Inspection avis défavorable, suites ?

Oui et heureusement d'ailleurs qu'il y a de la communication entre les académies pour le recrutement des contractuels car les systèmes internes sont très cloisonnés.
Je ne rentrerai pas dans les détails mais certains contractuels ont été interdits d'enseignement dans certaines académies et le dossier a heureusement suivi afin de mettre un terme au contrat !

Charles-Maurice a écrit:Pardon, faute de frappe "à tire-larigot"

Tu peux éditer tes messages et corriger les fautes de frappe à l'aide du petit crayon.

Il me semble que les reproches faits à la collègues ne sont pas très graves, surtout pour un débutant, donc je m'étonne qu'elle ait été virée sans sommation.

Il est possible que le niveau d’écrit en français ait posé des difficultés au quotidien. Il faut tout de même effectuer pas mal de tâches administratives en français, ne serait-ce que remplir les bulletins.

dandelion a écrit:Il est possible que le niveau d’écrit en français ait posé des difficultés au quotidien. Il faut tout de même effectuer pas mal de tâches administratives en français, ne serait-ce que remplir les bulletins.

Oui, c'est une possibilité en effet.

dandelion a écrit:Il est possible que le niveau d’écrit en français ait posé des difficultés au quotidien. Il faut tout de même effectuer pas mal de tâches administratives en français, ne serait-ce que remplir les bulletins.

C'est possible mais quand je vois le nombre de fautes d'orthographe et de syntaxe laissées dans les bulletins par de bons vieux titulaires ( et je ne parle pas de celles qui concernent aussi les mails envoyés par la direction), à se demander comment ces gens passent le cap de l'écrit aux concours, ce serait lui faire un mauvais procès.
Je déplore cet état de fait, résolument. Mais disons que je ne pense pas que ce soit le facteur numéro 1 d'une remise en cause professionnelle ( même si oui, il faudrait ajouter "hélas ").

Outre les fautes d'orthographe, il est regrettable que tout le message soit écrit avec des abréviations. On attend quand même un minimum d'effort de la part d'un adulte et d'un professeur.

J'ai une collègue néo certifiée franco- américaine,  au demeurant parfaitement compétente ,chez qui on sent  sporadiquement en syntaxe et en orthographe, une certaine présence  de l'anglais. 
Pas certaine, en effet, que le problème vienne de là.

[quote="mafalda16"]Nous on s’inquiétera gentiment de ton niveau de français. [/quAh bon n? Bcp'de fautes ?? ote]

lipo2 a écrit:

mafalda16 a écrit:Nous on s’inquiétera gentiment de ton niveau de français. [/quAh bon n? Bcp'de fautes ?? ote]

Alors j'en ajoute une couche mais là ton message n'est pas très lisible.

Oui, certainement l'inspecteur avait des bonnes raisons de ne pas continuer mon contrat de contractuelle.

ON dit qu'on l'a dans la peau ou pas, pas vrai?

M'enfin, l'objectif n'était pas d'ouvrir tout un débat mais juste de savoir s'il était effectivement autorisé de transmettre des rapports d'inspection d'une académie à l'autre, et pourquoi ne forme-t-on pas les contractuels?

J'ai eu quelques éclaircissements et vous en remercie.

(pour les fautes ds ma dernière missive, elle fut rédigée au plus profond de la nuit de solstice d'un smartphone défaillant.... excusée ? Et c'est pas parce qu'on est "prof" que les abbrévaitions sont interdites, me semble-t-il !!!)

A tire l'arigot (pardon, inexcusable pour une Rouennaise adoptive): une des hypothèses de l'origine du mot fut la difficulté à tirer la cloche Rigaud, énorme, et donc les sonneurs de choches se motivaient avec un petit verre de calva... voire plusieurs...

Bien à vous et bravo pour votre travail, loin d'étre un métier facile...

Happy Christmas

Sincèrement, quand je vois le niveau de certains contractuels… j’ai l’impression que dans les disciplines en tension le niveau importe peu.
Pour les disciplines qui ne sont pas en tension, il n’est pas illogique que l’inspecteur soit exigeant. Pour rappel, la voie normale d’accès au poste d’enseignant reste le concours. Les contractuels ne devraient être que suppléants recrutés pour pourvoir un besoin ponctuel (poste très spécifique, par exemple).
Former les contractuels est donc illogique. On ne forme pas un intérimaire ou un cdd recruté pour remplacer. Et on attend d’un salaire spécialisé qu’il maîtrise son métier.

lipo2 a écrit:Oui, certainement l'inspecteur avait des bonnes raisons de ne pas continuer mon contrat de contractuelle.

ON dit qu'on l'a dans la peau ou pas, pas vrai?

M'enfin, l'objectif n'était pas d'ouvrir tout un débat  mais juste de savoir s'il était effectivement autorisé de transmettre des rapports d'inspection d'une académie à l'autre, et pourquoi ne forme-t-on pas les contractuels?

J'ai eu quelques éclaircissements et vous en remercie.

(pour les fautes ds ma dernière missive, elle fut rédigée au plus profond de la nuit de solstice d'un smartphone défaillant.... excusée ? Et c'est pas parce qu'on est "prof" que les abbrévaitions sont interdites, me semble-t-il !!!)

A tire l'arigot (pardon, inexcusable pour une Rouennaise adoptive): une des hypothèses de l'origine du mot fut la difficulté à tirer la cloche Rigaud, énorme, et donc les sonneurs de choches se motivaient avec un petit verre de calva... voire plusieurs...

Bien à vous et bravo pour votre travail, loin d'étre un métier facile...

Happy Christmas

Pas forcément, il y a des tas de choses qui peuvent s'apprendre.

C'est dommage que l'inspecteur n'ai pas donné plus de détails sur ce qui n'allait pas ou tout simplement des conseils. Nous sommes en pleine "crise de recrutement" et c'est un atout d'avoir des locuteurs natifs parmi nous. Bon courage à toi.

PS: Il est d'usage de ne pas abuser des abréviations sur ce forum.

Choubidouh a écrit:Sincèrement, quand je vois le niveau de certains contractuels… j’ai l’impression que dans les disciplines en tension le niveau importe peu.
Pour les disciplines qui ne sont pas en tension, il n’est pas illogique que l’inspecteur soit exigeant. Pour rappel, la voie normale d’accès au poste d’enseignant reste le concours. Les contractuels ne devraient être que suppléants recrutés pour pourvoir un besoin ponctuel (poste très spécifique, par exemple).
Former les contractuels est donc illogique. On ne forme pas un intérimaire ou un cdd recruté pour remplacer. Et on attend d’un salaire spécialisé qu’il maîtrise son métier.

Dans les faits, ce n'est pas le cas. Ils devraient donc recevoir une formation pour le bien de tous, à commencer pour le bien de nos élèves.

Cleroli a écrit:

Choubidouh a écrit:Sincèrement, quand je vois le niveau de certains contractuels… j’ai l’impression que dans les disciplines en tension le niveau importe peu.
Pour les disciplines qui ne sont pas en tension, il n’est pas illogique que l’inspecteur soit exigeant. Pour rappel, la voie normale d’accès au poste d’enseignant reste le concours. Les contractuels ne devraient être que suppléants recrutés pour pourvoir un besoin ponctuel (poste très spécifique, par exemple).
Former les contractuels est donc illogique. On ne forme pas un intérimaire ou un cdd recruté pour remplacer. Et on attend d’un salaire spécialisé qu’il maîtrise son métier.

Dans les faits, ce n'est pas le cas. Ils devraient donc recevoir une formation pour le bien de tous, à commencer pour le bien de nos élèves.

Oui, il y a des contractuels en CDI qui sont là depuis des années...J'imagine que même un intérimaire qui commence une mission dans une entreprise a droit à un minimum de formation, même pour des tâches très simples (au moins une personne qui lui montre quoi faire et comment le faire), mais bon quand on connaît la faiblesse de l'offre de formation continue dans notre métier.

On a de temps en temps des contractuels sur le forum qui se plaignent de devoir suivre une formation en dehors de leurs heures de cours, je suppose qu'il y a donc une formation minimale. De mémoire, les contractuels ont accès au PAF à l'EAFC.

Les formations sont ouvertes aux contractuels au même titre que les titulaires. Il faut en faire les démarches et s'inscrire. Avant, le contractuel se formait seul, sur le tas, à l'aide de collègues titulaires bienveillants, en suivant des formations "aide prise en main..." destinées aux débutants.
Il me semble que certains rectorats ont mis en place des modules spécifiques pour former les contractuels dès l'entrée dans le métier.

Jenny a écrit:On a de temps en temps des contractuels sur le forum qui se plaignent de devoir suivre une formation en dehors de leurs heures de cours, je suppose qu'il y a donc une formation minimale. De mémoire, les contractuels ont accès au PAF à l'EAFC.

Lors de ma première année comme contractuel, on m’a inscrit, 4 mois après la rentrée, à une formation PAF portant sur les pratiques pédagogiques innovantes. Une demi-journée, inutile au possible. J’avais bien plus besoin qu’on m’explique les obligations des enseignants (personne ne l’avait informé de l’importance du cahier de texte, par exemple), comment construire une séquence ou gérer une classe.

Les titulaires s’étaient partagées les heures de BTS et avaient laissés l’intégralité des heures de première et terminale à 4 contractuels démarrant dans le métier. Ils nous évitaient comme la peste.

Ce sont des collègues d’un autre établissement, contactés via un site internet privé spécialisé dans le partage de ressources pédagogique, qui m’ont aidé.

J’imagine que c’est très variable selon les disciplines et les établissements… j’espère.

Il existe deux solutions qui me semblent intelligentes : soit on admet que les contrats de droit public sont un mode d’entrée comme un autre dans l’éducation nationale et on forme correctement les contractuels (impossible donc de les mettre à 18h), soit on revient à une mobilisation très limitée des contractuels (et la formation est alors gérée par les pairs, sur le tas).

Évidemment, l’une comme l’autre sont inacceptables en haut lieu … et en attendants les contractuels et les élèves trinquent.

Ce n'est évidemment pas aux titulaires de former les contractuels, et les services sont faits dans l'optique que des titulaires les occupent, (tzr). Quant à la formation, nous n'en avons pas tous reçu une. Ma première année, dans le contexte de la création des iufm de triste mémoire, sans tuteur, puisqu'il était dans un autre établissement et se moquait bien de mon sort, je me suis auto-formé. Les 5 premières années, en lycée et post-bac, furent intenses. Mais on y survit. Dans de nombreux milieux professionnels, du privé, cela se passe ainsi, nous ne sommes pas les seuls à être lancés dans le grand bain