- DinaaaExpert spécialisé
En ce moment je relis les derniers poèmes d'amour d'Eluard et je me délecte mais c'est assez rare que je lise de la poésie.
Et vous ?
Et vous ?
- FrisouilleEnchanteur
Je n'en lis quasiment jamais, c'est un genre que j'ai découvert très tard, et pourtant, très souvent, quand j'ai un poème sous les yeux, je me régale !
Mais naturellement, je ne vais pas vers ce genre. Je suis une indécrottable adepete du roman sous toutes ses formes.
Mais je reconnais que mes lectures ne sont guère érudites, depuis quelques temps...
Mais naturellement, je ne vais pas vers ce genre. Je suis une indécrottable adepete du roman sous toutes ses formes.
Mais je reconnais que mes lectures ne sont guère érudites, depuis quelques temps...
- sandGuide spirituel
Je lisais beaucoup de poésie jusqu'à ce que je devienne maman et coure après le temps. Je vais m'y remettre, merci de m'y avoir fait penser, Dinaa.
- AbraxasDoyen
Oui, pas mal…
Autre question : en écrivez-vous ?
D'ailleurs, écrivez-vous ?
Autre question : en écrivez-vous ?
D'ailleurs, écrivez-vous ?
- MSFidèle du forum
Je n'en lis que lorsque je cherche des poèmes pour mes cours, je suis accro au genre romanesque et la poésie m'ennuie, cependant lorsqu'il faut expliquer un beau texte aux élèves, l'ennui disparaît.
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- AbraxasDoyen
Nous devrions ouvrir un fil "anthologie permanente"…
Par exemple…
"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie."
Robert Desnos, "Corps et biens".
Par exemple…
"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie."
Robert Desnos, "Corps et biens".
- OrnellaDoyen
j'en ai peut-être plus écrit que lu quelque chose cloche là
suis pas très fan, mais comme Frisouille, quand je tombe dessus, j'apprécie...
suis pas très fan, mais comme Frisouille, quand je tombe dessus, j'apprécie...
- LeclochardEmpereur
J'ai lu cet été Les Amours jaunes de Corbière. Mais je reconnais que je fréquente peu les poètes.
Voilà un des poèmes contemporains que je préfère -citer Villon, Maurice Scève ou Heine ou Baudelaire aurait été une facilité
Les Cris vains
Personne à qui pouvoir dire
que nous n’avons rien à dire
et que le rien que nous nous disons
continuellement
nous nous le disons
comme si nous ne nous disions rien
comme si personne ne nous disait
même pas nous
que nous n’avons rien à dire
personne
à qui pouvoir le dire
même pas à nous
Personne à qui pouvoir dire
que nous n’avons rien à faire
et que nous ne faisons rien à d’autre
continuellement
ce qui est une façon de dire
que nous ne faisons rien
une façon de ne rien faire
et de dire ce que nous faisons
Personne à qui pouvoir dire
que nous ne faisons rien
que nous ne faisons
que ce que nous disons
c’est-à-dire rien
Ghérasim Luca
Voilà un des poèmes contemporains que je préfère -citer Villon, Maurice Scève ou Heine ou Baudelaire aurait été une facilité
Les Cris vains
Personne à qui pouvoir dire
que nous n’avons rien à dire
et que le rien que nous nous disons
continuellement
nous nous le disons
comme si nous ne nous disions rien
comme si personne ne nous disait
même pas nous
que nous n’avons rien à dire
personne
à qui pouvoir le dire
même pas à nous
Personne à qui pouvoir dire
que nous n’avons rien à faire
et que nous ne faisons rien à d’autre
continuellement
ce qui est une façon de dire
que nous ne faisons rien
une façon de ne rien faire
et de dire ce que nous faisons
Personne à qui pouvoir dire
que nous ne faisons rien
que nous ne faisons
que ce que nous disons
c’est-à-dire rien
Ghérasim Luca
- PasseroseNeoprof expérimenté
De la poésie je n'en lis plus beaucoup, sauf quand je retombe dans Rimbaud ou dans Alcools.
J'en ai écrit dans le passé, des sortes d'épopées sociales à la Maïakovski vers 15 ans (oui, c'était ma sensibilité "jeune communiste), puis des poèmes d'amour désespérés à 20 ans. Maintenant, j'écris et je lis des haïkus.
Edité : c'est merveilleux de retrouver la fonction "éditer" !
J'en ai écrit dans le passé, des sortes d'épopées sociales à la Maïakovski vers 15 ans (oui, c'était ma sensibilité "jeune communiste), puis des poèmes d'amour désespérés à 20 ans. Maintenant, j'écris et je lis des haïkus.
Edité : c'est merveilleux de retrouver la fonction "éditer" !
- OrnellaDoyen
encore un autre avatar Passerose?!
ça me donne envie d'en (re)lire ce post!
c'est coooool
ça me donne envie d'en (re)lire ce post!
c'est coooool
- PoupsSage
Oui: Baudelaire , Rimbaud et Verlaine.
J'ai une véritable passion pour Baudelaire.
J'ai une véritable passion pour Baudelaire.
- SessiExpert
Oui, je lis beaucoup de poésie même si les occasions deviennent plus rares. Je suis aussi ultra-fan de Rimbaud(avec une préférence toute particulière pour Une Saison en enfer), mais mes préférences ces derniers temps vont surtout chez les poétesses. Je viens d'étudier "Les Séparés" de Marceline Desbordes-Valmore avec mes 4° par exemple. Cela dit, mes choix se portent surtout vers les poétesses de la Renaissance, Louise Labé en tête de liste, Pernette du Guillet, Christine de Pisan, ...
Un petit mimi pour le plaisir:
A un sot rimeur, qui trop l'importunait d'aimer
Tu te plains que plus ne rimasse,
Bien qu'un temps fut que plus aimasse
À étendre vers rimassés,
Que d'avoir biens sans rime assez :
Mais je vois que qui trop rimoye
Sus ses vieux jours enfin larmoye.
Car qui s'amuse à rimacher
À la fin n'a rien à mâcher.
Et pource, donc, rime, rimache,
Rimone tant et rime hache,
Qu'avecques toute ta rimaille
N'aies, dont tu sois marri, maille :
Et tu verras qu'à ta rimasse
Comme moi feras la grimace,
Maudissant et blâmant la rime,
Et le rimasseur qui la rime,
Et le premier qui rimona
Pour le grand bien qu'en rime on a.
Et tu veux qu'à rimaillerie
Celui qui n'aura maille rie ?
Je te quitte, maître rimeur,
Et qui plus a en sa rime heur,
En rime lauds, en rime honneurs,
Ensemble tous tels rimoneurs.
Pernette du Guillet
Un petit mimi pour le plaisir:
A un sot rimeur, qui trop l'importunait d'aimer
Tu te plains que plus ne rimasse,
Bien qu'un temps fut que plus aimasse
À étendre vers rimassés,
Que d'avoir biens sans rime assez :
Mais je vois que qui trop rimoye
Sus ses vieux jours enfin larmoye.
Car qui s'amuse à rimacher
À la fin n'a rien à mâcher.
Et pource, donc, rime, rimache,
Rimone tant et rime hache,
Qu'avecques toute ta rimaille
N'aies, dont tu sois marri, maille :
Et tu verras qu'à ta rimasse
Comme moi feras la grimace,
Maudissant et blâmant la rime,
Et le rimasseur qui la rime,
Et le premier qui rimona
Pour le grand bien qu'en rime on a.
Et tu veux qu'à rimaillerie
Celui qui n'aura maille rie ?
Je te quitte, maître rimeur,
Et qui plus a en sa rime heur,
En rime lauds, en rime honneurs,
Ensemble tous tels rimoneurs.
Pernette du Guillet
_________________
- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- Invité24Vénérable
Abraxas a écrit:Nous devrions ouvrir un fil "anthologie permanente"…
Par exemple…
"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie."
Robert Desnos, "Corps et biens".
dans corps et biens, il n'est pas présenté ainsi, il s'agit d'un poème en prose.
- DwarfVénérable
Je suis un grand amateur de poésie, même si la vie de famille m'empêche désormais d'en profiter autant qu'avant (tant en terme de temps que d'ambiance). Je ne la lis que dans le texte des langues que je maîtrise ou pour lesquelles j'ai au moins des notions, en éditions bilingues (Orphée / La Différence) ou pas (en anglais notamment). J'en ai aussi beaucoup écrit à une époque, c'était un mode d'expression qui me venait naturellement. Mais à nouveau, seules quelques situations particulières éveillent à nouveau en moi la prise de la plume, car le quotidien ordinaire étouffe un peu mes velléités contemplatives, malheureusement...
Pour ce qui est des auteurs, les favoris qui me viennent spontanément sont : Pindare, Homère, Blake, Yeats, Tennyson, Segalen, Rimbaud, Baudelaire, Mallarmé, Hugo, Leopardi, Foscolo, Hölderlin et Hesse.
Pour ce qui est des auteurs, les favoris qui me viennent spontanément sont : Pindare, Homère, Blake, Yeats, Tennyson, Segalen, Rimbaud, Baudelaire, Mallarmé, Hugo, Leopardi, Foscolo, Hölderlin et Hesse.
- InvitéeHrÉrudit
J'ai découvert les poèmes (traduits) de Georg Trakl.
J'aime aussi Emily Dickinson.
J'aime aussi Emily Dickinson.
- PépigomNiveau 3
j'en lis de temps en temps, et j'essaie surtout d'apprendre les poèmes qui me plaisent.
- MusyneNiveau 10
Parfois j'en lis oui, j'adore la poésie romantique notamment (Musset, mon héros de jeunesse !). J'en lis souvent dans les périodes de blues d'ailleurs (Un bon poème, rien de tel pour déprimer davantage )
Et pour la question d'Abraxas, j'écris souvent aussi, mais je ne relis jamais car sinon je jette tellement je trouve ce que j'écris d'une nullité incroyable. C'est un exutoire pour moi, l'écriture.
Et pour la question d'Abraxas, j'écris souvent aussi, mais je ne relis jamais car sinon je jette tellement je trouve ce que j'écris d'une nullité incroyable. C'est un exutoire pour moi, l'écriture.
_________________
Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- Invité31Sage
J'adore la poésie. J'en écris aussi, mais je ne sais pas ce qu'elle vaut. Jamais fait lire à personne, sauf à mon amoureux mais il écrit déjà si bien...
Rimbaud, Baudelaire, bien sûr; Mallarmé, Valéry; et puis Rilke, Hölderlin, Keats.
Plus près de nous: Gérard Macé, Jacottet.
Rimbaud, Baudelaire, bien sûr; Mallarmé, Valéry; et puis Rilke, Hölderlin, Keats.
Plus près de nous: Gérard Macé, Jacottet.
- nuagesGrand sage
j'aime bien expliquer des poèmes en cours mais cela reste dans le cadre d'un travail, je ne lis pas de poèmes spontanément et je n'en écris aucun. Je suis touchée et étonnée que les élèves en écrivent, même maladroits et ceux-là je les lis avec plaisir, je les retouche avec leur accord. Je lis des romans, ou plutôt je relis inlassablement ceux que j'aime depuis toujours, je lis quelques nouvelles , parfois des autobiographies , mais mon vrai bonheur culturel je le trouve bien davantage dans le cinéma que dans la littérature.
- CarabasVénérable
Je n'en lis pas spontanément, mais quand j'en lis, j'apprécie et me promets d'en lire davantage.
J'aime particulièrement Baudelaire.
Je n'écris pas, non. J'ai écrit quelques textes vers 15 ans, mais bon, je préfère étudier le talent des autres plutôt que de croire dans le mien.
J'aime particulièrement Baudelaire.
Je n'écris pas, non. J'ai écrit quelques textes vers 15 ans, mais bon, je préfère étudier le talent des autres plutôt que de croire dans le mien.
- DinaaaExpert spécialisé
Merci de vos réponses.
J'ai écrit par le passé des trucs mièvres et sans valeur qu'on ne peut pas appeler poésie. Aujourd'hui je me contente de savourer.
Mes goûts vont plus vers Char, Jaccottet, Anne Perrier, peu connue mais merveilleuse, et j'ai une tendresse toute particulière envers le Livre pour Toi, de Marguerite Burnat-Provins.
J'ai regardé ton corps debout, simple et altier comme un pilier d'ivoire, ambré comme un rayon de miel.
Je l'ai regardé, les mains croisées sur mes genoux, sans l'effleurer, dans la contemplation fervente de sa splendeur, et je l'ai aimé avec mon âme plus passionnément.
Je me sens presque craintive, dominée par ce rythme qui chante à mes sens une mystérieuse musique; je m'exalte silencieusement devant ce poème de grâce virile, d'élégance hautaine, de victorieuse jeunesse.
O Sylvius, dis-moi que tu me donnes toute ta beauté. Dis-moi qu'elle est mienne, ta tête rayonnante imprégnée de soleil, dis-moi que tu m'abandonnes ta poitrine large où je m'étends pour sommeiller, tes hanches étroites et dures, tes genoux de marbre, tes bras qui pourraient m'écraser et tes mains si chères, où mon baiser lent se dépose au creux des paumes caressantes.
J'ai regardé tes lèvres fières qui plient sous les miennes, tes dents où mes dents se sont heurtées illuminent ton sourire, ta langue chaude m'endort, et quand je m'éveille de mon vertige, c'est pour revoir ton corps triomphant, altier comme un rayon de miel.
J'ai écrit par le passé des trucs mièvres et sans valeur qu'on ne peut pas appeler poésie. Aujourd'hui je me contente de savourer.
Mes goûts vont plus vers Char, Jaccottet, Anne Perrier, peu connue mais merveilleuse, et j'ai une tendresse toute particulière envers le Livre pour Toi, de Marguerite Burnat-Provins.
J'ai regardé ton corps debout, simple et altier comme un pilier d'ivoire, ambré comme un rayon de miel.
Je l'ai regardé, les mains croisées sur mes genoux, sans l'effleurer, dans la contemplation fervente de sa splendeur, et je l'ai aimé avec mon âme plus passionnément.
Je me sens presque craintive, dominée par ce rythme qui chante à mes sens une mystérieuse musique; je m'exalte silencieusement devant ce poème de grâce virile, d'élégance hautaine, de victorieuse jeunesse.
O Sylvius, dis-moi que tu me donnes toute ta beauté. Dis-moi qu'elle est mienne, ta tête rayonnante imprégnée de soleil, dis-moi que tu m'abandonnes ta poitrine large où je m'étends pour sommeiller, tes hanches étroites et dures, tes genoux de marbre, tes bras qui pourraient m'écraser et tes mains si chères, où mon baiser lent se dépose au creux des paumes caressantes.
J'ai regardé tes lèvres fières qui plient sous les miennes, tes dents où mes dents se sont heurtées illuminent ton sourire, ta langue chaude m'endort, et quand je m'éveille de mon vertige, c'est pour revoir ton corps triomphant, altier comme un rayon de miel.
- ysabelDevin
C'est ce que je lis le plus... QQ minutes suffisent pour lire l'intégralité d'un poème. Lire jusqu'à plus soif une pièce en se laissant bercer par son rythme.
Je suis, depuis que je l'ai découvert dans mes années de lycée, fascinée par Baudelaire.
J'adore Verlaine, Apollinaire (Poèmes à Lou), Eluard, Supervielle.
J'aime bien, je l'ai découverte alors que je faisais mon mémoire de maîtrise sur Desbordes-Valmore qui a écrit des pièces géniales (au milieu d'une production très importante et souvent inégale).
Mon Lou je veux te reparler maintenant de l'Amour
Il monte dans mon cœur comme le soleil sur le jour
Et soleil il agite ses rayons comme des fouets
Pour activer nos âmes et les lier
Mon amour c'est seulement ton bonheur
Et ton bonheur c'est seulement ma volonté
Ton amour doit être passionné de douleur
Ma volonté se confond avec ton désir et ta beauté
Ah ! ah ! te revoilà devant moi toute nue
Captive adorée toi la dernière venue
Tes seins ont le goût pâle des kakis et des figues de barbarie
Hanches fruits confits je les aime ma chérie
L'écume de la mer dont naquit la déesse
Évoque celle-là qui naît de ma caresse
Si tu marches Splendeur tes yeux ont le luisant
D'un sabre au doux regard prêt à se teindre de sang
Si tu te couches Douceur tu deviens mon orgie
Et le mets savoureux de notre liturgie
Si tu te courbes Ardeur comme une flamme au vent
Des atteintes du feu jamais rien n'est décevant
Je flambe dans ta flamme et suis de ton amour
Le phénix qui se meurt et renaît chaque jour
Chaque jour
Mon amour
Va vers toi ma chérie
Comme un tramway
Il grince et crie
Sur les rails où je vais
La nuit m'envoie ses violettes
Reçois-les car je te les jette
Le soleil est mort doucement
Comme est mort l'ancien roman
De nos fausses amours passées
Les violettes sont tressées
Si d'or te couronnait le jour
La nuit t'enguirlande à son tour.
Je suis, depuis que je l'ai découvert dans mes années de lycée, fascinée par Baudelaire.
J'adore Verlaine, Apollinaire (Poèmes à Lou), Eluard, Supervielle.
j'ai une tendresse toute particulière envers le Livre pour Toi, de Marguerite Burnat-Provins.
J'aime bien, je l'ai découverte alors que je faisais mon mémoire de maîtrise sur Desbordes-Valmore qui a écrit des pièces géniales (au milieu d'une production très importante et souvent inégale).
Mon Lou je veux te reparler maintenant de l'Amour
Il monte dans mon cœur comme le soleil sur le jour
Et soleil il agite ses rayons comme des fouets
Pour activer nos âmes et les lier
Mon amour c'est seulement ton bonheur
Et ton bonheur c'est seulement ma volonté
Ton amour doit être passionné de douleur
Ma volonté se confond avec ton désir et ta beauté
Ah ! ah ! te revoilà devant moi toute nue
Captive adorée toi la dernière venue
Tes seins ont le goût pâle des kakis et des figues de barbarie
Hanches fruits confits je les aime ma chérie
L'écume de la mer dont naquit la déesse
Évoque celle-là qui naît de ma caresse
Si tu marches Splendeur tes yeux ont le luisant
D'un sabre au doux regard prêt à se teindre de sang
Si tu te couches Douceur tu deviens mon orgie
Et le mets savoureux de notre liturgie
Si tu te courbes Ardeur comme une flamme au vent
Des atteintes du feu jamais rien n'est décevant
Je flambe dans ta flamme et suis de ton amour
Le phénix qui se meurt et renaît chaque jour
Chaque jour
Mon amour
Va vers toi ma chérie
Comme un tramway
Il grince et crie
Sur les rails où je vais
La nuit m'envoie ses violettes
Reçois-les car je te les jette
Le soleil est mort doucement
Comme est mort l'ancien roman
De nos fausses amours passées
Les violettes sont tressées
Si d'or te couronnait le jour
La nuit t'enguirlande à son tour.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PasseroseNeoprof expérimenté
Et l'acrostiche :
La nuit descend
On y pressent
Un long destin de sang
Je trouve qu'il en dit tant en si peu de mots...
La nuit descend
On y pressent
Un long destin de sang
Je trouve qu'il en dit tant en si peu de mots...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum