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- Philomène87Grand sage
Cela relève de la mauvaise foi. Bien sûr que personne ne peut exiger d'être appelé par un terme pédant, mais même si ça n'a pas été précisé par les intervenants, ça tombait sous le sens.Solovieï a écrit:@olive-in-oil : Si l'emploi d'un nom ou d'un pronom pour être désigné(e) est laissé au libre choix de la personne concernée... alors je décrète qu'à compter de ce jour je désire être appelé "Majesté".
Mais je ne vois pas en quoi "madame" est pédant pour appeler une femme non mariée. C'est juste une question de respect de sa situation maritale.
Pour moi, le "mademoiselle" est irrespectueux car cela sous-entend qu'il faut faire la différence entre une femme mariée et une femme non mariée. Pourquoi ? Cette dernière aurait moins de valeur ? Comme l'a justement souligné avec humour un autre néo, pourquoi ne pas prendre comme repère la perte de la virginité, pendant qu'on y est ?
Quant à la question du genre, si un homme préfère qu'on lui dise "elle" (ou l'inverse), si c'est son choix, pourquoi ne pas le respecter ?
- mafalda16Modérateur
Coller l’homosexualité à la création et utilisation de pronoms inclusifs c’est tout de même très curieux comme raisonnement.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- CasparProphète
mafalda16 a écrit:Coller l’homosexualité à la création et utilisation de pronoms inclusifs c’est tout de même très curieux comme raisonnement.
Ah l'homosexualité: ce "douloureux problème".
- SolovieïNiveau 10
Je suis entièrement d'accord (il me semble devoir clarifier ce point) : je trouve aberrant et injuste de fonder une désignation relativement au statut marital. Mais faute de mieux, c'est cela qu'on utilise...
Quand je parlais de se faire dénommer "Majesté" (parce que tel est notre bon vouloir), c'était comme un exemple de ce que pouvait donner l'imposition d'une subjectivité à la communauté qui m'entoure. Vous trouvez le terme pédant (ce qu'il est), cela signifie que vous êtes déjà dans le jugement. Vous reconnaissez que nous avons donc le droit de juger, y compris sévèrement, la désignation proposée par quelqu'un.
Moi ce qui me gêne profondément (pour parler poliment), ce n'est pas d'appeler quelqu'un comme il le désire, mais de devoir deviner qu'il faut l'appeler comme ça. Marre de ces étudiants en mal de cause à défendre qui se vexent ou me répondent sèchement parce que j'ai employé un terme usuel (il/elle, Madame, Monsieur, Mademoiselle, etc.) pour les désigner ou m'adresser à eux.
Quand je dis Madame, des filles me tombent dessus, quand je dis Mademoiselle, des filles me tombent dessus. Quand je dis Monsieur, un garçon peut s'en offusquer (c'est plus rare), etc. On n'en sort plus.
[passage modéré]
La situation me gêne, mais je n'ai pas le moindre début de solution, sauf le nom/prénom, mais comme l'a dit un collègue, à l'université c'est impossible.
Quand je parlais de se faire dénommer "Majesté" (parce que tel est notre bon vouloir), c'était comme un exemple de ce que pouvait donner l'imposition d'une subjectivité à la communauté qui m'entoure. Vous trouvez le terme pédant (ce qu'il est), cela signifie que vous êtes déjà dans le jugement. Vous reconnaissez que nous avons donc le droit de juger, y compris sévèrement, la désignation proposée par quelqu'un.
Moi ce qui me gêne profondément (pour parler poliment), ce n'est pas d'appeler quelqu'un comme il le désire, mais de devoir deviner qu'il faut l'appeler comme ça. Marre de ces étudiants en mal de cause à défendre qui se vexent ou me répondent sèchement parce que j'ai employé un terme usuel (il/elle, Madame, Monsieur, Mademoiselle, etc.) pour les désigner ou m'adresser à eux.
Quand je dis Madame, des filles me tombent dessus, quand je dis Mademoiselle, des filles me tombent dessus. Quand je dis Monsieur, un garçon peut s'en offusquer (c'est plus rare), etc. On n'en sort plus.
[passage modéré]
La situation me gêne, mais je n'ai pas le moindre début de solution, sauf le nom/prénom, mais comme l'a dit un collègue, à l'université c'est impossible.
- Mélusine2Niveau 10
Caspar a écrit:mafalda16 a écrit:Coller l’homosexualité à la création et utilisation de pronoms inclusifs c’est tout de même très curieux comme raisonnement.
Ah l'homosexualité: ce "douloureux problème".
Il me semble que nous n'avons pas lu la même chose, si c'est bien de ceci dont il s'agit :
uneodyssée a écrit:
Je n’en sais rien à vrai dire ; mais si je me réfère à ma propre adolescence, sur cet autre sujet délicat qu’est l’homosexualité, le questionnement existait mais l’espace et les outils pour en parler n’existaient pas (ou ce n’était pas accessible), et c’est tout de même mieux que ça le soit. Pour celles et ceux qui en ont besoin.
Pour le reste, oui, prétendre donner du "mademoiselle" onctueux ou condescendant à une femme faite (ce qui revient à l'intéressante question de la virginité soulevée judicieusement plus haut ) est sexiste et parfaitement odieux.
Mais "jeune fille" n'est pas l'équivalent de "jeune homme" : une "fille" n'est pas une femme, elle n'a pas vu le loup, ou alors de trop près et alors c'est une fille de mauvaise vie.
Bref oui, il y a un petit souci... quand on peut (pas avec 500 étudiants, bien sûr), le prénom, c'est bien. Sinon, oui, "Madame", ou bien alors "Damoiseau" en parallèle, soyons un peu logiques !
- mafalda16Modérateur
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