
- lene75Prophète
Culturellement c'est sûr que cela m'a été utile. Mais sur un point personnel, je dirais que la prépa a détruit une partie de moi-même.
Kilmeny résume bien ce que j'ai vécu en prépa. J'y ai beaucoup appris (pas vraiment en contenu : il ne me reste à peu près rien de ce côté-là), mais la prépa m'a aussi détruite : j'avais peut-être le niveau, mais je n'avais pas la force psychologique. J'y ai appris que "mais vous savez, je vais peut-être gâcher votre journée, mais tout le monde n'est pas gentil", et c'est tellement vrai ! J'y ai aussi perdu confiance en moi : nous étions tous nuls, au point que certains, finalement reçus dans les 10 premiers et du 1er coup à Ulm ont craqué en cours d'année et failli tout laisser tomber.
Et pourtant, je trouve que la prépa apporte beaucoup, je lui dois mon CAPES de philo, et je le dois en particulier à un prof, qui m'a appris la méthode du commentaire de texte avec brio. Mais paradoxalement, la prépa m'a aussi freinée pour le CAPES et l'agreg, d'une part parce que j'y ai fait très peu de philo, et avais un retard de ce côté-là, et d'autre part parce que j'étais psychologiquement fragilisée et ai du coup très mal vécu ma première année de préparation des concours.
Mais surtout, si je n'avais pas fait ma prépa, je n'aurais jamais rencontré mon mari, alors je ne peux pas regretter :etoilecoeur:
Si je devais conseiller quelqu'un, je dirais qu'il est sans doute préférable de faire une prépa (et quasi indispensable dans le cas d'un scientifique... sauf s'il veut être prof). Mais je conseillerais les meilleures prépas, les fameuses parisiennes, uniquement à ceux qui sont très forts psychologiquement. Pour les autres, aussi bons soient-ils, je conseillerais plutôt les fameuses prépas "bouseuses" où, d'après les témoignages de mes amis, on apprend finalement plus de choses et dans un meilleur contexte, et où on intègre quand même quand on est vraiment bon. Et pour ceux qui connaissent déjà leur spécialité, Lyon me paraît préférable à Ulm, où l'on travaille souvent plus l'histoire et le latin que sa spécialité.
Juste une petite remarque : je suis en philo et au niveau concours, ceux qui n'ont pas fait de prépa se comptent sur les doigts de la main... argument de plus en faveur de la prépa. Pour donner une petite idée, dans ma promo, à Paris IV, ils étaient 70 en 1re année de DEUG, finalement, 20 sont passés en licence, et à la rentrée, en licence, nous étions 350... je vous laisse deviner d'où venaient les 330...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:Culturellement c'est sûr que cela m'a été utile. Mais sur un point personnel, je dirais que la prépa a détruit une partie de moi-même.
Kilmeny résume bien ce que j'ai vécu en prépa. J'y ai beaucoup appris (pas vraiment en contenu : il ne me reste à peu près rien de ce côté-là), mais la prépa m'a aussi détruite : j'avais peut-être le niveau, mais je n'avais pas la force psychologique. J'y ai appris que "mais vous savez, je vais peut-être gâcher votre journée, mais tout le monde n'est pas gentil", et c'est tellement vrai ! J'y ai aussi perdu confiance en moi : nous étions tous nuls, au point que certains, finalement reçus dans les 10 premiers et du 1er coup à Ulm ont craqué en cours d'année et failli tout laisser tomber.
Et pourtant, je trouve que la prépa apporte beaucoup, je lui dois mon CAPES de philo, et je le dois en particulier à un prof, qui m'a appris la méthode du commentaire de texte avec brio. Mais paradoxalement, la prépa m'a aussi freinée pour le CAPES et l'agreg, d'une part parce que j'y ai fait très peu de philo, et avais un retard de ce côté-là, et d'autre part parce que j'étais psychologiquement fragilisée et ai du coup très mal vécu ma première année de préparation des concours.
Mais surtout, si je n'avais pas fait ma prépa, je n'aurais jamais rencontré mon mari, alors je ne peux pas regretter :etoilecoeur:
Si je devais conseiller quelqu'un, je dirais qu'il est sans doute préférable de faire une prépa (et quasi indispensable dans le cas d'un scientifique... sauf s'il veut être prof). Mais je conseillerais les meilleures prépas, les fameuses parisiennes, uniquement à ceux qui sont très forts psychologiquement. Pour les autres, aussi bons soient-ils, je conseillerais plutôt les fameuses prépas "bouseuses" où, d'après les témoignages de mes amis, on apprend finalement plus de choses et dans un meilleur contexte, et où on intègre quand même quand on est vraiment bon. Et pour ceux qui connaissent déjà leur spécialité, Lyon me paraît préférable à Ulm, où l'on travaille souvent plus l'histoire et le latin que sa spécialité.
Juste une petite remarque : je suis en philo et au niveau concours, ceux qui n'ont pas fait de prépa se comptent sur les doigts de la main... argument de plus en faveur de la prépa. Pour donner une petite idée, dans ma promo, à Paris IV, ils étaient 70 en 1re année de DEUG, finalement, 20 sont passés en licence, et à la rentrée, en licence, nous étions 350... je vous laisse deviner d'où venaient les 330...
En plus avoir le CAPES de philo, c'est plus dur que Polytechnique
30 places, non !?
- lene75Prophète
En plus avoir le CAPES de philo, c'est plus dur que Polytechnique
C'est difficile à comparer
30 places, non !?
30 places l'année où je l'ai eue (2007), mais depuis, ça a diminué : 26 places l'an dernier Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps il y avait 300 postes au CAPES et 150 à l'agreg... je me demande quand ça va s'arrêter !
Je crois que nous sommes les seuls à avoir une agreg qui a plus de places que le CAPES (47 postes à l'agreg en 2007, 40 en 2008). Mais là encore, ce sont deux concours très différents : beaucoup d'admis à l'agreg n'ont pas été admissibles au CAPES et inversement !
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:En plus avoir le CAPES de philo, c'est plus dur que Polytechnique
C'est difficile à comparer
30 places, non !?
30 places l'année où je l'ai eue (2007), mais depuis, ça a diminué : 26 places l'an dernier Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps il y avait 300 postes au CAPES et 150 à l'agreg... je me demande quand ça va s'arrêter !
Je crois que nous sommes les seuls à avoir une agreg qui a plus de places que le CAPES (47 postes à l'agreg en 2007, 40 en 2008). Mais là encore, ce sont deux concours très différents : beaucoup d'admis à l'agreg n'ont pas été admissibles au CAPES et inversement !
ah oui, c'est vrai que j'avais remarqué ça déjà...
Et les normaliens prennent toutes les places à l'agreg' et presque toutes du CAPES, non ?
- lene75Prophète
Et les normaliens prennent toutes les places à l'agreg' et presque toutes du CAPES, non ?
Toutes, toutes, c'est vite dit : une bonne partie des normaliens échoue à l'agreg chaque année (environ la moitié, je crois), et certains échouent même au CAPES, malgré leur admissibilité d'office. Ça laisse quelques places pour les autres !!!... mais oui, c'est vrai qu'ils prennent pas mal de places et rendent les miettes d'autant plus difficiles à obtenir
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
ce sont des généralisations hatives mais qui présentent le "principe"...
- lene75Prophète
ce sont des généralisations hatives mais qui présentent le "principe"...
Oui, oui, je comprends.
Il est génial ton avatar... surtout que je suis blonde :boulet:
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:ce sont des généralisations hatives mais qui présentent le "principe"...
Oui, oui, je comprends.
Il est génial ton avatar... surtout que je suis blonde :boulet:
Surtout qu'il me semble que les "philophiles" aiment les maths ou du moins le raisonnement, non ?
- CarabasVénérable
J'ai fait 2 ans de prépa, dans un lycée non pas rural, puisque j'étais bien en région parisienne, mais dans un lycée moins sélectifs que les grands établissements parisiens. Ca m'a très bien convenu : un enseignement pluridisciplinaire de qualité, un travail soutenu mais pas étouffant, une ambiance agréable (n'ayant pas l'esprit de compétition, je n'aurais pas supporté une mentalité "concours" trop forte.) J'étais ravie de continuer la philo, mais je me suis mortellement ennuyée en géo et n'ai d'ailleurs quasiment rien retenu. J'ai acquis de bonnes méthodes de travail, une culture littéraire solide (j'ai plus appris en littérature en hypokhâgne avec 5 heures hebdomadaires de lettres que lors de mon année de licence!)
Je regrette un peu de ne pas avoir joué davantage le jeu du concours : je n'étais pas motivée pour Normale Sup et je considérais que ce n'était pas pour moi. Si j'avais plus cravaché, je n'aurais peut-être (sûrement, même) pas intégré, mais au moins, j'aurais essayé. J'ai fait prépa pour continuer des matières qui me plaisaient et pour augmenter mes chances de réussite au CAPES, ce qui a marché. C'est après que les ennuis ont commencé.
Je regrette un peu de ne pas avoir joué davantage le jeu du concours : je n'étais pas motivée pour Normale Sup et je considérais que ce n'était pas pour moi. Si j'avais plus cravaché, je n'aurais peut-être (sûrement, même) pas intégré, mais au moins, j'aurais essayé. J'ai fait prépa pour continuer des matières qui me plaisaient et pour augmenter mes chances de réussite au CAPES, ce qui a marché. C'est après que les ennuis ont commencé.
- TatalilyNiveau 5
C'est exactement ce que je ressens...une prépa, c'est à la fois riche et intéressant...et on y apprend beaucoup plus qu'à la faculté...
Je viens d'avoir mon capes tout en faisant mon Master 1, je crois que je dois ça à ma formation alliant méthodes et rigueur indispensables pour obtenir les concours !!! :flower:
Je viens d'avoir mon capes tout en faisant mon Master 1, je crois que je dois ça à ma formation alliant méthodes et rigueur indispensables pour obtenir les concours !!! :flower:
- lene75Prophète
Surtout qu'il me semble que les "philophiles" aiment les maths ou du moins le raisonnement, non ?
Surtout ceux qui font philo des sciences comme moi
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:Surtout qu'il me semble que les "philophiles" aiment les maths ou du moins le raisonnement, non ?
Surtout ceux qui font philo des sciences comme moi
Qu'est ce qu'on étudie justement en particulier en Maths ? l'histoire des maths m'intéresse pas mal...
- lene75Prophète
@Pierre_au_carré : mp
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- paffutellaNiveau 8
ce ne crois pas que j'aurais aussi bien réussi mes études littéraires sans mes années de prépa, donc personnellement je le referais mais en ayant un peu plus confiance en moi ( c'est-à-dire en croyant que j'étais capable d'intégrer...)
pour ce qui est de la dichotomie entre prépa de "province" et prépa parisienne, elle est dans la majorité des cas réelle ( désolée, Fiz...) j'en ai fait la malheureuse expérience: 2ième de mon hypokhâgne de "bouseux", je me suis retrouvée bonne dernière de ma khâgne parisienne ( pourtant sous-admissible...). Maintenant, je pense qu'évidemment il faut aussi regarder le classement de la prépa de province...
pour ce qui est de la dichotomie entre prépa de "province" et prépa parisienne, elle est dans la majorité des cas réelle ( désolée, Fiz...) j'en ai fait la malheureuse expérience: 2ième de mon hypokhâgne de "bouseux", je me suis retrouvée bonne dernière de ma khâgne parisienne ( pourtant sous-admissible...). Maintenant, je pense qu'évidemment il faut aussi regarder le classement de la prépa de province...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Oui, la différence doit être réelle car les élèves sont meilleurs au départ et la pression mise doit bien servir à quelquechose...
Un copain a été pris sur piston en Bio maths sup (bon élève mais juste pour cette prépa) , je ne sais plus trop où à Paris, mais très élitiste...
Il a craqué en décembre et retour en fac... et un suicide dans la classe... et il y en avait un aussi l'année d'avant je crois...
Vive les prépas de "bouseux" !!
Un copain a été pris sur piston en Bio maths sup (bon élève mais juste pour cette prépa) , je ne sais plus trop où à Paris, mais très élitiste...
Il a craqué en décembre et retour en fac... et un suicide dans la classe... et il y en avait un aussi l'année d'avant je crois...
Vive les prépas de "bouseux" !!
- ionion381Niveau 6
Je garde une bonne expérience de ma prépa de bouseux. D'abord c'est là que j'ai rencontré mon mari qui était de l'autre côté du couloir en math spé. Ensuite parce que j'ai cotoyé des profs passionnants ( notamment en latin où j'ai rattrapé en un an le niveau des gens qui en faisaient depuis le collège), je n'ai pas fourni un travail si terrible que ça et surtout je n'ai eu aucune pression! Ben oui dans ma prépa de bouseux ça faisait 20 ans qu'il n'y avait pas eu d'admis à ULM, donc pourquoi s'embêter? J'ai eu mon CAPES du premier coup, bien classée et surtout je n'ai pas l'esprit méprisable de certaines personnes sur ce forum.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
ionion381 a écrit:Je garde une bonne expérience de ma prépa de bouseux. D'abord c'est là que j'ai rencontré mon mari qui était de l'autre côté du couloir en math spé. Ensuite parce que j'ai cotoyé des profs passionnants ( notamment en latin où j'ai rattrapé en un an le niveau des gens qui en faisaient depuis le collège), je n'ai pas fourni un travail si terrible que ça et surtout je n'ai eu aucune pression! Ben oui dans ma prépa de bouseux ça faisait 20 ans qu'il n'y avait pas eu d'admis à ULM, donc pourquoi s'embêter? J'ai eu mon CAPES du premier coup, bien classée et surtout je n'ai pas l'esprit méprisable de certaines personnes sur ce forum.
Le problème en lettres c'est qu'il n'y a que Normale Sup quasiment...
- ionion381Niveau 6
Je suis d'accord avec toi Pierre au carré (lol), les scientifiques ont plein d'écoles intermédiaires entre polytech et la fac et c'est beaucoup plus motivant pour eux. Nous à part normal sup (inaccessible pour la plupart d'entre nous pour diverses raisons) ben on a pas grand chose...
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