- Corine25Je viens de m'inscrire !
Bonsoir à tous,
je peine toujours autant pour les explications de texte linéaires en 1ere. Cela commence à devenir le grand désordre dans mon cours... Les élèves entrent dans ma salle et parlent entre eux, font comme si je n'étais pas là... J'en vire parfois quelques-uns et je suis tranquille pour l'heure.
Je leur pose des questions sur le texte à l'oral, je note ce qu'ils disent au tableau mais ensuite cela reste très compliqué de lier ce qu'ils trouvent avec mon explication.
J'ai une question à vous poser : avez-vous eu du mal quand vous avez débuté au lycée ? C'est vrai que je suis contractuelle et les préparations pour l'explication me prennent un temps fou.
Je dépanne un remplacement de congé qui va sûrement aller jusqu'au bout de l'année. J'ai souvent envie d'appeler l'inspectrice et lui demander de changer de poste car je ne me sens pas du tout à la hauteur.
Merci pour vos réponses.
je peine toujours autant pour les explications de texte linéaires en 1ere. Cela commence à devenir le grand désordre dans mon cours... Les élèves entrent dans ma salle et parlent entre eux, font comme si je n'étais pas là... J'en vire parfois quelques-uns et je suis tranquille pour l'heure.
Je leur pose des questions sur le texte à l'oral, je note ce qu'ils disent au tableau mais ensuite cela reste très compliqué de lier ce qu'ils trouvent avec mon explication.
J'ai une question à vous poser : avez-vous eu du mal quand vous avez débuté au lycée ? C'est vrai que je suis contractuelle et les préparations pour l'explication me prennent un temps fou.
Je dépanne un remplacement de congé qui va sûrement aller jusqu'au bout de l'année. J'ai souvent envie d'appeler l'inspectrice et lui demander de changer de poste car je ne me sens pas du tout à la hauteur.
Merci pour vos réponses.
- Charles-MauriceNiveau 10
C'est une excellente idée, cet exercice est très difficile, sa pédagogie ne s'improvise pas, elle vous a recrutée et placée devant cette difficulté, elle vous doit conseils et assistance. Surtout face à des 1eres,avant l'examen.
- The PaperHabitué du forum
Personnellement, je ne note pas ce qu'ils me disent au tableau. On débroussaille rapidement le sens général du texte et on en vient vite au détail. On lit quelques mots ou lignes, et je les laisse me faire des remarques soit uniquement de fond, soit uniquement de forme, et dans l'idéal les deux liées. Ensuite je leur dis que je vais me servir de ce qu'ils ont trouvé et je leur donne mon explication (de façon magistrale, selon un certain ordre) en rappelant occasionnellement que tel élément a été trouvé par tel élève (même si de façon incomplète : ils voient bien à quel point l'explication du prof est plus riche que la leur mais ils sont contents d'avoir entrevu ce qu'il y avait à voir.)Corine25 a écrit:Je leur pose des questions sur le texte à l'oral, je note ce qu'ils disent au tableau mais ensuite cela reste très compliqué de lier ce qu'ils trouvent avec mon explication.
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- NLM76Grand Maître
Comme @The Paper. L'idée, c'est que c'est moi qui explique le texte. Expliquer, c'est un peu, par définition, la définition du rôle d'un professeur. Et expliquer les textes littéraires, c'est celle du rôle d'un professeur de lettres.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SolovieïNiveau 10
La charge de travail en 1ère est particulièrement lourde. S'il faut y ajouter la gestion de classe, cela peut devenir infernal. En effet, l'IA-IPR ne peut pas décemment vous laisser livrée à vous-même après un recrutement dans ces conditions et pour ce niveau.
Dans certains supports, vous pouvez trouver des EL "toutes faites" (ou à améliorer), ce qui peut faire gagner beaucoup de temps. Je vous propose de me contacter en MP (message privé) afin de me préciser quelles œuvres vous avez choisies, je peux peut-être vous envoyer des éléments.
Dans un premier temps et puisque vous débutez en 1ère, relativisez l'importance de la construction du sens par les élèves. L'élaboration collective et collaborative de l'analyse (EL) n'est pas si nécessaire. Autrement dit, ne craignez pas de faire un peu de "cours magistral" ; diminuez ce sentiment d'insécurité (pédagogique) en vous réfugiant, en quelque sorte, dans l'autorité (pédagogique) de votre statut. Le professeur, c'est vous. Vous êtes la seule en capacité de conduire une analyse fiable et cohérente du texte. Vous avez tenté d'impliquer les élèves et de collaborer avec eux : ça n'a pas fonctionné. Vous reprenez désormais les choses en main : eux écoutent et notent, point final. S'ils se tiennent tranquilles, consentez un moment en fin de séance pour les questions (10-15 min. max.).
Vous avez déjà eu un bon réflexe : exclure des élèves. Mobilisez au maximum les ressources "disciplinaires" de l'établissement : exclusions de cours (avec devoir à faire, et noté !), CPE, mot dans le carnet, convocation des parents, heures de colle, etc.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous avez cette classe, peut-être sont-ils encore en train de vous tester... Il faut rester ferme. Un conseil, un peu personnel : tenez toujours parole, même si vous dites des choses dans un accès de colère. Les adolescents perçoivent instinctivement ce qui relève de la menace en l'air, ou non. Si vous annoncez par exemple que "les élèves qui n'auront pas l'œuvre étudiée au prochain cours seront exclus pour défaut de matériel, comme m'y autorise le règlement intérieur", au cours suivant, faites-le et ne cherchez pas le compromis.
Il sera toujours temps d'être plus bienveillante et accommodante une fois que les choses se seront calmées et le climat de classe devenu plus serein.
Dans certains supports, vous pouvez trouver des EL "toutes faites" (ou à améliorer), ce qui peut faire gagner beaucoup de temps. Je vous propose de me contacter en MP (message privé) afin de me préciser quelles œuvres vous avez choisies, je peux peut-être vous envoyer des éléments.
Dans un premier temps et puisque vous débutez en 1ère, relativisez l'importance de la construction du sens par les élèves. L'élaboration collective et collaborative de l'analyse (EL) n'est pas si nécessaire. Autrement dit, ne craignez pas de faire un peu de "cours magistral" ; diminuez ce sentiment d'insécurité (pédagogique) en vous réfugiant, en quelque sorte, dans l'autorité (pédagogique) de votre statut. Le professeur, c'est vous. Vous êtes la seule en capacité de conduire une analyse fiable et cohérente du texte. Vous avez tenté d'impliquer les élèves et de collaborer avec eux : ça n'a pas fonctionné. Vous reprenez désormais les choses en main : eux écoutent et notent, point final. S'ils se tiennent tranquilles, consentez un moment en fin de séance pour les questions (10-15 min. max.).
Vous avez déjà eu un bon réflexe : exclure des élèves. Mobilisez au maximum les ressources "disciplinaires" de l'établissement : exclusions de cours (avec devoir à faire, et noté !), CPE, mot dans le carnet, convocation des parents, heures de colle, etc.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous avez cette classe, peut-être sont-ils encore en train de vous tester... Il faut rester ferme. Un conseil, un peu personnel : tenez toujours parole, même si vous dites des choses dans un accès de colère. Les adolescents perçoivent instinctivement ce qui relève de la menace en l'air, ou non. Si vous annoncez par exemple que "les élèves qui n'auront pas l'œuvre étudiée au prochain cours seront exclus pour défaut de matériel, comme m'y autorise le règlement intérieur", au cours suivant, faites-le et ne cherchez pas le compromis.
Il sera toujours temps d'être plus bienveillante et accommodante une fois que les choses se seront calmées et le climat de classe devenu plus serein.
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