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- Elle aimeExpert
Il ne me semble pas avoir vu de sujet ouvert sur cette information.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-thouars-une-enseignante-de-college-frappee-par-un-eleve-exclu-6990394
Je ne parviens même pas à commenter.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-thouars-une-enseignante-de-college-frappee-par-un-eleve-exclu-6990394
Noémie Guillotin a écrit:Une enseignante du collège Jean-Rostand à Thouars, a été frappé par un élève exclu définitivement de l'établissement ce mercredi 4 janvier. Elle n'est pas blessée, une plainte a été déposée.
Une enseignante du collège Jean-Rostand de Thouars a été frappée par un ancien élève. C'était ce mercredi 4 janvier, vers 8 heures. Cet adolescent de 13-14 ans, exclu définitivement de l'établissement, se rend sur le parking de livraison. Une enseignante le reconnait, lui demande de sortir. C'est alors que le jeune garçon lui donne un coup de pied. "Il n'était pas venu pour l'agresser", précise le rectorat de Poitiers. Des personnels du collège interviennent. Au moment où l'adolescent semble être maîtrisé, il sort un couteau de table sans manche mais ne s'en ait pas servi. Les policiers sont ensuite rapidement intervenus. L'enseignante n'a pas été blessée, le fonctionnement de l'établissement n'a pas été perturbé. Une plainte a été déposée.
Je ne parviens même pas à commenter.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- Clecle78Bon génie
Je ne sais pas qui est Noémie Guillotin mais elle fait une grosse faute dans son texte
- OudemiaBon génie
Oui, une salariée de francebleu sans doute
"Pas venu pour l'agresser" mmoui, mais que faisait-il là ? Et on ne se promène pas avec un "couteau de table sans manche" (une lame, quoi !).
Pauvre collègue...
"Pas venu pour l'agresser" mmoui, mais que faisait-il là ? Et on ne se promène pas avec un "couteau de table sans manche" (une lame, quoi !).
Pauvre collègue...
- ZybulkaHabitué du forum
Pareil, entre le "pas venu pour l'agresser" et le fonctionnement normal de l'établissement qui n'aurait pas été perturbé, le communiqué de presse du rectorat (j'imagine) est complètement lunaire...
Soutien à notre collègue et à tous ceux et toutes celles qui bossent là-bas.
Soutien à notre collègue et à tous ceux et toutes celles qui bossent là-bas.
- PhyliaNiveau 9
J'aime beaucoup le "Il n'était pas venu pour l'agresser" du Rectorat (no comment) et le "mais ne s'en ait pas servi" (sic)... Je ne sais pas si j'ai l'odorat trop délicat, mais je trouve que ça sent fort le "surtout pas de vague ".
Et la phrase de conclusion est magnifique : "L'enseignante n'a pas été blessée, le fonctionnement de l'établissement n'a pas été perturbé. Une plainte a été déposée." Dormez tranquilles, mesdames, messieurs, TOUT VA BIEN !
Courage à la collègue. J'espère que de vraies mesures seront prises à l'encontre de l'individu (pour rester polie).
Et la phrase de conclusion est magnifique : "L'enseignante n'a pas été blessée, le fonctionnement de l'établissement n'a pas été perturbé. Une plainte a été déposée." Dormez tranquilles, mesdames, messieurs, TOUT VA BIEN !
Courage à la collègue. J'espère que de vraies mesures seront prises à l'encontre de l'individu (pour rester polie).
- Dame JouanneÉrudit
Cet article est en effet lunaire.Noémie Guillotin a écrit:Une enseignante du collège Jean-Rostand à Thouars, a été frappé par un élève exclu définitivement de l'établissement ce mercredi 4 janvier. Elle n'est pas blessée, une plainte a été déposée.
Une enseignante du collège Jean-Rostand de Thouars a été frappée par un ancien élève. C'était ce mercredi 4 janvier, vers 8 heures. Cet adolescent de 13-14 ans, exclu définitivement de l'établissement, se rend sur le parking de livraison. Une enseignante le reconnait, lui demande de sortir. C'est alors que le jeune garçon lui donne un coup de pied. "Il n'était pas venu pour l'agresser", précise le rectorat de Poitiers. Des personnels du collège interviennent. Au moment où l'adolescent semble être maîtrisé, il sort un couteau de table sans manche mais ne s'en ait pas servi. Les policiers sont ensuite rapidement intervenus. L'enseignante n'a pas été blessée, le fonctionnement de l'établissement n'a pas été perturbé. Une plainte a été déposée.
La quantité de négations est impressionnante. Finalement, on en vient à se demander pourquoi une plainte a été déposée devant tant de non évènements.
On peut aussi se demander comment le rectorat de Poitiers peut si bien connaître les vraies intentions de cet adolescent... la remarque serait venue des gendarmes, c'aurait pu été compréhensible, mais là!
Bon courage en tout cas à la pauvre collègue.
- VerduretteModérateur
Dire qu'il avait l'intention de la frapper et de se servir de son couteau ne serait pas très bienveillant.
J'espère surtout que cette collègue se remet, même si elle n'a pas été blessée (et tant mieux) elle a dû être bien secouée.
J'espère surtout que cette collègue se remet, même si elle n'a pas été blessée (et tant mieux) elle a dû être bien secouée.
- zigmag17Guide spirituel
Tout ça est merveilleux. On est toujours aussi bien défendus et protégés. Quelle honte.
J'espère moi aussi que la collègue se remettra de cette violence, celle du fait en lui-même, et celle de la réponse institutionnelle.
J'espère moi aussi que la collègue se remettra de cette violence, celle du fait en lui-même, et celle de la réponse institutionnelle.
- olive27400Niveau 8
On peut aussi prendre un peu de recul et ne pas voir toujours le mal partout. Allez voir la source (la presse locale) plutôt que les commentaires. Il parait que c'est ce que l'on demande aux élèves, d'avoir de l'esprit critique.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:On peut aussi prendre un peu de recul et ne pas voir toujours le mal partout. Allez voir la source (la presse locale) plutôt que les commentaires. Il parait que c'est ce que l'on demande aux élèves, d'avoir de l'esprit critique.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
Tu dois avoir raison : se rendre en tant qu'élève sur un lieu d'où l'on a été exclu, y croiser un adulte qui nous demande d'en partir et se sentir saisi d'un malencontreux élan d'agressivité que l'on concrétise en brandissant une arme pour s'en servir à l'encontre de cette personne n'est que la conjonction d'aléas qui se sont rencontrés en toute innocence.
J'ajoute, pour te paraphraser: il serait naïf de penser que dans nos classes il n'y a pas de dealers qui font leur business et se trimballent avec leur fric et leur marchandise.
Est-ce une raison pour le tolérer ?
Je trouve dangereuse la teneur de ton message qui laisserait supposer que voir de la part du rectorat une tentative pour minimiser les faits, serait de notre part injuste et faux. Eh bien non: cet élève n'avait rien à faire là, point. Surtout pas avec un couteau, re-point. Et encore moins pour s'en servir, re-re-point.
On n'en n'est pas au "trop de vague" ( expression qui n 'a pas de sens d'ailleurs), on en est à discuter de l'objectivité des faits et de la manière dont ils sont présentés ( manière minimaliste on va dire).
- olive27400Niveau 8
zigmag17 a écrit:olive27400 a écrit:On peut aussi prendre un peu de recul et ne pas voir toujours le mal partout. Allez voir la source (la presse locale) plutôt que les commentaires. Il parait que c'est ce que l'on demande aux élèves, d'avoir de l'esprit critique.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
Tu dois avoir raison : se rendre en tant qu'élève sur un lieu d'où l'on a été exclu, y croiser un adulte qui nous demande d'en partir et se sentir saisi d'un malencontreux élan d'agressivité que l'on concrétise en brandissant une arme pour s'en servir à l'encontre de cette personne n'est que la conjonction d'aléas qui se sont rencontrés en toute innocence.
J'ajoute, pour te paraphraser: il serait naïf de penser que dans nos classes il n'y a pas de dealers qui font leur business et se trimballent avec leur fric et leur marchandise.
Est-ce une raison pour le tolérer ?
Je trouve dangereuse la teneur de ton message qui laisserait supposer que voir de la part du rectorat une tentative pour minimiser les faits, serait de notre part injuste et faux. Eh bien non: cet élève n'avait rien à faire là, point. Surtout pas avec un couteau, re-point. Et encore moins pour s'en servir, re-re-point.
On n'en n'est pas au "trop de vague" ( expression qui n 'a pas de sens d'ailleurs), on en est à discuter de l'objectivité des faits et de la manière dont ils sont présentés ( manière minimaliste on va dire).
A mon sens, tu t'écartes du sujet. On est peut-être sur une problématique de la délinquance (encore faut-il que cela soit prouvé mais ni toi ni moi ne sommes juges) et non sur la violence scolaire proprement dit et le fameux pas de vague.
Ce n'est pas une minimisation des faits du rectorat. Ce sont les faits. Si on commence à dire que la vérité n'est pas NOTRE vérité on ne s'en sort plus. Je ne suis pas parti du communiqué du rectorat mais de l'article de presse. Je pense que les journalistes font leur travail mais cela ne doit pas te convenir non plus.
Quant à mon expression du trop de vague, elle a autant de sens que tes propos car que je sache on est encore libre de penser ce que l'on veut et de ne pas être d'accord avec toi.
A se tromper parfois de combat, je pense que nos réactions perdent de puissance et sont de moins en moins entendus.
Quant à la vision rectorat méchant, syndicats gentils.... j'ai passé l'âge.
- Clecle78Bon génie
Vu les fautes de français dans l'article je doute du professionnalisme du journaliste. D'autre part se balader dans les parties interdites aux élèves d'un établissement dont on a été exclu avec un couteau ce n'est en rien anodin, et tout est fait pour minimiser cette situation.
- mafalda16Modérateur
Et donc zéro compassion pour notre collègue ?
D’ailleurs à te lire on se demande bien si elle ne l’a pas un peu cherché. Elle a quand même eu l’audace de demander à un élève exclu de sortir de l’établissement. C’était de la folie pure !
D’ailleurs à te lire on se demande bien si elle ne l’a pas un peu cherché. Elle a quand même eu l’audace de demander à un élève exclu de sortir de l’établissement. C’était de la folie pure !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:zigmag17 a écrit:olive27400 a écrit:On peut aussi prendre un peu de recul et ne pas voir toujours le mal partout. Allez voir la source (la presse locale) plutôt que les commentaires. Il parait que c'est ce que l'on demande aux élèves, d'avoir de l'esprit critique.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
Tu dois avoir raison : se rendre en tant qu'élève sur un lieu d'où l'on a été exclu, y croiser un adulte qui nous demande d'en partir et se sentir saisi d'un malencontreux élan d'agressivité que l'on concrétise en brandissant une arme pour s'en servir à l'encontre de cette personne n'est que la conjonction d'aléas qui se sont rencontrés en toute innocence.
J'ajoute, pour te paraphraser: il serait naïf de penser que dans nos classes il n'y a pas de dealers qui font leur business et se trimballent avec leur fric et leur marchandise.
Est-ce une raison pour le tolérer ?
Je trouve dangereuse la teneur de ton message qui laisserait supposer que voir de la part du rectorat une tentative pour minimiser les faits, serait de notre part injuste et faux. Eh bien non: cet élève n'avait rien à faire là, point. Surtout pas avec un couteau, re-point. Et encore moins pour s'en servir, re-re-point.
On n'en n'est pas au "trop de vague" ( expression qui n 'a pas de sens d'ailleurs), on en est à discuter de l'objectivité des faits et de la manière dont ils sont présentés ( manière minimaliste on va dire).
A mon sens, tu t'écartes du sujet. On est peut-être sur une problématique de la délinquance (encore faut-il que cela soit prouvé mais ni toi ni moi ne sommes juges) et non sur la violence scolaire proprement dit et le fameux pas de vague.
Ce n'est pas une minimisation des faits du rectorat. Ce sont les faits. Si on commence à dire que la vérité n'est pas NOTRE vérité on ne s'en sort plus. Je ne suis pas parti du communiqué du rectorat mais de l'article de presse. Je pense que les journalistes font leur travail mais cela ne doit pas te convenir non plus.
Quant à mon expression du trop de vague, elle a autant de sens que tes propos car que je sache on est encore libre de penser ce que l'on veut et de ne pas être d'accord avec toi.
A se tromper parfois de combat, je pense que nos réactions perdent de puissance et sont de moins en moins entendus.
Quant à la vision rectorat méchant, syndicats gentils.... j'ai passé l'âge.
La minimisation des faits passe par des éléments de langage : tout ce que l'élève ne venait pas faire, pour nous faire comprendre que toutes ses actions étaient involontaires.
Je ne comprends pas ce que les syndicats viennent faire là-dedans.
Heureusement que l'on peut penser ce que l'on veut, je te dis juste que je ne suis pas d'accord avec toi, ça s'appelle discuter. J'ai donné des arguments.
Je ne pense pas me tromper de combat. Je voudrais lire un jour dans un communiqué, pour une affaire de cet acabit, un texte dont la teneur serait "Un élève qui n'avait pas à se trouver à tel endroit à été surpris avec un couteau dont on rappelle l'usage interdit... etc". Remettre les choses en perspective .
Enfin tu vois, depuis 32 ans que j'enseigne, je ne peux pas dire que j'aie vu dans mon académie une seule fois le rectorat soutenir un professeur. Et le dernier cas qui me vient en tête n'est pas fait pour me conforter dans l'idée que nous sommes entendus. Il y aurait beaucoup à dire.
C'est la réalité du terrain.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
mafalda16 a écrit:Et donc zéro compassion pour notre collègue ?
D’ailleurs à te lire on se demande bien si elle ne l’a pas un peu cherché. Elle a quand même eu l’audace de demander à un élève exclu de sortir de l’établissement. C’était de la folie pure !
Cela arrive et “donc” il faudrait banaliser la chose ?
Au fond, il ne manque qu'une question — “qui aurait pu prévoir que pareille chose pourrait arriver ?” — pour que la panoplie soit complète.
_________________
Si tu vales valeo.
- LédisséEsprit sacré
@olive27400 : Je comprends ce que tu veux dire, et si on ajoute foi à l'article (ce qui me semble normal a priori), je suis toute prête à croire que l'élève n'est pas venu avec l'intention de s'en prendre spécifiquement à cette enseignante ; il n'a, en tout cas, sorti le couteau qu'au moment où plusieurs adultes sont intervenus pour le maîtriser, en effet. Mais :
- je doute du pacifisme des intentions d'un élève revenant dans le collège d'où il a été exclu, et y revenant par la porte de derrière ;
- je doute du pacifisme des intentions d'un élève se promenant avec une lame dans son sac.
On ne parle pas d'une tentative de meurtre avec préméditation, d'accord, on n'est pas dans le cas de figure où l'élève se serait rué dans l'établissement, fonçant sur l'enseignante son couteau à la main en hurlant des invectives et en tentant de la poignarder. Il n'empêche que la présentation des faits par le rectorat les minimise, cherche à persuader le lecteur que bon, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Or il y a de quoi s'inquiéter. Si on répond à "il a donné un coup de pied" par "oui mais bon il n'est pas entré dans l'établissement pour ça", et à "il a sorti un couteau" par "oui mais bon c'était pour se défendre face aux adultes qui avaient mal pris un petit coup de pied de rien du tout", on ne va pas dans une bonne direction.
Et, comme le relèvent les réponses à ton message, aller dans ce sens minimise aussi l'agression de la collègue, qui, même non blessée, a de quoi être choquée. C'est une atteinte physique ; une limite est franchie ; et si je suis ainsi agressée et que je lis les propos du rectorat revenant à "tout va bien", je me sens à nouveau atteinte.
- je doute du pacifisme des intentions d'un élève revenant dans le collège d'où il a été exclu, et y revenant par la porte de derrière ;
- je doute du pacifisme des intentions d'un élève se promenant avec une lame dans son sac.
On ne parle pas d'une tentative de meurtre avec préméditation, d'accord, on n'est pas dans le cas de figure où l'élève se serait rué dans l'établissement, fonçant sur l'enseignante son couteau à la main en hurlant des invectives et en tentant de la poignarder. Il n'empêche que la présentation des faits par le rectorat les minimise, cherche à persuader le lecteur que bon, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Or il y a de quoi s'inquiéter. Si on répond à "il a donné un coup de pied" par "oui mais bon il n'est pas entré dans l'établissement pour ça", et à "il a sorti un couteau" par "oui mais bon c'était pour se défendre face aux adultes qui avaient mal pris un petit coup de pied de rien du tout", on ne va pas dans une bonne direction.
Et, comme le relèvent les réponses à ton message, aller dans ce sens minimise aussi l'agression de la collègue, qui, même non blessée, a de quoi être choquée. C'est une atteinte physique ; une limite est franchie ; et si je suis ainsi agressée et que je lis les propos du rectorat revenant à "tout va bien", je me sens à nouveau atteinte.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Et l'on a des raisons, quand on est prof, de sentir atteint par cette présentation des “faits” — qui revient en réalité à les isoler de tout contexte et à les traiter en neutralisant par avance toute forme de jugement. Autant dire que ce sont les “risques du métier”, puisque “ça arrive”.
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Si tu vales valeo.
- dandelionVénérable
Nous ne sommes pas juges, mais le journaliste non plus. Il est donc très surprenant que toutes les suppositions soient en faveur de l’élève, et qu’il n’y ait pas de contradictoire. L’assertion ‘le fonctionnement de l’établissement n’a pas été perturbé’ paraît dubitable par exemple.
On ne sait en l’espèce pas grand chose, si ce n’est qu’un élève, exclu définitivement (on va supposer pour une raison objective), s’est introduit dans un établissement muni d’une arme, et a agressé des adultes qui faisaient leur travail.
On ne sait en l’espèce pas grand chose, si ce n’est qu’un élève, exclu définitivement (on va supposer pour une raison objective), s’est introduit dans un établissement muni d’une arme, et a agressé des adultes qui faisaient leur travail.
- Dame JouanneÉrudit
Moi, ce qui m'étonne dans cet article et qui n'a pas l'air de t'interroger, c'est qu'on a droit à l'interprétation de l'évènement par le rectorat de Poitiers (Poitiers - Thouars c'est environ 70 km...pas tout près) et non par les policiers qui sont intervenus sur place. Ça arrive souvent ça quand un fait divers se produit? En quoi le rectorat est-il habilité à donner les faits ici plus que la police : il était sur place, il lit dans les pensées de l'adolescent, il a pris sa déposition?olive27400 a écrit:zigmag17 a écrit:olive27400 a écrit:On peut aussi prendre un peu de recul et ne pas voir toujours le mal partout. Allez voir la source (la presse locale) plutôt que les commentaires. Il parait que c'est ce que l'on demande aux élèves, d'avoir de l'esprit critique.
Quand on dit que l'élève n'était pas venu l'agresser, c'est parce que c'est l'enseignante qui est allée vers lui pour lui dire de partir car il n'avait rien à faire là étant exclu et étant sur un parking interdit aux élèves.
Quand on parle de la lame, c'est ce qu'il a sorti quand d'autres adultes sont venus suite au coup de pied porté à l'enseignante. Je prends les devants quant aux commentaires sur cette lame, il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux. C'est de plus en plus courant. On voit le même phénomène dans la société d'ailleurs.
On n'est donc pas dans la vendetta d'un élève exclu venant régler son compte à une prof mais plus un ancien élève revenant voir ses copains (ou leur régler leurs comptes pour le coup) et une réaction de violence quand on lui demande de partir.
Le pas de vague est condamnable, le trop de vague n'est pas productif.
Tu dois avoir raison : se rendre en tant qu'élève sur un lieu d'où l'on a été exclu, y croiser un adulte qui nous demande d'en partir et se sentir saisi d'un malencontreux élan d'agressivité que l'on concrétise en brandissant une arme pour s'en servir à l'encontre de cette personne n'est que la conjonction d'aléas qui se sont rencontrés en toute innocence.
J'ajoute, pour te paraphraser: il serait naïf de penser que dans nos classes il n'y a pas de dealers qui font leur business et se trimballent avec leur fric et leur marchandise.
Est-ce une raison pour le tolérer ?
Je trouve dangereuse la teneur de ton message qui laisserait supposer que voir de la part du rectorat une tentative pour minimiser les faits, serait de notre part injuste et faux. Eh bien non: cet élève n'avait rien à faire là, point. Surtout pas avec un couteau, re-point. Et encore moins pour s'en servir, re-re-point.
On n'en n'est pas au "trop de vague" ( expression qui n 'a pas de sens d'ailleurs), on en est à discuter de l'objectivité des faits et de la manière dont ils sont présentés ( manière minimaliste on va dire).
A mon sens, tu t'écartes du sujet. On est peut-être sur une problématique de la délinquance (encore faut-il que cela soit prouvé mais ni toi ni moi ne sommes juges) et non sur la violence scolaire proprement dit et le fameux pas de vague.
Ce n'est pas une minimisation des faits du rectorat. Ce sont les faits. Si on commence à dire que la vérité n'est pas NOTRE vérité on ne s'en sort plus. Je ne suis pas parti du communiqué du rectorat mais de l'article de presse. Je pense que les journalistes font leur travail mais cela ne doit pas te convenir non plus.
Quant à mon expression du trop de vague, elle a autant de sens que tes propos car que je sache on est encore libre de penser ce que l'on veut et de ne pas être d'accord avec toi.
A se tromper parfois de combat, je pense que nos réactions perdent de puissance et sont de moins en moins entendus.
Quant à la vision rectorat méchant, syndicats gentils.... j'ai passé l'âge.
Tout ça fait penser à une journaliste qui s'est juste renseignée auprès du Rectorat et retranscrit (mal) ce qu'on lui a dit par communiqué ou oralement.
- VerduretteModérateur
Je dirais plutôt que le rectorat essaie en amont de faire passer la pilule...
- Dame JouanneÉrudit
Oui, une opération pas de vague. Et la pigiste ne s'est pas cassée la tête et n'a pas cherché à en savoir plus.
- Lisak40Expert spécialisé
#Pasdevagues : on connaît et donc aucun coup bas ne devrait nous suprendre.. Bon courage à la collègue concernée en tous les cas !
- Mélusine2Niveau 10
dandelion a écrit:Nous ne sommes pas juges, mais le journaliste non plus. Il est donc très surprenant que toutes les suppositions soient en faveur de l’élève, et qu’il n’y ait pas de contradictoire. L’assertion ‘le fonctionnement de l’établissement n’a pas été perturbé’ paraît dubitable par exemple.
On ne sait en l’espèce pas grand chose, si ce n’est qu’un élève, exclu définitivement (on va supposer pour une raison objective), s’est introduit dans un établissement muni d’une arme, et a agressé des adultes qui faisaient leur travail.
En effet. Et quelque chose me dit que la collègue doit être un tantinet perturbée, elle, et sans doute la sdp un peu avec elle. Mais la formule est éloquente : le tout, c'est que ça "fonctionne", peu importent les gens.
- User20159Esprit éclairé
olive27400 a écrit: il serait naïf de penser que dans vos classes, il n'y a pas d'élève avec des couteaux.
C'est complètement nul comme phrase ça. Et pour avoir connu des élèves plus ou moins armés, généralement, ils ne les sortaient pas pour s'en servir au collège.
L'exclu que tu croises sur le parking, c'est inquiétant, si en plus il t'agresses et qu'après intervention il sort un surin, c'est le travail du proc', définitivement plus le nôtre...
Mais je suis d'accord avec les collègues, encore une fois, c'est :
- du propos rectoral #pasdevagues
- du propos journalistique #pasdevagues
et sur néo-profs :
- un collègue #pastropgrosselavaguehein !
C'est parfaitement affligeant, mais comme tu n'es hélas pas le seul, on ne va pas accabler...
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- Collège Beau Soleil de Chelles (Seine-et-Marne) : une enseignante frappée en cours par un élève
- La principale du collège Delessert (Saumur) frappée par un ancien élève au cours d'une bagarre.
- Vendée : la principale Pascale Léguistin frappée par un élève au collège Jean Rostand (Les Herbiers)
- Collège Diderot (Deuil-la-Barre, 95) : une surveillante frappée par un élève - "Il y a des problèmes de discipline non résolus, comme cet élève non identifé qui urine régulièrement dans les couloirs".
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