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- EdnaNiveau 2
Bonjour à toutes et tous,
Je me permets d'ouvrir cette discussion concernant l'abandon de poste car j'ai quelques questions. Je sais que d'autres discussions à ce sujet ont déjà été ouvertes ici. Je les ai lues. Mais j'avais envie et besoin d'évoquer avant tout mon cas personnel et mes interrogations car je n'ai pas vraiment trouvé de réponses à certains éléments.
Je souhaite en effet me renseigner surtout sur les possibilités professionnelles et pécuniaires qui pourront être miennes dès lors que j'aurais éventuellement déserté mon établissement.
Une contextualisation s'impose : jeune prof de français en T1, j'ai découvert après mon année de stage les joies du TZRariat.
Je précise que je voulais faire prof depuis la 5ème et que j'ai suivi les études classiques pour : c'était véritablement une vocation, et, pendant des années, un "rêve". Mon année de stage s'est très bien passée, j'étais dans un super lycée où j'ai été bien entourée et accompagnée. Malgré cela, de grands doutes ont persisté sur ma vocation et mon épanouissement dans ce métier ; et je savais au fond de moi que si je continuais à enseigner, ça ne serait que sur du court voire du très court terme.
J'ai cependant choisi de continuer après ma titularisation, apprenant que j'étais TZR. J'ai souffert de n'avoir aucune affectation pendant longtemps (jusque mi-septembre...) pour finalement être affectée du jour au lendemain dans un collège REP à l'opposé de mon établissement administratif et à l'autre bout de ma zone de rattachement. Evidemment, je ne suis pas véhiculée.
Malgré quelques avantages j'ai cumulé les difficultés : emploi du temps pénible me contraignant à me réveiller tous les jours à 6h avec plus d'une heure de transports, collège peu dynamique, direction et administration assez chaotique, salle des profs clanique, quelques classes franchement difficiles qui m'ont très vite montré leur l'hostilité, à moi, la jeune prof remplaçante sortie de nulle part qui avait du mal à s'habituer à ce public... Bref : l'opposé de ce que je vivais l'année dernière.
Je vis très mal cette année pour les raisons énoncées ci-dessus et parce que j'ai eu un certain nombre d'accrocs avec mes élèves, notamment les 5èmes. Je ne supporte pas le collège et ses enfantillages (j'ai deux 6èmes et deux 5èmes), j'ai subi parfois insultes, menaces, récemment un vol, intimidation et autres actes de malveillance, et même si je sais qu'il ne faut pas prendre ça à cœur, que ce sont des gamins et que certains élèves sont bienveillants, je n'en peux juste plus. Je prends très peu de plaisir à enseigner, je n'y trouve absolument pas mon compte et j'ai su dès septembre, alors que j'avais conscience que j'étais là pour l'année, que je n'aurais aucune envie de rester et que j'allais juste accumuler souffrance et rancœur pendant toute ma présence dans l'établissement - alors que je n'aurais techniquement pas dû être affectée là-bas.
Petit à petit le projet de poser ma démission le plus tôt possible a fait son chemin dans ma tête, jusqu'à devenir une certitude : je veux arrêter après cette année. Et de fait, j'ai tellement cumulé récemment que je ne vois pas du tout comment je pourrais tenir jusque fin juin (sachant qu'il faut quatre mois pour acter la démission), et je pense de plus en plus à arrêter le plus tôt possible - peut-être après les vacances qui arrivent dans trois semaines... D'où la solution de l'abandon de poste, malgré ce qu'elle présente comme inconvénients.
Evidemment la décision est difficile : j'ai conscience que c'est mettre en difficulté l'établissement et les élèves que de claquer la porte du jour au lendemain, qui plus est sur la fin d'un trimestre éventuellement sans l'achever, mais je ne pense qu'à moi et à ma santé mentale. Et comme je veux de toute façon quitter l'Ed Nat, je me fous des conséquences administratives de cet abandon de poste : de ce que j'ai lu sur d'autres sujets ici, ça ne changera rien, je mettrai juste un peu de temps à être radiée et mon salaire que j'aurai perçu jusqu'à ladite radiation sera récupéré, mais ça n'aura aucune incidence si un jour je veux repasser un quelconque concours dans la fonction publique.
Ma décision est réfléchie, je ne veux pas rester dans l'Education Nationale. Cependant j'ai un loyer à payer et même si j'ai besoin de temps pour moi, j'aimerais dans l'idéal retrouver un petit travail à côté le plus rapidement possible, probablement dans l'art ou la culture, ou à défaut assurer des services en échange d'un revenu.
Mes questions sont donc très pratiques : si je quitte mon poste prochainement, puis-je trouver un autre travail dans l'immédiat même en étant encore officiellement dans les rangs de l'Education Nationale ? Puis-je cumuler les deux salaires le temps que la radiation soit effective ? Comment va pour moi se passer la suite dès lors que j'aurais éventuellement déserté mon poste ?
Tout témoignage de personne ayant abandonné son poste dans l'EN est très, très bienvenu. Je suis preneuse de conseils ou informations et vous remercie sincèrement si vous m'avez lue jusqu'ici.
Edna.
Je me permets d'ouvrir cette discussion concernant l'abandon de poste car j'ai quelques questions. Je sais que d'autres discussions à ce sujet ont déjà été ouvertes ici. Je les ai lues. Mais j'avais envie et besoin d'évoquer avant tout mon cas personnel et mes interrogations car je n'ai pas vraiment trouvé de réponses à certains éléments.
Je souhaite en effet me renseigner surtout sur les possibilités professionnelles et pécuniaires qui pourront être miennes dès lors que j'aurais éventuellement déserté mon établissement.
Une contextualisation s'impose : jeune prof de français en T1, j'ai découvert après mon année de stage les joies du TZRariat.
Je précise que je voulais faire prof depuis la 5ème et que j'ai suivi les études classiques pour : c'était véritablement une vocation, et, pendant des années, un "rêve". Mon année de stage s'est très bien passée, j'étais dans un super lycée où j'ai été bien entourée et accompagnée. Malgré cela, de grands doutes ont persisté sur ma vocation et mon épanouissement dans ce métier ; et je savais au fond de moi que si je continuais à enseigner, ça ne serait que sur du court voire du très court terme.
J'ai cependant choisi de continuer après ma titularisation, apprenant que j'étais TZR. J'ai souffert de n'avoir aucune affectation pendant longtemps (jusque mi-septembre...) pour finalement être affectée du jour au lendemain dans un collège REP à l'opposé de mon établissement administratif et à l'autre bout de ma zone de rattachement. Evidemment, je ne suis pas véhiculée.
Malgré quelques avantages j'ai cumulé les difficultés : emploi du temps pénible me contraignant à me réveiller tous les jours à 6h avec plus d'une heure de transports, collège peu dynamique, direction et administration assez chaotique, salle des profs clanique, quelques classes franchement difficiles qui m'ont très vite montré leur l'hostilité, à moi, la jeune prof remplaçante sortie de nulle part qui avait du mal à s'habituer à ce public... Bref : l'opposé de ce que je vivais l'année dernière.
Je vis très mal cette année pour les raisons énoncées ci-dessus et parce que j'ai eu un certain nombre d'accrocs avec mes élèves, notamment les 5èmes. Je ne supporte pas le collège et ses enfantillages (j'ai deux 6èmes et deux 5èmes), j'ai subi parfois insultes, menaces, récemment un vol, intimidation et autres actes de malveillance, et même si je sais qu'il ne faut pas prendre ça à cœur, que ce sont des gamins et que certains élèves sont bienveillants, je n'en peux juste plus. Je prends très peu de plaisir à enseigner, je n'y trouve absolument pas mon compte et j'ai su dès septembre, alors que j'avais conscience que j'étais là pour l'année, que je n'aurais aucune envie de rester et que j'allais juste accumuler souffrance et rancœur pendant toute ma présence dans l'établissement - alors que je n'aurais techniquement pas dû être affectée là-bas.
Petit à petit le projet de poser ma démission le plus tôt possible a fait son chemin dans ma tête, jusqu'à devenir une certitude : je veux arrêter après cette année. Et de fait, j'ai tellement cumulé récemment que je ne vois pas du tout comment je pourrais tenir jusque fin juin (sachant qu'il faut quatre mois pour acter la démission), et je pense de plus en plus à arrêter le plus tôt possible - peut-être après les vacances qui arrivent dans trois semaines... D'où la solution de l'abandon de poste, malgré ce qu'elle présente comme inconvénients.
Evidemment la décision est difficile : j'ai conscience que c'est mettre en difficulté l'établissement et les élèves que de claquer la porte du jour au lendemain, qui plus est sur la fin d'un trimestre éventuellement sans l'achever, mais je ne pense qu'à moi et à ma santé mentale. Et comme je veux de toute façon quitter l'Ed Nat, je me fous des conséquences administratives de cet abandon de poste : de ce que j'ai lu sur d'autres sujets ici, ça ne changera rien, je mettrai juste un peu de temps à être radiée et mon salaire que j'aurai perçu jusqu'à ladite radiation sera récupéré, mais ça n'aura aucune incidence si un jour je veux repasser un quelconque concours dans la fonction publique.
Ma décision est réfléchie, je ne veux pas rester dans l'Education Nationale. Cependant j'ai un loyer à payer et même si j'ai besoin de temps pour moi, j'aimerais dans l'idéal retrouver un petit travail à côté le plus rapidement possible, probablement dans l'art ou la culture, ou à défaut assurer des services en échange d'un revenu.
Mes questions sont donc très pratiques : si je quitte mon poste prochainement, puis-je trouver un autre travail dans l'immédiat même en étant encore officiellement dans les rangs de l'Education Nationale ? Puis-je cumuler les deux salaires le temps que la radiation soit effective ? Comment va pour moi se passer la suite dès lors que j'aurais éventuellement déserté mon poste ?
Tout témoignage de personne ayant abandonné son poste dans l'EN est très, très bienvenu. Je suis preneuse de conseils ou informations et vous remercie sincèrement si vous m'avez lue jusqu'ici.
Edna.
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"Insensé qui crois que je ne suis pas toi !"
- TailleventFidèle du forum
Je commence par compatir à ce que tu vis, j'imagine effectivement que ça doit être très pénible. Ne travaillant pas en France, je j'ai guère de conseil à te donner sinon celui de prendre soin de toi.
Juste une question pour être sûr : que veux-tu dire par là ?Edna a écrit:alors que je n'aurais techniquement pas dû être affectée là-bas.
- MuffinMyrtilleNiveau 3
@Edna, je te fais une réponse très rapide (et incomplète) mais pour que tu comprennes les grands principes.
Quand tu es en abandon de poste, ton employeur arrêtes de te verser ton "salaire".
Mais comme tu n'auras pas ton attestation pole emploi, tu ne pourras pas toucher d'indemnités chômage.
Tu es donc dans un truc compliqué à gérer... ni vraiment encore là ni vraiment partie.
Donc à éviter autant que faire se peut.
Quand tu es en abandon de poste, ton employeur arrêtes de te verser ton "salaire".
Mais comme tu n'auras pas ton attestation pole emploi, tu ne pourras pas toucher d'indemnités chômage.
Tu es donc dans un truc compliqué à gérer... ni vraiment encore là ni vraiment partie.
Donc à éviter autant que faire se peut.
- ShajarVénérable
Attention, si tu veux te diriger vers l'art et la culture, ce sont souvent des institutions publiques qui recrutent. Je ne sais pas s'il y a des conséquences à postuler à nouveau dans la fonction publique après avoir abandonné son poste, mais ce n'est pas impossible, renseigne-toi près d'un syndicat.
Pourquoi abandonner ton poste et ne pas tout simplement démissionner ou demander une rupture conventionnelle ? Tu partiras proprement.
Pourquoi abandonner ton poste et ne pas tout simplement démissionner ou demander une rupture conventionnelle ? Tu partiras proprement.
- LordAnthonyNiveau 6
MuffinMyrtille a écrit:@Edna, je te fais une réponse très rapide (et incomplète) mais pour que tu comprennes les grands principes.
Quand tu es en abandon de poste, ton employeur arrêtes de te verser ton "salaire".
Mais comme tu n'auras pas ton attestation pole emploi, tu ne pourras pas toucher d'indemnités chômage.
Tu es donc dans un truc compliqué à gérer... ni vraiment encore là ni vraiment partie.
Donc à éviter autant que faire se peut.
De toutes façons avec la nouvelle loi sur l'assurance chômage qui ne saurait tarder à être mise en application, l'abandon de poste pourra être assimilé à une "présomption de démission" ce qui fait que dans tous les cas il n'y aura pas d'indemnité chômage...
- CzarNiveau 9
Soutien. c'est dur et brutal de voir un de nos rêves qui s'effondre.
Si ton soucis n'est pas l'enseignement mais ta situation actuelle, il est possible d'envisager une autre solution.
Je ne sais pas quel est ton rapport avec l'enseignement sous contrat, ni ton lieu d'habitat en Ile de France. Mais en tant que titulaire du CAFEP, quelque soit la matière, on trouve en ce moment facilement à Paris et en région parisienne un poste fixe dans un établissement tranquille qui fait collège /lycée et où "insultes, menaces, récemment un vol, intimidation et autres actes de malveillance" sont des actes exceptionnels qui font l'objet de sanctions très dures.
Tout n'est pas rose, bien sûr, tout dépend de l'établissement, des collègues, des parents, le statut est beaucoup moins protecteur... Mais on peut accéder dès le début de carrière et sans être pistonné à des établissements tranquilles que je peux t'indiquer. (facile, cibler les établissements privés dans le top 200 du classement IPS, ils ont du mal à recruter des titulaires et contractuels en région parisienne) Bien sûr cela n'est pas non plus une sinécure, il y a d'autres défis éducatifs passionnants.
Par exemple, il y a dans mon lycée des classes de techno considérées comme "dures" car les élèves bavardent beaucoup et certains ont osé critiquer frontalement des collègues dans un langage courant (sans être insultant).
Si ton soucis n'est pas l'enseignement mais ta situation actuelle, il est possible d'envisager une autre solution.
Je ne sais pas quel est ton rapport avec l'enseignement sous contrat, ni ton lieu d'habitat en Ile de France. Mais en tant que titulaire du CAFEP, quelque soit la matière, on trouve en ce moment facilement à Paris et en région parisienne un poste fixe dans un établissement tranquille qui fait collège /lycée et où "insultes, menaces, récemment un vol, intimidation et autres actes de malveillance" sont des actes exceptionnels qui font l'objet de sanctions très dures.
Tout n'est pas rose, bien sûr, tout dépend de l'établissement, des collègues, des parents, le statut est beaucoup moins protecteur... Mais on peut accéder dès le début de carrière et sans être pistonné à des établissements tranquilles que je peux t'indiquer. (facile, cibler les établissements privés dans le top 200 du classement IPS, ils ont du mal à recruter des titulaires et contractuels en région parisienne) Bien sûr cela n'est pas non plus une sinécure, il y a d'autres défis éducatifs passionnants.
Par exemple, il y a dans mon lycée des classes de techno considérées comme "dures" car les élèves bavardent beaucoup et certains ont osé critiquer frontalement des collègues dans un langage courant (sans être insultant).
- EdnaNiveau 2
Tout d'abord, merci beaucoup pour ces premières réponses et pour votre sollicitude !
@Taillevent : J'étais sûre qu'on m'interrogerait sur cette formulation !
En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il était illogique pour moi que je sois envoyée aussi loin alors que je savais qu'il y avait plein de postes à pourvoir près de chez moi. Le problème, c'est que cette année ils ont globalement été pourvus par des contractuels ; j'ai appelé des établissements (alors que ça n'est pas à moi de le faire) dans l'espoir d'avoir un poste mais tout était plein, j'ai même fini par apprendre qu'il y avait un poste libre dans le collège de ma ville, mais je l'ai appris trop tard : j'ai appelé le jour où ils venaient de le pourvoir...
Et concernant mon établissement actuel, depuis début septembre il y avait une contractuelle sur le poste, qui était déjà là l'année passée, venait de la ville et était très satisfaite de sa situation. Et du jour au lendemain ils la font partir et on m'appelle pour m'indiquer que j'y serai à l'année. Ca n'a aucun sens, ni elle ni moi n'avons compris, pas plus que les gamins qui se retrouvaient avec une nouvelle prof de français sans raison.
Bref : les absurdités du rectorat.
@MuffinMyrtille : Si je ne m'abuse, je n'aurai le droit au chômage dans aucun cas puisque je compte également poser ma démission... Mais c'est en effet aussi pour les interrogations d'ordre administratives que j'ai fait ce poste.
@Shajar : La rupture conventionnelle : Je ne l'obtiendrai pas. C'est très très très rarement accepté et je ne coche pas les cases. Puis c'est une démarche tellement compliquée à entreprendre...
Démissionner : Je compte le faire de toute façon ! Mais il faut quatre mois après réception de la lettre pour que la démission soit effective, et comme je l'ai écrit je n'ai pas franchement le courage de faire toute l'année dans ces conditions... Donc je me dis qu'il vaut mieux quitter le poste d'ici là.
@Czar : Comme je l'ai mentionné, c'est aussi beaucoup l'enseignement qui ne me convient pas. Et je vais être très franche : il est hors de question pour moi d'aller dans le privé. J'ai toujours voulu enseigner dans le public, je suis absolument contre les écoles privées et me sentirais très mal de changer de camp. Puis ce serait contre-productif ; je comprends les avantages qu'il y a à en être mais ça ne m'intéresse pas sachant que je ne veux plus du tout enseigner...
@Taillevent : J'étais sûre qu'on m'interrogerait sur cette formulation !
En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il était illogique pour moi que je sois envoyée aussi loin alors que je savais qu'il y avait plein de postes à pourvoir près de chez moi. Le problème, c'est que cette année ils ont globalement été pourvus par des contractuels ; j'ai appelé des établissements (alors que ça n'est pas à moi de le faire) dans l'espoir d'avoir un poste mais tout était plein, j'ai même fini par apprendre qu'il y avait un poste libre dans le collège de ma ville, mais je l'ai appris trop tard : j'ai appelé le jour où ils venaient de le pourvoir...
Et concernant mon établissement actuel, depuis début septembre il y avait une contractuelle sur le poste, qui était déjà là l'année passée, venait de la ville et était très satisfaite de sa situation. Et du jour au lendemain ils la font partir et on m'appelle pour m'indiquer que j'y serai à l'année. Ca n'a aucun sens, ni elle ni moi n'avons compris, pas plus que les gamins qui se retrouvaient avec une nouvelle prof de français sans raison.
Bref : les absurdités du rectorat.
@MuffinMyrtille : Si je ne m'abuse, je n'aurai le droit au chômage dans aucun cas puisque je compte également poser ma démission... Mais c'est en effet aussi pour les interrogations d'ordre administratives que j'ai fait ce poste.
@Shajar : La rupture conventionnelle : Je ne l'obtiendrai pas. C'est très très très rarement accepté et je ne coche pas les cases. Puis c'est une démarche tellement compliquée à entreprendre...
Démissionner : Je compte le faire de toute façon ! Mais il faut quatre mois après réception de la lettre pour que la démission soit effective, et comme je l'ai écrit je n'ai pas franchement le courage de faire toute l'année dans ces conditions... Donc je me dis qu'il vaut mieux quitter le poste d'ici là.
@Czar : Comme je l'ai mentionné, c'est aussi beaucoup l'enseignement qui ne me convient pas. Et je vais être très franche : il est hors de question pour moi d'aller dans le privé. J'ai toujours voulu enseigner dans le public, je suis absolument contre les écoles privées et me sentirais très mal de changer de camp. Puis ce serait contre-productif ; je comprends les avantages qu'il y a à en être mais ça ne m'intéresse pas sachant que je ne veux plus du tout enseigner...
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"Insensé qui crois que je ne suis pas toi !"
- MuffinMyrtilleNiveau 3
@LordAnthony @Edna ,
... les règles évoluent au fil du temps et je ne suis pas assez calée sur le sujet mais il existe bien des situations où les indemnités chômage sont seulement suspendues (et non pas supprimées totalement).
Il semble qu'après une démission dans le public, de base on ne touche pas d'indemnités chômage mais il est possible de demander un réexamen de son dossier au bout de 4 mois :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35382
@Edna , tu auras des infos fiables auprès de ton syndicat. Des infos qui correspondront exactement à ta situation.
... les règles évoluent au fil du temps et je ne suis pas assez calée sur le sujet mais il existe bien des situations où les indemnités chômage sont seulement suspendues (et non pas supprimées totalement).
Il semble qu'après une démission dans le public, de base on ne touche pas d'indemnités chômage mais il est possible de demander un réexamen de son dossier au bout de 4 mois :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35382
@Edna , tu auras des infos fiables auprès de ton syndicat. Des infos qui correspondront exactement à ta situation.
- ChoubidouhNiveau 8
Bonsoir,
Dés lorsque ton absence sera constatée, ton traitement sera suspendu pour service non réalisé. Donc pas de risque de double salaire. Si tu es tout de même payée (ce n’est pas impossible vu la réactivité de certains rectorats), tu devras rembourser.
A priori, rien ne t’empêchera de signer un contrat de travail dans le privé. Cela pourrait être plus compliqué dans le public, puisque ta situation administrative ne sera pas clean… sans certitude.
Dans tous les cas, transmet ta démission et avise ton encadrement. On ne va pas te coller un fusil sur la tempe pour te forcer à enseigner.
Si je ne me trompe pas, la radiation des cadres peut entraîner la perte du droit à pension (retraite) pour la période concernée. A voir avec un syndicat.
Il est toujours possible de demander un réexamen des droit au chômage après 4 mois d’attente non indemnisés. Si ces droits existent, ils peuvent alors être accordés. Cela dit, le point de départ de ces 4 mois est-il l’abandon de poste ou la radiation des cadres (qui sera bien plus tardives…) ?
Dés lorsque ton absence sera constatée, ton traitement sera suspendu pour service non réalisé. Donc pas de risque de double salaire. Si tu es tout de même payée (ce n’est pas impossible vu la réactivité de certains rectorats), tu devras rembourser.
A priori, rien ne t’empêchera de signer un contrat de travail dans le privé. Cela pourrait être plus compliqué dans le public, puisque ta situation administrative ne sera pas clean… sans certitude.
Dans tous les cas, transmet ta démission et avise ton encadrement. On ne va pas te coller un fusil sur la tempe pour te forcer à enseigner.
Si je ne me trompe pas, la radiation des cadres peut entraîner la perte du droit à pension (retraite) pour la période concernée. A voir avec un syndicat.
Il est toujours possible de demander un réexamen des droit au chômage après 4 mois d’attente non indemnisés. Si ces droits existent, ils peuvent alors être accordés. Cela dit, le point de départ de ces 4 mois est-il l’abandon de poste ou la radiation des cadres (qui sera bien plus tardives…) ?
- julilibulleNiveau 10
Attention, à vérifier mais normalement, on doit des années à l'administration quand on devient fonctionnaire. Et si on quitte avant ces années, il faut souvent rembourser les années d'études pendant lesquelles on a été payé et formé par l'administration. Cela peut aller jusqu'à rembourser 10 mois de salaire.
C'est toujours le cas dans mon administration d'origine (ministère de l'intérieur), je connais moins l'EN sur ce plan.
C'est toujours le cas dans mon administration d'origine (ministère de l'intérieur), je connais moins l'EN sur ce plan.
- Choup90Niveau 10
Non, on ne doit rien dans l'EN. Sauf pour les normaliens, me semble-t-il…
- TailleventFidèle du forum
Merci pour la réponse, c'est effectivement plus clair ainsi.Edna a écrit:@Taillevent : J'étais sûre qu'on m'interrogerait sur cette formulation !
En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il était illogique pour moi que je sois envoyée aussi loin alors que je savais qu'il y avait plein de postes à pourvoir près de chez moi. Le problème, c'est que cette année ils ont globalement été pourvus par des contractuels ; j'ai appelé des établissements (alors que ça n'est pas à moi de le faire) dans l'espoir d'avoir un poste mais tout était plein, j'ai même fini par apprendre qu'il y avait un poste libre dans le collège de ma ville, mais je l'ai appris trop tard : j'ai appelé le jour où ils venaient de le pourvoir...
Et concernant mon établissement actuel, depuis début septembre il y avait une contractuelle sur le poste, qui était déjà là l'année passée, venait de la ville et était très satisfaite de sa situation. Et du jour au lendemain ils la font partir et on m'appelle pour m'indiquer que j'y serai à l'année. Ca n'a aucun sens, ni elle ni moi n'avons compris, pas plus que les gamins qui se retrouvaient avec une nouvelle prof de français sans raison.
Bref : les absurdités du rectorat.
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Même si ça ne va pas contre les règles, ce qui t'arrive est illogique et doit contribuer à ton mal-être.
Fais au mieux pour toi, c'est le plus important.
- Manu7Expert spécialisé
Je conseillerai une démission et ensuite il faut en effet protéger sa santé mentale et envisager un arrêt maladie si nécessaire. Comme ta décision semble bien claire et définitive, je pense qu'il serait aussi logique d'avertir le CDE et l'administration pour obtenir des réponses sur la marche à suivre.
(Insulte, menace ou vol vis à vis d'un prof, dans mon secteur rural et encore épargné, que l'on soit dans le privé ou le public et c'est automatiquement un conseil de discipline et une exclusion définitive. )
Bon courage.
(Insulte, menace ou vol vis à vis d'un prof, dans mon secteur rural et encore épargné, que l'on soit dans le privé ou le public et c'est automatiquement un conseil de discipline et une exclusion définitive. )
Bon courage.
- Lisak40Expert spécialisé
Choup90 a écrit:Non, on ne doit rien dans l'EN. Sauf pour les normaliens, me semble-t-il…
Encore heureux !! Les stagiaires (à mi ou plein-temps) travaillent, et vu le salaire reçu l'année de stage et le travail immense qui est nécessaire, on ne peut pas dire que cela soit volé, même pour les stagiaires mi-temps !
- PaleoprofFidèle du forum
Choubidouh a écrit:Bonsoir,
Dés lorsque ton absence sera constatée, ton traitement sera suspendu pour service non réalisé. Donc pas de risque de double salaire. Si tu es tout de même payée (ce n’est pas impossible vu la réactivité de certains rectorats), tu devras rembourser.
A priori, rien ne t’empêchera de signer un contrat de travail dans le privé. Cela pourrait être plus compliqué dans le public, puisque ta situation administrative ne sera pas clean… sans certitude.
Dans tous les cas, transmet ta démission et avise ton encadrement. On ne va pas te coller un fusil sur la tempe pour te forcer à enseigner.
Si je ne me trompe pas, la radiation des cadres peut entraîner la perte du droit à pension (retraite) pour la période concernée. A voir avec un syndicat.
Il est toujours possible de demander un réexamen des droit au chômage après 4 mois d’attente non indemnisés. Si ces droits existent, ils peuvent alors être accordés. Cela dit, le point de départ de ces 4 mois est-il l’abandon de poste ou la radiation des cadres (qui sera bien plus tardives…) ?
Je ne pense pas être un cas particulier. J'ai démissionné de l'EN en février dernier, ai reçu mon arrêté de radiation en juin, et mes années d'enseignement apparaissent bien sur mon relevé de carrière édité sur info.retraite.gouv.fr. Elles sont donc prises en compte pour ma retraite. A quelle hauteur contribueront-elles à ma pension de retraite, c'est en revanche une autre question.
Quant à ma démission, elle a été très rapidement acceptée et actée par le rectorat. Certes, j'étais en arrêt maladie depuis le début de l'année scolaire et j'ai été particulièrement ferme auprès du rectorat sur mon impossibilité à revenir travailler dans un quelconque établissement scolaire. Je ne sais pas si cela a permis d'accélérer le processus ou pas.
Je conseille la démission officielle, quitte à ce que cela se termine en abandon de poste si elle n'est pas acceptée.
_________________
Je construis ma suite......
- julilibulleNiveau 10
Lisak40 a écrit:Choup90 a écrit:Non, on ne doit rien dans l'EN. Sauf pour les normaliens, me semble-t-il…
Encore heureux !! Les stagiaires (à mi ou plein-temps) travaillent, et vu le salaire reçu l'année de stage et le travail immense qui est nécessaire, on ne peut pas dire que cela soit volé, même pour les stagiaires mi-temps !
C'est le cas pour d'autres administrations et pourtant les stagiaires n'ont pas volé non plus leur paie. Je préférais poser la question car encore une fois, au ministère de l'Intérieur, abandon de poste avant un certain temps fait dans la fonction publique = remboursement des salaires touchés durant la scolarité. Et je sais que c'est le cas aussi dans la fonction publique hospitalière. Du coup, je pensais que c'était une règle commune à la fonction publique. Tant mieux si elle ne touche pas les enseignants.
- PixelNiveau 2
Oui, c'est également le cas dans la Police Nationale, les salaires perçus en tant qu'élève doivent être remboursés lors d'une démission/abandon. Avons-nous enfin trouvé un "avantage" dans notre ministère?
- MalavitaÉrudit
Sauf que dans les autres ministères, les élèves sont payés pendant leur formation et au passage, ils ont une vrai formation, du moins aux Finances. Dans l'EN, ce sont les futurs professeurs qui financent eux-mêmes leurs études et l'année de stage, ils sont directement placés devant élèves soit à 9 h, soit à 18 h pour ceux qui ont réalisé un Master MEEF mais ce sont eux qui ont financé leur master sur leurs deniers personnels. Bref, on ne peut pas exiger la même chose (sauf pour les Normaliens).
- Mélusine2Niveau 10
Oui voilà : dans l'EN, sauf pour les normaliens, c'est le professeur qui a payé ses études, ou bien ce sont ses parents : on ne voit pas bien ce qu'on aurait à "rembourser".
Non, tu vois, toujours pas : un stagiaire n'est pas un élève rétribué, il est un moyen d'enseignement, il travaille. Et l'institution ne lui a pas offert son M2. C'est un inconvénient de plus, pas un avantage.
Pixel a écrit:Oui, c'est également le cas dans la Police Nationale, les salaires perçus en tant qu'élève doivent être remboursés lors d'une démission/abandon. Avons-nous enfin trouvé un "avantage" dans notre ministère?
Non, tu vois, toujours pas : un stagiaire n'est pas un élève rétribué, il est un moyen d'enseignement, il travaille. Et l'institution ne lui a pas offert son M2. C'est un inconvénient de plus, pas un avantage.
- EdnaNiveau 2
Bonsoir,
Je m'excuse de ne répondre à toutes et tous que maintenant : week-end et journée chargés !
Pour réagir rapidement : en effet, j'avais lu que cela pourrait être compliqué pour la pension retraite, mais je suis tellement à des lieues de me soucier de ça... Ce qui compte c'est le présent, et que je puisse me sentir bien et épanouie.
@Choubidouh (J'adore ton pseudo !) Toujours pas d'information fiable concernant la possibilité de travailler dans le public derrière en effet. Je suis preneuse d'éléments.
Quant aux indemnités chômage, je me renseignerai.
Je vais me renseigner également auprès d'un syndicat comme vous me l'avez très justement conseillé. Je suis toujours preneuse si vous avez des conseils / informations / témoignages à me livrer, je voudrais vraiment pouvoir me documenter un maximum sur le sujet, mes possibilités et droits... J'ai tellement besoin de cette porte de sortie pour tenir...
@Paleoprof Quand tu dis que tu étais incapable de retourner dans un établissement scolaire, c'est d'une incapacité mentale dont tu parles ? Comment ça s'est passé pour l'obtention de l'arrêt maladie ?
Je compte de toute façon démissionner mais ne pouvant pas attendre jusque juin, je voudrais imposer cet abandon de poste dans les plus brefs délais...
Merci beaucoup de votre sollicitude !
Je m'excuse de ne répondre à toutes et tous que maintenant : week-end et journée chargés !
Pour réagir rapidement : en effet, j'avais lu que cela pourrait être compliqué pour la pension retraite, mais je suis tellement à des lieues de me soucier de ça... Ce qui compte c'est le présent, et que je puisse me sentir bien et épanouie.
@Choubidouh (J'adore ton pseudo !) Toujours pas d'information fiable concernant la possibilité de travailler dans le public derrière en effet. Je suis preneuse d'éléments.
Quant aux indemnités chômage, je me renseignerai.
Je vais me renseigner également auprès d'un syndicat comme vous me l'avez très justement conseillé. Je suis toujours preneuse si vous avez des conseils / informations / témoignages à me livrer, je voudrais vraiment pouvoir me documenter un maximum sur le sujet, mes possibilités et droits... J'ai tellement besoin de cette porte de sortie pour tenir...
@Paleoprof Quand tu dis que tu étais incapable de retourner dans un établissement scolaire, c'est d'une incapacité mentale dont tu parles ? Comment ça s'est passé pour l'obtention de l'arrêt maladie ?
Je compte de toute façon démissionner mais ne pouvant pas attendre jusque juin, je voudrais imposer cet abandon de poste dans les plus brefs délais...
Merci beaucoup de votre sollicitude !
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"Insensé qui crois que je ne suis pas toi !"
- elivuJe viens de m'inscrire !
Bonsoir,
Je réponds juste pour l'arrêt maladie (seul domaine que je connais !)
Il faut aller voir un médecin généraliste. C'est le médecin qui donne l'arrêt et décide pour combien de temps, et ensuite, tu transmets le document qu'il te donne à ton administration.
J'en ai eu un de trois semaines en en mai dernier, en T1, pour "épuisement", alors que ça se passait mal avec les élèves et que j'avais en plus tous mes cours à préparer.
On se croit souvent pas assez mal en point pour demander cela, mais au cours de la conversation avec le médecin je m'étais rendue compte que j'aurais pu le demander longtemps avant ! Et si tu en es à chercher une porte de sortie le plus vite possible c'est sans doute que tu en as besoin.
Bon courage et prends soin de toi !
Je réponds juste pour l'arrêt maladie (seul domaine que je connais !)
Il faut aller voir un médecin généraliste. C'est le médecin qui donne l'arrêt et décide pour combien de temps, et ensuite, tu transmets le document qu'il te donne à ton administration.
J'en ai eu un de trois semaines en en mai dernier, en T1, pour "épuisement", alors que ça se passait mal avec les élèves et que j'avais en plus tous mes cours à préparer.
On se croit souvent pas assez mal en point pour demander cela, mais au cours de la conversation avec le médecin je m'étais rendue compte que j'aurais pu le demander longtemps avant ! Et si tu en es à chercher une porte de sortie le plus vite possible c'est sans doute que tu en as besoin.
Bon courage et prends soin de toi !
- PaleoprofFidèle du forum
Edna a écrit:
[....]
@Paleoprof Quand tu dis que tu étais incapable de retourner dans un établissement scolaire, c'est d'une incapacité mentale dont tu parles ? Comment ça s'est passé pour l'obtention de l'arrêt maladie ?
Je compte de toute façon démissionner mais ne pouvant pas attendre jusque juin, je voudrais imposer cet abandon de poste dans les plus brefs délais...
Merci beaucoup de votre sollicitude !
Bonsoir Edna, pour répondre à tes questions :
mon état physique et psychologique était devenu incompatible avec ma présence devant élèves. Trois semaines après la rentrée scolaire de septembre, j'ai fini en miettes dans le cabinet de mon médecin traitant, fauchée par une dépression joliment appelée "symptômes anxieux".
L'arrêt maladie initial a été délivré par mon médecin traitant, qui l'a prolongé deux fois avant de m'orienter vers un suivi psychiatrique. Le psychiatre est avant tout un médecin, il a donc la capacité à délivrer des arrêts maladie et à prescrire un traitement médicamenteux.
Après plusieurs mois de vie recluse, une amie m'a proposé un travail dans un domaine que je connaissais déjà pour y avoir précédemment travaillé. J'ai sollicité le rectorat pour une mise en disponibilité qui n'était pas de droit et qui m'a été immédiatement refusée. J'ai donc démissionné, et je pense que mes longs mois d'arrêt maladie ont permis d'accélérer l'acceptation de cette démission (j'étais devenue un boulet pour l'EN ).
Contrairement à de nombreuses connaissances qui ont aujourd'hui la cinquantaine comme moi et qui n'envisagent absolument pas la question de leur retraite, je m'en inquiète depuis plus de 25 ans, ayant vu de nombreux proches être fauchés par la maladie et la mort avant d'en avoir seulement vu la couleur.
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Je construis ma suite......
- MathadorEmpereur
LordAnthony a écrit:MuffinMyrtille a écrit:@Edna, je te fais une réponse très rapide (et incomplète) mais pour que tu comprennes les grands principes.
Quand tu es en abandon de poste, ton employeur arrêtes de te verser ton "salaire".
Mais comme tu n'auras pas ton attestation pole emploi, tu ne pourras pas toucher d'indemnités chômage.
Tu es donc dans un truc compliqué à gérer... ni vraiment encore là ni vraiment partie.
Donc à éviter autant que faire se peut.
De toutes façons avec la nouvelle loi sur l'assurance chômage qui ne saurait tarder à être mise en application, l'abandon de poste pourra être assimilé à une "présomption de démission" ce qui fait que dans tous les cas il n'y aura pas d'indemnité chômage...
C'est déjà le cas pour les fonctionnaires.
Choup90 a écrit:Non, on ne doit rien dans l'EN. Sauf pour les normaliens, me semble-t-il…
Et même pour les normaliens, l'argent est rendu aux ENS (qui, avec la loi LRU, les payent sur leur propre budget) et non au MEN.
Choubidouh a écrit:Si je ne me trompe pas, la radiation des cadres peut entraîner la perte du droit à pension (retraite) pour la période concernée. A voir avec un syndicat.
Il faut avoir exercé pendant 2 ans pour ouvrir un droit à une pension civile. Dans le cas contraire, les cotisations sont reversées au régime général et à l'IRCANTEC et il faudra compléter le cas échéant.
Ceci dit, si tu reviens dans le public par la suite, cette période pourra alors être réintégrée dans le régime spécial.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- EdnaNiveau 2
Bonjour à toutes et tous,
Je reviens sur ce sujet que j'avais crée en janvier 2023 qui portait déjà sur mon envie de quitter l'EN. Je vais la faire courte.
Mon année a été compliquée (je rappelle : TZR mutée mi-septembre, loin de chez moi en collège REP après une année de stage dans un chouette lycée, 3H de transports par jour avec EDT nul, des difficultés avec certains gamins, absolument aucun épanouissement et une absence totale de sens pour moi, très peu de temps perso et pas mal d'angoisse) et je continue de vouloir quitter l'EN, ayant seulement 23 ans et plein d'autres envies en tête.
Je suis en arrêt maladie depuis le 31 mai et jusqu'à la fin de l'année pour "troubles anxio-dépressifs". La docteure a entendu ma souffrance et a trouvé important que je prenne du temps pour moi, pour me ressourcer, pour réfléchir à la suite.
Problème : sans projet concret derrière, tout laisser tomber d'un coup me paraît au mieux illusoire au pire dangereux, et pour couronner le tout ma famille ne me soutient PAS DU TOUT.
Et je ne sais plus quoi faire. Je n'ai aucune envie de me retrouver face à des gamins en septembre et je mûris plus encore mon envie d'arrêter, n'ayant plus la vocation ni le courage. Je n'ai aucune appétence pour l'enseignement au collège, j'ai détesté ça. Ma seule porte de sortie serait d'être dans un lycée près de chez moi pour me laisser un an à réfléchir. Il y avait une place dans mon RAD, mais on m'apprend qu'elle est prise par un contractuel. Tous mes vœux ont été refusés...
Je ne sais plus quoi faire. On me parle de "congés sans solde", de "détachement", je n'y connais rien, ne sais ce qu'il faut faire ni ce à quoi je peux prétendre dans ma situation.
J'ai tenté de contacter le SNES de mon académie (Versailles) mais personne ne répond.
Même si je démissionnais, j'ai peur de toute façon que ma démission ne soit pas acceptée ; je ne sais plus où j'en suis et ça me bouffe.
Si vous voulez m'aider, n'hésitez pas.
Merci sincèrement,
Edna.
Je reviens sur ce sujet que j'avais crée en janvier 2023 qui portait déjà sur mon envie de quitter l'EN. Je vais la faire courte.
Mon année a été compliquée (je rappelle : TZR mutée mi-septembre, loin de chez moi en collège REP après une année de stage dans un chouette lycée, 3H de transports par jour avec EDT nul, des difficultés avec certains gamins, absolument aucun épanouissement et une absence totale de sens pour moi, très peu de temps perso et pas mal d'angoisse) et je continue de vouloir quitter l'EN, ayant seulement 23 ans et plein d'autres envies en tête.
Je suis en arrêt maladie depuis le 31 mai et jusqu'à la fin de l'année pour "troubles anxio-dépressifs". La docteure a entendu ma souffrance et a trouvé important que je prenne du temps pour moi, pour me ressourcer, pour réfléchir à la suite.
Problème : sans projet concret derrière, tout laisser tomber d'un coup me paraît au mieux illusoire au pire dangereux, et pour couronner le tout ma famille ne me soutient PAS DU TOUT.
Et je ne sais plus quoi faire. Je n'ai aucune envie de me retrouver face à des gamins en septembre et je mûris plus encore mon envie d'arrêter, n'ayant plus la vocation ni le courage. Je n'ai aucune appétence pour l'enseignement au collège, j'ai détesté ça. Ma seule porte de sortie serait d'être dans un lycée près de chez moi pour me laisser un an à réfléchir. Il y avait une place dans mon RAD, mais on m'apprend qu'elle est prise par un contractuel. Tous mes vœux ont été refusés...
Je ne sais plus quoi faire. On me parle de "congés sans solde", de "détachement", je n'y connais rien, ne sais ce qu'il faut faire ni ce à quoi je peux prétendre dans ma situation.
J'ai tenté de contacter le SNES de mon académie (Versailles) mais personne ne répond.
Même si je démissionnais, j'ai peur de toute façon que ma démission ne soit pas acceptée ; je ne sais plus où j'en suis et ça me bouffe.
Si vous voulez m'aider, n'hésitez pas.
Merci sincèrement,
Edna.
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"Insensé qui crois que je ne suis pas toi !"
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Une disponibilité pour préparer l'agrégation si tu es certifiée..? Cela pourrait à avoir un lycée à terme... Sinon, démission, tu es en T1 cela sera surement accepté, en tout cas ca l'a été pour les deux collègues T1 que j'avais quand je l'etais moi-meme, l'un avait démissionné dès la Toussaint, l'autre à la fin de l'année scolaire (et tous les deux en anglais).
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
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