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- macaaronJe viens de m'inscrire !
Bonsoir,
Je suis bientôt en milieu de carrière.
Je suis consultant en informatique et en finance à Paris. J’ai la chance d’avoir atteint un niveau de mission qui me permet de voir quelle est la réelle ambition de l’informatique. Pour faire simple, entre le tiers et la moitié des projets informatiques ont pour objectif de virer des gens.
Mais ça, il ne faut jamais le dire.
On va m’objecter que c’est pour des raisons de compétitivité et que le personnel viré va se reconvertir. Ce ne sont que des arguments libéraux qui ne valent rien, car : 1/ j’estime que l’entreprise a un rôle social et non exclusivement capitaliste ; 2/ les personnes âgées, sur des postes rares ou qui sont expertes sur de veilles technologiques ne sont pas nécessairement en mesure de se reconvertir sur un claquement de doigts ; et 3/ personne de l’entreprise ne les accompagne dans leur reconversion.
J’ai donc un cas de conscience : mon rôle social dans la société est-il de contribuer à virer des salariés, ou de faire autre chose ?
J’insiste : ce qui me dérange c’est l’informatique et non la finance.
Je suis en cours de réflexion à avoir un rôle davantage créditeur que débiteur vis-à-vis de la société.
Une de mes passions est la philosophie.
Je m’interroge alors à m’orienter vers la voie de l’enseignement en philosophie au lycée.
Néanmoins, repartir sur du bachotage et du par cœur me tentent moyennement, surtout à mon âge. De plus, si je réussi, mon salaire serait quasiment divisé par trois et je devrai revoir ma vie.
J’ai déjà donné dans les cours du soir et je connais l’investissement que représente une telle ambition, ainsi que le coût familial.
Si je prends cette voie-là, c’est pour la réussir… à condition que j’en sois convaincu.
J’en appelle alors à vos conseils avisés.
Est-ce une bonne idée ?
Le retour sur investissement social mérite-t-il cette reconversion ?
Ou dois-je plutôt passer mon chemin et poursuivre ma réflexion ailleurs ?
Je vous remercie d’avance pour votre aide.
Je suis bientôt en milieu de carrière.
Je suis consultant en informatique et en finance à Paris. J’ai la chance d’avoir atteint un niveau de mission qui me permet de voir quelle est la réelle ambition de l’informatique. Pour faire simple, entre le tiers et la moitié des projets informatiques ont pour objectif de virer des gens.
Mais ça, il ne faut jamais le dire.
On va m’objecter que c’est pour des raisons de compétitivité et que le personnel viré va se reconvertir. Ce ne sont que des arguments libéraux qui ne valent rien, car : 1/ j’estime que l’entreprise a un rôle social et non exclusivement capitaliste ; 2/ les personnes âgées, sur des postes rares ou qui sont expertes sur de veilles technologiques ne sont pas nécessairement en mesure de se reconvertir sur un claquement de doigts ; et 3/ personne de l’entreprise ne les accompagne dans leur reconversion.
J’ai donc un cas de conscience : mon rôle social dans la société est-il de contribuer à virer des salariés, ou de faire autre chose ?
J’insiste : ce qui me dérange c’est l’informatique et non la finance.
Je suis en cours de réflexion à avoir un rôle davantage créditeur que débiteur vis-à-vis de la société.
Une de mes passions est la philosophie.
Je m’interroge alors à m’orienter vers la voie de l’enseignement en philosophie au lycée.
Néanmoins, repartir sur du bachotage et du par cœur me tentent moyennement, surtout à mon âge. De plus, si je réussi, mon salaire serait quasiment divisé par trois et je devrai revoir ma vie.
J’ai déjà donné dans les cours du soir et je connais l’investissement que représente une telle ambition, ainsi que le coût familial.
Si je prends cette voie-là, c’est pour la réussir… à condition que j’en sois convaincu.
J’en appelle alors à vos conseils avisés.
Est-ce une bonne idée ?
Le retour sur investissement social mérite-t-il cette reconversion ?
Ou dois-je plutôt passer mon chemin et poursuivre ma réflexion ailleurs ?
Je vous remercie d’avance pour votre aide.
- TangledingGrand Maître
Ton analyse de la répartition des responsabilités entre l'outil informatique et le système capitaliste qui l'exploite me laisse perplexe, mais passons.
Quel est ton questionnement exactement s'agissant de ton projet de reconversion ?
Seras-tu beaucoup moins bien payé ?
Oui.
Ton travail sera-t-il plus intéressant ?
Je le pense
La discipline que tu envisages, la philosophie, est-elle l'une des moins accessible ?
Certainement.
Quel est ton questionnement exactement s'agissant de ton projet de reconversion ?
Seras-tu beaucoup moins bien payé ?
Oui.
Ton travail sera-t-il plus intéressant ?
Je le pense
La discipline que tu envisages, la philosophie, est-elle l'une des moins accessible ?
Certainement.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- mamieprofEsprit éclairé
As-tu pensé que tu peux te retrouver à une distance folle de ta famille ?
- pseudo-intelloSage
macaaron a écrit:Bonsoir,
Je suis bientôt en milieu de carrière.
Je suis consultant en informatique et en finance à Paris. J’ai la chance d’avoir atteint un niveau de mission qui me permet de voir quelle est la réelle ambition de l’informatique. Pour faire simple, entre le tiers et la moitié des projets informatiques ont pour objectif de virer des gens.
Mais ça, il ne faut jamais le dire.
On va m’objecter que c’est pour des raisons de compétitivité et que le personnel viré va se reconvertir. Ce ne sont que des arguments libéraux qui ne valent rien, car : 1/ j’estime que l’entreprise a un rôle social et non exclusivement capitaliste ; 2/ les personnes âgées, sur des postes rares ou qui sont expertes sur de veilles technologiques ne sont pas nécessairement en mesure de se reconvertir sur un claquement de doigts ; et 3/ personne de l’entreprise ne les accompagne dans leur reconversion.
Ah non non, ne t'inquiète pas, nous avons beau être des fonctionnaires, nous avons quelques notions sur les pratiques des grosses boîtes du privé, et en fin de compte, ce que tu décris n'est manifestement pas très différent de ce qui se passe dans les bureaux des concepteurs de contre-réformes : sucrer des heures, sucrer des poste, sucrer des droits.
Tes scrupules et tes cas de conscience t'honorent. Nous en avons aussi parfois.
Est-ce une bonne idée de rejoindre l'éducation nationale? A priori, je dirais non. Les conditions matérielles et d'exercices se dégradent encore et encore et c'est que le début, d'accord, d'accord. A ce stade, je ne suis pas en mesure de jurer que les nouveaux entrants pourront ne pas signer le pacte avec le diable qu'on propose aux enseignants déjà en place. Nous sommes déjà très pessimistes sur la suite de nos carrières, donc pour les entrants...
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- Prosper de BaranteHabitué du forum
Devenir prof de philosophie pour changer le monde, cela ne marche que dans les séries télévisées
- henrietteMédiateur
Ce forum est réservé au personnel de l'Éducation nationale donc @macaaron a été banni.
Si son projet se concrétise, il pourra revenir lors de son année de préparation du concours, ou s'il devient contractuel.
Il peut donc encore lire vos messages, mais pas y répondre.
Si son projet se concrétise, il pourra revenir lors de son année de préparation du concours, ou s'il devient contractuel.
Il peut donc encore lire vos messages, mais pas y répondre.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- jésusFidèle du forum
Bonjour,
Je ne suis plus ou pas employé de l'EN, et pourtant j'avais posé le même genre de question ici:
-Retourner enseigner la philosophie en milieu de carrière.
J'ai fait un bilan de compétences, chose qui peut être utile pour vérifier si vous avez les compétences pour aller vers des métiers de l'enseignement.
Les concours sont très sélectifs. Et même moi, avec mes 7 années d'études de philo, deux admissibilités au CAPES, plus de 5 ans d'expérience dans l'enseignement, je me confronte à des difficultés.
J'ai raté l'écrit l'année dernière, faute d'avoir pu réviser correctement. Rebelote cette année.
Il y a eu beaucoup de réforme depuis que j'ai quitté l'enseignement en 2015 qui ont modifié le métier dans le mauvais sens.
Je rajoute à cela le jeu des mutations qui peut m'envoyer dans une académie non désirée ( j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne me vois toujours pas en IDF) . Une baisse de salaire à prévoir, pas d'avantages sociaux ( type mutuelle employeur, prime de fin d'année, TR).
Bref, on m'a dissuadé d'en faire une priorité. Et viser des concours plus accessible, en lettres-modernes. Je vais même tenter professeur-documentaliste.
Je ne suis plus ou pas employé de l'EN, et pourtant j'avais posé le même genre de question ici:
-Retourner enseigner la philosophie en milieu de carrière.
J'ai fait un bilan de compétences, chose qui peut être utile pour vérifier si vous avez les compétences pour aller vers des métiers de l'enseignement.
Les concours sont très sélectifs. Et même moi, avec mes 7 années d'études de philo, deux admissibilités au CAPES, plus de 5 ans d'expérience dans l'enseignement, je me confronte à des difficultés.
J'ai raté l'écrit l'année dernière, faute d'avoir pu réviser correctement. Rebelote cette année.
Il y a eu beaucoup de réforme depuis que j'ai quitté l'enseignement en 2015 qui ont modifié le métier dans le mauvais sens.
Je rajoute à cela le jeu des mutations qui peut m'envoyer dans une académie non désirée ( j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne me vois toujours pas en IDF) . Une baisse de salaire à prévoir, pas d'avantages sociaux ( type mutuelle employeur, prime de fin d'année, TR).
Bref, on m'a dissuadé d'en faire une priorité. Et viser des concours plus accessible, en lettres-modernes. Je vais même tenter professeur-documentaliste.
- PonocratesExpert spécialisé
J'ai choisi ce métier au siècle dernier, parce que, précisément, je voulais servir mes concitoyens et me rendre utile. J'envisage aujourd'hui très sérieusement de changer de métier, précisément parce que j'ai le sentiment d'être complice d'une vaste fumisterie, visant à faire croire à la population que l'on oeuvre pour son bien, alors que les moyens d'agir sont diminués, rognés, sabotés (dernière trouvaille, confier le soutien de 6e aux collègues de primaire, faisant disparaître ce qui pouvait fonctionner ici et là, comme l'indiquent les collègues concernés), et ce du primaire au supérieur (la réforme BUT par exemple).macaaron a écrit:
Le retour sur investissement social mérite-t-il cette reconversion ?
Ou dois-je plutôt passer mon chemin et poursuivre ma réflexion ailleurs ?
Je vous remercie d’avance pour votre aide.
J'ai joué vaillamment au colibri, choisissant à dessein des publics qui avaient besoin d'une aide particulière. Depuis le covid, je ne reconnais plus mes "apprenants", je ressens plus pesamment le poids des blocages institutionnels, la frilosité liée au manque de moyens pour changer ce qui peut l'être et innover à bon escient, et j'ai de plus en plus le sentiment de mon impuissance et de mon inutilité non totale, certes, mais telle que mon métier ne me satisfait plus.
Peut-être est-ce l'âge, peut-être est-ce l'ennui (parce que, même quand il y a des défis à relever, une fois l'adrénaline passée, je retrouve une forme de routine) et peut-être qu'un nouvel arrivant, avec sa fraîcheur peut en effet s'épanouir, encore aujourd'hui dans ce métier. Mais, il doit savoir qu'aujourd'hui, pour faire le poids, pour accomplir la mission que vous vous fixez et qui est celle, en effet de l'enseignant, il devra plus souvent agir contre la pression de l'Institution qu'avec son soutien.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- EdithWGrand sage
jésus a écrit:Bonjour,
Je ne suis plus ou pas employé de l'EN, et pourtant j'avais posé le même genre de question ici:
-Retourner enseigner la philosophie en milieu de carrière.
J'ai fait un bilan de compétences, chose qui peut être utile pour vérifier si vous avez les compétences pour aller vers des métiers de l'enseignement.
Les concours sont très sélectifs. Et même moi, avec mes 7 années d'études de philo, deux admissibilités au CAPES, plus de 5 ans d'expérience dans l'enseignement, je me confronte à des difficultés.
J'ai raté l'écrit l'année dernière, faute d'avoir pu réviser correctement. Rebelote cette année.
Il y a eu beaucoup de réforme depuis que j'ai quitté l'enseignement en 2015 qui ont modifié le métier dans le mauvais sens.
Je rajoute à cela le jeu des mutations qui peut m'envoyer dans une académie non désirée ( j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne me vois toujours pas en IDF) . Une baisse de salaire à prévoir, pas d'avantages sociaux ( type mutuelle employeur, prime de fin d'année, TR).
Bref, on m'a dissuadé d'en faire une priorité. Et viser des concours plus accessible, en lettres-modernes. Je vais même tenter professeur-documentaliste.
Professeur-documentaliste n’est pas très accessible…et quel que soit le concours, la mobilité imposée est la même,
- jésusFidèle du forum
Oui, de toute façon, miser sa reconversion/retour à l'enseignement sur des concours peu accessibles est un gros pari. D'autant plus ( par exemple) que les concours de lettres modernes et de philosophie sont le même jour. On ne peut pas multiplier ses chances sur une année. Et il faut attendre un an pour retenter sa chance, changer de matière.
Quand on doit travailler ou quand on est pressé de voir sa carrière prendre un autre tournant, c'est compliqué. Il faut de la patience.
Quand on doit travailler ou quand on est pressé de voir sa carrière prendre un autre tournant, c'est compliqué. Il faut de la patience.
- CasparProphète
Prosper de Barante a écrit:Devenir prof de philosophie pour changer le monde, cela ne marche que dans les séries télévisées
Comme celle-ci ?
Blague à part et comme il a été dit plus haut, la philo est un choix particulièrement audacieux en raison du faible nombre de postes aux concours, et difficile de s'y présenter de toute façon sans un solide bagage.
Il y a quelques années, un membre du forum avait relaté ici "en temps réel" son expérience et parcours de reconverti, et il avait été admis au Capes ou à l'agreg de philo, donc apparemment c'est quand même possible. Je ne me souviens plus de son pseudo mais il avait une tête de loup sur un corps de chouette comme avatar.
- MathadorEmpereur
Tu pourrais aussi te « reconvertir » comme informaticien du secteur public, comme ça tu contribuerais à des départs à la retraite non remplacés plutôt qu'à des licenciements secs.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Pat BÉrudit
Pourquoi ne pas viser plutôt de l'enseignement dans ton domaine ? Informatique ? (peut-être pas dans l'éducation nationale, mais en post-bas). Il y a certainement des besoins... Il y en a aussi en maths si tu as le niveau. Ce serait peut-être plus accessible que le CAPES de Philo.
Mais... c'est toi qui vois !
Et avec l'expérience, comme l'ont dit les collègues, tu te rendras compte que l'éducation nationale ne remplit plus les missions qu'elle ose encore afficher... Même si ça reste intéressant.
Mais... c'est toi qui vois !
Et avec l'expérience, comme l'ont dit les collègues, tu te rendras compte que l'éducation nationale ne remplit plus les missions qu'elle ose encore afficher... Même si ça reste intéressant.
- lene75Prophète
Supposons une réussite au Capes. Il est évident que d'un point de vue matériel c'est un gros sacrifice : salaire, affectations (en plus du possible éloignement géographique, il ne faut pas imaginer avoir un temps complet dans un seul établissement au départ et y rester ad vitam aeternam), considération (le mépris va de la boulangère au coiffeur en passant par le cousin trucmuche le soir de Noël), retraite, etc. Et les règles peuvent changer du jour au lendemain : on ne sait rien de ce que deviendra cette profession, ni d'un point de vue matériel, ni sur le fond. On ne peut même pas savoir s'il ne passera pas par la tête d'un ministre quelconque de supprimer la philo ou plus habilement de la transformer en cours de morale républicaine.
La question est : le sacrifice vaut-il le coup ? Est-ce que faire un métier qui a "du sens", compense ? Certains y trouvent leur compte, mais il y a aussi beaucoup de désillusions, souvent amères vu l'investissement que demandent les concours en philo.
Déjà, il faut avoir conscience qu'aux yeux de nombreux élèves, parents, collègues et parfois administration, la philo est une matière qui ne sert à rien et / ou qui n'est pas "rentable" (pour le bac, pour les études supérieures, pour l'avenir professionnel des élèves). C'est dit plus ou moins poliment suivant les cas, mais l'idée est là.
Ensuite, et c'est lié. Il ne faut pas s'imaginer prêcher la bonne parole à des âmes avides de connaissances qui feront des dissertations brillantes. Il y a des classes sympas, des élèves intéressants, mais une bonne part du métier consiste à se battre contre des moulins à vent qui n'ont aucune envie d'être là et à faire de la discipline. Dans certaines classes on ne fait même quasi que ça et quasi pas de philo. Dissipons tout de suite les illusions du débutant : ça n'a strictement rien à voir avec la qualité du cours. Quant aux élèves qui ont envie de progresser, mais qui arrivent avec d'énormes lacunes, eh bien on a bien peu de moyens pour les faire progresser.
La situation pour un lauréat du Capes, c'est, en philo, 17 à 19h de cours obligatoires. Sachant qu’actuellement, mais ces choses-là varient régulièrement, on a 4h en séries générales et 2h en séries technologiques (donc souvent on ne voit ces élèves qu'une fois par semaine), et plus aucun dédoublement, avec des classes souvent à plus de 30, plutôt 35 dans les séries générales. La spécialité, c'est 2h en 1re et 3h en terminale. Ce qui fait, pour un certifié, en moyenne 7 à 8 classes et souvent autour de 180 élèves, mais parfois plus de 200. Pour le suivi individualisé, on repassera. La correction de copies, en revanche, on la sent passer, d'autant plus qu'on est aussi vampirisé par tout un tas de tâches annexes.
Donc pour quelqu'un qui tient à ce que son métier ait du sens et à ce que les élèves progressent, ça peut être assez compliqué psychologiquement, parce que concrètement on ne peut pas faire grand chose et qu'on sort complètement vidé de certains cours... pour croiser dans la rue Mme Trucmuche, qui vous dit : "Alors monsieur Machin, encore en vacances ?"
Cela étant dit, une fois qu'on a conscience de la réalité du métier et qu'on ne l'idéalise pas trop, il y a des moments de grâce et, par le hasard des mutations, on peut tomber sur de bonnes conditions d'enseignement : c'est très variable... et donc risqué.
La question est : le sacrifice vaut-il le coup ? Est-ce que faire un métier qui a "du sens", compense ? Certains y trouvent leur compte, mais il y a aussi beaucoup de désillusions, souvent amères vu l'investissement que demandent les concours en philo.
Déjà, il faut avoir conscience qu'aux yeux de nombreux élèves, parents, collègues et parfois administration, la philo est une matière qui ne sert à rien et / ou qui n'est pas "rentable" (pour le bac, pour les études supérieures, pour l'avenir professionnel des élèves). C'est dit plus ou moins poliment suivant les cas, mais l'idée est là.
Ensuite, et c'est lié. Il ne faut pas s'imaginer prêcher la bonne parole à des âmes avides de connaissances qui feront des dissertations brillantes. Il y a des classes sympas, des élèves intéressants, mais une bonne part du métier consiste à se battre contre des moulins à vent qui n'ont aucune envie d'être là et à faire de la discipline. Dans certaines classes on ne fait même quasi que ça et quasi pas de philo. Dissipons tout de suite les illusions du débutant : ça n'a strictement rien à voir avec la qualité du cours. Quant aux élèves qui ont envie de progresser, mais qui arrivent avec d'énormes lacunes, eh bien on a bien peu de moyens pour les faire progresser.
La situation pour un lauréat du Capes, c'est, en philo, 17 à 19h de cours obligatoires. Sachant qu’actuellement, mais ces choses-là varient régulièrement, on a 4h en séries générales et 2h en séries technologiques (donc souvent on ne voit ces élèves qu'une fois par semaine), et plus aucun dédoublement, avec des classes souvent à plus de 30, plutôt 35 dans les séries générales. La spécialité, c'est 2h en 1re et 3h en terminale. Ce qui fait, pour un certifié, en moyenne 7 à 8 classes et souvent autour de 180 élèves, mais parfois plus de 200. Pour le suivi individualisé, on repassera. La correction de copies, en revanche, on la sent passer, d'autant plus qu'on est aussi vampirisé par tout un tas de tâches annexes.
Donc pour quelqu'un qui tient à ce que son métier ait du sens et à ce que les élèves progressent, ça peut être assez compliqué psychologiquement, parce que concrètement on ne peut pas faire grand chose et qu'on sort complètement vidé de certains cours... pour croiser dans la rue Mme Trucmuche, qui vous dit : "Alors monsieur Machin, encore en vacances ?"
Cela étant dit, une fois qu'on a conscience de la réalité du métier et qu'on ne l'idéalise pas trop, il y a des moments de grâce et, par le hasard des mutations, on peut tomber sur de bonnes conditions d'enseignement : c'est très variable... et donc risqué.
- Laurent_08Niveau 5
Je rejoins l'avis de mes collègues ci-dessus. Le plus beau métier du monde sans doute fût le nôtre mais le laminage de la fonction publique malheureusement, a été efficace ... Il reste quelques prés carrés, je songe aux postes en CPGE et quelques postes de PRAG PRCE (et encore, ça se discute). L'idée de Mathador me semble toutefois pertinente et à creuser.
- jésusFidèle du forum
Après, ( même si cela heurte vos conceptions)
Tout dépend de votre vécu:
Le dernier établissement que j'ai fréquenté quasi un an, cela s'est très mal passé pour beaucoup de raisons. Et si c'est comme ça, je ne reviendrais pas dans l'enseignement ( EDT sans "bonne classe" , proviseur qui augmente des moyennes de classes et sape mon autorité, donc bordel en classe et supplice d'aller en cours)
A l'inverse, j'ai fréquenté des lycées de centre-ville( certes en privé), avec élèves modèles, bon EDT et une vie sociale en semaine, oui oui. Un lycée rural tranquille avec un CDE au top.
J'ai fait 15 établissements ( j'ai refait le compte à l'instant pour candidater sur une plateforme de remplacement)
J'ai fait 2 bahuts où ça s'est mal passé. Le reste, c'était vivable. Dans 2 bahuts, le proviseur m'a dit que je devais faire éventuellement des cours plus " dialogués" et sans insister et basta. Globalement la paix sur ma manière de gérer les classes et le contenu des cours. 180 élèves, donc des séances de corrections de copies pharaoniques...
Le problème ; la paye. En relisant mes fiches de paye, sauf un mois pour rattrapage, aucune ne franchissait le SMIC actuel. Pas une fiche à hauteur de 1300 euros. Avec des trajets d'heure ou plus en voiture, un loyer de grande ville. Pas de salaire l'été, des attestations PE qui n'arrivent pas. Des découverts bancaires astronomiques ( à deux doigts de ne pas payer son loyer, demander de l'aide financière aux parents, des agios pour payer un ticket de métro pour aller bosser)
Donc, pour les conditions que j'ai eues dans la majorité des lycées: je dis oui. Pour les conditions financières, je dis non.
Tout dépend de votre vécu:
Le dernier établissement que j'ai fréquenté quasi un an, cela s'est très mal passé pour beaucoup de raisons. Et si c'est comme ça, je ne reviendrais pas dans l'enseignement ( EDT sans "bonne classe" , proviseur qui augmente des moyennes de classes et sape mon autorité, donc bordel en classe et supplice d'aller en cours)
A l'inverse, j'ai fréquenté des lycées de centre-ville( certes en privé), avec élèves modèles, bon EDT et une vie sociale en semaine, oui oui. Un lycée rural tranquille avec un CDE au top.
J'ai fait 15 établissements ( j'ai refait le compte à l'instant pour candidater sur une plateforme de remplacement)
J'ai fait 2 bahuts où ça s'est mal passé. Le reste, c'était vivable. Dans 2 bahuts, le proviseur m'a dit que je devais faire éventuellement des cours plus " dialogués" et sans insister et basta. Globalement la paix sur ma manière de gérer les classes et le contenu des cours. 180 élèves, donc des séances de corrections de copies pharaoniques...
Le problème ; la paye. En relisant mes fiches de paye, sauf un mois pour rattrapage, aucune ne franchissait le SMIC actuel. Pas une fiche à hauteur de 1300 euros. Avec des trajets d'heure ou plus en voiture, un loyer de grande ville. Pas de salaire l'été, des attestations PE qui n'arrivent pas. Des découverts bancaires astronomiques ( à deux doigts de ne pas payer son loyer, demander de l'aide financière aux parents, des agios pour payer un ticket de métro pour aller bosser)
Donc, pour les conditions que j'ai eues dans la majorité des lycées: je dis oui. Pour les conditions financières, je dis non.
- roxanneOracle
Après, c'est toujours pareil, on peut avoir envie d'autre chose. Je me rappelle d'un documentaire sur la vitesse avec des enfants, c'était fait par leur PE qui était un ancien trader à Londres et qui avait tout plaqué pour faire PE en région parisienne parce que ça donnait du sens à sa vie. C'est un truc tellement personnel.
- jésusFidèle du forum
Après, je me méfie des reconversions " dorées" d'anciens CSP+ ( qui ont un gros chèque de côté, de l'argent de côté) qui peuvent ( contrairement à moi) se permettre d'avoir une grosse baisse de revenus qui sera compensée par leur bas de laine, ou conjoint qui continue d'avoir un gros salaire, ( ou une aide de la famille)
Celui qui sort une calculette, en milieu de carrière ou plus peut se dire, même avec un bas salaire, en piochant dans mes économies, je n'y perd pas tant que cela sur plusieurs années. Je tente.
Moi, personnellement, ce qui m' fait arrêter de faire des remplacements, c'est l'aspect financier, et l'obligation de trouver quelque chose qui paye plus régulièrement ( en somme de moins précaire). J'ai mis 1 an et demi à trouver un CDI au sortir de mes années d'enseignement...Avec de l'argent, on peut tout se permettre. Là, j'ai un peu d'avance pour supporter 1 ou 2 ans de remplacement.
Il faut avoir les moyens pour se "payer" des années professionnelles où on ne regarde pas trop le salaire. 2 ans de chômage un chèque de départ, plus de remboursement de prêt, plus d'enfants, un héritage. Il ne faut pas se leurrer.
Celui qui sort une calculette, en milieu de carrière ou plus peut se dire, même avec un bas salaire, en piochant dans mes économies, je n'y perd pas tant que cela sur plusieurs années. Je tente.
Moi, personnellement, ce qui m' fait arrêter de faire des remplacements, c'est l'aspect financier, et l'obligation de trouver quelque chose qui paye plus régulièrement ( en somme de moins précaire). J'ai mis 1 an et demi à trouver un CDI au sortir de mes années d'enseignement...Avec de l'argent, on peut tout se permettre. Là, j'ai un peu d'avance pour supporter 1 ou 2 ans de remplacement.
Il faut avoir les moyens pour se "payer" des années professionnelles où on ne regarde pas trop le salaire. 2 ans de chômage un chèque de départ, plus de remboursement de prêt, plus d'enfants, un héritage. Il ne faut pas se leurrer.
- DaphnéDemi-dieu
C'est vrai que c'est très personnel.
Ceci dit, il ne faut pas laisser les postulant dans l'idéalisation du métier. Il faut qu'ils soient au courant des réalités du métier et qu'ils sachent ce qu'ils devront affronter. Ils seront préparés et l'accepteront plus facilement.
Et ce ne sont pas les remarques idiotes de Mme trucmuche ou du cousin idiot le plus pénible dans le métier, on peut encore laisser pisser ou répondre. D'autant plus facilement maintenant que tout le monde sait qu'il y a pénurie de recrutement.
Ceci dit, il ne faut pas laisser les postulant dans l'idéalisation du métier. Il faut qu'ils soient au courant des réalités du métier et qu'ils sachent ce qu'ils devront affronter. Ils seront préparés et l'accepteront plus facilement.
Et ce ne sont pas les remarques idiotes de Mme trucmuche ou du cousin idiot le plus pénible dans le métier, on peut encore laisser pisser ou répondre. D'autant plus facilement maintenant que tout le monde sait qu'il y a pénurie de recrutement.
- JennyMédiateur
Jésus : c’est en revanche une paye de contractuel. En passant le concours, c’est quand même un peu moins juste.
- jésusFidèle du forum
Oui, les paies de contractuel ( je n'avais pas vu mes fiches de paye depuis 10 ans, à l'époque, en sortant des études 1200 euros, c'était une montagne ou presque) sont ridicules.
Bon, ailleurs, là où j'ai travaillé aussi, notamment en musée, association, etc. Il a fallu attendre de travailler dans un centre de formation en insertion pour avoir une meilleure paye, (et tout est relatif) , avec des postes saisonniers, à temps partiel non voulu. Avec, du recul, c'était franchement la misère mes salaires.
Après, ce sont les salaires en France qui sont ridiculement bas pour le travail fourni. En musée, en sacrifiant des week-ends entier et jours fériés ( et même un 1er mai) , et un peu de pénibilité car il faut marcher beaucoup, etc, les paies ne décollaient pas du SMIC ou presque. Même avec un bac +5 et expérience. Il faut avoir des accords d'entreprise solide ou des avantages sociaux pour faire passer la pilule. Beaucoup de petites structures ( type asso ou PME) sont à la traîne niveau avantages sociaux. Je suis sorti de l'éligibilité à la prime pour l'emploi qu'avec un poste de direction...C'est dire l'étendue des dégâts. En somme, le travail ne paye pas assez voire pas.
Pour rejoindre le problème de la réforme des retraites, tant que les salaires n'augmentent pas, toute réforme sur les retraites sera mal perçue.
Bon, ailleurs, là où j'ai travaillé aussi, notamment en musée, association, etc. Il a fallu attendre de travailler dans un centre de formation en insertion pour avoir une meilleure paye, (et tout est relatif) , avec des postes saisonniers, à temps partiel non voulu. Avec, du recul, c'était franchement la misère mes salaires.
Après, ce sont les salaires en France qui sont ridiculement bas pour le travail fourni. En musée, en sacrifiant des week-ends entier et jours fériés ( et même un 1er mai) , et un peu de pénibilité car il faut marcher beaucoup, etc, les paies ne décollaient pas du SMIC ou presque. Même avec un bac +5 et expérience. Il faut avoir des accords d'entreprise solide ou des avantages sociaux pour faire passer la pilule. Beaucoup de petites structures ( type asso ou PME) sont à la traîne niveau avantages sociaux. Je suis sorti de l'éligibilité à la prime pour l'emploi qu'avec un poste de direction...C'est dire l'étendue des dégâts. En somme, le travail ne paye pas assez voire pas.
Pour rejoindre le problème de la réforme des retraites, tant que les salaires n'augmentent pas, toute réforme sur les retraites sera mal perçue.
- lene75Prophète
Le salaire est meilleur en étant titulaire, mais le poste fixe dans un lycée de centre-ville en philo, c'est en fin de carrière, donc quand on commence en milieu de carrière, c'est un doux rêve, sauf à rester TZR et à jouer à la roulette russe des affectations. Je ne plaquerais pas tout pour ça. C'est évidemment différent pour quelqu'un qui a une situation professionnelle précaire et qui a fait des études de philo. Mais pour quelqu'un qui a un bon poste, des contraintes familiales et qui doit tout reprendre à 0, mieux vaut réfléchir à deux fois.
Édit : en philo il y a pénurie de profs mais pas de candidats au concours, qui reste sélectif. Ça demande un vrai investissement pour le décrocher.
Édit : en philo il y a pénurie de profs mais pas de candidats au concours, qui reste sélectif. Ça demande un vrai investissement pour le décrocher.
- jésusFidèle du forum
Oui, aussi les postes que j'ai eu comme contractuel ne seraient plus accessibles comme titulaires, et en recommençant une carrière sur le tard, je ne sais pas si j'aurais une fin de carrière identique commencée vers 23/25 ans. ( Vraie question). De la même façon, avoir un " début" de carrière avec des postes de TZR à plus de 40 ans, est-ce une bonne chose?
Et un salaire faible de contractuel que je supportais il y a 12/13 ans me paraît de moins en moins supportable à mon âge.
Là, tout de suite je ne suis pas dans la précarité ( CDI de cadre où j'ai passé la période d'essai) mais c'est la problématique de faire un travail en accord un projet professionnel en rapport avec mes compétences, souhaits et parcours pro, et essayer de le faire avant la retraite ou un âge encore plus avancé où cela sera encore moins possible.
Et un salaire faible de contractuel que je supportais il y a 12/13 ans me paraît de moins en moins supportable à mon âge.
Là, tout de suite je ne suis pas dans la précarité ( CDI de cadre où j'ai passé la période d'essai) mais c'est la problématique de faire un travail en accord un projet professionnel en rapport avec mes compétences, souhaits et parcours pro, et essayer de le faire avant la retraite ou un âge encore plus avancé où cela sera encore moins possible.
- Lisak40Expert spécialisé
jésus a écrit:Après, je me méfie des reconversions " dorées" d'anciens CSP+ ( qui ont un gros chèque de côté, de l'argent de côté) qui peuvent ( contrairement à moi) se permettre d'avoir une grosse baisse de revenus qui sera compensée par leur bas de laine, ou conjoint qui continue d'avoir un gros salaire, ( ou une aide de la famille)
Celui qui sort une calculette, en milieu de carrière ou plus peut se dire, même avec un bas salaire, en piochant dans mes économies, je n'y perd pas tant que cela sur plusieurs années. Je tente.
Moi, personnellement, ce qui m' fait arrêter de faire des remplacements, c'est l'aspect financier, et l'obligation de trouver quelque chose qui paye plus régulièrement ( en somme de moins précaire). J'ai mis 1 an et demi à trouver un CDI au sortir de mes années d'enseignement...Avec de l'argent, on peut tout se permettre. Là, j'ai un peu d'avance pour supporter 1 ou 2 ans de remplacement.
Il faut avoir les moyens pour se "payer" des années professionnelles où on ne regarde pas trop le salaire. 2 ans de chômage un chèque de départ, plus de remboursement de prêt, plus d'enfants, un héritage. Il ne faut pas se leurrer.
Exactement ! J'ai un ami qui après une courte (5 ans environ) mais très lucrative carrière dans la City à Londres (finance) s'est lancé dans l'enseignement en France comme contractuel à Paris dans une école privée très côtée. Il avait un salaire ridicule certes par rapport à son ancien métier, mais comme il avait pu acheter en cash un studio à Paris (fin 90 - début des années 2000 , les prix immobiliers étaient très bas) il s'en sortait bien puisqu'il n'avait pas de loyer à payer. Et lorsqu'il est reparti en Angleterre pour devenir professeur "officiellement", cela allait aussi parce qu'il pouvait ajouter à son salaire de professeur le loyer du studio à Paris (qu'il avait mis en location).
- lene75Prophète
Pour les mutations, en dehors des bonifications familiales qui ne sont que sur les vœux larges, il y a les points d'échelon et les points d'ancienneté dans le poste, et en cas d'égalité l'ancienneté (dans le corps, dans l'échelon) entre encore en ligne de compte. La partie échelon dépend du reclassement. Ça peut paraître dingue, mais le fait d'obtenir l'agreg dans un 2e temps, après avoir d'abord eu le Capes, m'a fait perdre des points, dans la mesure où j'ai perdu en échelon et où en philo il n'y a pas de bonification pour l'agrégation. J'aurais eu plus de chances d'obtenir une mutation en n'obtenant pas l'agrégation.
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