Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Mélusine2Niveau 10
Enaeco a écrit:Mélusine2 a écrit:
(Au demeurant, si cet incapable a besoin de savoir qui a fait sauter son cours pour exercer son droit syndical, il a pronote pour le savoir, justement.)
comme si les collègues étaient irréprochables.
Des collègues qui ne font pas l'appel, qui ne remplissent pas le cahier de texte ou qui ne préviennent pas les élèves, j'en ai croisé dans tous les établissements où je suis passé.
On peut nuancer tout de même (certains préviennent mais au moment même de les prendre, certains font l'appel mais quelques jours plus tard).
Bref il y a sûrement des chefs "mal-intentionnés" qui de toute façon peuvent avoir l'info autrement mais il faut reconnaître que ça peut faciliter la vie de l'établissement de connaître la liste
Et donc, comme il y a des gens qui abusent, ou pourraient abuser, on restreint les droits de tous : c'est très moderne.
Comment ça, "certains font l'appel mais quelques jours plus tard" ? Il faut chez vous revoir le paramétrage de pronote, pour autant qu'il permette réellement cette fantaisie.
Il y a des mal intentionnés. Pas partout, mais il y a, et la nature du "management" dans l'EN contribue à les multiplier. Ce qui est curieux dans ta phrase, c'est ce passage des "chefs mal-intentionnés" à "la vie de l’établissement" : quelle raison y a-t-il de "faciliter la vie" d'un chef mal intentionné (histoire de garder une chaîne logique plus logique )
Deux choses : les collègues qui ne remplissent pas les tâches que tu listes, c'est le boulot du CDE que de les rappeler à leur devoir professionnel. Ça me fait un peu la même impression que la fraude aux allocs, mais d'accord, ça existe à la marge. Les autres n'ont pas à en faire les frais. Ce que tu dis, pardon, n'a pas de sens : un vilain fraudeur pourrait ainsi ne pas faire cours sous prétexte d'HIS, qu'il y assiste ou pas, mais jusqu'à "quelques jours" (sic !) plus tard remplir un appel qui certifierait un service fait : ça ne tient pas debout.
Je conçois que ce soit un peu plus compliqué en collège, puisqu'il faut caser les élèves quelque part, savoir où ils sont : c'est pour cela que (même en lycée) la règle est d'informer les élèves et parents via le carnet de liaison. Que dans un collège où tout se passe normalement, on accepte de faire davantage, j'entends.
Olive :
olive27400 a écrit:
Quant au fait de prévenir ou pas, on verra le jour où il y aura un souci. Si un élève est censé être en cours avec un prof qui n'a pas signalé le fait qu'il participe à une HIS, on verra le remonter des responsabilités s'il a un accident. S'en tenir au carnet de correspondance, cela veut donc dire prévenir au moins la veille pour que le parent soit au courant.... Je suis songeur.
Les positions de principe pour défendre nos droits c'est bien mais la réalité parfois c'est pas mal non plus.
Et donc, quand tu es malade et donc absent à 8 heures, tu préviens la direction plusieurs jours à l'avance... n'importe quoi.
Le vicomte venant de régler efficacement la question, je cesse ici de vouloir vous convaincre de l'inutilité à tous égards de la servitude volontaire.
- henrietteMédiateur
Non, VdV vient de donner "la position du SNES", rien de plus, position qui consiste à dire : on ne respectait pas la loi avant, ça ne posait pas de problème, donc continuons à ne pas la respecter.
Les conseilleurs sont rarement payeurs. Je ne donnerais pas cher de la peau d'un collègue dont un élève aurait un accident ou causerait des dommages pendant qu'il participe à une HIS sans en avoir informé le CDE.
Les conseilleurs sont rarement payeurs. Je ne donnerais pas cher de la peau d'un collègue dont un élève aurait un accident ou causerait des dommages pendant qu'il participe à une HIS sans en avoir informé le CDE.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- TangledingGrand Maître
L'autorité hiérarchique dont on dépend c'est pas la rectrice/le recteur ?
Ce serait assez drôle.
Ce serait assez drôle.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- PaddyHabitué du forum
henriette a écrit:Non, VdV vient de donner "la position du SNES", rien de plus, position qui consiste à dire : on ne respectait pas la loi avant, ça ne posait pas de problème, donc continuons à ne pas la respecter.
Les conseilleurs sont rarement payeurs. Je ne donnerais pas cher de la peau d'un collègue dont un élève aurait un accident ou causerait des dommages pendant qu'il participe à une HIS sans en avoir informé le CDE.
Exactement. Le "SNES - mon beau-frère - mon chien - le ministre" (rayer la mention inutile) a dit que... c'est à mourir de rire. Les textes existent et ne sont pas matière à interprétation. Si certains veulent jouer, qu'ils jouent.
- EnaecoVénérable
Mélusine2 a écrit:Enaeco a écrit:Mélusine2 a écrit:
(Au demeurant, si cet incapable a besoin de savoir qui a fait sauter son cours pour exercer son droit syndical, il a pronote pour le savoir, justement.)
comme si les collègues étaient irréprochables.
Des collègues qui ne font pas l'appel, qui ne remplissent pas le cahier de texte ou qui ne préviennent pas les élèves, j'en ai croisé dans tous les établissements où je suis passé.
On peut nuancer tout de même (certains préviennent mais au moment même de les prendre, certains font l'appel mais quelques jours plus tard).
Bref il y a sûrement des chefs "mal-intentionnés" qui de toute façon peuvent avoir l'info autrement mais il faut reconnaître que ça peut faciliter la vie de l'établissement de connaître la liste
Et donc, comme il y a des gens qui abusent, ou pourraient abuser, on restreint les droits de tous : c'est très moderne.
Comment ça, "certains font l'appel mais quelques jours plus tard" ? Il faut chez vous revoir le paramétrage de pronote, pour autant qu'il permette réellement cette fantaisie.
Il y a des mal intentionnés. Pas partout, mais il y a, et la nature du "management" dans l'EN contribue à les multiplier. Ce qui est curieux dans ta phrase, c'est ce passage des "chefs mal-intentionnés" à "la vie de l’établissement" : quelle raison y a-t-il de "faciliter la vie" d'un chef mal intentionné (histoire de garder une chaîne logique plus logique )
Deux choses : les collègues qui ne remplissent pas les tâches que tu listes, c'est le boulot du CDE que de les rappeler à leur devoir professionnel. Ça me fait un peu la même impression que la fraude aux allocs, mais d'accord, ça existe à la marge. Les autres n'ont pas à en faire les frais. Ce que tu dis, pardon, n'a pas de sens : un vilain fraudeur pourrait ainsi ne pas faire cours sous prétexte d'HIS, qu'il y assiste ou pas, mais jusqu'à "quelques jours" (sic !) plus tard remplir un appel qui certifierait un service fait : ça ne tient pas debout.
Je conçois que ce soit un peu plus compliqué en collège, puisqu'il faut caser les élèves quelque part, savoir où ils sont : c'est pour cela que (même en lycée) la règle est d'informer les élèves et parents via le carnet de liaison. Que dans un collège où tout se passe normalement, on accepte de faire davantage, j'entends.
Olive :olive27400 a écrit:
Quant au fait de prévenir ou pas, on verra le jour où il y aura un souci. Si un élève est censé être en cours avec un prof qui n'a pas signalé le fait qu'il participe à une HIS, on verra le remonter des responsabilités s'il a un accident. S'en tenir au carnet de correspondance, cela veut donc dire prévenir au moins la veille pour que le parent soit au courant.... Je suis songeur.
Les positions de principe pour défendre nos droits c'est bien mais la réalité parfois c'est pas mal non plus.
Et donc, quand tu es malade et donc absent à 8 heures, tu préviens la direction plusieurs jours à l'avance... n'importe quoi.
Le vicomte venant de régler efficacement la question, je cesse ici de vouloir vous convaincre de l'inutilité à tous égards de la servitude volontaire.
Tu me fais dire des choses que je n'ai pas dites ou tu interprètes mal mes propos (peut-être mal formulés).
Peut-être que tu as plus d'informations sur l'établissement dont il est question mais nous n'avons aucune idée des rapports entre la direction et les enseignants (toi, tu sembles savoir que le chef est un incapable).
Quand je parlais de faciliter la vie de l'établissement, c'était d'une manière générale, indépendamment du chef (même si certains aiment en retour mettre des bâtons dans les roues d'un chef mal intentionné).
Il n'était pas non plus question de "fraude à l'HIS".
Si les collègues informent clairement les parents et les élèves en amont via le carnet de liaison, aucun problème.
Maintenant, est-ce que c'est fait correctement ? pas partout, c'est une évidence.
Est-ce que la vie scolaire a besoin d'avoir l'info pour s'organiser : c'est beaucoup mieux pour elle
Est-ce qu'un chef a besoin de savoir qui fait quoi ? non, tant que ça roule pour l'établissement
Un chef qui a l'info, c'est un chef qui peut s'assurer que tout fonctionnera correctement.
- BalthamosDoyen
olive27400 a écrit:
Quant au fait de prévenir ou pas, on verra le jour où il y aura un souci. Si un élève est censé être en cours avec un prof qui n'a pas signalé le fait qu'il participe à une HIS, on verra le remonter des responsabilités s'il a un accident. S'en tenir au carnet de correspondance, cela veut donc dire prévenir au moins la veille pour que le parent soit au courant.... Je suis songeur.
Je ne vois pas ce problème de responsabilité que certains montent en montagne.
L'élève est pris en charge par l'établissement, quoi qu'il en soit. Le professeur ne valide pas son appel, c'est clair. Puis la question n'est pas de ne pas se signaler, mais de se signaler 48h avant au chef. Suivant l'organisation locale, la vie scolaire est forcément informée par différents moyens pour prendre en charge les élèves. Ou les parents d'ailleurs (dans mon établissement, on doit faire noter un mot dans le carnet).
_________________
- Spoiler:
- LadyOlennaModérateur
@Balthamos : non, les élèves ne sont pas toujours pris en charge par l'établissement. On a une HIS lundi à 16h la semaine prochaine : les élèves seront libérés. Donc ce n'est pas seulement du ressort de la vie scolaire.
- BalthamosDoyen
LadyOlenna a écrit:@Balthamos : non, les élèves ne sont pas toujours pris en charge par l'établissement. On a une HIS lundi à 16h la semaine prochaine : les élèves seront libérés. Donc ce n'est pas seulement du ressort de la vie scolaire.
Du coup, si.
En fonction de l'organisation interne, les parents et la vie scolaire sont avertis par différents moyens (centralisation par le CDE ou non, etc.) et les élèves sont autorisés à sortir ou devront être pris en charge par la vie scolaire.
Je reviens seulement sur la question de départ : 48h au chef. C'est non pour le meilleur fonctionnement de l'établissement, simplement.
_________________
- Spoiler:
- henrietteMédiateur
En fait, pour ma part j'en reviens à la question de départ : "obligation de déclarer que l'on participe à une HIS ?".
La réponse est oui, c'est une obligation dans les textes, et depuis 2014 on doit prévenir 48h à l'avance. Tant que le texte n'est pas changé, soit par décision du gouvernement, soit suite à une procédure devant le TA (quelqu'un sait-il d'ailleurs si une telle procédure est en cours ?), il s'applique.
Après, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut, de l'interpréter comme il veut, de se ranger à la position du SNES par exemple, et donc de faire comme il veut s'il participe à une HIS : c'est sa responsabilité. Mais il est faux de dire que non, ce n'est pas obligatoire, point barre.
Une question : comment cela se passe-t-il dans les autres administrations ?
La réponse est oui, c'est une obligation dans les textes, et depuis 2014 on doit prévenir 48h à l'avance. Tant que le texte n'est pas changé, soit par décision du gouvernement, soit suite à une procédure devant le TA (quelqu'un sait-il d'ailleurs si une telle procédure est en cours ?), il s'applique.
Après, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut, de l'interpréter comme il veut, de se ranger à la position du SNES par exemple, et donc de faire comme il veut s'il participe à une HIS : c'est sa responsabilité. Mais il est faux de dire que non, ce n'est pas obligatoire, point barre.
Une question : comment cela se passe-t-il dans les autres administrations ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- olive27400Niveau 8
@mélusine
Il faudrait veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quand tu es absent pour maladie à 8h30, les élèves sont pris en charge par la vie sco et cela ne concerne pas 10 ou 20 collègues en même temps.
@balthamos a raison. Le sujet était de prévenir 48h à l'avance. Il a dévié sur l'inscription sur pronote ou pas en prévenant cde avant.
Mais on constate que beaucoup renvoie sur la prise en charge par la vie scolaire Cela veut donc dire que les cpe et ae ne participent pas à vos his.
Il faudrait veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quand tu es absent pour maladie à 8h30, les élèves sont pris en charge par la vie sco et cela ne concerne pas 10 ou 20 collègues en même temps.
@balthamos a raison. Le sujet était de prévenir 48h à l'avance. Il a dévié sur l'inscription sur pronote ou pas en prévenant cde avant.
Mais on constate que beaucoup renvoie sur la prise en charge par la vie scolaire Cela veut donc dire que les cpe et ae ne participent pas à vos his.
- percehaieNiveau 10
Je le fais noter sur le carnet des élèves concernés à l’avance.
Tout le monde fait ainsi dans mon établissement.
On ne prévient pas l’administration.
Tout le monde fait ainsi dans mon établissement.
On ne prévient pas l’administration.
- JacqGuide spirituel
Notre nouveau chef nous a demandé par mail de nous "déclarer individuellement" par retour de mail pour nos HIS (nous en sommes à déjà trois cette année, voir partie 3). Avant on nous demandait simplement de prévenir la Vie Sco, pour une question d'organisation. Nous avons tiqué, nous avons lu les textes (qui suivent). C'est le mot "individuellement" qui n'apparaît pas dans les textes et qui nous posait problème. Les organisateurs n'ont pas à fournir une liste, c'est pourquoi entre le "individuellement" ou "liste" le SNES joue dans son document.
Pour le texte officiel : https://www.education.gouv.fr/bo/14/Hebdo34/MENH1417839C.htm
Pour tous les enseignants :
1 "En outre, afin de faciliter l'organisation de ces réunions et d'ajuster les modalités de prise en charge des élèves, les personnels enseignants souhaitant y participer doivent prévenir l'autorité hiérarchique dont ils relèvent au moins 48 heures avant la date prévue."
Pour le secondaire :
2 "Le nouvel arrêté n'introduit aucune nouveauté par rapport au régime actuel. Le cadre réglementaire applicable aux personnels enseignants du second degré reste donc inchangé à l'exception toutefois de la durée du délai de prévenance qui est ramené à 48 heures au lieu du délai d'une semaine prévu jusqu'à présent par l'arrêté du 16 janvier 1985."
Ce qui nous ennuyait c'était le mot "individuellement" qui risquait de faire reculer des collègues : "je me déclare mais je ne sais pas qui vient et je risque d'être le seul et donc d'être ciblé ensuite, rétorsion". Se déclarer individuellement ne donnait aucune lisibilité, donc le risque d'être seul, c'est cela qui nous inquiétait, que personne n'ose se déclarer. Nous avons donc doublé l'information : une liste en SdP où tout le monde (qui le souhaite) peut s'incrire et voir qui est déjà inscrit. Les collègues sont donc sollicités à s'inscrire aussi et voir qu'ils ne sont pas seuls. Nous avons simplement indiqué au dessus de la liste qu'il faut en plus prévenir le chef 48h à l'avance "individuellement". Même ceux qui n'ont pas cours s'inscrivent, augmentant le nombre des participants et mobilisant les collègues. Finalement, avec ce système, nous sommes plus nombreux que lorsque personne ne prévenait personne (sauf oralement la Vie Sco). Quitte à nous déclarer au chef, autant nous déclarer en SdP et nous motiver à être plus nombreux.
Et puis, comme le chef nous a envoyé les textes nous avons découvert ce qui suit, que j'ignorais totalement :
Les réunions d'informations spéciales qui peuvent s'organiser pendant les six semaines précédant le premier jour du scrutin organisé en vue du renouvellement des instances de concertation s'ajoutent aux réunions d'information syndicale auxquelles les personnels du ministère de l'éducation nationale peuvent participer, conformément aux dispositions du II de l'article 5 du décret du 28 mai 1982 précité.
Chaque agent peut donc assister à l'une de ces réunions spéciales tenues par les organisations syndicales candidates au scrutin, sans condition de représentativité, dans la limite d'une heure. Cette heure d'information spéciale s'ajoute au quota auquel a droit chaque agent pour assister aux RIS. Ces dispositions sont également applicables aux personnels enseignants du premier degré.
Pour les personnels enseignants, l'organisation de ces réunions doit se faire dans le respect des modalités particulières des articles 1er, 4 et 5 du nouvel arrêté. Les personnels souhaitant participer à ces réunions devront prévenir l'autorité hiérarchique dont ils relèvent au moins 48 heures avant la date prévue de la réunion."
Résultat nous en sommes à déjà trois HIS et la quatrième est posée pour la rentrée prochaine, novembre. Et nous en ferons une en décembre, et nous en ferons donc une en plus puisque que nous serons en période électorale. 6 en 4 mois c'est pas mal !
EDIT : Et comme c'est déclaré à notre administration c'est à elle de faire la communication aux parents (on le fait aux élèves oralement, c'est tout)/
Pour le texte officiel : https://www.education.gouv.fr/bo/14/Hebdo34/MENH1417839C.htm
Pour tous les enseignants :
1 "En outre, afin de faciliter l'organisation de ces réunions et d'ajuster les modalités de prise en charge des élèves, les personnels enseignants souhaitant y participer doivent prévenir l'autorité hiérarchique dont ils relèvent au moins 48 heures avant la date prévue."
Pour le secondaire :
2 "Le nouvel arrêté n'introduit aucune nouveauté par rapport au régime actuel. Le cadre réglementaire applicable aux personnels enseignants du second degré reste donc inchangé à l'exception toutefois de la durée du délai de prévenance qui est ramené à 48 heures au lieu du délai d'une semaine prévu jusqu'à présent par l'arrêté du 16 janvier 1985."
Ce qui nous ennuyait c'était le mot "individuellement" qui risquait de faire reculer des collègues : "je me déclare mais je ne sais pas qui vient et je risque d'être le seul et donc d'être ciblé ensuite, rétorsion". Se déclarer individuellement ne donnait aucune lisibilité, donc le risque d'être seul, c'est cela qui nous inquiétait, que personne n'ose se déclarer. Nous avons donc doublé l'information : une liste en SdP où tout le monde (qui le souhaite) peut s'incrire et voir qui est déjà inscrit. Les collègues sont donc sollicités à s'inscrire aussi et voir qu'ils ne sont pas seuls. Nous avons simplement indiqué au dessus de la liste qu'il faut en plus prévenir le chef 48h à l'avance "individuellement". Même ceux qui n'ont pas cours s'inscrivent, augmentant le nombre des participants et mobilisant les collègues. Finalement, avec ce système, nous sommes plus nombreux que lorsque personne ne prévenait personne (sauf oralement la Vie Sco). Quitte à nous déclarer au chef, autant nous déclarer en SdP et nous motiver à être plus nombreux.
Et puis, comme le chef nous a envoyé les textes nous avons découvert ce qui suit, que j'ignorais totalement :
"3. Les réunions spéciales organisées pendant la campagne électorale
Les réunions d'informations spéciales qui peuvent s'organiser pendant les six semaines précédant le premier jour du scrutin organisé en vue du renouvellement des instances de concertation s'ajoutent aux réunions d'information syndicale auxquelles les personnels du ministère de l'éducation nationale peuvent participer, conformément aux dispositions du II de l'article 5 du décret du 28 mai 1982 précité.
Chaque agent peut donc assister à l'une de ces réunions spéciales tenues par les organisations syndicales candidates au scrutin, sans condition de représentativité, dans la limite d'une heure. Cette heure d'information spéciale s'ajoute au quota auquel a droit chaque agent pour assister aux RIS. Ces dispositions sont également applicables aux personnels enseignants du premier degré.
Pour les personnels enseignants, l'organisation de ces réunions doit se faire dans le respect des modalités particulières des articles 1er, 4 et 5 du nouvel arrêté. Les personnels souhaitant participer à ces réunions devront prévenir l'autorité hiérarchique dont ils relèvent au moins 48 heures avant la date prévue de la réunion."
Résultat nous en sommes à déjà trois HIS et la quatrième est posée pour la rentrée prochaine, novembre. Et nous en ferons une en décembre, et nous en ferons donc une en plus puisque que nous serons en période électorale. 6 en 4 mois c'est pas mal !
EDIT : Et comme c'est déclaré à notre administration c'est à elle de faire la communication aux parents (on le fait aux élèves oralement, c'est tout)/
- Mélusine2Niveau 10
Enaeco a écrit:
comme si les collègues étaient irréprochables.
Des collègues qui ne font pas l'appel, qui ne remplissent pas le cahier de texte ou qui ne préviennent pas les élèves, j'en ai croisé dans tous les établissements où je suis passé.
On peut nuancer tout de même (certains préviennent mais au moment même de les prendre, certains font l'appel mais quelques jours plus tard).
Bref il y a sûrement des chefs "mal-intentionnés" qui de toute façon peuvent avoir l'info autrement mais il faut reconnaître que ça peut faciliter la vie de l'établissement de connaître la liste
Et donc, comme il y a des gens qui abusent, ou pourraient abuser, on restreint les droits de tous : c'est très moderne.
Comment ça, "certains font l'appel mais quelques jours plus tard" ? Il faut chez vous revoir le paramétrage de pronote, pour autant qu'il permette réellement cette fantaisie.
Il y a des mal intentionnés. Pas partout, mais il y a, et la nature du "management" dans l'EN contribue à les multiplier. Ce qui est curieux dans ta phrase, c'est ce passage des "chefs mal-intentionnés" à "la vie de l’établissement" : quelle raison y a-t-il de "faciliter la vie" d'un chef mal intentionné (histoire de garder une chaîne logique plus logique )
Deux choses : les collègues qui ne remplissent pas les tâches que tu listes, c'est le boulot du CDE que de les rappeler à leur devoir professionnel. Ça me fait un peu la même impression que la fraude aux allocs, mais d'accord, ça existe à la marge. Les autres n'ont pas à en faire les frais. Ce que tu dis, pardon, n'a pas de sens : un vilain fraudeur pourrait ainsi ne pas faire cours sous prétexte d'HIS, qu'il y assiste ou pas, mais jusqu'à "quelques jours" (sic !) plus tard remplir un appel qui certifierait un service fait : ça ne tient pas debout.
Je conçois que ce soit un peu plus compliqué en collège, puisqu'il faut caser les élèves quelque part, savoir où ils sont : c'est pour cela que (même en lycée) la règle est d'informer les élèves et parents via le carnet de liaison. Que dans un collège où tout se passe normalement, on accepte de faire davantage, j'entends. [/quote]
Enaeco a écrit:Tu me fais dire des choses que je n'ai pas dites ou tu interprètes mal mes propos (peut-être mal formulés).
Peut-être que tu as plus d'informations sur l'établissement dont il est question mais nous n'avons aucune idée des rapports entre la direction et les enseignants (toi, tu sembles savoir que le chef est un incapable).
Quand je parlais de faciliter la vie de l'établissement, c'était d'une manière générale, indépendamment du chef (même si certains aiment en retour mettre des bâtons dans les roues d'un chef mal intentionné).
Il n'était pas non plus question de "fraude à l'HIS".
Si les collègues informent clairement les parents et les élèves en amont via le carnet de liaison, aucun problème.
Maintenant, est-ce que c'est fait correctement ? pas partout, c'est une évidence.
Est-ce que la vie scolaire a besoin d'avoir l'info pour s'organiser : c'est beaucoup mieux pour elle
Est-ce qu'un chef a besoin de savoir qui fait quoi ? non, tant que ça roule pour l'établissement
Un chef qui a l'info, c'est un chef qui peut s'assurer que tout fonctionnera correctement.
Euh... je ne peux pas te dire si je t'ai mal compris, ou si tu étais confus, mais te revoilà qui listes les manquements "évidents" de certains collègues. Je ne peux pas te dire que ça n'existe pas, mais tu ne peux pas non plus prétendre qu'un chef stupide qui tente d'intimider les collègues en faisant pipi sur l'HIS et les droits syndicaux, ça n'existe pas. Tu connais des profs qui travaillent comme des cochons (pauvres bêtes), je connais des CDE qui travaillent comme des cochons, sont totalement infoutus de faire que "tout fonctionne correctement", pour reprendre tes mots, nous voilà bien avancés !
Donc, "de manière générale", dans le virtuel, c'est mieux quand tout se passe au mieux... je suis d'accord
En attendant, il n'est pas nécessaire, il est plutôt dangereux pour les droits collectifs, de se soumettre aux caprices de "managers" ineptes et ignares : le droit, rien que le droit (et ça n'empêche toujours pas de rendre service quand l'atmosphère est à l'entente cordiale, mais hélas ça se fait rare.)
- Mélusine2Niveau 10
olive27400 a écrit:@mélusine
Il faudrait veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quand tu es absent pour maladie à 8h30, les élèves sont pris en charge par la vie sco et cela ne concerne pas 10 ou 20 collègues en même temps.
Hu hu hu. Non, c'est tout.olive27400 a écrit:Je ne savais pas qu'il fallait être syndiqué pour participer à une HIS. Je fais régulièrement des HIS sans être syndiqué. Je doute donc que l'on se serve de cela pour ficher les syndiqués. Cela risque d'être peu fiable!
(Enfin, pas exactement : les gens tout fiers de profiter de droits syndicaux sans jamais donner de leur personne, sans être seulement fichus de payer une cotisation, me vrillent les nerfs. Mais on ne peut rien contre les profiteurs.)
Sinon, dis-moi, as-tu aussi quelque chose à dire contre le droit de grève ? Lequel concerne, on l'espère, plus de "10 ou 20 collègues en même temps". Et même, parfois, la vie sco est en grève en même temps. Ciel, que faire ?
Pour reprendre les choses plus sérieusement : je comprends bien que la question soit un peu compliquée en collège, où il faut prendre en charge d'une manière quelconque les élèves. Elle n'existe pas en LGT.
Les obligations se multiplient, c'est un fait : ça ne les rend pas légitimes.
J'entends parfaitement qu'on puisse alléger la charge des autres, chefferie incluse, tant que tout le monde travaille dans un respect mutuel. Je pense au temps, que j'ai connu, où les CDE s'adressaient aux "chers collègues", et non au "personnel enseignant" : ce changement radical a des conséquences qu'à mon sens il faut pas ignorer. Dans le LGT dont je parlais supra, c'est la guerre, puisque la direction considère que le "personnel" lui doit être soumis. Si, ailleurs, on travaille toujours entre "chers collègues", j'approuve qu'on se soutienne mutuellement comme naguère.
C'est un choix de société, un choix de projet d'éducation. On ne peut pas demander à la fois la soumission et la loyauté, en quelque sorte : j'ai beaucoup de peine pour les collègues qui s'imaginent responsables de tout sans être décisionnaires de rien.
Un travailleur n'a pas à "faciliter la vie" de son employeur.
- henrietteMédiateur
Il ne s'agit pas de caprices, il s'agit de respecter les textes. Et une HIS n'est absolument pas la même chose qu'une grève, il faudrait éviter de tout mélanger.
Si votre chef est d'accord avec vous pour être hors les clous, rien à redire ; mais je ne vois pas comment on peut qualifier de "manager inepte et ignare" celui qui justement fait appliquer "le droit, rien que le droit".
Si votre chef est d'accord avec vous pour être hors les clous, rien à redire ; mais je ne vois pas comment on peut qualifier de "manager inepte et ignare" celui qui justement fait appliquer "le droit, rien que le droit".
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Mélusine2Niveau 10
henriette a écrit:Il ne s'agit pas de caprices, il s'agit de respecter les textes. Et une HIS n'est absolument pas la même chose qu'une grève, il faudrait éviter de tout mélanger.
Si votre chef est d'accord avec vous pour être hors les clous, rien à redire ; mais je ne vois pas comment on peut qualifier de "manager inepte et ignare" celui qui justement fait appliquer "le droit, rien que le droit".
Tu pourrais s'il te plaît m’expliquer comment tu arrives à un tel raccourci ? Je peux évidemment bien imaginer être à l’occasion confuse, mais à ce point, c'est une première.
- maikreeeesseGrand sage
Pour ce qui est en gras: mais cela va bien de dire une chose pareille ? Une information syndicale, c'est bien pour informer le personnel, non ? Y assister sans être syndiqué serait être profiteur ? Je n'ai jamais entendu un truc pareil (syndiquée, pas syndiquée, des syndicats ) . Mais il y a peut-être une culture syndicale différente entre le primaire et le secondaire.Mélusine2 a écrit:olive27400 a écrit:@mélusine
Il faudrait veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quand tu es absent pour maladie à 8h30, les élèves sont pris en charge par la vie sco et cela ne concerne pas 10 ou 20 collègues en même temps.Hu hu hu. Non, c'est tout.olive27400 a écrit:Je ne savais pas qu'il fallait être syndiqué pour participer à une HIS. Je fais régulièrement des HIS sans être syndiqué. Je doute donc que l'on se serve de cela pour ficher les syndiqués. Cela risque d'être peu fiable!
(Enfin, pas exactement : les gens tout fiers de profiter de droits syndicaux sans jamais donner de leur personne, sans être seulement fichus de payer une cotisation, me vrillent les nerfs. Mais on ne peut rien contre les profiteurs.)
Sinon, dis-moi, as-tu aussi quelque chose à dire contre le droit de grève ? Lequel concerne, on l'espère, plus de "10 ou 20 collègues en même temps". Et même, parfois, la vie sco est en grève en même temps. Ciel, que faire ?
Pour reprendre les choses plus sérieusement : je comprends bien que la question soit un peu compliquée en collège, où il faut prendre en charge d'une manière quelconque les élèves. Elle n'existe pas en LGT.
Les obligations se multiplient, c'est un fait : ça ne les rend pas légitimes.
J'entends parfaitement qu'on puisse alléger la charge des autres, chefferie incluse, tant que tout le monde travaille dans un respect mutuel. Je pense au temps, que j'ai connu, où les CDE s'adressaient aux "chers collègues", et non au "personnel enseignant" : ce changement radical a des conséquences qu'à mon sens il faut pas ignorer. Dans le LGT dont je parlais supra, c'est la guerre, puisque la direction considère que le "personnel" lui doit être soumis. Si, ailleurs, on travaille toujours entre "chers collègues", j'approuve qu'on se soutienne mutuellement comme naguère.
C'est un choix de société, un choix de projet d'éducation. On ne peut pas demander à la fois la soumission et la loyauté, en quelque sorte : j'ai beaucoup de peine pour les collègues qui s'imaginent responsables de tout sans être décisionnaires de rien.
Un travailleur n'a pas à "faciliter la vie" de son employeur
- poutouNiveau 10
henriette a écrit:En fait, pour ma part j'en reviens à la question de départ : "obligation de déclarer que l'on participe à une HIS ?".
La réponse est oui, c'est une obligation dans les textes, et depuis 2014 on doit prévenir 48h à l'avance. Tant que le texte n'est pas changé, soit par décision du gouvernement, soit suite à une procédure devant le TA (quelqu'un sait-il d'ailleurs si une telle procédure est en cours ?), il s'applique.
Après, chacun est libre d'en penser ce qu'il veut, de l'interpréter comme il veut, de se ranger à la position du SNES par exemple, et donc de faire comme il veut s'il participe à une HIS : c'est sa responsabilité. Mais il est faux de dire que non, ce n'est pas obligatoire, point barre.
Une question : comment cela se passe-t-il dans les autres administrations ?
Merci; je voulais savoir si ceci était "légal " ou si c'était une lubie du chef qui n'aime pas trop les heures syndicales.
- PaddyHabitué du forum
Ce n'est pas une lubie, ce sont les textes.
- VicomteDeValmontGrand sage
Les textes disent aussi que le chef d'établissement doit mettre un local à disposition des organisations syndicales avec les équipements nécessaires à l'activité syndicale (ordinateur, téléphone, photocopieuse, etc.). A défaut, louer un local à proximité de l'établissement.
Est-ce respecté dans un seul établissement de France ?
Donc bon, il y a les textes. Et il y a la pratique. Mais attention aux CDE tatillons car ça pourrait se retourner contre eux.
Est-ce respecté dans un seul établissement de France ?
Donc bon, il y a les textes. Et il y a la pratique. Mais attention aux CDE tatillons car ça pourrait se retourner contre eux.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- mathmaxExpert spécialisé
Voilà, il y a un texte. Mais ce qui est une lubie de la part d’une direction, c’est d’exiger un beau matin l’application d’un texte jusque là ignoré sans que cela ait présenté aucun inconvénient. Au contraire chez nous avant, chaque participant prévenait ses élèves et la vie scolaire. Maintenant cette tâche revient au secrétariat. D’autant plus que si on veut être nous aussi bêtement respectueux des textes on peut, pour une HIS le lundi 8h00, envoyer un courriel le samedi à 8h00 alors que l’établissement est fermé le week-end ! Parfois quand les choses se passent bien, il est préférable de ne pas se crisper sur les règlements.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Mélusine2Niveau 10
maikreeeesse a écrit:Pour ce qui est en gras: mais cela va bien de dire une chose pareille ? Une information syndicale, c'est bien pour informer le personnel, non ? Y assister sans être syndiqué serait être profiteur ? Je n'ai jamais entendu un truc pareil (syndiquée, pas syndiquée, des syndicats ) . Mais il y a peut-être une culture syndicale différente entre le primaire et le secondaire.Mélusine2 a écrit:olive27400 a écrit:@mélusine
Il faudrait veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quand tu es absent pour maladie à 8h30, les élèves sont pris en charge par la vie sco et cela ne concerne pas 10 ou 20 collègues en même temps.Hu hu hu. Non, c'est tout.olive27400 a écrit:Je ne savais pas qu'il fallait être syndiqué pour participer à une HIS. Je fais régulièrement des HIS sans être syndiqué. Je doute donc que l'on se serve de cela pour ficher les syndiqués. Cela risque d'être peu fiable!
(Enfin, pas exactement : les gens tout fiers de profiter de droits syndicaux sans jamais donner de leur personne, sans être seulement fichus de payer une cotisation, me vrillent les nerfs. Mais on ne peut rien contre les profiteurs.)
Sinon, dis-moi, as-tu aussi quelque chose à dire contre le droit de grève ? Lequel concerne, on l'espère, plus de "10 ou 20 collègues en même temps". Et même, parfois, la vie sco est en grève en même temps. Ciel, que faire ?
Pour reprendre les choses plus sérieusement : je comprends bien que la question soit un peu compliquée en collège, où il faut prendre en charge d'une manière quelconque les élèves. Elle n'existe pas en LGT.
Les obligations se multiplient, c'est un fait : ça ne les rend pas légitimes.
J'entends parfaitement qu'on puisse alléger la charge des autres, chefferie incluse, tant que tout le monde travaille dans un respect mutuel. Je pense au temps, que j'ai connu, où les CDE s'adressaient aux "chers collègues", et non au "personnel enseignant" : ce changement radical a des conséquences qu'à mon sens il faut pas ignorer. Dans le LGT dont je parlais supra, c'est la guerre, puisque la direction considère que le "personnel" lui doit être soumis. Si, ailleurs, on travaille toujours entre "chers collègues", j'approuve qu'on se soutienne mutuellement comme naguère.
C'est un choix de société, un choix de projet d'éducation. On ne peut pas demander à la fois la soumission et la loyauté, en quelque sorte : j'ai beaucoup de peine pour les collègues qui s'imaginent responsables de tout sans être décisionnaires de rien.
Un travailleur n'a pas à "faciliter la vie" de son employeur
Reporte-toi à ce qui est allégué supra.
C'est donc un droit syndical, que les non-syndiqués en profitent n'est pas un problème, sauf quand ils adoptent la posture énoncée par olive, qui fait mine d'estimer que sa présence suffit à en faire un droit non-syndical.
Ce sont généralement les mêmes qui glapissent que "les syndicats ne font rien", tu as remarqué ?
En HIS, il s'agit d'informer syndicalement le personnel : pour les infos générales, il y a les plénières ordonnées par la direction. Il y s'agit de décider d'actions quand c'est nécessaire. Ce n'est ni l'amicale, ni une réunion d'information du personnel, il y a d'autres instances à cet effet.
(Je ne sais pas du tout si une "culture syndicale" différente existe selon les niveaux d'enseignement, je n'ai jamais travaillé dans le primaire.)
Ça devient très compliqué, il me semble, tous ces gens qui ne savent plus qu'il y a une origine à leurs droits, qui les pensent tombés du ciel. Ils les regardent s'effacer et disparaître sans broncher, au mieux (?) en grommelant que "les syndicats ne font rien", sans imaginer qu'ils devraient être partie prenante, et faire.
Ça explique peut-être que pour beaucoup ce soit un droit relatif, discutable, aménageable pour ne pas déranger (même si, je le répète pour la énième fois, je ne vois pas d'objection à "arranger" localement une direction composée de collègues corrects). Ça explique sûrement pourquoi notre profession s'est laissée bafouer, paupériser et caporaliser sans broncher. Ça me fout un cafard de tous les diables.
- poutouNiveau 10
Paddy a écrit:Ce n'est pas une lubie, ce sont les textes.
Oui, c'est ce que j'écris quand je remercie Henriette qui me donne l'info.
- JacqGuide spirituel
mathmax a écrit:Voilà, il y a un texte. Mais ce qui est une lubie de la part d’une direction, c’est d’exiger un beau matin l’application d’un texte jusque là ignoré sans que cela ait présenté aucun inconvénient. Au contraire chez nous avant, chaque participant prévenait ses élèves et la vie scolaire. Maintenant cette tâche revient au secrétariat. D’autant plus que si on veut être nous aussi bêtement respectueux des textes on peut, pour une HIS le lundi 8h00, envoyer un courriel le samedi à 8h00 alors que l’établissement est fermé le week-end ! Parfois quand les choses se passent bien, il est préférable de ne pas se crisper sur les règlements.
Je suis bien d'accord avec toi.
Je me méfie par contre de mon chef. Nous venons de déposer une nouvelle heure syndicale pour le 8 novembre. D'habitude, à peine déposée et avant même que le collègue l'ayant déposée n'ait le temps de prévenir les collègues qu'elle est accepté, notre Cde se précipite et adresse un mail pour nous demander de nous déclarer "individuellement" auprès de lui. Or, là, rien alors que notre heure a été déposée la semaine dernière !
Je me demande justement s'il ne va pas jouer la montre et nous envoyer le message le dernier jour avant les vacances, ou même durant les vacances (jour de permanence, s'il y a pour ces vacances) sachant qu'il sait (et nous le savons, et pas seulement de Marseille, merci Pierre D) que beaucoup ne regarderons pas leur messagerie avant le dimanche de fin de vacances ou le lundi matin de reprise. Il faut que nous le sachions (et pas seulement dans la ..., je ne cite pas plus notre ami Desproges), mais eux aussi peuvent jouer avec les dates.
Comme tu l'indiques, Mathmax, quand les choses se passent bien, il est préférable de ne pas se crisper sur les règlements.
Là nous allons prévenir les collègues de se déclarer avant les vacances car durant les vacances ils vont tous oublier et se faire avoir à la rentrée s'ils ont oublié de le faire.
- ZybulkaHabitué du forum
C'est joliment dit, et très vrai !Mélusine2 a écrit: On ne peut pas demander à la fois la soumission et la loyauté
Mélusine2 a écrit:Ça devient très compliqué, il me semble, tous ces gens qui ne savent plus qu'il y a une origine à leurs droits, qui les pensent tombés du ciel. Ils les regardent s'effacer et disparaître sans broncher, au mieux (?) en grommelant que "les syndicats ne font rien", sans imaginer qu'ils devraient être partie prenante, et faire.
Ça explique peut-être que pour beaucoup ce soit un droit relatif, discutable, aménageable pour ne pas déranger (même si, je le répète pour la énième fois, je ne vois pas d'objection à "arranger" localement une direction composée de collègues corrects). Ça explique sûrement pourquoi notre profession s'est laissée bafouer, paupériser et caporaliser sans broncher. Ça me fout un cafard de tous les diables.
En attendant, au final, personne n'a vraiment expliqué pourquoi ça serait si indispensable de se déclarer comme participant à l'HIS. Personnellement, la légitimité m'importe plus que la légalité. En l'occurrence, voyant un certain nombre d'inconvénients à cette pratique sans y percevoir un quelconque avantage, je continue à boycotter, et tant qu'on sera plusieurs à le faire ça roulera très bien.
- Jim PrideauxNiveau 3
Option 1 tout se passe entre gens de bonne compagnie, les professeurs préviennent les élèves avant pas besoin de demander en avance la liste et tout fonctionne (en lycée pas de stress de vie scolaire ou de capacité de permanence ou de trop d'élèves à la cantine etc...)
option 2 à plusieurs reprises des professeurs ne préviennent pas les élèves, gros bazar et donc demande préalable hélas.
L'idéal est bien sûr la première option
option 2 à plusieurs reprises des professeurs ne préviennent pas les élèves, gros bazar et donc demande préalable hélas.
L'idéal est bien sûr la première option
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum