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- LadyOlennaModérateur
Non non mais c'est vrai que ce modèle est pas mal répandu, c'est indéniable. On les repère vite, ils ne font pas mystère de leurs intentions, ni de leur fatuité.
Quand je suis rentrée dans l'académie où je suis actuellement, on a été reçus à la DSDEN fin août pour un accueil des nouveaux entrants dans le département. On nous a demandé de nous présenter brièvement. Il y a ceux qui suivent cette consigne en exposant rapidement leur parcours, et ceux qui monopolisent la parole pendant cinq minutes pour expliquer à tout le monde TOUTES les missions qu'ils ont remplies et TOUTES les extraordinaires compétences qu'ils possèdent. C'est fascinant.
Quand je suis rentrée dans l'académie où je suis actuellement, on a été reçus à la DSDEN fin août pour un accueil des nouveaux entrants dans le département. On nous a demandé de nous présenter brièvement. Il y a ceux qui suivent cette consigne en exposant rapidement leur parcours, et ceux qui monopolisent la parole pendant cinq minutes pour expliquer à tout le monde TOUTES les missions qu'ils ont remplies et TOUTES les extraordinaires compétences qu'ils possèdent. C'est fascinant.
- Clecle78Bon génie
Ma chef n'est pas nouvelle dans l'académie mais s'est exactement présentée comme ça l'an dernier en artivant, experte de, spécialiste auprès de .... Bon eh bien ce n'est pas du tout représentatif des compétences réelles en tout cas !
- menerveOracle
En tous les cas, depuis 4 ou 5 ans, on ressent la souffrance du personnel dûe aux techniques de management.. Et finalement à trop charger la mule, elle se brise les os et n'arrive plus à avancer et refuse de le faire...
Je commence à me dire qu'il faut que je résiste et que je dise non à tout ce que l'on me propose /impose car sinon je vais craquer... Je craque déjà d'ailleurs.
Je n'en peux plus, plus j'en fais plus on m'en demande et je me demande quel est le réel bénéfice pour les élèves. Et l'effet pervers c'est que quand j'arrive à dire non, on refile le bébé à un collègue qui du coup m'en veux car il se voit octroyer un boulot supplémentaire. Ce qui pourrit encore plus l'ambiance et encore plus mon moral.
Je commence à me dire qu'il faut que je résiste et que je dise non à tout ce que l'on me propose /impose car sinon je vais craquer... Je craque déjà d'ailleurs.
Je n'en peux plus, plus j'en fais plus on m'en demande et je me demande quel est le réel bénéfice pour les élèves. Et l'effet pervers c'est que quand j'arrive à dire non, on refile le bébé à un collègue qui du coup m'en veux car il se voit octroyer un boulot supplémentaire. Ce qui pourrit encore plus l'ambiance et encore plus mon moral.
- cléliaFidèle du forum
L'avantage d'être dans un établissement de bouseux servant de tremplin, c'est qu'il est rare que les CDE du modèle évoqué ci-dessus restent 9 ans. La plupart du temps, ils font tout pour grimper dans leur carrière et quitter les bouseux aussi vite que possible. Heureusement, il reste des CDE humains et compétents. Et on est triste de les voir partir.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- InvitéInvité
Moi aussi, j'aime bien les bouseux. J'y suis et si je mute, j'y reste.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
- Ramanujan974Érudit
Anywhere a écrit:Moi aussi, j'aime bien les bouseux. J'y suis et si je mute, j'y reste.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
Parce que tu es plus payé comme chef d'un catégorie 4ex que adjoint d'un catégorie 2.
- LadyOlennaModérateur
Il y a de ça, mais pas que. Certains collègues veulent pouvoir dire "moi je suis proviseur de tel lycée du centre-ville de Bordeaux" plutôt que "principal du collège de La Coquille", ça en jette plus (croient-ils).Ramanujan974 a écrit:Anywhere a écrit:Moi aussi, j'aime bien les bouseux. J'y suis et si je mute, j'y reste.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
Parce que tu es plus payé comme chef d'un catégorie 4ex que adjoint d'un catégorie 2.
- Clecle78Bon génie
Tout de même, le salaire est important si j'en crois mon amie. Une fois qu'on a touché la prime catégorie supérieure c'est compliqué de redescendre et d'avoir une perte de salaire. Et je ne connais pas beaucoup de proviseurs ou principaux qui soient repartis dans un établissement plus petit avec un salaire moindre (si, une fois, pour cause de burn out et tout le monde en parlait dans l'académie où j'étais car cette personne était une excellente chef et assez médiatique, mais c'est exceptionnel).
- LadyOlennaModérateur
Qu'on ne veuille pas redescendre et perdre en salaire, c'est compréhensible. Par contre qu'on n'envisage pas de faire sa carrière sans parvenir très vite à un poste "prestigieux" sur un établissement "prestigieux", je ne comprends pas cette course à l'échalote. Si je ne passe jamais dans ce type d'établissement, personnellement je m'en fous.
- dansesNiveau 9
Qu’on souhaite faire carrière ne me pose pas de problème, chacun son ambition. En revanche user, pressurer, essorer, utiliser les enseignants (tout en les méprisant) pour y parvenir m’est intolérable. Comme le fait remarquer à juste titre Menerve, c’est une dérive à l’œuvre ces dernières années, et qui explique également le malaise enseignant. Mais de ce management toxique on parle peu.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] olenna : il est rassurant de voir qu’au cœur du système certains ne sont pas dupes et gardent une vraie humanité. Laquelle se perd.
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- Clecle78Bon génie
Je viens justement d'un de ces établissements dits prestigieux. La chef en attente de retraite est cloîtrée dans son bureau et ne fait absolument plus rien. C'est une catastrophe.pour l'établissement car même là on a besoin d'un investissement réel du chef. Là où je suis actuellement ce n'est pas beaucoup mieux, elle attend sans doute sa mutation dans un établissement plus prestigieux. Par contre ma super adjointe a vraiment envie d'oeuvrer pour les élèves et les enseignants en harmonie. C'est un bonheur et je me dis que les collègues auront de la chance de travailler avec elle. Bizarrement elle ne recherche pas d'établissement de prestige, elle me l'a dit.
- InvitéInvité
Clecle78 a écrit:Je viens justement d'un de ces établissements dits prestigieux. La chef en attente de retraite est cloîtrée dans son bureau et ne fait absolument plus rien. C'est une catastrophe.pour l'établissement car même là on a besoin d'un investissement réel du chef. Là où je suis actuellement ce n'est pas beaucoup mieux, elle attend sans doute sa mutation dans un établissement plus prestigieux. Par contre ma super adjointe a vraiment envie d'oeuvrer pour les élèves et les enseignants en harmonie. C'est un bonheur et je me dis que les collègues auront de la chance de travailler avec elle. Bizarrement elle ne recherche pas d'établissement de prestige, elle me l'a dit.
Deux remarques : à titre personnel, j'aime bien quand les journées sont difficiles et elles le sont actuellement pour moi, aller faire un tour dans la cour de récréation pour aller discuter avec mes bouseux. Je suis touché, et j'arrête tout, quand une ado de 15 ans, trouve un prétexte pour venir discuter avec moi de son mal-être. Alors je lui cite Epictète sans qu'elle le sache : il y a des choses qui dépendent de toi, d'autres non etc Et, comme LadyOlenna, nous ne sommes pas les seuls, nous ne faisons pas tous perdir pour éviter les élèves, loin de là ...
En ce qui concerne le rôle de l'adjoint, il est toujours plus visible, plus facile même et c'est un grand classique de voir l'adjoint se démener alors que l'on se demande ce que peut bien faire le chef ou la cheffe.
- Clecle78Bon génie
Au bout de 37 ans j'ai eu pas mal de chefs et d'adjoints et je pense savoir reconnaître un chef ou un adjoint qui bosse vraiment. Il est vrai qu'un adjoint qui ne fiche rien ou est incompétent ça se voit tout de suite et les répercussions sur les emplois du temps ou autres sont immédiates . Mais le chef qui ne s'investit pas vraiment pour son établissement ça finit par se repérer aussi même si c'est moins visible. Je dois dire qu'en général le discours de prérentrée d'un nouveau chef donne déjà une impression assez fiable. Mais j'attends toujours au moins un an pour poser mon jugement parce qu'effectivement c'est là qu'on peut voir à qui on a affaire et subir parfois de grosses désillusions (ou le contraire mais plus rarement). Je sais en tout cas que c'est vraiment un travail pas facile et chronophage puisque ma sœur et ma meilleure amie dirigent toutes les deux un établissement et s'y épuisent. Personnellement j'apprécie qu'un chef ou un adjoint soit professionnel même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses orientations et surtout humain, vraiment humain. C'est ce qui me manque actuellement et ça me rend triste de me dire que je pars en fin d'année et que ma chef s'en fiche complètement (quand je suis allé la prévenir j'ai bien compris qu'elle était surtout ravie de pouvoir essayer de supprimer mon poste. J'avoue que ne pas même avoir une parole de sympathie ou de reconnaissance du travail accompli, ça me reste en travers de la gorge.)
- LadyOlennaModérateur
Un chef qui ne s'investit pas, ça ne se voit pas mais ça se ressent. Au quotidien, l'organisation peut tenir la route par le travail de l'adjoint, mais il manque une vision, un projet, un pilotage de l'établissement. Ici mon collègue n'impulse rien, n'est pas à ce qu'il fait, et cela crée un climat de démobilisation générale. Les PP de 5e et 3e (les niveaux qu'il suit) ne font plus appel à lui pour régler certaines situations qui de ce fait pourrissent parfois (par exemple des élèves borderline à qui il faudrait proposer des PAFI ou des stages, qui végètent au collège en embêtant tout le monde). Les collègues sont seuls pour monter des projets, ils n'ont aucun soutien (ça ne l'intéresse pas), mon collègue n'est jamais là au départ ou au retour des bus pour les sorties importantes par exemple, ne demande pas comment ça s'est passé, n'est parfois même pas au courant de ce qui se fait. Cela génère une sorte d'apathie générale. Ce n'est pas quantifiable comme un adjoint qui ne saurait pas organiser la vie de l'établissement au quotidien, c'est plus diffus, mais c'est tout aussi redoutable à long terme (ici ça fait 5 ans que l'établissement est en train de sombrer lentement).
- mimiNiveau 9
Je suis d'accord avec ça. J'ai eu un chef humain mais royalement paresseux ( ou incompétent ?).
Ce fut une catastrophe.
Je crois que je préfère un pète sec qui fait son boulot.
Ce fut une catastrophe.
Je crois que je préfère un pète sec qui fait son boulot.
- Clecle78Bon génie
Ce genre de dilemme est piégeux. La mienne est pète sec et ne fait pas le boulot ...mimi a écrit:Je suis d'accord avec ça. J'ai eu un chef humain mais royalement paresseux ( ou incompétent ?).
Ce fut une catastrophe.
Je crois que je préfère un pète sec qui fait son boulot.
- mimiNiveau 9
Le pire étant la fausse sympathique, caractérielle et incompétente...
- Marie24Je viens de m'inscrire !
LadyOlenna a écrit:Il y a de ça, mais pas que. Certains collègues veulent pouvoir dire "moi je suis proviseur de tel lycée du centre-ville de Bordeaux" plutôt que "principal du collège de La Coquille", ça en jette plus (croient-ils).Ramanujan974 a écrit:Anywhere a écrit:Moi aussi, j'aime bien les bouseux. J'y suis et si je mute, j'y reste.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
Parce que tu es plus payé comme chef d'un catégorie 4ex que adjoint d'un catégorie 2.
Principal du collège de La Coquille ? Quelle surprise de lire ce nom ici ! Lauréate cette année du concours - stagiaire donc - je n’ai pas pu rester en Dordogne et suis donc en Gironde. Bien que ce département regorge d’établissements aussi différents les uns des autres, avec effectivement des lycées prestigieux, je partage cette envie de travailler dans un milieu bien rural…et j’espère pouvoir très vite revenir en terre périgourdine…
- LadyOlennaModérateur
J'ai pris cet exemple car c'est l'archétype du tout petit établissement rural qui fait fuir certains de mes collègues
Trop tôt pour moi dans ma carrière de toute façon, j'ai encore quelques années d'adjointe à faire !
Je te souhaite de pouvoir revenir pour un prochain poste sur tes terres, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], même si tu n'es pas expatriée très loin !
Trop tôt pour moi dans ma carrière de toute façon, j'ai encore quelques années d'adjointe à faire !
Je te souhaite de pouvoir revenir pour un prochain poste sur tes terres, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], même si tu n'es pas expatriée très loin !
- InvitéInvité
LadyOlenna a écrit:J'ai pris cet exemple car c'est l'archétype du tout petit établissement rural qui fait fuir certains de mes collègues
Trop tôt pour moi dans ma carrière de toute façon, j'ai encore quelques années d'adjointe à faire !
Je te souhaite de pouvoir revenir pour un prochain poste sur tes terres, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], même si tu n'es pas expatriée très loin !
Ah mais c'est une vraie commune ? Je pensais que tu l'avais inventée. Tu peux quand même dire que tu es Principale du Collège Charles de Gaulle pour épater la galerie ...
Tous mes voeux aussi de bonne mutation à l'avenir.
- Marie24Je viens de m'inscrire !
Anywhere a écrit:LadyOlenna a écrit:J'ai pris cet exemple car c'est l'archétype du tout petit établissement rural qui fait fuir certains de mes collègues
Trop tôt pour moi dans ma carrière de toute façon, j'ai encore quelques années d'adjointe à faire !
Je te souhaite de pouvoir revenir pour un prochain poste sur tes terres, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], même si tu n'es pas expatriée très loin !
Ah mais c'est une vraie commune ? Je pensais que tu l'avais inventée. Tu peux quand même dire que tu es Principale du Collège Charles de Gaulle pour épater la galerie ...
Tous mes voeux aussi de bonne mutation à l'avenir.
Ah j’adore ton message [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Et oui c’est une vraie commune ! (mais c’est sûr qu’il faut connaître un peu…) Avec le charme - quand on aime - des petites communes de campagne.
- Marie24Je viens de m'inscrire !
LadyOlenna a écrit:J'ai pris cet exemple car c'est l'archétype du tout petit établissement rural qui fait fuir certains de mes collègues
Trop tôt pour moi dans ma carrière de toute façon, j'ai encore quelques années d'adjointe à faire !
Je te souhaite de pouvoir revenir pour un prochain poste sur tes terres, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], même si tu n'es pas expatriée très loin !
Merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il est vrai que je ne suis pas expatriée loin et j’essaie de garder ça à l’esprit quand j’ai un coup de mou…je te souhaite de pouvoir obtenir plus tard un poste de chef qui te permettra de t’épanouir, avec tes valeurs !
- InvitéInvité
Si quelques collègues recherchent des éléments de réponse à ma question initiale, ils les trouveront dans les éléments statistiques du mouvement :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
A la page 7, on trouve la répartition des items. C'est dommage que ce type de document n'existe pas à ma connaissance pour le PPCR des enseignants.
Nouveauté en 2023 : l'apparition de l'item "exceptionnel".
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A la page 7, on trouve la répartition des items. C'est dommage que ce type de document n'existe pas à ma connaissance pour le PPCR des enseignants.
Nouveauté en 2023 : l'apparition de l'item "exceptionnel".
- MatteoNiveau 10
Vous avez bien du courage de subir un tel système pour vos mutations...
- MehitabelVénérable
Marie24 a écrit:LadyOlenna a écrit:Il y a de ça, mais pas que. Certains collègues veulent pouvoir dire "moi je suis proviseur de tel lycée du centre-ville de Bordeaux" plutôt que "principal du collège de La Coquille", ça en jette plus (croient-ils).Ramanujan974 a écrit:Anywhere a écrit:Moi aussi, j'aime bien les bouseux. J'y suis et si je mute, j'y reste.
Je comprends mal ce plan de carrière qui consiste à finir proviseur de lycée prestigieux. Mon objectif, en fin de carrière, dans un collège de bouseux ou de cas cas sociaux, serait plutôt de réussir à donner de l'ambition aux plus modestes, de la confiance aux élèves les plus faibles, et de la fierté à tous les personnels, quel qu'il soit. Mais c'est beaucoup de travail et de compétences que je n'ai pas encore.
Parce que tu es plus payé comme chef d'un catégorie 4ex que adjoint d'un catégorie 2.
Principal du collège de La Coquille ? Quelle surprise de lire ce nom ici ! Lauréate cette année du concours - stagiaire donc - je n’ai pas pu rester en Dordogne et suis donc en Gironde. Bien que ce département regorge d’établissements aussi différents les uns des autres, avec effectivement des lycées prestigieux, je partage cette envie de travailler dans un milieu bien rural…et j’espère pouvoir très vite revenir en terre périgourdine…
C'est drôle, nous sommes dans la même académie. Et La Coquille fait trembler les TZR
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