- InvitéInvité
Bonjour à tous,
je lance le sujet, sachant que je choisi du citer le message suivant, qui racontait dans un fil concernant la grève des surveillances, ce qui s’est déjà passé.
je lance le sujet, sachant que je choisi du citer le message suivant, qui racontait dans un fil concernant la grève des surveillances, ce qui s’est déjà passé.
pamplemousses4 a écrit:Cette situation s'est présentée dans notre académie : un certain nombre de collègues de philosophie a refusé de corriger les copies numériques du bac, depuis deux ans.
Une quarantaine de grévistes qui n'ont pas ouvert Santorin par principe la première fois, en juin 2021 pour l'épreuve dégradée et dénuée de sens de philosophie, et se sont retrouvés chaque jour de grève pour se serrer les coudes contre les injonctions et intimidations du rectorat, et pour travailler et écrire ensemble ; les copies n'ont pas été redistribuées ni évaluées (nous a-t-on dit), et c'est la moyenne annuelle des candidats qui, comme l'année covid, a été considérée, et l'ipr a corrigé les copies des seuls candidats libres. 13 jours de grève. Malgré nos efforts, et peut-être n'avons-nous pas été très bons, nous n'avons pas été rejoints (mais ce n'est pas le sujet !) dans ce mouvement contre la réforme du bac et la casse du service public d'enseignement, contre la numérisation de l'école et de la société toute entière.
Ce qui concerne ce fil et les dernières interrogations, c'est cela : l'année suivante, 4 d'entre nous ont été convoqués pour corriger hlp, en mars 2022 donc, plus esseulés et moins dans le feu collectif de l'action symbolique de fin d'année, et censément engagés comme tous les profs dans la correction des spés en même temps que dans les cours ordinaires. Mêmes causes, mêmes effets, ils n'ont pas davantage accepté de corriger, mais ils ont assumé pour le reste toutes leurs autres obligations, d'enseignement, de correction des devoirs habituels, des réunions diverses et variées, de rédaction des fiches avenir, etc etc. Malgré cela, autant de jours de retenue de salaire qu'il leur en était offert pour corriger... 3 semaines ou presque de retenue de salaire, alors qu'ils étaient comme à l'accoutumée au lycée, à faire leur métier.
- EnaecoVénérable
Sujet délicat. Il faudra bien garder en tête les éventuelles conséquences d'une telle action.
Personnellement, je pense que c'est vain depuis la numérisation.
Étant donné la répartition en spécialités, il y a un vivier de correcteurs énorme par rapport au nombre de copies à corriger (avant même d'aller piocher au collège) et la dématérialisation permet d'interroger le correcteur pour faire le point et de réattribuer les copies d'une facilité déconcertante.
Personnellement, je pense que c'est vain depuis la numérisation.
Étant donné la répartition en spécialités, il y a un vivier de correcteurs énorme par rapport au nombre de copies à corriger (avant même d'aller piocher au collège) et la dématérialisation permet d'interroger le correcteur pour faire le point et de réattribuer les copies d'une facilité déconcertante.
- JennyMédiateur
Je pense aussi que les copies seront réattribuées facilement et qu'il est compliqué de savoir si c'est à cause de la grève ou pour autre raison.
- AnankéNiveau 9
Je suis du même avis : la numérisation rend la tâche quasi impossible, ceux qui souhaitent s'engager la dedans dans mon établissement sont ceux qui étaient les plus frileux pour une grève des surveillances. Mais je crois qu'ils ne mesurent pas ce que c'est : ils vont subir des pressions indindividuelles, voire vont travailler pour rien (redistribution des copies, même si déjà corrigées) et même s'exposer à des pertes de salaire bien supérieures à 1/30e si ça se déroule sur plusieurs jours. Pour moi fallait faire grève massivement le premier jour des surveillances, ça n'a pas eu lieu. On est dans la merde. Ici, les collègues veulent "écrire des tracts à l'information des parents et des élèves" ... C'est pas comme si ça faisait des années qu'on faisait ça et que ça marchait pas. Là on vient de rater une occasion en or massif. C'est comme ça. Je suis très amère.
- BlondieHabitué du forum
C’était effectivement la grève des surveillances qui aurait dû prévaloir. La grève des correction sera cassée par la numérisation. Et les grévistes risquent de perdre dix jours de salaire.
- AnankéNiveau 9
Vu que les réunions d'entente ont été déplacées au 24 "en raison du mouvement social du 23" ne "suffit-il" pas qu'une grande part des correcteurs fassent grève le 24 ? (J'ai conscience de la demande pour ceux pour qui ce sera juste en une semaine le 4e jour de grève..., puis c'est un vendredi, avec l'histoire de l'arrêt Omont ça sent pas bon). Est-ce que cela ferait que les ententes ne seraient pas valables ? Ou bien ils vont envoyer un poly récapitulatif de la réunion sur les boîtes mails académiques et c'est parti pour la correction ?
- BlondieHabitué du forum
Déjà je ne comprends pas que le snes ait demandé le déplacement de ces réunions. C’était une bonne occasion encore de marquer son mécontentement. Il me semble difficile de demander aux collègues de faire encore un jour de plus. Je pense que les inspecteurs considèreront que le PowerPoint suffira.
- Clecle78Bon génie
Il fallait faire grève des surveillances, c'est trop tard maintenant.
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