- RosarioNiveau 1
Bonjour,
PLP Lettres-Histoire, j'ai quitté la région parisienne en juillet pour suivre ma conjointe et mon fils dans l'académie de Rennes, en disponibilité cette année, j'ai donc participé au mouvement avec mes 900 points (14 ans d'expérience dans le val d'oise). Comme l'année précédente : réponse négative 3 entrants dans l'académie de Rennes, le dernier avec 1285 points...Comme l'année précédente, je constate qu'il y a 32 postes (24 pour 2022) au mouvement, parallèlement je sais par du bouche à oreilles que dans de nombreux lycées, les postes sont occupés par des contractuels (3 sur 4 à Vannes...).
Bref, je suis quelque peu énervé, mes question sont simples :
-Il y a-t-il réellement une volonté de privilégier les contractuels aux titulaires?
-Comment expliquer ce déséquilibre entre entrants et postes au mouvement interne (3 pour 32 postes)?
-Sommes nous éternellement condamnés à bosser en cfa ou je ne sais où pour pouvoir manger?
PLP Lettres-Histoire, j'ai quitté la région parisienne en juillet pour suivre ma conjointe et mon fils dans l'académie de Rennes, en disponibilité cette année, j'ai donc participé au mouvement avec mes 900 points (14 ans d'expérience dans le val d'oise). Comme l'année précédente : réponse négative 3 entrants dans l'académie de Rennes, le dernier avec 1285 points...Comme l'année précédente, je constate qu'il y a 32 postes (24 pour 2022) au mouvement, parallèlement je sais par du bouche à oreilles que dans de nombreux lycées, les postes sont occupés par des contractuels (3 sur 4 à Vannes...).
Bref, je suis quelque peu énervé, mes question sont simples :
-Il y a-t-il réellement une volonté de privilégier les contractuels aux titulaires?
-Comment expliquer ce déséquilibre entre entrants et postes au mouvement interne (3 pour 32 postes)?
-Sommes nous éternellement condamnés à bosser en cfa ou je ne sais où pour pouvoir manger?
- TrucOuBiduleHabitué du forum
- Oui, il y a volonté de "privilégier" les contractuels sur les titulaires (mais attention, ces contractuels privilégiés par leur affectation il y a 10 ans sont actuellement virés dans la discipline "technologie" (grâce à une magique disparition horaire)...).Rosario a écrit:Bonjour,
PLP Lettres-Histoire, j'ai quitté la région parisienne en juillet pour suivre ma conjointe et mon fils dans l'académie de Rennes, en disponibilité cette année, j'ai donc participé au mouvement avec mes 900 points (14 ans d'expérience dans le val d'oise). Comme l'année précédente : réponse négative 3 entrants dans l'académie de Rennes, le dernier avec 1285 points...Comme l'année précédente, je constate qu'il y a 32 postes (24 pour 2022) au mouvement, parallèlement je sais par du bouche à oreilles que dans de nombreux lycées, les postes sont occupés par des contractuels (3 sur 4 à Vannes...).
Bref, je suis quelque peu énervé, mes question sont simples :
-Il y a-t-il réellement une volonté de privilégier les contractuels aux titulaires?
-Comment expliquer ce déséquilibre entre entrants et postes au mouvement interne (3 pour 32 postes)?
-Sommes nous éternellement condamnés à bosser en cfa ou je ne sais où pour pouvoir manger?
- Marge de manœuvre conservée au niveau national pour les prochains dégraissages, les titulaires gardent leurs postes
- Il y a de fortes chances (ou sinon, demande à passer en collège, https://www.neoprofs.org/t137382-decret-permettant-l-affectation-des-plp-en-colleges-lgt-superieur-et-pe-dans-le-superieur)
- Spoiler:
- Je dois avoir plus de 1000 points (REP, "Zone Violence" francilienne depuis plus de 15 ans), mais vu les suppressions de postes, qui cette année vont être très largement portées par la techno, je ne pourrais même pas muter... à l'intra.
- GariguetteNiveau 4
C'est surtout qu'ils gèrent la pénurie de professeurs. Les académies les plus déficitaires sont privilégiées afin de ne pas emplifier le phénomène. On voit bien qu'il est désormais aussi compliqué de trouver des contractuels surtout dans ces académies. Ca donne des stagiaires affectés presque exclusivement dans ces académies déficitaires. Ca donne aussi des collègues déjà titulaires coincés dans leur académie. Les barres explosent et je suis prête à parier que ce n'est que le début. Évidemment qu'il y a plein de postes vacants partout, c'est d'autant plus rageant que c'est la double peine pour le titulaire, voyant alors un contractuel sur les postes convoités. De plus en plus de stagiaires démissionnent après les résultats décevants des mutations inter. Des candidats au concours jettent l'éponge comprenant que c'est l'exil pour longtemps qui les attend plus encore s'ils sont célibataires.
En fait, le mouvement en deux temps est un puissant outil pour nous emprisonner à convenance !
La question que je me pose est : jusqu'où ça ira ?
En fait, le mouvement en deux temps est un puissant outil pour nous emprisonner à convenance !
La question que je me pose est : jusqu'où ça ira ?
- lene75Prophète
Oui, la logique est évidente : les titulaires sont maintenus sur les postes sur lesquels les contractuels ne postuleront pas, ou qu'ils refuseront de prendre, et les contractuels sont privilégiés pour qu'ils ne partent pas voir ailleurs.
Mais enfin c'est une logique à très court terme. Dans mon lycée le Rectorat vient d'accorder au contractuel qui menaçait de démissionner ce qui aurait permis de garder la titulaire sur le poste. Bilan des courses, elle va démissionner (elle est actuellement en CLM), lui ne souhaite pas renouveler son contrat compte-tenu de ce qu'il a vu, et ce sont donc encore 2 enseignants de moins pour l'académie l'année prochaine. Académie qui pourtant autrefois faisait le plein dans ma discipline et nécessitait un rapprochement de conjoint pour être obtenue, et qui est maintenant à 14 points...
Mais enfin c'est une logique à très court terme. Dans mon lycée le Rectorat vient d'accorder au contractuel qui menaçait de démissionner ce qui aurait permis de garder la titulaire sur le poste. Bilan des courses, elle va démissionner (elle est actuellement en CLM), lui ne souhaite pas renouveler son contrat compte-tenu de ce qu'il a vu, et ce sont donc encore 2 enseignants de moins pour l'académie l'année prochaine. Académie qui pourtant autrefois faisait le plein dans ma discipline et nécessitait un rapprochement de conjoint pour être obtenue, et qui est maintenant à 14 points...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
*Gariguette a écrit:C'est surtout qu'ils gèrent la pénurie de professeurs. Les académies les plus déficitaires sont privilégiées afin de ne pas emplifier le phénomène. On voit bien qu'il est désormais aussi compliqué de trouver des contractuels surtout dans ces académies. Ca donne des stagiaires affectés presque exclusivement dans ces académies déficitaires. Ca donne aussi des collègues déjà titulaires coincés dans leur académie. Les barres explosent et je suis prête à parier que ce n'est que le début. Évidemment qu'il y a plein de postes vacants partout, c'est d'autant plus rageant que c'est la double peine pour le titulaire, voyant alors un contractuel sur les postes convoités. De plus en plus de stagiaires démissionnent après les résultats décevants des mutations inter. Des candidats au concours jettent l'éponge comprenant que c'est l'exil pour longtemps qui les attend plus encore s'ils sont célibataires.
En fait, le mouvement en deux temps est un puissant outil pour nous emprisonner à convenance !
La question que je me pose est : jusqu'où ça ira ?
Si on pense à l’Île-de-France pour le déficit, je ne crois pas me tromper en disant que quasiment toutes les administrations attribuent une prime pour affectation en IDF, toutes... sauf l'Education Nationale (et ne me dites pas le 3% d'indemnité de résidence au lieu de 0... c'est tellement minable). Car en fait, on ne vivait déjà pas vraiment avec un traitement de prof en région parisienne il y a 15 ans. Et 15 ans plus tard, même avec l'ancienneté qui va avec, c'est pas mieux. Donc la gestion de la pénurie c'est vraiment pipeau. Si on y veut des profs, on les paie, point.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Si on pense à l’Île-de-France pour le déficit, je ne crois pas me tromper en disant que quasiment toutes les administrations attribuent une prime pour affectation en IDF, toutes... sauf l'Education Nationale (et ne me dites pas le 3% d'indemnité de résidence au lieu de 0... c'est tellement minable). Car en fait, on ne vivait déjà pas vraiment avec un traitement de prof en région parisienne il y a 15 ans. Et 15 ans plus tard, même avec l'ancienneté qui va avec, c'est pas mieux. Donc la gestion de la pénurie c'est vraiment pipeau. Si on y veut des profs, on les paie, point.Gariguette a écrit:C'est surtout qu'ils gèrent la pénurie de professeurs. Les académies les plus déficitaires sont privilégiées afin de ne pas emplifier le phénomène. On voit bien qu'il est désormais aussi compliqué de trouver des contractuels surtout dans ces académies. Ca donne des stagiaires affectés presque exclusivement dans ces académies déficitaires. Ca donne aussi des collègues déjà titulaires coincés dans leur académie. Les barres explosent et je suis prête à parier que ce n'est que le début. Évidemment qu'il y a plein de postes vacants partout, c'est d'autant plus rageant que c'est la double peine pour le titulaire, voyant alors un contractuel sur les postes convoités. De plus en plus de stagiaires démissionnent après les résultats décevants des mutations inter. Des candidats au concours jettent l'éponge comprenant que c'est l'exil pour longtemps qui les attend plus encore s'ils sont célibataires.
En fait, le mouvement en deux temps est un puissant outil pour nous emprisonner à convenance !
La question que je me pose est : jusqu'où ça ira ?
Oui, parce que ces procédés écœurent et le contractuel et le titulaire.lene75 a écrit:Oui, la logique est évidente : les titulaires sont maintenus sur les postes sur lesquels les contractuels ne postuleront pas, ou qu'ils refuseront de prendre, et les contractuels sont privilégiés pour qu'ils ne partent pas voir ailleurs.
Mais enfin c'est une logique à très court terme. Dans mon lycée le Rectorat vient d'accorder au contractuel qui menaçait de démissionner ce qui aurait permis de garder la titulaire sur le poste. Bilan des courses, elle va démissionner (elle est actuellement en CLM), lui ne souhaite pas renouveler son contrat compte-tenu de ce qu'il a vu, et ce sont donc encore 2 enseignants de moins pour l'académie l'année prochaine. Académie qui pourtant autrefois faisait le plein dans ma discipline et nécessitait un rapprochement de conjoint pour être obtenue, et qui est maintenant à 14 points...
- Spoiler:
- Il risque de se passer la même chose à mon niveau, mon collègue contractuel de techno dégoûté de ce qui se passe en 6è et moi titulaire qui ai des chances de me barrer dans une autre administration. Deux profs perdus potentiellement pour l'académie de Créteil.
- GariguetteNiveau 4
TrucOuBidule a écrit:Donc la gestion de la pénurie c'est vraiment pipeau. Si on y veut des profs, on les paie, point.
Je pense qu'ils veulent surtout encore des titulaires à contraindre là où ils n'ont pas de contractuels.
Et des contractuels pour la flexibilité et leur moindre coût.
Accroître la pourcentage de ces derniers.
Et nous imposer plus d'heures devant élèves.
Ils ne veulent pas des professeurs, en tous les cas pas le sens que nous y mettons.
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