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- LédisséEsprit sacré
De manière instante, donc vivement. Ce n'est en effet pas du tout la même chose : cela implique "c'est important pour moi", non "je vais tambouriner à la porte jusqu'à obtenir ce que je veux"^^ Et le sens (b) n'implique même pas cette notion de demande "instante", seulement de demande "déférente".
Pour le "merci de", je suis persuadée que beaucoup l'utilisent (beaucoup d'élèves, en tout cas !) sans y voir de mal : après tout, il y a "merci" dedans, c'est donc poli !
Pour le "merci de", je suis persuadée que beaucoup l'utilisent (beaucoup d'élèves, en tout cas !) sans y voir de mal : après tout, il y a "merci" dedans, c'est donc poli !
- zigmag17Guide spirituel
Bien. Merci! ( et ce n'est pas péremptoire !)
- TailleventFidèle du forum
Je crains que mon sarcasme n'ait été qu'une pâle tentative de cacher mes objectifs réels et évidemment perfide : je suis en effet ici en infiltration au nom du FINSAERSIVAG (Front intersectionnel et néanmoins sublimement ambitieux d'expansion résolue du subjonctif imparfait vers un avenir glorieux (schisme non-végétarien)) !Lédissé a écrit:Ah non, je m'insurge ! Le subjonctif imparfait, c'est joli comme tout, ce n'est pas du délire ! Laissez tranquille mon petit subjonctif imparfait chériTaillevent a écrit:Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:[...]
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
- JacqGuide spirituel
En tout cas le verbe "solliciter" semble avoir toute son importance.
J'espère, camarades du CAPES (ou Agreg) classique que "apprenant" n''a pas remplacé le mot "élève", comme pour les CAPLP !
Bref, franchement, le verbe solliciter on s'en fiche, ce n'est pas le sujet.
Par contre "apprenant", là c'est important (et même si ce n'est pas dans votre statut, le terme est entré dans l'EN).
Le terme d'apprenant est apparu depuis des années mais la curiosité et l'alarme n'ont pas dues êtres sollicitées à ce moment. C'est dommage, nous avons sollicité les collègues pour qu'ils réagissent, en vain, et ils ne se rendent compte du désastre que maintenant.
Bon courage les PLP ! Bon courage les enseignants et formations en BTS !
C'est bon d'*** les mouches (citation littéraire, Bacri et sans doute d'autres avant) pour un verbe alors qu'on se fait avoir depuis des années sur d'autres choses. La politique dévastatrice que nous subissons, le MEN est content, il va pouvoir nous l'infliger et nous abattre si notre seul problème c'est le RDV de parents ou alors l'emploi du verbe "solliciter", eh ben...
J'espère, camarades du CAPES (ou Agreg) classique que "apprenant" n''a pas remplacé le mot "élève", comme pour les CAPLP !
Bref, franchement, le verbe solliciter on s'en fiche, ce n'est pas le sujet.
Par contre "apprenant", là c'est important (et même si ce n'est pas dans votre statut, le terme est entré dans l'EN).
Le terme d'apprenant est apparu depuis des années mais la curiosité et l'alarme n'ont pas dues êtres sollicitées à ce moment. C'est dommage, nous avons sollicité les collègues pour qu'ils réagissent, en vain, et ils ne se rendent compte du désastre que maintenant.
Bon courage les PLP ! Bon courage les enseignants et formations en BTS !
C'est bon d'*** les mouches (citation littéraire, Bacri et sans doute d'autres avant) pour un verbe alors qu'on se fait avoir depuis des années sur d'autres choses. La politique dévastatrice que nous subissons, le MEN est content, il va pouvoir nous l'infliger et nous abattre si notre seul problème c'est le RDV de parents ou alors l'emploi du verbe "solliciter", eh ben...
- mimiNiveau 9
Ha non. Dans la néo terminologie, on sodomise les diptères.
Moi, quand on me sollicite, je suis contente. Parfois, on veut juste me voir, et une fois " immédiatement ".
Moi, quand on me sollicite, je suis contente. Parfois, on veut juste me voir, et une fois " immédiatement ".
- LédisséEsprit sacré
Je le prends très très mal !zigmag17 a écrit:Bien. Merci! ( et ce n'est pas péremptoire !)
(Où est-ce qu'on adhère ? )Taillevent a écrit:Je crains que mon sarcasme n'ait été qu'une pâle tentative de cacher mes objectifs réels et évidemment perfide : je suis en effet ici en infiltration au nom du FINSAERSIVAG (Front intersectionnel et néanmoins sublimement ambitieux d'expansion résolue du subjonctif imparfait vers un avenir glorieux (schisme non-végétarien)) !Lédissé a écrit:Ah non, je m'insurge ! Le subjonctif imparfait, c'est joli comme tout, ce n'est pas du délire ! Laissez tranquille mon petit subjonctif imparfait chériTaillevent a écrit:Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:[...]
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
Ce n'est pas le seul problème, mais ici, c'est le sujet pour répondre au collègue qui s'en offusque ; parce que s'offusquer d'un terme ou d'une tournure injonctive dans une demande de rendez-vous, c'est normal (ce n'est pas le problème numéro 1... mais on pourrait dire que la tendance à l'injonction de certains parents est liée à la politique dévastatrice que nous subissons, comme tu le dis), mais s'offusquer d'un terme parfaitement poli et même plus poli que ceux de la plupart des demandes que nous recevons, tout en adoptant une position de refus a priori (le collègue demande si recevoir les parents fait partie de nos obligations), ça fait réagir les collègues, et c'est normal.Jacq a écrit:En tout cas le verbe "solliciter" semble avoir toute son importance.
J'espère, camarades du CAPES (ou Agreg) classique que "apprenant" n''a pas remplacé le mot "élève", comme pour les CAPLP !
Bref, franchement, le verbe solliciter on s'en fiche, ce n'est pas le sujet.
Par contre "apprenant", là c'est important (et même si ce n'est pas dans votre statut, le terme est entré dans l'EN).
Le terme d'apprenant est apparu depuis des années mais la curiosité et l'alarme n'ont pas dues êtres sollicitées à ce moment. C'est dommage, nous avons sollicité les collègues pour qu'ils réagissent, en vain, et ils ne se rendent compte du désastre que maintenant.
Bon courage les PLP ! Bon courage les enseignants et formations en BTS !
C'est bon d'*** les mouches (citation littéraire, Bacri et sans doute d'autres avant) pour un verbe alors qu'on se fait avoir depuis des années sur d'autres choses. La politique dévastatrice que nous subissons, le MEN est content, il va pouvoir nous l'infliger et nous abattre si notre seul problème c'est le RDV de parents ou alors l'emploi du verbe "solliciter", eh ben...
Par ailleurs, couper les cheveux en quatre sur des subtilités (ou pas) sémantiques, c'est mon petit plaisir, visiblement celui d'autres collègues aussi, et ce n'est pas un mal dans notre profession, non ?
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- lene75Prophète
L'exemple de "merci de" montre bien le problème. Si vous regardez la définition de "merci" ou pire "remercier", ça ne vous dira pas que cette formulation est très désagréable.
De même que des formulations du type : "Je vous demande de m'accorder un RV". Si vous regardez la définition de "demander", ça ne vous dira rien de ce type d'usage. Demander (vraiment) un RV et écrire ce genre de phrase n'ont rien à voir. Et paradoxalement, plus on y ajoute de formules de politesse, plus la phrase peut devenir désagréable : "Je vous ai déjà sollicité () à plusieurs reprises en vain. Je vous demande donc maintenant de bien vouloir m'accorder un RV". Ici le "de bien vouloir", qui rend d'habitude une demande plus polie (ex : je vous prie de bien vouloir m'excuser), la rend encore plus injonctive.
Mais encore une fois, peu importe ici : il suffit de savoir que la plupart des parents qui écrivent "merci de bien vouloir m'accorder un RV" croient être non pas moins mais plus polis qu'à l'habitude.
De même que des formulations du type : "Je vous demande de m'accorder un RV". Si vous regardez la définition de "demander", ça ne vous dira rien de ce type d'usage. Demander (vraiment) un RV et écrire ce genre de phrase n'ont rien à voir. Et paradoxalement, plus on y ajoute de formules de politesse, plus la phrase peut devenir désagréable : "Je vous ai déjà sollicité () à plusieurs reprises en vain. Je vous demande donc maintenant de bien vouloir m'accorder un RV". Ici le "de bien vouloir", qui rend d'habitude une demande plus polie (ex : je vous prie de bien vouloir m'excuser), la rend encore plus injonctive.
Mais encore une fois, peu importe ici : il suffit de savoir que la plupart des parents qui écrivent "merci de bien vouloir m'accorder un RV" croient être non pas moins mais plus polis qu'à l'habitude.
- TailleventFidèle du forum
C'est simple : il y a d'abord une initiation (qui implique un poulpe, des chants mongols et une photo de Raymond Barre) dans le sous-sol d'une pizzeria pour accéder au premier degré (sur 687), il faut maîtriser les 39 poignées de mains secrètes et payer une adhésion via une crypto-monnaire burundaise, dont le logiciel fonctionne uniquement sur Windows 3.11. Je ne comprends pas pourquoi on n'a pas plus d'adhérents.Lédissé a écrit:(Où est-ce qu'on adhère ? )Taillevent a écrit:Je crains que mon sarcasme n'ait été qu'une pâle tentative de cacher mes objectifs réels et évidemment perfide : je suis en effet ici en infiltration au nom du FINSAERSIVAG (Front intersectionnel et néanmoins sublimement ambitieux d'expansion résolue du subjonctif imparfait vers un avenir glorieux (schisme non-végétarien)) !Lédissé a écrit:Ah non, je m'insurge ! Le subjonctif imparfait, c'est joli comme tout, ce n'est pas du délire ! Laissez tranquille mon petit subjonctif imparfait chériTaillevent a écrit:
Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )
- mafalda16Modérateur
Et ça ne nous explique toujours pas pourquoi le posteur initial nous précisait qu’il était prof de philo.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- LédisséEsprit sacré
@Taillevent :
@mafalda16 : J'ai relu le message, j'émets l'hypothèse qu'il s'agissait d'impliquer "je suis juste le prof d'une matière parmi d'autres, non le PP" ; mais la prudence invite à attendre une réponse de Five91^^
@mafalda16 : J'ai relu le message, j'émets l'hypothèse qu'il s'agissait d'impliquer "je suis juste le prof d'une matière parmi d'autres, non le PP" ; mais la prudence invite à attendre une réponse de Five91^^
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Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- RandoschtroumfNiveau 10
Jacq a écrit:Randoschtroumf a écrit:Jacq a écrit:
- Une l'année dernière avec des parents intrusifs (dont un ancien prof, parfois les pires, même matière que moi en plus) totalement paranos et qui sont en réalité l'origine des soucis de leur fille mais ne peuvent l'admettre (leur fille a juste 20 de moyenne dans ma matière car elle l'adore, mais il lui faut un AESH tout de même ^^).
- Spoiler:
En spoiler, car ce n'est pas le sujet du post : il ne faut pas mélanger résultats scolaires et AESH. La notification d'une AESH est liée à un handicap, pas la réponse à la difficulté scolaire.On peut avoir un handicap, avoir d'excellents résultats scolaires, et avoir besoin d'un AESH.
Et je ne parle pas que du handicap physique.
- Spoiler:
L'AESH ne vient même plus dans mon cours. Elle n'a pas besoin car je suis sur des matières où elle se plait. J'ai congédié l'AESH. En fait je ne l'ai pas congédiée mais j'ai indiqué qu'elle serait sans doute plus utile pour la suivre sur d'autres disciplines (le temps des AESH étant compté, il valait mieux l'utiliser pour d'autres matières). Mais pour cette élève, franchement, ce sont les parents qui en auraient besoin. S'ils ne lui transmettraient toutes leurs anxiétés et leur parano cela irait mieux et depuis longtemps.
- Spoiler:
- Je ne connais pas cette élève. Peut-être qu'elle n'a vraiment pas besoin d'AESH...
Néanmoins, quand je vois les propos que tu tiens sur les parents, je frémis. C'est exactement la réaction psychanalytique classique et erronée face à un handicap invisible : mettre en cause les parents et les accuser d'être la source du handicap de leur enfant.
Rappelons-le à nouveau : AESH = handicap. Visible ou pas.
Les propos que tu tiens sur les parents me choquent, ils sont totalement irrespectueux et montrent un mépris et une méconnaissance globale du handicap, des personnes handicapées et de leurs familles.
Quand on n'est pas médecin, il est parfois préférable de faire preuve d'humilité
- HélipsProphète
C'est marrant parce qu'actuellement en lycée, un prof de philo est plus probablement PP que pas PP, et bien plus probablement qu'un prof de maths.Lédissé a écrit:@Taillevent :
@mafalda16 : J'ai relu le message, j'émets l'hypothèse qu'il s'agissait d'impliquer "je suis juste le prof d'une matière parmi d'autres, non le PP" ; mais la prudence invite à attendre une réponse de Five91^^
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- lene75Prophète
Ça dépend de la politique du lycée. Si les PP sont les deux profs de spé, un prof de philo a peu de chances d'être PP. Mais je ne vois mal le rapport avec la choucroute, puisque là il est précisé que le RV est demandé au prof en tant que prof de philo, pas en tant que PP, et a priori pas en tant que prof de spécialité non plus, ce qui est en effet relativement rare, même si ça se produit.
D'accord avec Randoschtroumf sur la question du handicap.
D'accord avec Randoschtroumf sur la question du handicap.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Johnny33Niveau 1
C'est marrant parce qu'actuellement en lycée, un prof de philo est plus probablement PP que pas PP, et bien plus probablement qu'un prof de maths
Oui mais ils vont probablement être sollicités ("Merci de bien vouloir blabla...") pour "épauler" les profs de maths en seconde et prendre en charge le nouveau module de réconciliation des élèves avec les mathématiques.
ça m'étonne que personne n'y ait pensé, faire enseigner les maths par des humanistes pour les rendre plus humaines.
- HélipsProphète
Johnny33 a écrit:C'est marrant parce qu'actuellement en lycée, un prof de philo est plus probablement PP que pas PP, et bien plus probablement qu'un prof de maths
Oui mais ils vont probablement être sollicités ("Merci de bien vouloir blabla...") pour "épauler" les profs de maths en seconde et prendre en charge le nouveau module de réconciliation des élèves avec les mathématiques.
ça m'étonne que personne n'y ait pensé, faire enseigner les maths par des humanistes pour les rendre plus humaines.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ProflambdadaHabitué du forum
Me concernant, j'ai eu hier une demande de rendez-vous avec un parent qui voudrait comprendre pourquoi son fils est en conflit avec un de ses camarades.... J'ai beau être PP, je ne suis pas Dieu... Enfin, je vais me renseigner auprès des élèves cités et faire un point en suivant avec la maman... Mais plus ça va, plus les parents pensent que le PP est vraiment l'institutrice de leur enfant.
Par contre, un rendez-vous pour "faire le point" ne me semble pas aberrant (bon ceci dit, encore heureux que "tous" les parents n'ont pas la même idée, car sinon, ce ne serait plus un rendez vous par semaine que j'aurais mais quatre... Il va vraiment falloir songer à augmenter la prime PP...).
Par contre, un rendez-vous pour "faire le point" ne me semble pas aberrant (bon ceci dit, encore heureux que "tous" les parents n'ont pas la même idée, car sinon, ce ne serait plus un rendez vous par semaine que j'aurais mais quatre... Il va vraiment falloir songer à augmenter la prime PP...).
- trompettemarineMonarque
Ce n'est pas au CPE de régler cela ?
- Dadoo33Grand sage
Effectivement, c’est le boulot du cpe. Transfère-lui le message.
- ProflambdadaHabitué du forum
trompettemarine a écrit:Ce n'est pas au CPE de régler cela ?
Si mais il n'est pas non plus au courant... Et le mail m'est adressé, car je suis PP ("maman" ?) de cette classe. Pour les parents, le PP doit tout gérer dans la classe (même si ce n'est pas malveillant de la part de la maman, c'est révélateur de ce qu'attendent les parents d'un PP aujourd'hui...)
- ProflambdadaHabitué du forum
Dadoo33 a écrit:Effectivement, c’est le boulot du cpe. Transfère-lui le message.
Je le verrai lundi et on en parlera bien sûr. Ici on communique beaucoup (petit établissement) et c'est très bien d'ailleurs. Mais il n'est pas plus au courant que moi...
Mon message initial était juste pour dire qu'aujourd'hui les parents pensent que l'établissement doit gérer "toute" la vie de l'élève et "toutes" les chamailleries des élèves... Alors entre PAP, Gevasco et ça, je trouve l'indemnité bien maigre au regard du travail demandé...;-)
- nath65Niveau 9
J'ai une petite question mais avant, "je ne travaille pas pour la mère"... Euh si, indirectement : nous sommes fonctionnaires donc nous travaillons pour l'Etat qui nous payent (certes pas à la hauteur de nos mérites) avec l'argent des citoyens donc de cette mère... Ou est-ce que je n'interprète pas correctement ce qu'est la fonction publique ?
ma question : je sens un "coup douteux" qui se prépare en parlant de réunion parents/profs mais en collège. La direction de cette année pilote à vue (et nous sommes en permanence dans le brouilllard ) : Petit mail où on nous annonce une réunion parents/profs le 13 décembre donc juste après les conseils de classe, ce qui est ridicule. Puis 2e mail où cela ne concernerait que les PP qui doivent comme l'an dernier remettre en main propre les bulletins à tous les parents de leur classe. Si c'est comme l'an dernier, on va avoir un 3e mail nous demandant ensuite de nous inscrire pour aider les PP dans cette mission.
Je ne veux plus être PP depuis 4 ans environ (devant l'accroissement des boulots annexes qu'on nous donnait et pour des raisons de santé) et, bien sûr, je touche comme nous tous l'ISOE mais pas la prime de PP. J'ai refusé l'an dernier et j'ai même eu une prise de bec avec une collègue qui s'appuyait sur l'ISOE. J'avoue être montée dans les tours en lui demandant si elle avait vu une augmentation de cette prime pour cette nouvelle lubie de remise des bulletins, car pour ma part non, et j'ai refusé de faire cette remise de bulletins "nouvelle mode" mais l'an dernier nous avions vu les parents en réunion autour des vacances d'automne, pas cette année.
Donc suis-je dans les clous en refusant de faire le boulot de PP mais cette année sans avoir eu une réunion parents/profs "normale" ?
ma question : je sens un "coup douteux" qui se prépare en parlant de réunion parents/profs mais en collège. La direction de cette année pilote à vue (et nous sommes en permanence dans le brouilllard ) : Petit mail où on nous annonce une réunion parents/profs le 13 décembre donc juste après les conseils de classe, ce qui est ridicule. Puis 2e mail où cela ne concernerait que les PP qui doivent comme l'an dernier remettre en main propre les bulletins à tous les parents de leur classe. Si c'est comme l'an dernier, on va avoir un 3e mail nous demandant ensuite de nous inscrire pour aider les PP dans cette mission.
Je ne veux plus être PP depuis 4 ans environ (devant l'accroissement des boulots annexes qu'on nous donnait et pour des raisons de santé) et, bien sûr, je touche comme nous tous l'ISOE mais pas la prime de PP. J'ai refusé l'an dernier et j'ai même eu une prise de bec avec une collègue qui s'appuyait sur l'ISOE. J'avoue être montée dans les tours en lui demandant si elle avait vu une augmentation de cette prime pour cette nouvelle lubie de remise des bulletins, car pour ma part non, et j'ai refusé de faire cette remise de bulletins "nouvelle mode" mais l'an dernier nous avions vu les parents en réunion autour des vacances d'automne, pas cette année.
Donc suis-je dans les clous en refusant de faire le boulot de PP mais cette année sans avoir eu une réunion parents/profs "normale" ?
- ZenxyaGrand sage
Jacq a écrit:
Par contre "apprenant", là c'est important (et même si ce n'est pas dans votre statut, le terme est entré dans l'EN).
Le terme d'apprenant est apparu depuis des années mais la curiosité et l'alarme n'ont pas dues êtres sollicitées à ce moment. C'est dommage, nous avons sollicité les collègues pour qu'ils réagissent, en vain, et ils ne se rendent compte du désastre que maintenant.
C'est hors sujet mais à propos des apprenants, avec l'humour suisse :
- apprenant : définition:
Probablement le néologisme le plus foireux de toute la décennie : copié-collé de l’allemand « Lernende », utilisé dans sa langue d’origine pour attribuer les apprentis à la classe biologique des asexués, il n’a même pas l’effet épicène auquel on eût été en droit de s’attendre.
L’Académie française rejette le terme, et les milieux de l’enseignement en Suisse romande lui ont emboîté le pas.
Donc, selon le contexte : « apprentis », « élèves », « étudiants », « gymnasiens », « collégiens », etc., et dans le pire des cas (sous la torture), les « personnes en formation ».
C'est ici : https://www.bk.admin.ch/bk/fr/home/documentation/langues/aides-redaction-et-traduction/pieges-de-traduction/allemand-savonneux--francais-glissant/--apprenants--.html
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La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- BaldredSage
Proflambdada a écrit:Me concernant, j'ai eu hier une demande de rendez-vous avec un parent qui voudrait comprendre pourquoi son fils est en conflit avec un de ses camarades.... J'ai beau être PP, je ne suis pas Dieu... Enfin, je vais me renseigner auprès des élèves cités et faire un point en suivant avec la maman... Mais plus ça va, plus les parents pensent que le PP est vraiment l'institutrice de leur enfant.
Par contre, un rendez-vous pour "faire le point" ne me semble pas aberrant (bon ceci dit, encore heureux que "tous" les parents n'ont pas la même idée, car sinon, ce ne serait plus un rendez vous par semaine que j'aurais mais quatre... Il va vraiment falloir songer à augmenter la prime PP...).
Ce n'est pas nécessairement le cas dans l'exemple que tu donnes mais il y a néanmoins la "nouvelle" donne du harcèlement. La sensibilisation nécessaire à ce phénomène que l'EN gérait jusque là plutôt mal devrait logiquement mettre au jour plus de cas. Un certain nombre d'affaires tragiques récentes de suicides d'élèves harcelés pointent la responsabilité de l'institution et donc la nôtre. D'où l'urgence de mettre en place dans les établissementts des référents formés.
Il ne s'agit pas d'être Dieu, le CPE ou l'institutrice mais de jouer un rôle dans la détection et le suivi des situations de harcèlement. Le PP est évidemment aux premières loges, mais les autres profs ou n'importe quel adulte du collège ne peuvent pas dire que cela ne fait pas partie de leur responsabilité sous prétexte que cela ne relève pas de leur fonction première, pour nous enseigner.
Raison pour laquelle il vaut mieux recevoir le parent pour s'assurer que le cas ne relève pas du harcèlement et qu'on ne passe pas à côté de quelque chose. Je souligne que ce rôle de sentinelle ne nous conduit pas, sauf formation adaptée, à traiter seul le problème, mais à s'assurer qu'il est repéré et traité.
J'ai eu comme parent d'élève à signaler un cas grave de harcèlement en 6e dont toute la classe avait connaissance mais qui était passé sous le radar des profs et de la vie scolaire.
- CasparProphète
Zenxya a écrit:Jacq a écrit:
Par contre "apprenant", là c'est important (et même si ce n'est pas dans votre statut, le terme est entré dans l'EN).
Le terme d'apprenant est apparu depuis des années mais la curiosité et l'alarme n'ont pas dues êtres sollicitées à ce moment. C'est dommage, nous avons sollicité les collègues pour qu'ils réagissent, en vain, et ils ne se rendent compte du désastre que maintenant.
C'est hors sujet mais à propos des apprenants, avec l'humour suisse :
- apprenant :
Probablement le néologisme le plus foireux de toute la décennie : copié-collé de l’allemand « Lernende », utilisé dans sa langue d’origine pour attribuer les apprentis à la classe biologique des asexués, il n’a même pas l’effet épicène auquel on eût été en droit de s’attendre.
L’Académie française rejette le terme, et les milieux de l’enseignement en Suisse romande lui ont emboîté le pas.
Donc, selon le contexte : « apprentis », « élèves », « étudiants », « gymnasiens », « collégiens », etc., et dans le pire des cas (sous la torture), les « personnes en formation ».
C'est ici : https://www.bk.admin.ch/bk/fr/home/documentation/langues/aides-redaction-et-traduction/pieges-de-traduction/allemand-savonneux--francais-glissant/--apprenants--.html
Est-ce que le terme ne viendrait pas plutôt de l'anglais "learner" qui permet de désigner toute personne qui apprend, qu'elle soit élève dans le système scolaire ou pas ?
- dandelionVénérable
Je n’aime pas le mot apprenant, mais que faire quand on a enseigné à des étudiants, des adultes et des élèves de primaire, collège et lycée? Quel autre hyperonyme utiliser? En anglais, on a learner et même student qui est utilisé pour tous les âges, mais en français ‘étudiant’ est interprété comme faisant référence aux seuls étudiants de l’enseignement supérieur.
Un fonctionnaire travaille pour la société ou l’intérêt général, pas pour des clients. Un enseignant ne travaille donc pas pour les parents. De toute façon, les parents qui paient assez d’impôts pour payer ton salaire, ça ne court pas les rues. Si on s’en tenait au critère de l’impôt, devrait-on ‘servir’ les parents au prorata de leur implication pécuniaire? Quid s’ils ne sont pas imposables?nath65 a écrit:J'ai une petite question mais avant, "je ne travaille pas pour la mère"... Euh si, indirectement : nous sommes fonctionnaires donc nous travaillons pour l'Etat qui nous payent (certes pas à la hauteur de nos mérites) avec l'argent des citoyens donc de cette mère... Ou est-ce que je n'interprète pas correctement ce qu'est la fonction publique ?
ma question : je sens un "coup douteux" qui se prépare en parlant de réunion parents/profs mais en collège. La direction de cette année pilote à vue (et nous sommes en permanence dans le brouilllard ) : Petit mail où on nous annonce une réunion parents/profs le 13 décembre donc juste après les conseils de classe, ce qui est ridicule. Puis 2e mail où cela ne concernerait que les PP qui doivent comme l'an dernier remettre en main propre les bulletins à tous les parents de leur classe. Si c'est comme l'an dernier, on va avoir un 3e mail nous demandant ensuite de nous inscrire pour aider les PP dans cette mission.
Je ne veux plus être PP depuis 4 ans environ (devant l'accroissement des boulots annexes qu'on nous donnait et pour des raisons de santé) et, bien sûr, je touche comme nous tous l'ISOE mais pas la prime de PP. J'ai refusé l'an dernier et j'ai même eu une prise de bec avec une collègue qui s'appuyait sur l'ISOE. J'avoue être montée dans les tours en lui demandant si elle avait vu une augmentation de cette prime pour cette nouvelle lubie de remise des bulletins, car pour ma part non, et j'ai refusé de faire cette remise de bulletins "nouvelle mode" mais l'an dernier nous avions vu les parents en réunion autour des vacances d'automne, pas cette année.
Donc suis-je dans les clous en refusant de faire le boulot de PP mais cette année sans avoir eu une réunion parents/profs "normale" ?
- JacqGuide spirituel
Proflambdada a écrit:Me concernant, j'ai eu hier une demande de rendez-vous avec un parent qui voudrait comprendre pourquoi son fils est en conflit avec un de ses camarades.... J'ai beau être PP, je ne suis pas Dieu... Enfin, je vais me renseigner auprès des élèves cités et faire un point en suivant avec la maman... Mais plus ça va, plus les parents pensent que le PP est vraiment l'institutrice de leur enfant.
Par contre, un rendez-vous pour "faire le point" ne me semble pas aberrant (bon ceci dit, encore heureux que "tous" les parents n'ont pas la même idée, car sinon, ce ne serait plus un rendez vous par semaine que j'aurais mais quatre... Il va vraiment falloir songer à augmenter la prime PP...).
trompettemarine a écrit:Ce n'est pas au CPE de régler cela ?
Dadoo33 a écrit:Effectivement, c’est le boulot du cpe. Transfère-lui le message.
Non, il faut le faire à plusieurs et se concerter, clairement. Prof "simple", si cela concerne nos heures de cours, on en parle au CPE, on voit, si cela dépasse cela revient nos heures de cours cela revient à l'équipe éducative "dont" le CPE (n'oublions pas qu'il n'est pas notre supérieur ni en hiérarchie ni en charge). C'est un collègue dans l'équipe éducative et un élément de lien mais il n'est pas le responsable de la discipline dans la classe, nous le sommes tous. Par contre il ne doit pas être en dehors de ce boulot non plus (ce qui est le cas du mien qui n'en rame pas une et rame bien ailleurs que dans son bureau puisque l'on ne l'y trouve jamais).
La remarque sur l'institutrice, même si on peut la comprendre, est peut-être plus réductrice (pour ne pas dire plus) que le verbe "solliciter" dont nous parlions plus haut. Comme quoi...
nath65 a écrit:J'ai une petite question mais avant, "je ne travaille pas pour la mère"... Euh si, indirectement : nous sommes fonctionnaires donc nous travaillons pour l'Etat qui nous payent (certes pas à la hauteur de nos mérites) avec l'argent des citoyens donc de cette mère... Ou est-ce que je n'interprète pas correctement ce qu'est la fonction publique ?
ma question : je sens un "coup douteux" qui se prépare en parlant de réunion parents/profs mais en collège. La direction de cette année pilote à vue (et nous sommes en permanence dans le brouilllard ) : Petit mail où on nous annonce une réunion parents/profs le 13 décembre donc juste après les conseils de classe, ce qui est ridicule. Puis 2e mail où cela ne concernerait que les PP qui doivent comme l'an dernier remettre en main propre les bulletins à tous les parents de leur classe. Si c'est comme l'an dernier, on va avoir un 3e mail nous demandant ensuite de nous inscrire pour aider les PP dans cette mission.
Je ne veux plus être PP depuis 4 ans environ (devant l'accroissement des boulots annexes qu'on nous donnait et pour des raisons de santé) et, bien sûr, je touche comme nous tous l'ISOE mais pas la prime de PP. J'ai refusé l'an dernier et j'ai même eu une prise de bec avec une collègue qui s'appuyait sur l'ISOE. J'avoue être montée dans les tours en lui demandant si elle avait vu une augmentation de cette prime pour cette nouvelle lubie de remise des bulletins, car pour ma part non, et j'ai refusé de faire cette remise de bulletins "nouvelle mode" mais l'an dernier nous avions vu les parents en réunion autour des vacances d'automne, pas cette année.
Donc suis-je dans les clous en refusant de faire le boulot de PP mais cette année sans avoir eu une réunion parents/profs "normale" ?
Au contraire, vous faites les réunions P-P après les conseils, au moins le PP a le bilan complet. Vous êtes donc en trimestres. Je suis en semestres, c'est comme cela en LP (sauf pour les 3e) et je vais devoir faire la rencontre P-P un mois et 1/2 avant le conseil et pour la classe dont je suis PP avec seulement 8 semaines de cours. Franchement j'aurais plus de billes après le conseil de classe même si nous discutons avec les collègues, évidemment. Mais je n'ai pas trace écrite.
Baldred a écrit:Proflambdada a écrit:Me concernant, j'ai eu hier une demande de rendez-vous avec un parent qui voudrait comprendre pourquoi son fils est en conflit avec un de ses camarades.... J'ai beau être PP, je ne suis pas Dieu... Enfin, je vais me renseigner auprès des élèves cités et faire un point en suivant avec la maman... Mais plus ça va, plus les parents pensent que le PP est vraiment l'institutrice de leur enfant.
Par contre, un rendez-vous pour "faire le point" ne me semble pas aberrant (bon ceci dit, encore heureux que "tous" les parents n'ont pas la même idée, car sinon, ce ne serait plus un rendez vous par semaine que j'aurais mais quatre... Il va vraiment falloir songer à augmenter la prime PP...).
Ce n'est pas nécessairement le cas dans l'exemple que tu donnes mais il y a néanmoins la "nouvelle" donne du harcèlement. La sensibilisation nécessaire à ce phénomène que l'EN gérait jusque là plutôt mal devrait logiquement mettre au jour plus de cas. Un certain nombre d'affaires tragiques récentes de suicides d'élèves harcelés pointent la responsabilité de l'institution et donc la nôtre. D'où l'urgence de mettre en place dans les établissementts des référents formés.
Il ne s'agit pas d'être Dieu, le CPE ou l'institutrice mais de jouer un rôle dans la détection et le suivi des situations de harcèlement. Le PP est évidemment aux premières loges, mais les autres profs ou n'importe quel adulte du collège ne peuvent pas dire que cela ne fait pas partie de leur responsabilité sous prétexte que cela ne relève pas de leur fonction première, pour nous enseigner.
Raison pour laquelle il vaut mieux recevoir le parent pour s'assurer que le cas ne relève pas du harcèlement et qu'on ne passe pas à côté de quelque chose. Je souligne que ce rôle de sentinelle ne nous conduit pas, sauf formation adaptée, à traiter seul le problème, mais à s'assurer qu'il est repéré et traité.
J'ai eu comme parent d'élève à signaler un cas grave de harcèlement en 6e dont toute la classe avait connaissance mais qui était passé sous le radar des profs et de la vie scolaire.
Très difficile, j'ai eu des cas durant mes deux dernières années, c'était la première fois en 20 années. Déceler le harcèlement c'est dur. Le prouver, encore plus dur parfois (le cas, nous y sommes arrivés l'année dernière alors que les parents en parlaient l'année d'avant encore, difficile). Ce sont les parents qui ont alerté, avec des RDV (je les avais oublié dans mon message plus haut). Nous n'avions guère vu cela venir, donc on ne dérive pas trop du sujet initial.
On ne peut pas être Dieu, il faut vraiment être en collectif. Je suis content d'être sorti de cette situation (il y a maintenant une année) où en tant que PP, CPE (inactif une fois de plus, pour le mien) et CDE, on naviguait dans l'incertitude. Cela a été vraiment chaud.
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