- BliblouNiveau 1
Bonjour à tous,
Mes affectations sont apparues sur IProf cette nuit. Deux établissements en AFA, un REP et plus étonnant, un établissement REP+. Je pensais naïvement que les établissements REP+ étaient réservés aux collègues qui en avaient fait la demande, même pour les TZR. Je vous avoue que cela ne m'arrange pas du tout, il est loin de chez moi et le trajet est difficilement compatible avec l'autre établissement. La permanence téléphonique de mon syndicat étant en veille jusqu'au 28 août, je pose la question ici avant de leur envoyer un mail et de signaler le problème à mon gestionnaire : peut-on affecter un TZR en REP+ sans demande spécifique de sa part ?
Je vous remercie pour votre aide.
Mes affectations sont apparues sur IProf cette nuit. Deux établissements en AFA, un REP et plus étonnant, un établissement REP+. Je pensais naïvement que les établissements REP+ étaient réservés aux collègues qui en avaient fait la demande, même pour les TZR. Je vous avoue que cela ne m'arrange pas du tout, il est loin de chez moi et le trajet est difficilement compatible avec l'autre établissement. La permanence téléphonique de mon syndicat étant en veille jusqu'au 28 août, je pose la question ici avant de leur envoyer un mail et de signaler le problème à mon gestionnaire : peut-on affecter un TZR en REP+ sans demande spécifique de sa part ?
Je vous remercie pour votre aide.
- eleonore69Érudit
Bliblou a écrit:Bonjour à tous,
Mes affectations sont apparues sur IProf cette nuit. Deux établissements en AFA, un REP et plus étonnant, un établissement REP+. Je pensais naïvement que les établissements REP+ étaient réservés aux collègues qui en avaient fait la demande, même pour les TZR. Je vous avoue que cela ne m'arrange pas du tout, il est loin de chez moi et le trajet est difficilement compatible avec l'autre établissement. La permanence téléphonique de mon syndicat étant en veille jusqu'au 28 août, je pose la question ici avant de leur envoyer un mail et de signaler le problème à mon gestionnaire : peut-on affecter un TZR en REP+ sans demande spécifique de sa part ?
Je vous remercie pour votre aide.
oui !
- BliblouNiveau 1
@eleonore69 @Jenny Je vous remercie pour vos réponses rapides et claires !
- pderennesJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Pour ceux ayant déjà reçu leur affectation, vous l'avez reçue par quel biais ? Vous recevez un courrier sur Iprof ou bien c'est juste actualisé sur votre profil ?
Aussi, est ce qu'un collègue de Mathématiques TZR aurait déjà reçu son affectation ? Y-a t'il un référent à essayer de contacter spécialement pour notre discipline ? C'est chiant d'être dans le flou.
Bonne journée,
Pierre
Pour ceux ayant déjà reçu leur affectation, vous l'avez reçue par quel biais ? Vous recevez un courrier sur Iprof ou bien c'est juste actualisé sur votre profil ?
Aussi, est ce qu'un collègue de Mathématiques TZR aurait déjà reçu son affectation ? Y-a t'il un référent à essayer de contacter spécialement pour notre discipline ? C'est chiant d'être dans le flou.
Bonne journée,
Pierre
- JenninaNiveau 2
Bonjour à toutes et tous,
J'espère que les vacances ont été agréables. Je reviens sur le forum car j'ai une question d'ordre administratif : mon affectation en remplacement court du 1er septembre au 31 octobre est tombée sur I-Prof le 20 juillet. Hier mon RAD m'a demandé où j'étais affectée : en effet, pour le moment, ni eux, ni moi-même n'avons reçu d'arrêté d'affectation.... Etant complètement novice en tant que TZR en remplacement court, reçoit-on un arrêté d'affectation ? Si on en reçoit un, qui le reçoit ? Le RAD ? le lycée où j'effectue le remplacement ? Puis-je prendre le poste sans arrêté ? Les syndicats m'ont dit d'être attentive aux dates des arrêtés... encore faut-il qu'il y en ait un ! J'ai tout de même envoyé un mail ce matin à l'établissement dans lequel j'exercerai le remplacement pour savoir s'ils avaient des nouvelles de leur coté. J'attends la réponse.
Enfin, les collègues non affectés en juillet : avez-vous des nouvelles de vos affectations de votre coté ?
Bon courage à toutes et tous
J'espère que les vacances ont été agréables. Je reviens sur le forum car j'ai une question d'ordre administratif : mon affectation en remplacement court du 1er septembre au 31 octobre est tombée sur I-Prof le 20 juillet. Hier mon RAD m'a demandé où j'étais affectée : en effet, pour le moment, ni eux, ni moi-même n'avons reçu d'arrêté d'affectation.... Etant complètement novice en tant que TZR en remplacement court, reçoit-on un arrêté d'affectation ? Si on en reçoit un, qui le reçoit ? Le RAD ? le lycée où j'effectue le remplacement ? Puis-je prendre le poste sans arrêté ? Les syndicats m'ont dit d'être attentive aux dates des arrêtés... encore faut-il qu'il y en ait un ! J'ai tout de même envoyé un mail ce matin à l'établissement dans lequel j'exercerai le remplacement pour savoir s'ils avaient des nouvelles de leur coté. J'attends la réponse.
Enfin, les collègues non affectés en juillet : avez-vous des nouvelles de vos affectations de votre coté ?
Bon courage à toutes et tous
- JennyMédiateur
Ton gestionnaire doit t’envoyer un arrêté.
- JenninaNiveau 2
Jenny a écrit:Ton gestionnaire doit t’envoyer un arrêté.
Bon c'est bien ce que j'avais compris... Merci @jenny
- tyrion35Niveau 3
Bonjour à tous,
je vous lis de loin depuis quelques temps car je demanderai ma mutation pour l'académie de Paris... pour la rentrée 2024, certes dans quelques temps donc mais bon, avec les barres qui sont tombées je ne sais plus quand je me pose quelques questions. De fait, j'aurais aimé savoir si cette académie était tout simplement accessible en lettres modernes au regard de ma situation. Je vois que personne ne communique ici sur ses points alors je n'ose le faire mais si une bonne âme accepte de m'en dire plus en mp je lui en suis reconnaissante par avance !
Bonne reprise à tous,
je vous lis de loin depuis quelques temps car je demanderai ma mutation pour l'académie de Paris... pour la rentrée 2024, certes dans quelques temps donc mais bon, avec les barres qui sont tombées je ne sais plus quand je me pose quelques questions. De fait, j'aurais aimé savoir si cette académie était tout simplement accessible en lettres modernes au regard de ma situation. Je vois que personne ne communique ici sur ses points alors je n'ose le faire mais si une bonne âme accepte de m'en dire plus en mp je lui en suis reconnaissante par avance !
Bonne reprise à tous,
_________________
" la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas " Pessoa :lecteur:
- JennyMédiateur
Les barres de l'inter sont publiques. Au pire, tu la demandes et tu ne l'as pas, non ?
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est une académie très chère pour les matières littéraires.
- JennyMédiateur
Les barres :
LETTRES MODERNES (L0202)
Académies 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
PARIS 608 612.2 671 606 733 833.3 769 732 1014.1
Attention, à l'intra, qui est particulière. On peut avoir un très gros barème à l'inter et un rikiki à l'intra. Pas de RC à l'intra.
L'an dernier, il fallait 714 points pour avoir un lycée en LM, 212 pour avoir un collège.
LETTRES MODERNES (L0202)
Académies 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
PARIS 608 612.2 671 606 733 833.3 769 732 1014.1
Attention, à l'intra, qui est particulière. On peut avoir un très gros barème à l'inter et un rikiki à l'intra. Pas de RC à l'intra.
L'an dernier, il fallait 714 points pour avoir un lycée en LM, 212 pour avoir un collège.
- tyrion35Niveau 3
Merci pour vos retours ! Cela me semble peu probable d'obtenir l'académie vu mon nombre de point et les barres très élevées effectivement. Tant à l'inter car l'intra.
Pour répondre à Jenny : pour des raisons familiales je ne peux pas "attendre et voir" et au pire demander/obtenir autre chose car je dois prendre un logement en début d'année civile donc avant d'obtenir le résultat de l'intra... Ainsi j'essaie de voir quelle académie ou zone je peux raisonnablement obtenir afin de choisir un logement en amont sans trop prendre de risque en terme de distance maison/boulot.
Oui oui, les choses sont faites dans le désordre d'un certain point de vue... mais la famille prime donc on essaie de trouver des solutions ou du moins des astuces pour que cela se passe au mieux
Pour répondre à Jenny : pour des raisons familiales je ne peux pas "attendre et voir" et au pire demander/obtenir autre chose car je dois prendre un logement en début d'année civile donc avant d'obtenir le résultat de l'intra... Ainsi j'essaie de voir quelle académie ou zone je peux raisonnablement obtenir afin de choisir un logement en amont sans trop prendre de risque en terme de distance maison/boulot.
Oui oui, les choses sont faites dans le désordre d'un certain point de vue... mais la famille prime donc on essaie de trouver des solutions ou du moins des astuces pour que cela se passe au mieux
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" la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas " Pessoa :lecteur:
- valleExpert spécialisé
C'est extrêmement dangereux. Combien de points as-tu ? Tu devras probablement cibler des académies à 14 points puis de ZR à 14 points aussi, si tu as besoin de "prevoir" une zone pour t'installer. Mais attention, certaines ZR sont trop grandes pour s'y installer à l'aveugle.tyrion35 a écrit:Merci pour vos retours ! Cela me semble peu probable d'obtenir l'académie vu mon nombre de point et les barres très élevées effectivement. Tant à l'inter car l'intra.
Pour répondre à Jenny : pour des raisons familiales je ne peux pas "attendre et voir" et au pire demander/obtenir autre chose car je dois prendre un logement en début d'année civile donc avant d'obtenir le résultat de l'intra... Ainsi j'essaie de voir quelle académie ou zone je peux raisonnablement obtenir afin de choisir un logement en amont sans trop prendre de risque en terme de distance maison/boulot.
Oui oui, les choses sont faites dans le désordre d'un certain point de vue... mais la famille prime donc on essaie de trouver des solutions ou du moins des astuces pour que cela se passe au mieux
- JennyMédiateur
Dans ce cas, il est possible de demander Paris suivi de Versailles et Créteil (ou Créteil et Versailles) en choisissant un logement en proche banlieue ou à Paris côté est ou ouest selon l’académie du vœu 2.
- tyrion35Niveau 3
- JennyMédiateur
750, ça peut passer à l’inter avec de la chance, mais tu seras très sûrement TZR. Je crains que les barres continuent à grimper dans les matières littéraires en raison des fermetures d’établissements.
- maryseaNiveau 2
Bonjour,
Je m'interroge sur une possible mutation dans l'académie de Paris. Je viens de l'académie de Créteil mais j'habite à Paris et il m'est de plus en plus difficile de supporter les trajets longs et les désagrements des RER. J'hésite entre demander des établissements en proche banlieue ou me lancer pour Paris.
Je m'interroge sur plusieurs points :
-l'ambiance entre collègues (je sais bien que cela dépend de l'établissement mais j'ai l'impression qu'à Paris, globalement, les collègues sont moins jeunes et ont moins besoin de se serrer les coudes)
-la relation avec les parents (je regrette souvent le manque d'implication des parents à Créteil mais j'ai peur d'avoir un sur-investissement des parents à Paris)
-les locaux (j'ai le souvenir de classes peu chauffées et de salles des profs miniatures)
J'ai bien conscience que l'on pourrait répondre "cela dépend" à l'ensemble de mes interrogations mais si certains collègues néo-parisiens souhaiteraient me faire le portrait de leur.s établissement.s cela m'aiderait.
Je m'interroge sur une possible mutation dans l'académie de Paris. Je viens de l'académie de Créteil mais j'habite à Paris et il m'est de plus en plus difficile de supporter les trajets longs et les désagrements des RER. J'hésite entre demander des établissements en proche banlieue ou me lancer pour Paris.
Je m'interroge sur plusieurs points :
-l'ambiance entre collègues (je sais bien que cela dépend de l'établissement mais j'ai l'impression qu'à Paris, globalement, les collègues sont moins jeunes et ont moins besoin de se serrer les coudes)
-la relation avec les parents (je regrette souvent le manque d'implication des parents à Créteil mais j'ai peur d'avoir un sur-investissement des parents à Paris)
-les locaux (j'ai le souvenir de classes peu chauffées et de salles des profs miniatures)
J'ai bien conscience que l'on pourrait répondre "cela dépend" à l'ensemble de mes interrogations mais si certains collègues néo-parisiens souhaiteraient me faire le portrait de leur.s établissement.s cela m'aiderait.
- JennyMédiateur
C'est très variable pour les 3 points. Je ne t'aide pas, je sais.
Si tu veux des renseignements sur certains établissements, on peut te répondre par MP, mais là, c'est vague.
Si tu veux des renseignements sur certains établissements, on peut te répondre par MP, mais là, c'est vague.
- Lisak40Expert spécialisé
Alors je ne sais pas pour l'académie de Créteil, mais pour ce qui est de l'état des établissements, de la taille des salles de classe et de tout ce qui est matériel en général (ordinateurs, photocoppieuses, etc.), clairement en venant de l'académie de Versailles, je considère que j'ai perdu beaucoup. Après sur les collègues vieux et relous qui sont restés dans leur jus de 1950 (alors qu'ils étaient encore enfants en 1950), ce n'est pas ce que j'ai vu dans mes deux établissements récents (je suis en pro c'est pas non plus le même "public" enseignant), mais j'imagine que si tu nommé dans un des établiseement très prestigieux de la capitale, tu peux en effet avoir ce genre de collègues. Pour la relation parents-profs je suppose que c'est la même chose : cela doit beaucoup dépendre des établisements. Ce qui est sûr en revanche c'est qu'une grande partie des établissements parisiens sont en mauvais état et que tout le reste est souvent à l'avenant...
- Fabrice25Habitué du forum
C'est d'autant plus vague que ça correspond surtout à des clichés, je trouve.
J'ai été dans des établissements de l'académie de Créteil où les professeurs, bien que très jeunes, se tiraient dans les pattes au lieu de s'entraider. Alors que j'ai vécu tout le contraire à Paris.
On ne peut rien inférer dans un sens comme dans l'autre : la cohésion de la salle des profs n'est pas fonction de l'âge et encore moins de l'académie. Un stéréotype à éliminer d'urgence.
Pareil pour la relation aux parents : Les parents de Paris n'ont rien de plus (ou de moins) que ceux de l'académie de Créteil, là encore leur comportement n'est pas fonction de l'académie. J'ignore d'où ça sort ?
Il serait plus fonction du type d'établissement : favorisé ou non. Encore que, j'enseigne cette année dans l'établissement public où l'IPS collège est le plus élevé de France (Jenny verra duquel je parle ) et je n'ai toujours pas eu de retours sur le courriel envoyé aux parents des élèves en difficulté (assez alarmiste, d'ailleurs !)
Bref là encore, si on se fie aux clichés, on pourrait croire que les parents feraient plus preuve d'ingérence dans les établissements favorisés, eh bien finalement non (pas pour ceux que j'ai faits, jusque-là, en tout cas)
@Lisak40 : je t'assure que dans les établissements "prestigieux" par lesquels je suis passé, la cohésion en SDP était toujours très bonne : collègues, âgés certes, mais ayant encore une culture syndicale et un esprit de corps, prêts à défendre leurs droits et ceux des plus jeunes collègues.
À Créteil on était plutôt sur un prototype de collègues malfaisants, ne connaissant pas ses droits : ça faisait des dégâts (j'ai eu l'occasion de m'en ouvrir maintes fois sur ce forum, d'ailleurs)
J'ai été dans des établissements de l'académie de Créteil où les professeurs, bien que très jeunes, se tiraient dans les pattes au lieu de s'entraider. Alors que j'ai vécu tout le contraire à Paris.
On ne peut rien inférer dans un sens comme dans l'autre : la cohésion de la salle des profs n'est pas fonction de l'âge et encore moins de l'académie. Un stéréotype à éliminer d'urgence.
Pareil pour la relation aux parents : Les parents de Paris n'ont rien de plus (ou de moins) que ceux de l'académie de Créteil, là encore leur comportement n'est pas fonction de l'académie. J'ignore d'où ça sort ?
Il serait plus fonction du type d'établissement : favorisé ou non. Encore que, j'enseigne cette année dans l'établissement public où l'IPS collège est le plus élevé de France (Jenny verra duquel je parle ) et je n'ai toujours pas eu de retours sur le courriel envoyé aux parents des élèves en difficulté (assez alarmiste, d'ailleurs !)
Bref là encore, si on se fie aux clichés, on pourrait croire que les parents feraient plus preuve d'ingérence dans les établissements favorisés, eh bien finalement non (pas pour ceux que j'ai faits, jusque-là, en tout cas)
@Lisak40 : je t'assure que dans les établissements "prestigieux" par lesquels je suis passé, la cohésion en SDP était toujours très bonne : collègues, âgés certes, mais ayant encore une culture syndicale et un esprit de corps, prêts à défendre leurs droits et ceux des plus jeunes collègues.
À Créteil on était plutôt sur un prototype de collègues malfaisants, ne connaissant pas ses droits : ça faisait des dégâts (j'ai eu l'occasion de m'en ouvrir maintes fois sur ce forum, d'ailleurs)
- JennyMédiateur
Effectivement, j'ai le souvenir d'une bonne ambiance dans deux très bons établissements où j'ai travaillé.
Excellente ambiance également dans un des établissements de bas de classement dans lequel je travaille cette année. Vaste espace pour travailler aussi.
Et effectivement, il y a des établissements où il n y a pas de place pour travailler, où l'ambiance est détestable. Bref, ça dépend et je dirais même que ça n'a pas de lien avec le prestige ou la mauvaise réputation de l'établissement.
A part sur la moyenne d'âge plus élevée (et encore ce n'est pas vrai dans toutes les matières ni dans tous les établissements), il faut faire attention aux clichés.
Excellente ambiance également dans un des établissements de bas de classement dans lequel je travaille cette année. Vaste espace pour travailler aussi.
Et effectivement, il y a des établissements où il n y a pas de place pour travailler, où l'ambiance est détestable. Bref, ça dépend et je dirais même que ça n'a pas de lien avec le prestige ou la mauvaise réputation de l'établissement.
A part sur la moyenne d'âge plus élevée (et encore ce n'est pas vrai dans toutes les matières ni dans tous les établissements), il faut faire attention aux clichés.
- maryseaNiveau 2
Fabrice25 a écrit:C'est d'autant plus vague que ça correspond surtout à des clichés, je trouve.
J'ai été dans des établissements de l'académie de Créteil où les professeurs, bien que très jeunes, se tiraient dans les pattes au lieu de s'entraider. Alors que j'ai vécu tout le contraire à Paris.
On ne peut rien inférer dans un sens comme dans l'autre : la cohésion de la salle des profs n'est pas fonction de l'âge et encore moins de l'académie. Un stéréotype à éliminer d'urgence.
Pareil pour la relation aux parents : Les parents de Paris n'ont rien de plus (ou de moins) que ceux de l'académie de Créteil, là encore leur comportement n'est pas fonction de l'académie. J'ignore d'où ça sort ?
Il serait plus fonction du type d'établissement : favorisé ou non. Encore que, j'enseigne cette année dans l'établissement public où l'IPS collège est le plus élevé de France (Jenny verra duquel je parle ) et je n'ai toujours pas eu de retours sur le courriel envoyé aux parents des élèves en difficulté (assez alarmiste, d'ailleurs !)
Bref là encore, si on se fie aux clichés, on pourrait croire que les parents feraient plus preuve d'ingérence dans les établissements favorisés, eh bien finalement non (pas pour ceux que j'ai faits, jusque-là, en tout cas)
@Lisak40 : je t'assure que dans les établissements "prestigieux" par lesquels je suis passé, la cohésion en SDP était toujours très bonne : collègues, âgés certes, mais ayant encore une culture syndicale et un esprit de corps, prêts à défendre leurs droits et ceux des plus jeunes collègues.
À Créteil on était plutôt sur un prototype de collègues malfaisants, ne connaissant pas ses droits : ça faisait des dégâts (j'ai eu l'occasion de m'en ouvrir maintes fois sur ce forum, d'ailleurs)
C'est parce que j'ai conscience qu'il s'agit de représentations et donc nécessairement de clichés que je demande aux parisiens et néo-parisiens un portrait de leur établissement sur les 3 points qui sont le plus importants pour moi. Il me semble assez évident que l'implication des parents est très différente entre, disons (pour faire dans les clichés), un établissement REP du 93 et un établissement des banlieues chics du 94 et que cet écart est comparable entre un établissement du 18ème et du 16ème. Pour autant, il ne s'agit pas de faire un travail de sociologue et de mener une enquête par arrondissement, par quartier, voire par rue sur les CSP pour y mesurer l'implication des parents dans la scolarité de leurs enfants. C'est pourquoi je n'ai pas précisé ce que j'entendais par Créteil/Paris car cela me semblait assez évident. Ce que j'appelle "implication des parents" est la présence aux réunions, le suivi de l'assiduité de leur enfant. Ce que je sous-entends pour l'académie de Paris : avez-vous eu l'impression de devoir rendre des comptes aux parents sur votre travail?
Enfin, je ne pense pas qu'il s'agit d'un cliché de dire que la moyenne d'âge des collègues est sans-doute plus basse à Créteil qui accueille de nombreux néo-titulaires. Et entre néo-titulaires (ou T2 à T5) débarqués fraîchement de leur région, il est toujours plus facile d'échanger sur des classes difficiles ou d'aller boire un verre pour en rire.
Je te remercie donc pour ton témoignage, qui me permet de me rassurer et d'effacer ces représentations nécessairement stéréotypés des établissement parisiens. Es-tu globalement satisfait des locaux (et tout ce qui touche au matériel) dans lesquels tu enseignes?
- JennyMédiateur
L'équipe est jeune dans mon établissement et très soudée.
L'académie est entre 21 et 30 points dans certaines disciplines.
Certes, par endroits, les équipes ont une moyenne d'âge beaucoup plus élevés mais peuvent aussi être soudées. Rien n'empêche de boire un verre avec des collègues plus âgés.
Les établissements difficiles existent aussi.
Il m'est arrivé de faire des réunions devant quelques rares parents à Paris. Quelques parents hyper virulents, qui demandent des comptes, ça arrive, mais je ne sais pas si c'est plus fréquent qu'ailleurs. Ca m'est rarement arrivé (et ça m'est arrivé aussi dans l'académie de Versailles).
En fait, ce qui est très spécifique à Paris, c'est la quasi-absence des classes moyennes (et parfois en terme de niveau, il n y a pas beaucoup d'élèves moyens non plus). C'est un peu l'académie des extrêmes, niveau population scolaire. Autre spécificité : c'est une petite académie, où on connaît rapidement beaucoup de monde quand on est TZR.
L'académie est entre 21 et 30 points dans certaines disciplines.
Certes, par endroits, les équipes ont une moyenne d'âge beaucoup plus élevés mais peuvent aussi être soudées. Rien n'empêche de boire un verre avec des collègues plus âgés.
Les établissements difficiles existent aussi.
Il m'est arrivé de faire des réunions devant quelques rares parents à Paris. Quelques parents hyper virulents, qui demandent des comptes, ça arrive, mais je ne sais pas si c'est plus fréquent qu'ailleurs. Ca m'est rarement arrivé (et ça m'est arrivé aussi dans l'académie de Versailles).
En fait, ce qui est très spécifique à Paris, c'est la quasi-absence des classes moyennes (et parfois en terme de niveau, il n y a pas beaucoup d'élèves moyens non plus). C'est un peu l'académie des extrêmes, niveau population scolaire. Autre spécificité : c'est une petite académie, où on connaît rapidement beaucoup de monde quand on est TZR.
- Fabrice25Habitué du forum
marysea a écrit:Fabrice25 a écrit:C'est d'autant plus vague que ça correspond surtout à des clichés, je trouve.
J'ai été dans des établissements de l'académie de Créteil où les professeurs, bien que très jeunes, se tiraient dans les pattes au lieu de s'entraider. Alors que j'ai vécu tout le contraire à Paris.
On ne peut rien inférer dans un sens comme dans l'autre : la cohésion de la salle des profs n'est pas fonction de l'âge et encore moins de l'académie. Un stéréotype à éliminer d'urgence.
Pareil pour la relation aux parents : Les parents de Paris n'ont rien de plus (ou de moins) que ceux de l'académie de Créteil, là encore leur comportement n'est pas fonction de l'académie. J'ignore d'où ça sort ?
Il serait plus fonction du type d'établissement : favorisé ou non. Encore que, j'enseigne cette année dans l'établissement public où l'IPS collège est le plus élevé de France (Jenny verra duquel je parle ) et je n'ai toujours pas eu de retours sur le courriel envoyé aux parents des élèves en difficulté (assez alarmiste, d'ailleurs !)
Bref là encore, si on se fie aux clichés, on pourrait croire que les parents feraient plus preuve d'ingérence dans les établissements favorisés, eh bien finalement non (pas pour ceux que j'ai faits, jusque-là, en tout cas)
@Lisak40 : je t'assure que dans les établissements "prestigieux" par lesquels je suis passé, la cohésion en SDP était toujours très bonne : collègues, âgés certes, mais ayant encore une culture syndicale et un esprit de corps, prêts à défendre leurs droits et ceux des plus jeunes collègues.
À Créteil on était plutôt sur un prototype de collègues malfaisants, ne connaissant pas ses droits : ça faisait des dégâts (j'ai eu l'occasion de m'en ouvrir maintes fois sur ce forum, d'ailleurs)
C'est parce que j'ai conscience qu'il s'agit de représentations et donc nécessairement de clichés que je demande aux parisiens et néo-parisiens un portrait de leur établissement sur les 3 points qui sont le plus importants pour moi. Il me semble assez évident que l'implication des parents est très différente entre, disons (pour faire dans les clichés), un établissement REP du 93 et un établissement des banlieues chics du 94 et que cet écart est comparable entre un établissement du 18ème et du 16ème. Pour autant, il ne s'agit pas de faire un travail de sociologue et de mener une enquête par arrondissement, par quartier, voire par rue sur les CSP pour y mesurer l'implication des parents dans la scolarité de leurs enfants. C'est pourquoi je n'ai pas précisé ce que j'entendais par Créteil/Paris car cela me semblait assez évident. Ce que j'appelle "implication des parents" est la présence aux réunions, le suivi de l'assiduité de leur enfant. Ce que je sous-entends pour l'académie de Paris : avez-vous eu l'impression de devoir rendre des comptes aux parents sur votre travail?
Enfin, je ne pense pas qu'il s'agit d'un cliché de dire que la moyenne d'âge des collègues est sans-doute plus basse à Créteil qui accueille de nombreux néo-titulaires. Et entre néo-titulaires (ou T2 à T5) débarqués fraîchement de leur région, il est toujours plus facile d'échanger sur des classes difficiles ou d'aller boire un verre pour en rire.
Je te remercie donc pour ton témoignage, qui me permet de me rassurer et d'effacer ces représentations nécessairement stéréotypés des établissement parisiens. Es-tu globalement satisfait des locaux (et tout ce qui touche au matériel) dans lesquels tu enseignes?
Tu serais surprise d'apprendre que les parents étaient beaucoup plus intrusifs dans mon LPO de Seine-Saint-Denis (zone prévention violence) que dans mon charmant lycée du 5ème cette année ou dans mon lycée du 16ème il y'a 4 ans, mais vraiment.
Les mots et demandes de rdv pour contester telle note ou telle punition fleurissaient de façon plus ou moins comminatoire tandis que là, ben silence radio...
C'est vraiment pour cette raison que je suis frileux face à ces clichés (que tu n'es pas la seule à écrire sur le forum)
Pour répondre à ta question : non je n'ai pas l'impression de devoir rendre des comptes aux parents à Paris. Beaucoup moins qu'à Créteil, en tout cas.
Quant à ta réflexion sur la moyenne d'âge, ce n'est pas cette assertion que j'ai qualifiée de cliché mais plutôt la conclusion manichéenne que tu en tires :
vieux collègues = ambiance individualiste / jeunes collègues = ambiance soudée. Cela ne correspond en rien à mon vécu (qui n'a rien d'une généralisation).
Globalement en ce qui concerne les locaux : oui, j'en suis satisfait, ils ne sont pas vétustes et plutôt bien aménagés. En SVT, nous avons suffisamment de matériel de bonne qualité pour faire des TP, donc c'est chouette.
Et un dernier point, j'ignore quelle est ta situation actuellement à Créteil (si tu es dans un bon établissement en poste fixe, par ex) mais quand on démarre en tant que nouvel entrant dans une académie, il est bien souvent difficile de retrouver l'équivalent de son ancien poste dans la nouvelle académie, ce qui peut suffire à décourager.
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