Pré accord collégial enseignement privé catholique

Bonjour à tous et à toutes

Je dois bientôt passer le pré accord collégial et je commence à stresser car je me demande à quelle sauce je vais être mangée!
J'ai farfouillé un peu partout pour savoir quelle type de questions me seront posées mais je ne trouve nulle réponse, qui pourrait éclairer ma lanterne?
Je sais d'après la convocation, que je serai en entretien avec 2 chefs d'établissements.

Je vous remercie pour vos réponses

Janis85

Bonjour Janis85,
il y a pas mal de posts à ce sujet, tapez "collégial" dans la barre de recherche.
Ce n'est pas une étape bien compliquée, évitez juste de dire que vous voulez renvoyer Jeanne d'Arc au bûcher.
Il faut montrer que vous connaissez et acceptez le caractère propre des établissements catholiques;
Bon courage !

J'ai passé ce pré-accord il y a peu de temps.
Pas de stress à avoir.
On m'a demandé de me présenter, pourquoi je voulais enseigner dans le privé, si je souhaitais passer le concours après 6 ans de remplacements et si... j'étais éventuellement prête à faire un peu de "religieux (sorties et éventuellement pastorale).
Et aussi si je faisais partie d'une association.
L'entretien avec les 2 chefs d'établissement s'est bien passé.
C'était assez cool.
Durée : 1/2 heures.

Merci à vous pour vos réponses

Les questions posées à mes pairs et moi-même:
-Dans quelle église avez-vous été baptisé ? (un jury intrusif et hors-la-loi, heureusement, pas le mien)
-Quels liens un professeur de français doit-il entretenir avec le professeur documentaliste ?
-Pourquoi avoir choisi l'enseignement privé ?
-Est-ce que vous pensez que vos élèves aimeront les livres que vous proposerez ?
-Quel est l'intérêt de proposer la culture religieuse en plus des autres matières ?
-Que pensez-vous apporter à votre futur établissement ?

On m'avait posé la question suivante : "Si un élève de 3e pénible devient insolent, vous dit que l'histoire-géo c'est nul et ça sert à rien, comment réagissez-vous ?"
Me poser cette question à moi, qui n'avais jamais enseigné de ma vie, et qui avais encore en tête l'image de mes profs qui viraient de cours pour ce genre de chose... J'ai répondu bêtement : "bah 2 heures de colle".
Et surprise, j'ai été admise... Quand j'y repense...

Philomène87 a écrit:On m'avait posé la question suivante : "Si un élève de 3e pénible devient insolent, vous dit que l'histoire-géo c'est nul et ça sert à rien, comment réagissez-vous ?"
Me poser cette question à moi, qui n'avais jamais enseigné de ma vie, et qui avais encore en tête l'image de mes profs qui viraient de cours pour ce genre de chose... J'ai répondu bêtement : "bah 2 heures de colle".
Et surprise, j'ai été admise... Quand j'y repense...

Houlà je crois que j'aurais répondu pareil en fait, ou mot sur le carnet de correspondance...Sinon c'est vrai que ça parait logique.
Merci à tous pour vos réponses en tout cas.

@Janie85 A cette question tu réponds "ooooh, ben je discute avec l'élève, je le prends à part à la fin du cours", ils vont kiffer (même si dans la pratique c'est plutôt dehors à coups de pied dans le derrière).

Discuter avec l'élève ?
Je travaille actuellement dans le privé et je peux dire que le règlement intérieur est beaucoup plus sévère que dans le public.
On peut virer l'élève pour ce genre de remarque ou lui mettre 2 heures de colle.

J'en rajoutais un peu, c'était pour ironiser sur le fait que les cde n'aiment pas trop les sanctions, et encore moins les exclusions de cours. J'ai donc eu une chance inouïe. Mais oui ça dépend des établissements.
Par contre chez nous on nous dit de "ne pas coller pour rien", sachant que "coller pour quelque chose", c'est uniquement pour des dégradations ou des trucs de vie scolaire. Si tu colles car un élève pourrit ton cours, tu "colles pour rien".

Avant de coller pu même de punir, je sépare les élèves. Cela les calme généralement très vite.
Toutefois, c'est difficile à faire quand on a de très nombreux élèves dans une petite salle de classe.

Sincèrement, d'après ce que je vois autour de moi et ma propre expérience, c'est plus une formalité qu'autre chose.
La seule personne dont j'ai jamais entendu parler qui a été refusée était une étudiante de ma fac qui leur avait dit qu'elle avait choisi le privé car elle n'avait pas la nationalité française et ne pouvait donc pas s'inscrire dans le public, alors qu'elle avait une très mauvaise image du privé. Ils l'avaient logiquement assez mal pris (on a chacun nos raisons, mais il y a la manière de le dire ...)
Perso ils m'ont posé à peu près les mêmes questions évoquées dans les réponses au-dessus : des notions sur l'enseignement privé, sur la religion catholique (mais pas de stress : je n'y connais rien, ai été sincère et ça n'a pas posé de problèmes), sur le parcours professionnel et personnel, ...
Sois toi-même, potasse un peu ces questions, connais bien ton CV et ça devrait très bien aller

Sashimi a écrit:Sincèrement, d'après ce que je vois autour de moi et ma propre expérience, c'est plus une formalité qu'autre chose.
La seule personne dont j'ai jamais entendu parler qui a été refusée était une étudiante de ma fac qui leur avait dit qu'elle avait choisi le privé car elle n'avait pas la nationalité française et ne pouvait donc pas s'inscrire dans le public, alors qu'elle avait une très mauvaise image du privé. Ils l'avaient logiquement assez mal pris (on a chacun nos raisons, mais il y a la manière de le dire ...)
Perso ils m'ont posé à peu près les mêmes questions évoquées dans les réponses au-dessus : des notions sur l'enseignement privé, sur la religion catholique (mais pas de stress : je n'y connais rien, ai été sincère et ça n'a pas posé de problèmes), sur le parcours professionnel et personnel, ...
Sois toi-même, potasse un peu ces questions, connais bien ton CV et ça devrait très bien aller

Encore merci à tous pour vos réponses, je serai peut être une de vos futures collègues bientôt car au final, mon pré accord a été repoussé au mois de décembre pour cause , du coup j'ai encore un bon mois pour me préparer (en gros).