Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- MaroussiaHabitué du forum
Etant dans la machine depuis maintenant ... très longtemps (tout en voyant ma date de départ en retraite s'éloigner..) , j'ai à l'esprit les conditions d'enseignement il y a 30 ans et plus et je constate les conditions d'aujourd'hui. J'ai pensé qu'un comparatif permettrait d'échanger sur ce qui a changé en mieux et en moins bien
Partons des années 1980/90 vs 2023
AVANT:
- on fumait dans les salles de profs,
- on distribuait des feuilles écrites avec un stencil et reproduites dans une machine ronéo manuelle, cela prenait des heures
- on devait remplir les bulletins à la main en s'y prenant des jours à l'avance car certains collègues les emportaient pour les remplir dans leurs salles
- il fallait prendre rv des jours à l'avance par lettre manuscrite pour pouvoir parler à son cde.
+ on gagnait bien sa vie, on n'avait pas à calculer pour savoir quelle année on allait changer son lave-linge ou partir en vacances
+ on partait à la retraite frais et dispos, au bout de 37,5 annuités. Les instits de l'époque et les PEGC partaient à 55 ans.
+on rentrait vers le 10 septembre et on partait fin juin
+ les cde sont (chez moi en tout cas) plus accessibles
Vous continuez la liste?
Partons des années 1980/90 vs 2023
AVANT:
- on fumait dans les salles de profs,
- on distribuait des feuilles écrites avec un stencil et reproduites dans une machine ronéo manuelle, cela prenait des heures
- on devait remplir les bulletins à la main en s'y prenant des jours à l'avance car certains collègues les emportaient pour les remplir dans leurs salles
- il fallait prendre rv des jours à l'avance par lettre manuscrite pour pouvoir parler à son cde.
+ on gagnait bien sa vie, on n'avait pas à calculer pour savoir quelle année on allait changer son lave-linge ou partir en vacances
+ on partait à la retraite frais et dispos, au bout de 37,5 annuités. Les instits de l'époque et les PEGC partaient à 55 ans.
+on rentrait vers le 10 septembre et on partait fin juin
+ les cde sont (chez moi en tout cas) plus accessibles
Vous continuez la liste?
- gnafron2004Grand sage
On avait une seule semaine à Toussaint (et ce n'était vraiment pas assez!).
On avait accès à des stages animés par des collègues compétents, et on pouvait choisir des thèmes pointus pour améliorer ses pratiques ou se remotiver pour certains aspects.
On avait accès à des stages animés par des collègues compétents, et on pouvait choisir des thèmes pointus pour améliorer ses pratiques ou se remotiver pour certains aspects.
- IphigénieProphète
Euh ?Maroussia a écrit:Etant dans la machine depuis maintenant ... très longtemps (tout en voyant ma date de départ en retraite s'éloigner..) , j'ai à l'esprit les conditions d'enseignement il y a 30 ans et plus et je constate les conditions d'aujourd'hui. J'ai pensé qu'un comparatif permettrait d'échanger sur ce qui a changé en mieux et en moins bien
Partons des années 1980/90 vs 2023
AVANT:
- on fumait dans les salles de profs,
- on distribuait des feuilles écrites avec un stencil et reproduites dans une machine ronéo manuelle, cela prenait des heures
- on devait remplir les bulletins à la main en s'y prenant des jours à l'avance car certains collègues les emportaient pour les remplir dans leurs salles
- il fallait prendre rv des jours à l'avance par lettre manuscrite pour pouvoir parler à son cde.
+ on gagnait bien sa vie, on n'avait pas à calculer pour savoir quelle année on allait changer son lave-linge ou partir en vacances
+ on partait à la retraite frais et dispos, au bout de 37,5 annuités. Les instits de l'époque et les PEGC partaient à 55 ans.
+on rentrait vers le 10 septembre et on partait fin juin
+ les cde sont (chez moi en tout cas) plus accessibles
Vous continuez la liste?
Dans mon souvenir les Cde étaient bcp plus exposés qu’aujourd’hui où on étend leurs pouvoirs!
Jamais pris de rdv par lettres!( et souvenir de quelques « descentes » spontanées de profs dans le bureau….
Et pour les pegc: non pas 55 ans ils perdaient leur statut d’instit.
- TrinacriaNiveau 4
On n'avait pas trente élèves par classe en sixième.
On avait six heures de français par semaine en sixième.
On évaluait par notes et non par compétences.
On ne devait pas adapter chaque support ou évaluation en fonction des différents aménagements des (nombreux) élèves à besoins particuliers.
On avait six heures de français par semaine en sixième.
On évaluait par notes et non par compétences.
On ne devait pas adapter chaque support ou évaluation en fonction des différents aménagements des (nombreux) élèves à besoins particuliers.
- IphigénieProphète
24 max, sous Giscard …Trinacria a écrit:On n'avait pas trente élèves par classe en sixième.
On avait six heures de français par semaine en sixième.
On évaluait par notes et non par compétences.
On ne devait pas adapter chaque support ou évaluation en fonction des différents aménagements des (nombreux) élèves à besoins particuliers.
- TrinacriaNiveau 4
Je ne sais pas bien comment le formuler mais...la "correspondance" avec les parents n'était pas aussi chronophage, pour ne pas dire plus...
- IphigénieProphète
Les parents n’étaient pas introduits au cœur du système comme clients du supermarché ?
- SallustiusNiveau 9
Je n'ai pas tant d'ancienneté (mais un peu quand même) et je dirais :
- les notes et moyennes étaient connues une fois par trimestre, sur le bulletin, et tout n'était pas épié en permanence via un logiciel. Les communications avec les parents étaient plus rares.
- les notes et moyennes étaient connues une fois par trimestre, sur le bulletin, et tout n'était pas épié en permanence via un logiciel. Les communications avec les parents étaient plus rares.
- DaphnéDemi-dieu
Maroussia a écrit:Etant dans la machine depuis maintenant ... très longtemps (tout en voyant ma date de départ en retraite s'éloigner..) , j'ai à l'esprit les conditions d'enseignement il y a 30 ans et plus et je constate les conditions d'aujourd'hui. J'ai pensé qu'un comparatif permettrait d'échanger sur ce qui a changé en mieux et en moins bien
Partons des années 1980/90 vs 2023
AVANT:
- on fumait dans les salles de profs, Et c'était trèèèèès pénible, surtout en période de CC l'hiver quand les SDP étaient pleines de collègues en train d'attendre.
- on distribuait des feuilles écrites avec un stencil et reproduites dans une machine ronéo manuelle, cela prenait des heures Et les stencils étaient vite délavés quand on avait de gros effectifs en lycée. 40 élèves en LV c'était courant en seconde.
- on devait remplir les bulletins à la main en s'y prenant des jours à l'avance car certains collègues les emportaient pour les remplir dans leurs salles
- il fallait prendre rv des jours à l'avance par lettre manuscrite pour pouvoir parler à son cde. Jamais vu ça dans aucun de mes établissements et j'en ai fait 19.
+ on gagnait bien sa vie, on n'avait pas à calculer pour savoir quelle année on allait changer son lave-linge ou partir en vacances NON ! on n'a jamais bien gagné sa vie dans le métier, ça se saurait. On gagnait moins mal sa vie que maintenant, OK, mais on a toujours eu des difficultés financières surtout a ses débuts, je reculais sans cesse le moment de faire le plein d'essence quitte à frôler la panne sèche ou même l'avoir. Je n'avais pas de machine à laver et ne partais pas en vacances, je n'en avais pas les moyens ! J'allais chez mes parents ou j'encadrais des voyages scolaires en Angleterre, ça me payait le séjour. J'avais des collègues agrégés qui faisaient de même, par besoin d'argent !
+ on partait à la retraite frais et dispos, au bout de 37,5 annuités. Les instits de l'époque et les PEGC partaient à 55 ans.
+on rentrait vers le 10 septembre et on partait fin juin Oui mais on n'avait que quelques jours à Toussaint, voire juste le pont selon comme ça tombait, 10 jours et non pas 15 à Noël quand j'ai débuté au début des années 70 et une semaine seulement à février.
+ les cde sont (chez moi en tout cas) plus accessibles
Vous continuez la liste?
- Pourquoi 3,14159Expert
En professionnel, deux enseignants en parallèle pour une classe de 24 élèves. Aujourd'hui je suis seul pour une classe de 30.
La réunionite actuelle me tue également, surtout pour rien et rien en général.
La réunionite actuelle me tue également, surtout pour rien et rien en général.
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- poincubeNiveau 3
En LP il y avait les 4è et 3è technos (30 par classe); quant aux BEP, 30 à 35 par classe....
_________________
Le hasard, c'est le divin qui se promène incognito (A. Einstein)
- CasparProphète
Quatre heures d'anglais en 6e et en 5e, c'était la grande nouveauté du collège et la découverte pour les élèves.
- moi c'est moiNiveau 9
Il fallait remplir un cahier d'appel et un cahier de textes à la main, avec toutes les feuilles distribuées et contrôles donnés à coller dedans... Quand on avait la chance que les élèves ne les aient pas oublié.
Au collège,on est passé de la physique a tous les niveaux, à la physique en 4e et 3e, a la physique en 5e 4e et 3e... Pour revenir en 2016 a la physique sur tous les niveaux...
Au collège,on est passé de la physique a tous les niveaux, à la physique en 4e et 3e, a la physique en 5e 4e et 3e... Pour revenir en 2016 a la physique sur tous les niveaux...
- IphigénieProphète
Mais quand on ne le faisait pas ce n’était pas graveIl fallait remplir un cahier d'appel et un cahier de textes à la main, avec toutes les feuilles distribuées et contrôles donnés à coller dedans... Quand on avait la chance que les élèves ne les aient pas oublié.
- SisypheHabitué du forum
Il y avait effectivement un cahier de texte à remplir à la main, mais il était souvent perdu au mois de février et on ne le remplissait plus. Sauf quand on était inspecté. On le remplissait à toute vitesse avec des stylos de couleurs différentes pour faire comme si on le remplissait consciencieusement à chaque séance. L'inspecteur venait inspecter un cours et ne demandait pas à voir la progression par compétence. Il ne demandait pas non plus quelles étaient nos ambitions pour l'avenir. Vouloir enseigner toute sa vie ne signifiait pas en manquer.
Les parents ne contestaient pas dans l'heure la note de monchérimoncoeur qui ne l'envoyait pas en douce par SMS.
Il y avait de l'argent pour les projets et le professeur ne s'occupait pas de faire faire des devis. Il confiait cette tâche à l'intendance.
Pour les moins, la salle des profs était irrespirable de fumée et les rétroprojecteurs limitait ce qui était projeté parce que les transparents coûtaient chers.
Les parents ne contestaient pas dans l'heure la note de monchérimoncoeur qui ne l'envoyait pas en douce par SMS.
Il y avait de l'argent pour les projets et le professeur ne s'occupait pas de faire faire des devis. Il confiait cette tâche à l'intendance.
Pour les moins, la salle des profs était irrespirable de fumée et les rétroprojecteurs limitait ce qui était projeté parce que les transparents coûtaient chers.
- gnafron2004Grand sage
Sallustius a écrit:Je n'ai pas tant d'ancienneté (mais un peu quand même) et je dirais :
- les notes et moyennes étaient connues une fois par trimestre, sur le bulletin, et tout n'était pas épié en permanence via un logiciel. Les communications avec les parents étaient plus rares.
Oui et non, tous les enseignants demandaient à ce que les évaluations soient signées par les parents (au collège). Aujourd'hui, vieux dinosaure que je suis, nous ne sommes plus qu'une poignée à l'exiger. Si les parents ne sont pas le nez vissé sur pronote ils peuvent donc découvrir les résultats au moment du bulletin. Je trouve que j'ai certes plus de parents envahissants mais également plus de parents qui ne s'intéressent pas du tout à leur enfant, au point de de plus leur parler ou quasiment, chacun faisant ce qu'il veut dans son coin, et ça, ça me désole encore plus que les parents casse-pieds. Et pour nous ça veut dire faire le grand écart (on s'en est bien rendu compte pendant les confinements d'ailleurs).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Point de vue d'élève au collège au début des années 2000 :
- à la rentrée, on nous disait des trucs à propos d'un obscur livre noir appelé "cahier de texte de la classe" ; il disparaissait au cours de l'automne et ressuscitait en septembre, tel le phénix
- les cours d'histoire étaient une intéressante conversation avec le professeur, suivie d'une fastidieuse copie de ce qu'il écrivait au tableau
- il y avait un rétroprojecteur
- pour mater un film il fallait faire venir un placard roulant équipé d'une télé et d'un magnétoscope, et généralement ça marchait pas
- on découvrait nos moyennes avec la remise des bulletins
- les appréciations sur les bulletins étaient hyper courtes
- le débat-type quand un professeur organisait un débat était sur les vêtements de marque
- certains professeurs se servaient des ordinateurs de la salle informatique pour leur travail et enregistraient leurs documents dans des dossiers accessibles à tous, on pouvait donc imprimer à l'avance leurs évaluations et préparer des anti-sèches
- il y avait des flûtes avec des petits pots de graisse qui servaient à faire des bêtises
- il y avait du fil d'étain et des fers à souder qui servaient à faire de petites billes d'étain puis des bêtises
- le stylo-plume existait encore
- les plafonds étaient ornés de capsules d'encre vides
- les manuels d'espagnol parlaient de choses sombres, les manuels d'anglais parlaient de choses joyeuses
- on était puni si on bavardait dans le rang en montant en classe
- certains professeurs rendaient les copies par ordre décroissant (de la meilleure note à la plus faible)
- le professeur de latin nous lançait des craies quand nous bavardions
- les craies
- à l'issue du deuxième trimestre, je recevais un "avis réservé" pour le passage au niveau supérieur, ce qui m'obligeait à bosser
- il n'y avait pas de TNI et autres tablettes, les conditions d'apprentissage étaient épouvantables, tout le monde souffrait
- à la rentrée, on nous disait des trucs à propos d'un obscur livre noir appelé "cahier de texte de la classe" ; il disparaissait au cours de l'automne et ressuscitait en septembre, tel le phénix
- les cours d'histoire étaient une intéressante conversation avec le professeur, suivie d'une fastidieuse copie de ce qu'il écrivait au tableau
- il y avait un rétroprojecteur
- pour mater un film il fallait faire venir un placard roulant équipé d'une télé et d'un magnétoscope, et généralement ça marchait pas
- on découvrait nos moyennes avec la remise des bulletins
- les appréciations sur les bulletins étaient hyper courtes
- le débat-type quand un professeur organisait un débat était sur les vêtements de marque
- certains professeurs se servaient des ordinateurs de la salle informatique pour leur travail et enregistraient leurs documents dans des dossiers accessibles à tous, on pouvait donc imprimer à l'avance leurs évaluations et préparer des anti-sèches
- il y avait des flûtes avec des petits pots de graisse qui servaient à faire des bêtises
- il y avait du fil d'étain et des fers à souder qui servaient à faire de petites billes d'étain puis des bêtises
- le stylo-plume existait encore
- les plafonds étaient ornés de capsules d'encre vides
- les manuels d'espagnol parlaient de choses sombres, les manuels d'anglais parlaient de choses joyeuses
- on était puni si on bavardait dans le rang en montant en classe
- certains professeurs rendaient les copies par ordre décroissant (de la meilleure note à la plus faible)
- le professeur de latin nous lançait des craies quand nous bavardions
- les craies
- à l'issue du deuxième trimestre, je recevais un "avis réservé" pour le passage au niveau supérieur, ce qui m'obligeait à bosser
- il n'y avait pas de TNI et autres tablettes, les conditions d'apprentissage étaient épouvantables, tout le monde souffrait
- mimiNiveau 9
Vieille ex pp de 3e qui a jeté l'éponge.
Je filais tous mes dossiers sensibles à une conseillère d'orientation hyper compétente et présente qui allait dans mon sens, encourageait à partir en LEP , appelait et recevait les parents.
Je partais régulièrement à l'appel, bien décidée à empêcher le passage en seconde de Mon chérimoncoeur qui n'a pas travaillé parce que sa grand-mère est morte et il ne passait pas.
Prof de français,je me battais aux côtés de mes collègues de matières littéraires pour bloquer le passage de Kevin, pas mauvais en maths , mais abyssal en lettres, histoire géo et langues tandis que mon copain matheux bloquait Kevina qui ne brillait que chez moi.
Je ne croulais pas sous les PAP même si j'adaptais en douce pour les laborieux sérieux.
Je mettais dans les mains de l'infirmière, voire du médecin scolaire, dans les mains de pros donc, les enfants qui allaient mal au lieu d 'essayer en marchant sur des oeufs de leur remonter le moral.
Je n'avais pas des heures qui sautaient en pagaille pour des trucs aussi vitaux que d'apprendre à des 4e qui ont 5 euros d'argent de poche par semaine...à gérer un budget.
J'avais 6 à 7 h de français en 6e, des classes dédoublées et à 26 maximum quand elles ne l'étaient pas.
J'arrête. Ça me déprime.
Je filais tous mes dossiers sensibles à une conseillère d'orientation hyper compétente et présente qui allait dans mon sens, encourageait à partir en LEP , appelait et recevait les parents.
Je partais régulièrement à l'appel, bien décidée à empêcher le passage en seconde de Mon chérimoncoeur qui n'a pas travaillé parce que sa grand-mère est morte et il ne passait pas.
Prof de français,je me battais aux côtés de mes collègues de matières littéraires pour bloquer le passage de Kevin, pas mauvais en maths , mais abyssal en lettres, histoire géo et langues tandis que mon copain matheux bloquait Kevina qui ne brillait que chez moi.
Je ne croulais pas sous les PAP même si j'adaptais en douce pour les laborieux sérieux.
Je mettais dans les mains de l'infirmière, voire du médecin scolaire, dans les mains de pros donc, les enfants qui allaient mal au lieu d 'essayer en marchant sur des oeufs de leur remonter le moral.
Je n'avais pas des heures qui sautaient en pagaille pour des trucs aussi vitaux que d'apprendre à des 4e qui ont 5 euros d'argent de poche par semaine...à gérer un budget.
J'avais 6 à 7 h de français en 6e, des classes dédoublées et à 26 maximum quand elles ne l'étaient pas.
J'arrête. Ça me déprime.
- ProflambdadaHabitué du forum
Bien avant 2000, les parents respectaient vraiment les enseignants et si leur enfant avait une punition, ils la respectaient voire la doublaient. Les enfants voyant leurs parents respecter les profs, ils les respectaient à leur tour -enfin en tous les cas, ne se permettaient pas de leur dire n'importe quoi sur n'importe quel ton.
Les élève qui avaient un niveau scolaire très (trop) bas partaient après la 5ème du collège.
Moins de bienveillance envers les élèves avant..... mais tout cela est devenu laxisme. Vraiment pas mieux.
Les élève qui avaient un niveau scolaire très (trop) bas partaient après la 5ème du collège.
Moins de bienveillance envers les élèves avant..... mais tout cela est devenu laxisme. Vraiment pas mieux.
- MaroussiaHabitué du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Point de vue d'élève au collège au début des années 2000 :
- à la rentrée, on nous disait des trucs à propos d'un obscur livre noir appelé "cahier de texte de la classe" ; il disparaissait au cours de l'automne et ressuscitait en septembre, tel le phénix
- les cours d'histoire étaient une intéressante conversation avec le professeur, suivie d'une fastidieuse copie de ce qu'il écrivait au tableau
- il y avait un rétroprojecteur
- pour mater un film il fallait faire venir un placard roulant équipé d'une télé et d'un magnétoscope, et généralement ça marchait pas ah oui, trop vrai, ça!
- on découvrait nos moyennes avec la remise des bulletins
- les appréciations sur les bulletins étaient hyper courtes
- le débat-type quand un professeur organisait un débat était sur les vêtements de marque
- certains professeurs se servaient des ordinateurs de la salle informatique pour leur travail et enregistraient leurs documents dans des dossiers accessibles à tous, on pouvait donc imprimer à l'avance leurs évaluations et préparer des anti-sèches
- il y avait des flûtes avec des petits pots de graisse qui servaient à faire des bêtises
- il y avait du fil d'étain et des fers à souder qui servaient à faire de petites billes d'étain puis des bêtises
- le stylo-plume existait encore pour ma part, à l'école, j'ai eu le porte plume et l'encrier dans la table en bois avec le buvard..
- les plafonds étaient ornés de capsules d'encre vides
- les manuels d'espagnol parlaient de choses sombres, les manuels d'anglais parlaient de choses joyeuses et les manuels d'allemand, je ne te dis pas..
- on était puni si on bavardait dans le rang en montant en classe
- certains professeurs rendaient les copies par ordre décroissant (de la meilleure note à la plus faible)
- le professeur de latin nous lançait des craies quand nous bavardions
- les craies j'aimais bien les craies, c'était moins toxiques / écotoxique que les feutres de tableau blanc
- à l'issue du deuxième trimestre, je recevais un "avis réservé" pour le passage au niveau supérieur, ce qui m'obligeait à bosser
- il n'y avait pas de TNI et autres tablettes, les conditions d'apprentissage étaient épouvantables, tout le monde souffrait
- ProflambdadaHabitué du forum
Ah oui, très juste...... PAP, PAI etc... Toujours pareil, c'est bien qu'il y ait une aide pour les enfants dys aujourd'hui mais :
- il faudrait arrêter de penser que tout enfant "dys" est précoce et que tout enfant en difficultés en "dys".
- surcharge de travail comme PP (avec indemnité ISOE part modulable qui n'a pas évolué).
- il faudrait arrêter de penser que tout enfant "dys" est précoce et que tout enfant en difficultés en "dys".
- surcharge de travail comme PP (avec indemnité ISOE part modulable qui n'a pas évolué).
- moi c'est moiNiveau 9
Avant, on utilisait des craies, ensuite, on est passé au veleda... Aujourd'hui je travaille au crayon gras (et c'est trop bien)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'ai commencé en 89!
Outre tout ce qui a été dit :
-je ne passais pas autant de temps en communication en tout genre avec minimum 20 à 30 mn par jour de mails divers
-je faisais beaucoup plus de cours magistral et beaucoup moins de travaux en groupe
Je n'avais pas de matériel informatique performant ni de vidéoprojecteur (je m'en sers tout le temps !
Outre tout ce qui a été dit :
-je ne passais pas autant de temps en communication en tout genre avec minimum 20 à 30 mn par jour de mails divers
-je faisais beaucoup plus de cours magistral et beaucoup moins de travaux en groupe
Je n'avais pas de matériel informatique performant ni de vidéoprojecteur (je m'en sers tout le temps !
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Isis39Enchanteur
moi c'est moi a écrit:Avant, on utilisait des craies, ensuite, on est passé au veleda... Aujourd'hui je travaille au crayon gras (et c'est trop bien)
J'ai toujours des craies ! (tableau à craies à côté du TBI).
- moi c'est moiNiveau 9
Isis39 a écrit:moi c'est moi a écrit:Avant, on utilisait des craies, ensuite, on est passé au veleda... Aujourd'hui je travaille au crayon gras (et c'est trop bien)
J'ai toujours des craies ! (tableau à craies à côté du TBI).
J'aurai dû mettre je au lieu de on, désolé.
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- Topic agreg interne histoire-géo : on se motive !
- Une fausse prof passe la journée dans un lycée avant d’être démasquée
- Comment peut-on être prof ? / Jean-Paul Brighelli
- Comment choisir sa carrière en fonction de sa personnalité ? Etiez-vous fait pour être prof ?
- [Stagiaire] Impression d'être condamnée avant même d'être inspectée
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum