Ferez vous grève ?
- BaldredEsprit éclairé
Les chiffres sont connus du ministère. Mais c'est aussi la presse qui fait la jauge et la différence entre l'habituelle "grogne" des enseignants et un " mouvement de fond".Eliette a écrit:Moi j'hésite parce que j'ai l'impression de ne pas être comptée dans les grévistes (personne ne passe dans la salle.
On a un mail trois jours plus tard, pour infirmer qu'on était gréviste, je pense qu'ils se basent sur l'appel Pronote non fait). ça fait un peu comme si l'unique effet était de donner une journée de salaire à l'état. A moins que les vrais chiffres soient connus du MEN, à défaut de paraitre dans la presse ?
Les étudiants sont ravis quant à eux.
Sachant que j'ai juste 2h, qui me permettent d'aller manifester quand même...
Mais nous nous contentons trop souvent de grogner. Il me semble que comme pour Blanquer, l'actualité nous donne une force que nous n'avons plus seuls. Nos syndicats se sont fait ensuite balader, il me semble que ce ne serait plus le cas aujourd'hui. Si le timing a eu des ratés au début, notre intersyndicale a bien compris que la superposition des 2 calendriers retraites/ socle et pacte pouvait finalement jouer en notre faveur, ce qui n'était sans doute pas ce qu'avait prévu le ministère.
J'aimerais bien que le 8, nos syndicats se rendent au ministère avec le poids d'une école bloquée derrière eux pour vraiment négocier. Ou qu'il y aillent avec notre ordre du jour.
- PoupoutchModérateur
On en revient à l'éternelle question du rapport de force. On pourra bien dire ce qu'on veut, si les ministres successifs parviennent à faire passer leurs réformes diverses et variées et à casser aussi vite et bien le service public de l'éducation, c'est bien parce qu'ils sont certains que le rapport de force sera toujours finalement en leur faveur, et ils ont raison.
Bien sûr qu'à titre individuel, on peut avoir mille raisons de ne pas faire grève tout court, de ne pas faire cette grève en particulier. Mais le résultat, c'est qu'on ne parvient jamais à atteindre un tel nombre de grévistes que, malgré les manœuvres connues pour faire baisser les chiffres (dans le secondaire, notamment, faire le ratio sur l'ensemble des effectifs et non pas sur les effectifs attendus le jour J), il ne soit pas possible à ceux qui nous dirigent de continuer de prétendre que les grévistes sont autre chose qu'une minorité de râleurs chroniques.
Alors oui, c'est une grève interprofessionnelle, donc elle ne donne pas priorité à l'éducation. Oui, certaines de nos revendications sont autres et sont tout aussi importantes (refuser le pacte, réclamer une vraie revalorisation de nos traitements, un véritable dégel du point d'indice, de meilleures conditions de travail qui passent par davantage de moyens...). Mais si on ne profite pas d'un mouvement de très grande ampleur pour montrer qu'on pèse lourd dans la contestation, il y a fort à parier que nous n'en retirerons que davantage de mépris dans nos actions de grève purement axées sur l'éducation.
Sans compter que la question des retraites est quand même très liée à celle des traitements et des conditions de travail.
Pour avoir été cheminot pendant quelques années, je dois dire que je n'ai jamais trouvé dans l'EN une telle culture de la lutte, et que je trouve cela bien dommage. Et je ne crois pas une seconde qu'au plan financier ou au plan de l'intérêt public, il soit plus facile à un cheminot de se mettre en grève qu'à un prof. Seulement, il y a (avait?) un plus grand esprit de corps, un sens aigu de l'intérêt commun, que je regrette souvent de ne pas trouver chez mes collègues quand bien même je comprends leurs raisons individuelles.
Bien sûr qu'à titre individuel, on peut avoir mille raisons de ne pas faire grève tout court, de ne pas faire cette grève en particulier. Mais le résultat, c'est qu'on ne parvient jamais à atteindre un tel nombre de grévistes que, malgré les manœuvres connues pour faire baisser les chiffres (dans le secondaire, notamment, faire le ratio sur l'ensemble des effectifs et non pas sur les effectifs attendus le jour J), il ne soit pas possible à ceux qui nous dirigent de continuer de prétendre que les grévistes sont autre chose qu'une minorité de râleurs chroniques.
Alors oui, c'est une grève interprofessionnelle, donc elle ne donne pas priorité à l'éducation. Oui, certaines de nos revendications sont autres et sont tout aussi importantes (refuser le pacte, réclamer une vraie revalorisation de nos traitements, un véritable dégel du point d'indice, de meilleures conditions de travail qui passent par davantage de moyens...). Mais si on ne profite pas d'un mouvement de très grande ampleur pour montrer qu'on pèse lourd dans la contestation, il y a fort à parier que nous n'en retirerons que davantage de mépris dans nos actions de grève purement axées sur l'éducation.
Sans compter que la question des retraites est quand même très liée à celle des traitements et des conditions de travail.
Pour avoir été cheminot pendant quelques années, je dois dire que je n'ai jamais trouvé dans l'EN une telle culture de la lutte, et que je trouve cela bien dommage. Et je ne crois pas une seconde qu'au plan financier ou au plan de l'intérêt public, il soit plus facile à un cheminot de se mettre en grève qu'à un prof. Seulement, il y a (avait?) un plus grand esprit de corps, un sens aigu de l'intérêt commun, que je regrette souvent de ne pas trouver chez mes collègues quand bien même je comprends leurs raisons individuelles.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- DanskaProphète
Poupoutch a écrit:On en revient à l'éternelle question du rapport de force. On pourra bien dire ce qu'on veut, si les ministres successifs parviennent à faire passer leurs réformes diverses et variées et à casser aussi vite et bien le service public de l'éducation, c'est bien parce qu'ils sont certains que le rapport de force sera toujours finalement en leur faveur, et ils ont raison.
Bien sûr qu'à titre individuel, on peut avoir mille raisons de ne pas faire grève tout court, de ne pas faire cette grève en particulier. Mais le résultat, c'est qu'on ne parvient jamais à atteindre un tel nombre de grévistes que, malgré les manœuvres connues pour faire baisser les chiffres (dans le secondaire, notamment, faire le ratio sur l'ensemble des effectifs et non pas sur les effectifs attendus le jour J), il ne soit pas possible à ceux qui nous dirigent de continuer de prétendre que les grévistes sont autre chose qu'une minorité de râleurs chroniques.
Alors oui, c'est une grève interprofessionnelle, donc elle ne donne pas priorité à l'éducation. Oui, certaines de nos revendications sont autres et sont tout aussi importantes (refuser le pacte, réclamer une vraie revalorisation de nos traitements, un véritable dégel du point d'indice, de meilleures conditions de travail qui passent par davantage de moyens...). Mais si on ne profite pas d'un mouvement de très grande ampleur pour montrer qu'on pèse lourd dans la contestation, il y a fort à parier que nous n'en retirerons que davantage de mépris dans nos actions de grève purement axées sur l'éducation.
Sans compter que la question des retraites est quand même très liée à celle des traitements et des conditions de travail.
Pour avoir été cheminot pendant quelques années, je dois dire que je n'ai jamais trouvé dans l'EN une telle culture de la lutte, et que je trouve cela bien dommage. Et je ne crois pas une seconde qu'au plan financier ou au plan de l'intérêt public, il soit plus facile à un cheminot de se mettre en grève qu'à un prof. Seulement, il y a (avait?) un plus grand esprit de corps, un sens aigu de l'intérêt commun, que je regrette souvent de ne pas trouver chez mes collègues quand bien même je comprends leurs raisons individuelles.
Sur le plan de l'intérêt public ça reste à voir : l'inconvénient pour un prof en grève, c'est qu'il faut l'assumer ensuite devant les élèves, alors que le cheminot en grève n'a pas à s'en expliquer individuellement devant les usagers ensuite.
Mardi 7 je serai en grève, j'aimerais bien l'être les jours suivants aussi. Seulement je n'ai pas de classe à examen le mardi, les autres jours si (et j'ai déjà fait plusieurs jeudis de grève cette année). Pas si simple à assumer devant une trentaine d'ados qui n'ont en ligne de mire que les épreuves de spé dans quelques semaines...
- EnaecoVénérable
A ce point ?
La majorité de mes élèves me remercient à chaque fois chaleureusement de faire grève. Je pense qu'ils seraient prêts à alimenter la caisse de grève.
Si j'ai à assumer devant les élèves, c'est bien simple : si je ne leur fais pas cours c'est que j'estime que je défends des intérêts qui valent bien plus qu'un 1 cours, 2 cours voire plus. C'est une matière parmi d'autres et quand bien même c'est la spé, le bac ne se jouera pas sur quelques heures.
Un terminale, à cette période de l'année, il a largement de quoi faire s'il loupe 1j dans la semaine.
Et du coup les heures sur des classes sans examen ne sont pas comptées ?
Mais on en revient à ce que beaucoup disent ici, il y a toujours une raison pour ne pas se mobiliser massivement.
La majorité de mes élèves me remercient à chaque fois chaleureusement de faire grève. Je pense qu'ils seraient prêts à alimenter la caisse de grève.
Si j'ai à assumer devant les élèves, c'est bien simple : si je ne leur fais pas cours c'est que j'estime que je défends des intérêts qui valent bien plus qu'un 1 cours, 2 cours voire plus. C'est une matière parmi d'autres et quand bien même c'est la spé, le bac ne se jouera pas sur quelques heures.
Un terminale, à cette période de l'année, il a largement de quoi faire s'il loupe 1j dans la semaine.
Et du coup les heures sur des classes sans examen ne sont pas comptées ?
Mais on en revient à ce que beaucoup disent ici, il y a toujours une raison pour ne pas se mobiliser massivement.
- PoupoutchModérateur
Tous les cheminots ne sont pas planqués dans leur cabine de conduite, loin de làDanska a écrit:
Sur le plan de l'intérêt public ça reste à voir : l'inconvénient pour un prof en grève, c'est qu'il faut l'assumer ensuite devant les élèves, alors que le cheminot en grève n'a pas à s'en expliquer individuellement devant les usagers ensuite.
Et je peux te dire que dans les métiers au contact des usagers (on dit désormais "clients"), il faut sacrément assumer les mouvements de grève, et même nettement plus que je n'ai jamais eu à le faire avec des élèves ou des parents. Et ce, même si c'est rarement ta grève à titre individuel qui a causé la gêne pour eux. Et il y a chez les usagers des transports en commun une agressivité que j'ai peu connu dans l'éducation, même dans des bahuts difficiles.
Voilà. Même avec mes classes à examen, j'ai tendance à penser que si je me mobilise, c'est que ce que je défends est plus important qu'une ou deux heures de cours. Et j'ai toujours réussi à le justifier. Et d'ailleurs, quand bien même certains ne seraient pas convaincus que je serais, moi, toujours bien persuadée d'avoir agi dans leur intérêt autant que dans le mien.Enaeco a écrit:
Si j'ai à assumer devant les élèves, c'est bien simple : si je ne leur fais pas cours c'est que j'estime que je défends des intérêts qui valent bien plus qu'un 1 cours, 2 cours voire plus. C'est une matière parmi d'autres et quand bien même c'est la spé, le bac ne se jouera pas sur quelques heures.
Ce qui ne signifie pas que je ne comprenne pas les raisons qui font qu'on hésite à faire grève. Je pense simplement qu'on a tendance à toujours se considérer comme une goutte d'eau dans l'océan, à se dire que ce n'est finalement pas si grave de ne pas compter parmi les grévistes, mais si tout le monde réagit comme ça, alors on finit par avoir toujours des chiffres honorables mais insuffisants pour instaurer un vrai rapport de force.
- Spoiler:
- il m'est même arrivé de tenir la position un poil schizophrène de me déclarer gréviste et d'assurer quand même certaines heures, soit juste avant un exam, soit parce que j'avais un intervenant qui, autrement, n'était pas payé. Et je pense que si nous ne submissions pas la logique du trentième indivisible, il serait plus simple à certains de se mettre en grève, mais c'est encore un autre sujet.
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- EnaecoVénérable
Pour le cheminot au contact des usagers, j'imagine en plus que celui bosse ce jour là se trouver confronté à tous les "clients" qui peuvent enfin déverser toute leur haine sur quelqu'un qui a l'uniforme de ceux qui font grève
- DanskaProphète
Poupoutch a écrit:Tous les cheminots ne sont pas planqués dans leur cabine de conduite, loin de làDanska a écrit:
Sur le plan de l'intérêt public ça reste à voir : l'inconvénient pour un prof en grève, c'est qu'il faut l'assumer ensuite devant les élèves, alors que le cheminot en grève n'a pas à s'en expliquer individuellement devant les usagers ensuite.
Et l'usager lambda a un moyen de savoir que le cheminot qui conduit son train du jour est précisément celui "à cause" de qui il a galéré pour partir en vacances ou aller au travail le jour de la grève ?
Au passage, vu le nombre de grèves cette année, on ne parle pas "d'une ou deux heures" de cours.
- GaliNéoFidèle du forum
Dur dur dur... Choisir ou ne pas choisir... Vous me faites douter estimés collègues. Je pense que l'aumône de février décidera de mon choix d'être gréviste ou non.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- henrietteMédiateur
Je serai gréviste et j'irai manifester tout simplement pour pouvoir me dire, quelle qu'en soit l'issue, que j'aurai fait tout ce qui était de mon ressort pour empêcher cette réforme. Et je suis persuadée que si tout le monde fait tout ce qui est de son ressort, on peut y arriver.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GaliNéoFidèle du forum
henriette a écrit:Je serai gréviste et j'irai manifester tout simplement pour pouvoir me dire, quelle qu'en soit l'issue, que j'aurai fait tout ce qui était de mon ressort pour empêcher cette réforme. Et je suis persuadée que si tout le monde fait tout ce qui est de son ressort, on peut y arriver.
Manifestement il faudrait un blocage total du pays pour que cela fonctionne. Et je n'en suis même pas sûr avec le président actuel de la réussite d'un tel rêve. En attaquant un ministère, une préfecture et l'Arc de Triomphe, les gilets jaunes n'ont rien eu. Je ne pense pas qu'en marchant gentillement trois kilomètres on obtienne quoi que ce soit.
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- henrietteMédiateur
Ce n'est pas en ne faisant pas grève que tu aideras à ce que cela change. Par contre, en la faisant, cela peut peut-être changer quelque chose. Pour moi ce n'est pas plus compliqué que cela, en fait.
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- GaliNéoFidèle du forum
henriette a écrit:Ce n'est pas en ne faisant pas grève que tu aideras à ce que cela change. Par contre, en la faisant, cela peut peut-être changer quelque chose. Pour moi ce n'est pas plus compliqué que cela, en fait.
Certes, sauf que si je me refais un mois à 1200€, perdre une journée de travail n'est pas envisageable.
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- AndmaExpert spécialisé
Je la ferai,c'est le moment où jamais. Je les ai toutes faites, dont un jour de carence pour grippe... allez, c'est juste pas la mer à boire, pas de vacances et je serre la ceinture ! On a une occasion en or, une intersyndicale claire, des salariés prêts à agir en masse( qui font grève avec des bas salaires ! ) Le mot d'ordre étant la France à l'arrêt, il faut que chacun prenne ses responsabilités, et ne branche pas le réveil le matin du 7. Une journée de travail qu'on leur vole, qui mettrons aussi les parents et les élèves dans la rue, espérons, nous sommes tous liés par nos activités professionnelles, nous sommes des rouages dans la machine, et cette machine ne doit pas tourner ce jour là. Il n'y a que cela qu'ils comprennent. Si il ne veulent toujours rien entendre, ils assumeront le fait d'envoyer les gens dans les bras des extrêmes, et de la radicalisation. Mais il faut qu'on soit les plus nombreux possibles.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- TivinouDoyen
T'es-tu renseigné sur les caisses de grève auprès de ton syndicat ou dans ton établissement ? La caisse de grève de notre lycée est destinée d'abord à soutenir les AED, AESH et les contractuels.GaliNéo a écrit:henriette a écrit:Ce n'est pas en ne faisant pas grève que tu aideras à ce que cela change. Par contre, en la faisant, cela peut peut-être changer quelque chose. Pour moi ce n'est pas plus compliqué que cela, en fait.
Certes, sauf que si je me refais un mois à 1200€, perdre une journée de travail n'est pas envisageable.
Mais je comprends que ce soit difficile de faire grève dans ta situation.
- GaliNéoFidèle du forum
Tivinou a écrit:T'es-tu renseigné sur les caisses de grève auprès de ton syndicat ou dans ton établissement ? La caisse de grève de notre lycée est destinée d'abord à soutenir les AED, AESH et les contractuels.
Pas de caisse de grève dans notre établissement, on a déjà parlé lors de la réunion syndicale. Je ne suis pas syndiqué non plus, plus du tout confiance en eux.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
henriette a écrit:Ce n'est pas en ne faisant pas grève que tu aideras à ce que cela change. Par contre, en la faisant, cela peut peut-être changer quelque chose. Pour moi ce n'est pas plus compliqué que cela, en fait.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Avec cette différence que, n'ayant pas cours ce jour là et refusant de faire cadeau au pouvoir en place d'un trentième de mon traitement, je le verserai à une caisse de grève — dans l'espoir que cela permettra à d'autres d'avoir les moyens de faire grève.
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Si tu vales valeo.
- Croissant59Niveau 5
GaliNéo a écrit:Tivinou a écrit:T'es-tu renseigné sur les caisses de grève auprès de ton syndicat ou dans ton établissement ? La caisse de grève de notre lycée est destinée d'abord à soutenir les AED, AESH et les contractuels.
Pas de caisse de grève dans notre établissement, on a déjà parlé lors de la réunion syndicale. Je ne suis pas syndiqué non plus, plus du tout confiance en eux.
Le sgen-cfdt rembourse 52€ par jour de grève. Mais il faut être syndiqué avant je crois.
- GaliNéoFidèle du forum
Croissant59 a écrit:Le sgen-cfdt rembourse 52€ par jour de grève. Mais il faut être syndiqué avant je crois.
C'est évident, mais cela s'applique-t-il aux contractuels, rien n'est moins sûr...
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- Croissant59Niveau 5
GaliNéo a écrit:Croissant59 a écrit:Le sgen-cfdt rembourse 52€ par jour de grève. Mais il faut être syndiqué avant je crois.
C'est évident, mais cela s'applique-t-il aux contractuels, rien n'est moins sûr...
Ça s'applique à tous les adhérents à jour de leur cotisation, titulaires, stagiaires ou contractuels. Pour toucher 52€ il faut être adhérent depuis plus de 6 mois. Les adhérents plus récents touchent la moitié, à condition d'avoir adhéré avant le jour de la grève.
- JennyMédiateur
Le SNES a aussi une caisse de grève. Les caisses de grève bénéficient aussi aux contractuels.
- TivinouDoyen
Je viens d'aller regarder le site du SNES. La caisse de grève existe et est utilisée pour soutenir les plus précaires.
- Xavy75Niveau 5
- GaliNéoFidèle du forum
Comme je l'ai déjà dit, avec 1201€ de salaire, pas question de faire la grève ! Pour ceux qui la font, FONCEZ !
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- Xavy75Niveau 5
Tu ne veux pas faire appel à une caisse de grève ?GaliNéo a écrit:Comme je l'ai déjà dit, avec 1201€ de salaire, pas question de faire la grève ! Pour ceux qui la font, FONCEZ !
- GaliNéoFidèle du forum
Xavy75 a écrit:Tu ne veux pas faire appel à une caisse de grève ?GaliNéo a écrit:Comme je l'ai déjà dit, avec 1201€ de salaire, pas question de faire la grève ! Pour ceux qui la font, FONCEZ !
Je ne suis pas syndiqué.
Je me suis renseigné auprès de plusieurs syndicats, il faut justifier au minimum 6 mois de syndicalisme pour en bénéficier.
Je pense intégrer très prochainement un syndicat, à moins de changer complètement de travail...
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- Xavy75Niveau 5
L'AG Educ de Haute-Garonne à mis en place une caisse de grève y compris pour les non-syndiqués. On a vendu des sandwichs, organisé une fête, plus il y a une caisse en ligne : https://caisse-solidarite.fr/c/AG-educ-31/
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