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Sur une échelle de 0 à 10, vous diriez que, pour vous, votre travail (élèves, conditions matérielles, administration, inspections)...
- sandGuide spirituel
En général faire la classe ne me stresse pas. J'essaie autant que possible de m'y faire plaisir. M'enfin je ne suis pas à l'abri d'une classe difficile.
C'est l'avalanche de réunions ou l'accumulation de copies dans une même journée qui me rendent dingue.
Et comme je suis une angoissée pathologique, l'inspection est une source de stress insurmontable pour moi. J'ai mal au ventre rien que d'y penser.
C'est l'avalanche de réunions ou l'accumulation de copies dans une même journée qui me rendent dingue.
Et comme je suis une angoissée pathologique, l'inspection est une source de stress insurmontable pour moi. J'ai mal au ventre rien que d'y penser.
- NestyaEsprit sacré
J'ai répondu "stress parfois excessif". En fait ça dépend des classes. Avec 2 de mes classes, tout va bien mais avec la dernière, je suis toujours très stressée. Par contre, pas de problème avec l'administration. Et comme je n'ai jamais été inspectée...mais je peux déjà dire que le jour où l'inspecteur annoncera sa venue, j'en serai malade.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- HopeHabitué du forum
J'ai mis stress excessif parce qu'on est juste avant les vacances et que je suis épuisée. Sinon plus globalement je dirais "parfois excessif". Moi, c'est l'administration qui me stresse le plus. Les réunions qui tombent en même temps, les salles qui ne sont pas ouvertes quand j'arrive le matin à l'heure, les menaces à peine voilées de chantage à l'emploi du temps si on ne prend pas d'heures sup, etc. Les élèves, ça dépend. Quand ils ont de gros problèmes perso, j'ai tendance à subir leur stress avec eux, pas moyen de rester complètement à l'écart. Je devrais m'impliquer moins, surtout avec un bébé à la maison, mais... je suis une vraie éponge émotionnelle, on ne se refait pas !
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Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
- lene75Prophète
Nous faisons un même métier, mais dans des conditions si dissemblables qu'à la limite, justement, ce n'est plus le même métier.
C'est exactement ça ! Cette année, j'ai l'impression d'avoir changé de métier et de monde ! Je suis encore pas mal stressée parce que je suis totalement débordée et que je n'arrive pas à avoir de vie en dehors du boulot, mais c'est gérable parce que faire cours est un vrai plaisir et ça affecte mon humeur jusque dans ma vie privée : je suis très joyeuse cette année !
L'année dernière, en revanche, j'avais un stress excessif voire insupportable qui était lié à la fois aux élèves et à la pression de l'IUFM. J'ai perdu 9 kilos en un an, dont 6 les deux premières semaines, beaucoup d'insomnies, de cauchemars (il m'arrive d'en avoir encore), j'avais des problèmes intestinaux, j'étais irritable et il m'arrivait souvent d'aller faire cours la peur au ventre en me demandant ce qu'il allait encore m'arriver, etc.
Tu verras, ça ira mieux quand tu ne seras plus stagiaire ! Sans la pression de l'IUFM, c'est fou comme on respire.
Je plussoie 1000 fois. C'est vrai que j'ai changé d'élèves et que ça change beaucoup de choses, mais je me rends aussi compte que la pression de l'IUFM était, bien devant les élèves, la cause principale de mon état de l'année dernière et même en partie de mes problèmes avec mes élèves. Cette année, je me sens libérée d'un énorme poids et enfin en mesure d'apprendre sereinement mon métier. Les autres de mon groupe, même ceux qui sont dans des établissements difficiles, ont fait le même constat.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CelebornEsprit sacré
sand a écrit:En général faire la classe ne me stresse pas. J'essaie autant que possible de m'y faire plaisir. M'enfin je ne suis pas à l'abri d'une classe difficile.
C'est l'avalanche de réunions [...] qui me rendent dingue.
Tout pareil. Ce n'est pas mon "cœur de métier" qui me stresse : ce sont les à-côtés. Du style "à quelle sauce allons-nous être mangés dans les prochains programmes/directives/réunions...
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CarabasVénérable
C'est possible, de galérer l'année de stage et de trouver ses marques après?lene75 a écrit:Tu verras, ça ira mieux quand tu ne seras plus stagiaire ! Sans la pression de l'IUFM, c'est fou comme on respire.
Je plussoie 1000 fois. C'est vrai que j'ai changé d'élèves et que ça change beaucoup de choses, mais je me rends aussi compte que la pression de l'IUFM était, bien devant les élèves, la cause principale de mon état de l'année dernière et même en partie de mes problèmes avec mes élèves. Cette année, je me sens libérée d'un énorme poids et enfin en mesure d'apprendre sereinement mon métier. Les autres de mon groupe, même ceux qui sont dans des établissements difficiles, ont fait le même constat.
- SteredDoyen
Oui
Mon année de stage a été un cauchemar et maintenant, ça va très bien avec les élèves (je n'en dirais pas autant des collègues et de l'administration, mais c'est un autre problème).
Parfois un léger stress avec les élèves. Rarement.
Souvent un stress excessif à cause des collègues.
Mon année de stage a été un cauchemar et maintenant, ça va très bien avec les élèves (je n'en dirais pas autant des collègues et de l'administration, mais c'est un autre problème).
Parfois un léger stress avec les élèves. Rarement.
Souvent un stress excessif à cause des collègues.
- Invité14Expert
Mon stress vient plutôt des élèves. tout dépend comment ils sont.
je fais mes cours et je ne m'investis pas dans des projets, ou autre truc afin d'éviter toute pression supplémentaire.
Le programme, les réunions ne me stressent pas.
En revanche , j'appréhende le contact avec le parents vu qu'ils sont parfois chi...ts et c..ns
L'IUFM ne m'a pas du tout stressée: pas de pression vu qu'ils ne se fatiguaient pas trop ! que ce soient les formateurs, mon tuteur...
je fais mes cours et je ne m'investis pas dans des projets, ou autre truc afin d'éviter toute pression supplémentaire.
Le programme, les réunions ne me stressent pas.
En revanche , j'appréhende le contact avec le parents vu qu'ils sont parfois chi...ts et c..ns
L'IUFM ne m'a pas du tout stressée: pas de pression vu qu'ils ne se fatiguaient pas trop ! que ce soient les formateurs, mon tuteur...
- lene75Prophète
Carabas a écrit:C'est possible, de galérer l'année de stage et de trouver ses marques après?lene75 a écrit:Tu verras, ça ira mieux quand tu ne seras plus stagiaire ! Sans la pression de l'IUFM, c'est fou comme on respire.
Je plussoie 1000 fois. C'est vrai que j'ai changé d'élèves et que ça change beaucoup de choses, mais je me rends aussi compte que la pression de l'IUFM était, bien devant les élèves, la cause principale de mon état de l'année dernière et même en partie de mes problèmes avec mes élèves. Cette année, je me sens libérée d'un énorme poids et enfin en mesure d'apprendre sereinement mon métier. Les autres de mon groupe, même ceux qui sont dans des établissements difficiles, ont fait le même constat.
Bah j'ai l'impression que oui. Là, j'ai des élèves en or, alors c'est normal que ça aille beaucoup mieux, mais d'après ce que j'ai vu, je crois que tout le monde ou presque galère l'année de stage (quoique dans des proportions différentes) et que ça s'améliore ensuite. D'ailleurs, j'ai quand même réussi à récupérer des élèves qui à la rentrée étaient provocateurs et en rejet initial de la philo alors que je suis presque sûre que l'année dernière je les aurais braqués. Déjà, on a plus d'habitude, mais aussi on n'a pas sans arrêt peur de mal faire et que ça pose problème à l'IUFM, du coup, on peut réagir de façon plus spontanée, sans se crisper et sans toujours calculer. On peut aussi prendre son temps pour poser les choses. On ne se sent pas potentiellement fliqué en permanence et ça change beaucoup la relation aux élèves, qui est une vraie relation à deux (prof/élèves) et plus une relation à 3 (prof/élèves/instance de flicage aux exigences floues).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- partenopeNiveau 5
Se reveiller à chaque heure ou tous les trente minutes pendant la nuit et regarder le réveil afin de calculer les heures que je peux encore dormir (jusqu'à 05.20, l'heure de me lever du lit) signifie être stressée?
Et ça dure dix ans, depuis que j'ai commencé travailler.
Et ça dure dix ans, depuis que j'ai commencé travailler.
- KakHabitué du forum
Stress excessif pour moi mais je suis d'un naturel stressé!
- Reine MargotDemi-dieu
Stress parfois excessif, quand les classes ont été plus pénibles, là je stresse à l'idée de revoir ma 4e. J'ai souvent l'angoisse d'être débordée par une classe, de ne pas tenir les élèves, donc je fais tout mon possible pour ne pas me faire avoir, du coup je passe un peu pour une peau de vache mais bon tant pis!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- V.MarchaisEmpereur
minnie a écrit:
Et j'en ai marre de passer tout mon temps hors classe à travailler. Même
la nuit je travaille. Quand je me réveille dans la nuit je suis
surprise d'avoir toujours en tête des idées en rapport avec le boulot.
En ce moment j'ai l'impression que je vais y laisser ma peau. (j'y ai déjà laissé quelques kilos depuis septembre)
Je suis surprise que seule Minnie évoque la charge de travail. Pour moi, c'est ça qui rend ce métier si stressant. En dix ans, j'ai vu augmenter le nombre de classes que je devais prendre en charge, ainsi que la paperasse (il faut faire des dossiers pour tout et n'importe quoi), le temps consacré au suivi des élèves (aujourd'hui, il faudrait une décharge pour être PP, rien qu'à cause de l'orientation), le temps passé au collège dans diverses commissions (réunionite galopante au sein de l'institution)... Si l'on veut préparer ses cours correctement, faire plus d'un contrôle par mois et les corriger avec soin, continuer de lire des ouvrages critiques, on a toujours la tête dans le guidon. La charge de travail est colossale et la reconnaissance, qu'elle soit institutionnelle, générale ("les profs, ils foutent rien, toujours en vacances") ou financière, est très médiocre. Là, il y a un problème.
Depuis que je travaille sur les manuels, ça devient délirant. Et le facteur temps augmente ce stress : difficile de résister à la pression d'un éditeur qui veut impérativement tel chapitre pour vendredi, alors que c'est les conseils et que vous n'avez même pas fini de corriger vos rédactions et que vous êtes à la bourre dans vos propres prépas. L'impression de travailler perpétuellement dans l'urgence est usante.
Ce que je trouve très stressant, finalement, ce n'est pas le travail lui-même - car
j'aime passionnément ce que je fais - mais le fait que cela devient
envahissant et que cela a tendance à empiéter salement sur les autres domaines de l'existence.
Charge de travail excessive + manque de reconnaissance + fatigue chronique = risque de burn out, phénomène de dislocation psychique bien connu dans le monde de l'entreprise mais moins chez nous. Pourtant, quand je regarde mes collègues, je me dis que plus d'un est menacé.
- MSFidèle du forum
V.Marchais a écrit:minnie a écrit:
Et j'en ai marre de passer tout mon temps hors classe à travailler. Même
la nuit je travaille. Quand je me réveille dans la nuit je suis
surprise d'avoir toujours en tête des idées en rapport avec le boulot.
En ce moment j'ai l'impression que je vais y laisser ma peau. (j'y ai déjà laissé quelques kilos depuis septembre)
Je suis surprise que seule Minnie évoque la charge de travail. Pour moi, c'est ça qui rend ce métier si stressant. En dix ans, j'ai vu augmenter le nombre de classes que je devais prendre en charge, ainsi que la paperasse (il faut faire des dossiers pour tout et n'importe quoi), le temps consacré au suivi des élèves (aujourd'hui, il faudrait une décharge pour être PP, rien qu'à cause de l'orientation), le temps passé au collège dans diverses commissions (réunionite galopante au sein de l'institution)... Si l'on veut préparer ses cours correctement, faire plus d'un contrôle par mois et les corriger avec soin, continuer de lire des ouvrages critiques, on a toujours la tête dans le guidon. La charge de travail est colossale et la reconnaissance, qu'elle soit institutionnelle, générale ("les profs, ils foutent rien, toujours en vacances") ou financière, est très médiocre. Là, il y a un problème.
Depuis que je travaille sur les manuels, ça devient délirant. Et le facteur temps augmente ce stress : difficile de résister à la pression d'un éditeur qui veut impérativement tel chapitre pour vendredi, alors que c'est les conseils et que vous n'avez même pas fini de corriger vos rédactions et que vous êtes à la bourre dans vos propres prépas. L'impression de travailler perpétuellement dans l'urgence est usante.
Ce que je trouve très stressant, finalement, ce n'est pas le travail lui-même - car
j'aime passionnément ce que je fais - mais le fait que cela devient
envahissant et que cela a tendance à empiéter salement sur les autres domaines de l'existence.
Charge de travail excessive + manque de reconnaissance + fatigue chronique = risque de burn out, phénomène de dislocation psychique bien connu dans le monde de l'entreprise mais moins chez nous. Pourtant, quand je regarde mes collègues, je me dis que plus d'un est menacé.
Là encore on constate les disparités selon les établissements. J'ai quatre classes depuis que j'enseigne ( une quinzaine d'années) . Dans mon collège pas de paperasse, pas de réunions à part les conseils ( et c'est sans doute plus un mal qu'un bien parce qu'il en faudrait plus).
Je rejoins cependant Véronique quand elle évoque la lourde charge concernant la correction des copies, un seul paquet de rédactions me donne presque la nausée alors qu'il n'en était rien au début de ma carrière. Alors je fragmente, trois ou quatre copies par jour, je n'ai plus la force nécessaire pour consacrer trois ou quatre heures d'affilée aux rédactions. J'ai l'impression désagréable de moins bien faire mon travail mais je n'y peux rien, les rédactions, c'est devenu ma hantise.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- lene75Prophète
Je suis surprise que seule Minnie évoque la charge de travail. Pour moi, c'est ça qui rend ce métier si stressant.
J'en ai parlé aussi :
Je suis encore pas mal stressée parce que je suis totalement débordée et que je n'arrive pas à avoir de vie en dehors du boulot
Je crois qu'on parle surtout du reste parce que quand le reste vient s'ajouter à la charge de travail, c'est là que ça devient carrément insupportable.
J'ai une petite anecdote à vous faire partager : je reviens de WE chez un couple d'amis. J'avais pris avec moi des copies, en espérant bêtement pouvoir les corriger dans le train, alors on a parlé copies et calculé. La fille laissait entendre que si j'étais débordée de copies, c'est que je devais mal m'y prendre parce que,
- elle : "Si on compte 30 min par copie [c'est à peu près le temps que j'y passe, mais l'estimation était d'elle, à la vue de mes copies], si tu fais un devoir par mois, étant donné que tu as une centaine d'élèves, ça devrait te faire 5h/mois, non ? C'est gérable."
- moi : "Non, 30 min * 100 copies, ça fait 50h/mois"
- elle : "50h, mais non, attends, c'est pas possible, ça fait 5h... ah non, 30 min, ça fait 1/2h par copie, ça fait bien 50h... euh, il y a effectivement un problème, là !"
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LodyNiveau 10
J'ai complètement craqué hier soir...
J'ai passé la moitité de mes vacances sur mes cours de 6e et mes 6 paquets de copies (dont un devoir type-bac et des rédactions).
Mais mes cours sont préparés à l'arrache (sur les 5 classes que j'ai, il y a trois niveaux que je n'ai jamais eus) et je n'ai pas eu le temps de rédiger le projet de formation théâtre que nous menons (et mon collègue m'a dit que nous voyons le chef jeudi). Et dans tout ça, je ne fais que bosser, négligeant mes filles...
Bref, gros ras-le-bol. Que j'aimais les deux années où j'étais à mi-temps ! Là j'avais le temps de tout faire sans stresser.
Car maintenant, je suis malade du stress : eczéma, colopathie (douleurs aux intestins), pelade (perte de cheveux par plaque). Et il y a deux semaines, j'ai eu droit à une intense douleur à l'oreille, qui est due au fait qu'inconsciemment je serre les dents la nuit à cause du stress. Hallucinant ! Les muscles de la mâchoire gonflent et provoquent des douleurs dans l'oreille... Qu'est-ce qui va encore m'arriver après ça ???
J'ai passé la moitité de mes vacances sur mes cours de 6e et mes 6 paquets de copies (dont un devoir type-bac et des rédactions).
Mais mes cours sont préparés à l'arrache (sur les 5 classes que j'ai, il y a trois niveaux que je n'ai jamais eus) et je n'ai pas eu le temps de rédiger le projet de formation théâtre que nous menons (et mon collègue m'a dit que nous voyons le chef jeudi). Et dans tout ça, je ne fais que bosser, négligeant mes filles...
Bref, gros ras-le-bol. Que j'aimais les deux années où j'étais à mi-temps ! Là j'avais le temps de tout faire sans stresser.
Car maintenant, je suis malade du stress : eczéma, colopathie (douleurs aux intestins), pelade (perte de cheveux par plaque). Et il y a deux semaines, j'ai eu droit à une intense douleur à l'oreille, qui est due au fait qu'inconsciemment je serre les dents la nuit à cause du stress. Hallucinant ! Les muscles de la mâchoire gonflent et provoquent des douleurs dans l'oreille... Qu'est-ce qui va encore m'arriver après ça ???
- InvitéInvité
Pour la première fois en près de trois ans de métier, je suis au bout du rouleau alors que je suis en vacances... Je n'arrête jamais, il y a toujours quelque chose à faire, et je suis survoltée, surmenée...
J'ai passé mes vacances à corriger des copies, préparer des cours, mais je suis encore loin d'avoir terminé, alors que je m'étais mis un point d'honneur à me convaincre de bosser exclusivement l'agreg pendant ces vacances (et avec le retard que j'ai dans mes révisions, ça n'aurait pas été du luxe...).
J'en suis à un niveau de stress jamais atteint, depuis quelques jours, j'ai des douleurs dans le ventre assez hallucinantes (comme un point de côté puissance 10), j'ai des sortes de ganglions qui me sortent dans la gorge sans raison, et surtout, pendant toutes les vacances, j'ai eu des palpitations, des bourdonnements d'oreilles et des maux de tête qui m'ont fait peur...
Je n'en ai parlé à personne car on me dirait "mais attends, tu es en vacances, de quoi tu te plains?". Or, pour moi, les vacances, c'est encore pire qu'être en cours, j'abats autant de boulot si ce n'est plus, et en plus je culpabilise constamment en me disant que je pourrais en faire plus, que la reprise bientôt va être horrible avec tout ce que je n'aurai pas fait, et qu'il risque d'être difficile de me présenter aux écrits de l'agreg avec un minimum de sérénité vu tout ce qu'il me reste à faire...
A la rentrée, il y a les rapports de stages de 4e à ramasser et corriger, les projets divers qui se mettent en place, des tonnes de réunions / conseils de classe, et je n'ai pas terminé de préparer mes cours... Une inspection se profile aussi à l'horizon, et devant cette montagne de boulot à abattre, j'ai des vertiges... J'ai l'impression de perdre pied pour la première fois de ma vie...
J'ai passé mes vacances à corriger des copies, préparer des cours, mais je suis encore loin d'avoir terminé, alors que je m'étais mis un point d'honneur à me convaincre de bosser exclusivement l'agreg pendant ces vacances (et avec le retard que j'ai dans mes révisions, ça n'aurait pas été du luxe...).
J'en suis à un niveau de stress jamais atteint, depuis quelques jours, j'ai des douleurs dans le ventre assez hallucinantes (comme un point de côté puissance 10), j'ai des sortes de ganglions qui me sortent dans la gorge sans raison, et surtout, pendant toutes les vacances, j'ai eu des palpitations, des bourdonnements d'oreilles et des maux de tête qui m'ont fait peur...
Je n'en ai parlé à personne car on me dirait "mais attends, tu es en vacances, de quoi tu te plains?". Or, pour moi, les vacances, c'est encore pire qu'être en cours, j'abats autant de boulot si ce n'est plus, et en plus je culpabilise constamment en me disant que je pourrais en faire plus, que la reprise bientôt va être horrible avec tout ce que je n'aurai pas fait, et qu'il risque d'être difficile de me présenter aux écrits de l'agreg avec un minimum de sérénité vu tout ce qu'il me reste à faire...
A la rentrée, il y a les rapports de stages de 4e à ramasser et corriger, les projets divers qui se mettent en place, des tonnes de réunions / conseils de classe, et je n'ai pas terminé de préparer mes cours... Une inspection se profile aussi à l'horizon, et devant cette montagne de boulot à abattre, j'ai des vertiges... J'ai l'impression de perdre pied pour la première fois de ma vie...
- PernetteNiveau 5
Arrêt !
Je suis allée au-delà plusieurs fois dans ma vie, et je le regrette encore...
Maintenant, je me stoppe tout de suite, ma vie est nettement plus agréable.
Courage ! Et attention, le stress peut déclencher des maladies graves. Et la dépression en est déjà une.
Bon en même temps, c'est le pire moment de l'année.
Je suis allée au-delà plusieurs fois dans ma vie, et je le regrette encore...
Maintenant, je me stoppe tout de suite, ma vie est nettement plus agréable.
Courage ! Et attention, le stress peut déclencher des maladies graves. Et la dépression en est déjà une.
Bon en même temps, c'est le pire moment de l'année.
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""je respecte les camardes"
- sabethNiveau 6
Pernette a écrit:Arrêt !
Je suis allée au-delà plusieurs fois dans ma vie, et je le regrette encore...
Maintenant, je me stoppe tout de suite, ma vie est nettement plus agréable.
Courage ! Et attention, le stress peut déclencher des maladies graves. Et la dépression en est déjà une.
Bon en même temps, c'est le pire moment de l'année.
+1. J'ai été cette année dans un état de stress semblable au tiens, avec l'impression d'étouffer littéralement. Je ne récupérais pas pendant les vacances, à cause de mes autres activités...que je ne souhaitais pas stopper, car elles sont ma respiration - et me permettront à terme, je l'espère, de quitter l'EN. J'ai fini par avoir une semaine d'arrêt: j'étais à bout. Ne culpabilise pas et va voir ton médecin à la rentrée si cela continue. Cela te permettra de te reposer et d'avoir du temps pour toi.
En tout cas, prends soin de toi! Aucun travail ne mérite de se mettre dans cet état.
- InvitéInvité
Ca n'a pas loupé... Reprise hier, craquage à 7h45 avant d'aller prendre mes élèves (ouf, j'ai envie de dire). Je n'aurais pas craqué si je ne m'étais pas découvert de nouveaux bobos liés au stress ce week-end (tâches brunes apparues sur les bras, malaises divers et grosse frayeur gynécologique). Bref, la collègue qui m'a ramassée à la petite cuiller m'a accompagnée à l'administration et j'ai pu en parler à des personnes humaines et de confiance, ça fait du bien! En fait, on m'a découvert un gros problème endocrino l'été dernier (dysfonctionnement des glandes surrénales, en grande partie lié au stress) et le fait d'en parler m'a soulagée. J'ai fait la tournée des médecins en urgence hier (généraliste, gynéco, nouvel endocrino) et des tests, je suis rassurée sur certains points, mais sur les conseils de ma hiérarchie et des spécialistes, je suis en arrêt jusqu'au 16 mars inclus (bah voui, j'ai une visioconférence le 17 et j'ai insisté pour pouvoir revenir ce jour-là)... Surmenage, état anxio-dépressif lié au stress, et tension très basse. Pour la première fois de ma courte carrière, je ne culpabilise (presque) pas, car je ne veux surtout pas craquer devant des élèves, ou pire, faire un malaise devant eux (j'en ai fait plusieurs ces jours-ci). Et j'ai l'interdiction de travailler, ce qui est très difficile... Mais j'ai compris qu'à trop tirer sur la corde, elle se brise... C'est quand même malheureux d'avoir voulu attendre que des manifestations "visibles" (tâches, ganglions...) se manifestent pour que j'accepte d'avouer que je suis à bout!
- GrypheMédiateur
Juliet, je suis toute désolée de lire ce qui t'est arrivé. Prends le temps nécessaire pour te reposer et faire les examens nécessaires, c'est le plus important.
Je te poste aussi un article lu hier, sur le thème "zone de confort, zone d'effort".
Ça n'a pas un rapport direct avec ce que tu écris (le texte évoque plutôt une reconversion, ce qui n'a rien à voir), mais en gros, une des idées c'est quand même qu'il faut savoir se ménager un peu.
Prends soin de toi Juliet.
Je te poste aussi un article lu hier, sur le thème "zone de confort, zone d'effort".
Ça n'a pas un rapport direct avec ce que tu écris (le texte évoque plutôt une reconversion, ce qui n'a rien à voir), mais en gros, une des idées c'est quand même qu'il faut savoir se ménager un peu.
Prends soin de toi Juliet.
- DerborenceModérateur
Juliet
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- mimileDoyen
Je découvre ce topic : j'ai voté "stress excessif" car je suis de nature stressée et stagiaire, c'est dire si je cumule !
Ce qu'a vécu Juliet fait froid dans le dos... Bon repos à toi !
Ce qu'a vécu Juliet fait froid dans le dos... Bon repos à toi !
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:Et l'ennui ça compte ? Je préférais quand j'étais stressée à cause de ce que j'avais à faire, ou à cause d'un gamin, ou je ne sais quoi, plutôt que l'ennui.
En revanche j'ai détesté mes conflits avec mon cde. Aussi inutiles et stériles que l'ennui.
Belle question, pseudo.
Penses-tu que ce soit ton métier ou les conditions dans lesquelles tu l'exerces qui provoquent cet ennui ?
On me dit souvent que travailler en bibliothèque est très ennuyeux... alors que j'imagine plutôt un métier culturel et assez communiquant ! Est-ce que je me trompe ?
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- Groupes de travail "Directeurs d'école" (1) et "Rased" (2) : Le Mammouth déchaîné met en ligne les documents de travail ministériels.
- Travail de recherche sur une longue durée par les élèves (travail de maturité)
- Propositions de travail théâtral et de travail sur l'oral en classe entière
- Travail du dimanche, travail féminin et modes de garde
- Contre la réforme : notre travail, tout notre travail, que notre travail.
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