Mesure de carte scolaire lettres classiques

Courage à toi ! On te soutient

Merci, Néo est le véritable soutien pour moi depuis plus de deux ans, je n'exagère pas en disant que je suis heureuse de votre présence, même virtuelle.

Tout mon soutien, A Rebours! J’espère que le médecin-conseil du rectorat pourra t’aider. C’est vraiment moche que tu n’aie pas la possibilité d’enfin souffler un peu après tout ce que tu viens de traverser avec Mimi.
J’ai quand même souri quand j’ai lu qu’il y avait un enseignant qui faisait la partie ‘non-linguistique’ du latin. C’est à pleurer, bien sûr, mais je me suis demandé un instant ce que ce pouvait bien être que cette partie ‘non-linguistique’ du latin. C’est l’avenir sûrement, on pourra aussi confier à des enseignants non-anglophones la partie ‘non-linguistique’ de l’anglais. O tempora, o mores (je l’ai lu dans Astérix, du coup ça va c’est non linguistique je pense).

Courage ! Je trouve ces agissements scandaleux. On est aussi dans la discrimination vis à vis du CLM… Je suis sûre que face à un tribunal cela ne peut pas tenir. Bétonne ton dossier.

Je ne vais pas être redondant, mais il faut te battre comme on te le dit plus haut : médecin conseil, courrier à la DRH etc. Si le poste LC n'est pas visé en tant que tel, tu n'as pas à partir, tu enseignes le latin ET le français. Le discours est à géométrie variable : quand on veut sabrer dans les LA, on sait nous rappeler qu'on peut être professeurs de français, et j'en sais quelque chose.
Syndicalement, il faudrait même éventuellement obtenir une audience aux RH, accompagnée. Ca se fait, j'ai accompagné des collègues malmenés notamment en  langues "rares" (genre l'italien, hein) dont on voulait la peau pour prendre leurs heures et qui se retrouvaient sur trois établissements. Des solutions ont été trouvées...  
A mon avis, on  s'en prend à toi pour deux raisons : parce que tu as le malheur d'être LC ( et bien soutenue localement apparemment) et parce que tu es dans un situation personnelle fragile. On se dit que c'est le bon moment pour te mettre le pied sur la tête. Tu n'as  ni a perdre ton traitement pour te mettre en dispo, ni à t'épuiser en transports. Qui plus est , qui dit que le poste où tu arriverais est pérenne ? Là, tu serais vraiment la dernière. Aucune raison que tu rentres dans cette spirale. Il faudra sans doute partir un jour (et ça doit faire envie vu l'ambiance), mais selon tes voeux.

Lefteris parle d'or.

Et surtout normalement dans les circulaires académiques, il est écrit, me semble-t-il, que les personnes avec un dossier médical ne peuvent faire l'objet d'une mesure de carte scolaire.

Bonsoir a rebours, nous avons perdu un poste de LC l'an dernier et contrairement à ce que nous pensions, c'est le dernier collègue arrivé en lettres modernes qui a du partir.
Le collègue, TZR pendant de longues années nous a dit qu'il comprenait la situation et c'est lui qui est parti...pas très loin heureusement !
Donc c'est le dernier en Lettres (tout court) qui a du nous quitter. (académie de Versailles)
Il nous a dit (il était représentant du SNES chez nous) que c'était un poste de Lettres avant tout qui était supprimé.
DONC NE TE SACRIFIE PAS POUR TES COLLEGUES EXECRABLES !

clap a écrit:Et surtout normalement dans les circulaires académiques, il est écrit, me semble-t-il, que les personnes avec un dossier médical ne peuvent faire l'objet d'une mesure de carte scolaire.

C'est exactement ce que j'allais écrire.
Il faut donc faire valoir tes droits.

clap a écrit:Et surtout normalement dans les circulaires académiques, il est écrit, me semble-t-il, que les personnes avec un dossier médical ne peuvent faire l'objet d'une mesure de carte scolaire.

Je ne sais pas si c'est la même chose pour un dossier médical, mais en tout cas pour la RQTH, j'ai appris que l'on pouvait supprimer le poste si l'enseignant est le seul de la discipline. Je suis moi-même la seule lettres classiques de mon lycée, je croise les doigts pour ne jamais vivre la même chose qu'A rebours.
Tout mon soutien.

Lefteris a écrit:Je ne vais pas être redondant, mais il faut te battre comme on te le dit plus haut : médecin conseil, courrier à la DRH etc. Si le poste LC n'est pas visé en tant que tel, tu n'as pas à partir, tu enseignes le latin ET le français. Le discours est à géométrie variable : quand on veut sabrer dans les LA, on sait nous rappeler qu'on peut être professeurs de français, et j'en sais quelque chose.
Syndicalement, il faudrait même éventuellement obtenir une audience aux RH, accompagnée. Ca se fait, j'ai accompagné des collègues malmenés notamment en  langues "rares" (genre l'italien, hein) dont on voulait la peau pour prendre leurs heures et qui se retrouvaient sur trois établissements. Des solutions ont été trouvées...  
A mon avis, on  s'en prend à toi pour deux raisons : parce que tu as le malheur d'être LC ( et bien soutenue localement apparemment) et parce que tu es dans un situation personnelle fragile. On se dit que c'est le bon moment pour te mettre le pied sur la tête. Tu n'as  ni a perdre ton traitement pour te mettre en dispo, ni à t'épuiser en transports. Qui plus est , qui dit que le poste où tu arriverais est pérenne ? Là, tu serais vraiment la dernière. Aucune raison que tu rentres dans cette spirale. Il faudra sans doute partir un jour (et ça doit faire envie vu l'ambiance), mais selon tes voeux.

Lefteris parle d'or comme toujours.

Juste à savoir : l'agent victime de MCS arrive dans le nouvel établissement en conservant l'ancienneté acquise dans le poste supprimé. Donc non il n'est pas forcément le dernier arrivé dans le nouvel établissement. Mais ça en général les anciens du nouvel établissement souhaitent l'ignorer. Aussi le jour - de crise, naturellement - où cette réalité est rappelée ou révélée, ça peut faire mal...

A part ça totalement d'accord sur tout le reste !

Idem, ça n'a aucune logique. Il restera du latin donc ce n'est pas au poste lc de sauter.

Effectivement on conserve son ancienneté en mesure de carte scolaire mais parfois ça ne suffit pas pour conserver le poste en cas de nouvelle mesure de carte si les anciens collègues sont là depuis longtemps.

Merci à tous pour vos bons conseils que je vais tenter de suivre.
Bon, pas de bol, scarlatine dans la classe de ma fille qui présente des symptômes. Je sens que je vais devoir consacrer mon après-midi au médical plutôt qu'au professionnel. La loi des séries, quoi.

@A rebours, je t'envoie mes pensées de soutien à défaut de pouvoir faire autre chose : courage face à cette situation.

Je suis d'accord avec Lefteris : ne te laisse pas faire, même si c'est plus facile à dire qu'à faire. Ne remplis pas les documents pour le moment, contacte un syndicat efficace sur la question (l'intervention de l'IPR, j'y crois moyen, mais ça dépend qui c'est). C'est sûr que ça va te prendre de l'énergie, mais dans ton cas, il y a clairement de l'abus de la part de ton CDE : à part son refus, tu as tout pour toi (le vote en CA, les arguments qui t'ont été donnés ici). Courage !

Tout n’est pas perdu A rebours, mais ça va être compliqué.

Déjà, peu importe les votes contre au CA de la suppression du poste de LC, c’est le CDE qui décide en dernier recours. Depuis un décret de 2010, quand l’utilisation des heures est rejetée par le CA, une nouvelle CP puis CA sont convoqués dans les 10 jours. Dans le cas d’un nouveau vote contre, c’est le CDE qui décide. C’est donc ce qu’il a fait.
Mais : l’établissement ne fait que remonter une "demande" de suppression. C’est le DASEN qui valide ou non pour les suppressions/créations de postes dans les collèges. Et il peut avoir des arguments en faveur de la conservation de ton poste de LC.

Concernant la MCS pour les congés longue durée, là encore, tout dépend de la circulaire. Il est vrai que dans beaucoup d’académies, on évite d’envoyer en MCS quelqu’un qui a un dossier médical avec CLM. Mais ce n’est pas une obligation. Tu peux donc essayer de faire valoir cela, mais sans garantie.

Contacte aussi l'assistante sociale du rectorat.

La circulaire de mon académie précise que pour les CLM, cela se fait au cas par cas, mais visiblement nous ne sommes pas protégés, ce serait plutôt le contraire. En revanche, d'après la note académique, si on est en CLM pendant une MCS, il semble qu'on soit affecté TZR dans notre établissement. Donc si mon CLM est prolongé, ce qui devrait être le cas, et que mon poste ferme, dans la mesure où le rectorat ne trouvera probablement pas de LC pour le latin, et en comptant le congé maternité d'une personne en LM, il serait fort probable que je sois affectée l'an prochain dans mon bahut, comme TZR. Ca me ficherait mal...

Clecle78 a écrit:Contacte aussi l'assistante sociale du rectorat.

Oooh, je croule sous les contacts à prendre... Purée que j'en ai marre...

Oh ma pauvre. Je compatis vraiment. Tu n'avais vraiment pas besoin de ça. Je n'ai pas de mots assez durs pour qualifier l'attitude de ton chef et de tes collègues depuis plusieurs années. Courage. J'espère que ton conjoint te soutient. Il peut peut-être au moins se charger de certains courriers, courriels (c'est ce que j'ai fait quand mon mari s'est fait placardiser il y 3 ans).

Mon mari...comment dire, il est plutôt du genre à faire une croix sur un remboursement médical plutôt que de faire les papiers !

En fait (vilain tic de langage), je me demande si je ne vais pas renoncer car je me vois mal retourner dans cette ambiance de travail aussi délétère. Je me rappelle avoir pensé à arrêter de travailler lorsqu'on était en plein dans les traitements pour Mimi, et j'hésite toujours, à vrai dire. Depuis hier, je pèse le pour et le contre, et autant reconnaître que, à part mener une vie active qui accessoirement rapporte un peu, je ne vois que les inconvénients à reprendre ainsi...

Oui enfin ton chef ne va pas rester encore x années dans l’établissement, si?

Mais auras tu de quoi vivre en disponibilité ? Ce serait vraiment injuste de sacrifier ton niveau de vie.

clap a écrit:Oui enfin ton chef ne va pas rester encore x années dans l’établissement, si?

Jusqu'au bout, dixit en arrivant. Pas de bol, quoi...

Clecle78 a écrit:Mais auras tu de quoi vivre en disponibilité ? Ce serait vraiment injuste de sacrifier ton niveau de vie.

Ça devrait aller financièrement, nous n'avons quasiment pas de grosses dépenses et l'avantage du fin fond de la province, c'est le coût de la vie plus raisonnable. Je me dis aussi que ce serait peut-être l'occasion de tenter autre chose pendant une dispo, mais bon, inconvénient du fin fond de la province, il y a moins de perspectives.
Bref, je cogite...

Bonjour,  @A rebours

• Je ne comprends pas cette histoire de document à remplir pour attester que tu a la moins d'ancienneté dans le poste. Comment pourrais-tu officiellement connaitre l'ancienneté de chacun de tes collègues ? C'est la direction qui a cette information et pas toi. Ça ne tient pas la route cette histoire...
  
• Je ne sais pas si c'est une évidence pour tout le monde... mais de ce que j'en ai vu, Force Ouvrière est un syndicat particulièrement virulent en ce qui concerne la lutte contre les fermetures de poste. Un syndicat efficace pourra t'aider en rédigeant lui-même des modèles de courrier. Ça peut être une charge vraiment lourde... surtout quand on est la tête dans le guidon.
  

Je te souhaite que ta situation s'arrange du mieux possible.