Toulouse : une CPE frappée par des élèves dans un collège

Une conseillère principale d'éducation (CPE) a été frappée par plusieurs élèves dans un collège de Toulouse jeudi, et a porté plainte contre X, a-t-on appris de source policière samedi. À 10h30 jeudi, dans le collège Stendhal, situé dans un quartier périphérique de Toulouse, la CPE de l'établissement est tombée au sol en tentant de s'interposer entre deux élèves, avant de se faire frapper à coups de pieds et de poings par plusieurs collégiens, selon la même source.

https://amp.lefigaro.fr/faits-divers/toulouse-une-cpe-frappee-par-des-eleves-dans-un-college-20220924

Pensées pour cette collègue. J'espère qu'elle parviendra à surmonter cela.

C'est d'une violence inouïe. Comment cela est-il possible ?

C'est exactement ce que je me disais, ipomee.

Honteux et affligeant. Soutien à la collègue et aux personnels de l’établissement.

Tout mon soutien à notre collègue CPE et à toute l équipe éducative. Ce monde devient effrayant.

Bon courage à la collègue.
Quelle violence !

C'est à peine imaginable. Tout mon soutien à elle et à toute l'équipe de l'établissement. Comment peut-on en arriver là ?

Il y a 15 ans environ, une CPE du collège de ma cité scolaire avait reçu une gifle en tentant de séparer deux élèves qui se battaient dans la cour. Là, on passe à la vitesse supérieure, hélas. Je vois mal cette CPE toulousaine reprendre son service dans le même établissement, surtout si l'administration maintient ses agresseurs sur place...

Il y a en tout cas une corrélation avec un certain nombre de bagarres de rue où plusieurs jeunes en lynchent un avec des coups portés au sol avec acharnement.

Espérons qu’elle soit soutenue. A l’IUFM (oui, je suis vieille) on nous avait dit de ne surtout jamais séparer des élèves, non pas pour ne pas se faire frapper mais pour ne pas avoir d’accusation d’avoir blessé un élève.

ipomee a écrit:C'est d'une violence inouïe. Comment cela est-il possible ?

La question est: COMMENT pouvons nous le supporter ? Cela a été rendu possible par la transformation de l'élève en ayant droit, des professeurs en prestataires de services d'animation, des surveillants en assistants de bienveillance, des proviseurs en vecteurs de communication au service des usagers et du gouvernement.
On a piétiné symboliquement la figure du professeur, avant de le faire au sens propre.
Jusqu'à quand allons-nous le tolérer ?

Oh la pauvre

quelle horreur

Effrayant.
J'espère qu'elle sera réellement soutenue.

J'espère que cela ne passera pas encore une fois sous le tapis, et qu'elle va bien s'en remettre.

Adalberon a écrit:Il y a 15 ans environ, une CPE du collège de ma cité scolaire avait reçu une gifle en tentant de séparer deux élèves qui se battaient dans la cour. Là, on passe à la vitesse supérieure, hélas. Je vois mal cette CPE toulousaine reprendre son service dans le même établissement, surtout si l'administration maintient ses agresseurs sur place...

Dans un tel cas je suppose qu'il y aura CdD et exclusion !

À quand le tour d'un chef d'établissement ?
Hélas, je ne plaisante pas...

Ce que je trouve fort regrettable (outre le fait qu'une telle agression puisse avoir lieu, bien entendu) c'est de l'apprendre ici.
Une lettre du ministre de tutelle, un appel au respect des agents de son ministère ? Une mobilisation nationale de soutien ?

Pensées pour cette collègue et l'ensemble de la communauté éducative où elle est affectée.

Une manifestation nationale de soutien ? J'aimerais, mais je n'y crois pas un seul instant. 

Boh, on va muter la CPE à l'autre bout du  département "pour son bien-être et l'intérêt du service"  et on dira aux élèves qu'ils n'ont pas été gentils. On va bien trouver quelque chose à reprocher à cette pauvre femme dans l'histoire. Pas assez bienveillante, trop autoritaire, trop rigide, allez savoir ...

J'avoue, je suis totalement désabusée et je pense réellement qu'à force de tout tolérer dès la maternelle, on a forgé une génération dont la devise  est "je fais ce que je veux et le reste du monde peut crouler, et je détruis quiconque se met en travers de mon chemin".  Comme de nombreux parents cautionnent cette philosophie et ne reculent devant rien, y compris frapper et insulter aussi, pour excuser leurs chérubins, je ne vois pas comment on va s'en sortir.   C'est valable dans les établissements scolaires, sur la route, et à peu près partout.

Verdurette a écrit:Une manifestation nationale de soutien ? J'aimerais, mais je n'y crois pas un seul instant. 

Boh, on va muter la CPE à l'autre bout du  département "pour son bien-être et l'intérêt du service"  et on dira aux élèves qu'ils n'ont pas été gentils. On va bien trouver quelque chose à reprocher à cette pauvre femme dans l'histoire. Pas assez bienveillante, trop autoritaire, trop rigide, allez savoir ...

J'avoue, je suis totalement désabusée et je pense réellement qu'à force de tout tolérer dès la maternelle, on a forgé une génération dont la devise  est "je fais ce que je veux et le reste du monde peut crouler, et je détruis quiconque se met en travers de mon chemin".  Comme de nombreux parents cautionnent cette philosophie et ne reculent devant rien, y compris frapper et insulter aussi, pour excuser leurs chérubins, je ne vois pas comment on va s'en sortir.   C'est valable dans les établissements scolaires, sur la route, et à peu près partout.

Tu n'as pas tort. Et c'est affligeant.

Verdurette a écrit:Une manifestation nationale de soutien ? J'aimerais, mais je n'y crois pas un seul instant. 

Boh, on va muter la CPE à l'autre bout du  département "pour son bien-être et l'intérêt du service"  et on dira aux élèves qu'ils n'ont pas été gentils. On va bien trouver quelque chose à reprocher à cette pauvre femme dans l'histoire. Pas assez bienveillante, trop autoritaire, trop rigide, allez savoir ...

J'avoue, je suis totalement désabusée et je pense réellement qu'à force de tout tolérer dès la maternelle, on a forgé une génération dont la devise  est "je fais ce que je veux et le reste du monde peut crouler, et je détruis quiconque se met en travers de mon chemin".  Comme de nombreux parents cautionnent cette philosophie et ne reculent devant rien, y compris frapper et insulter aussi, pour excuser leurs chérubins, je ne vois pas comment on va s'en sortir.   C'est valable dans les établissements scolaires, sur la route, et à peu près partout.

Bien d'accord avec toi. L'école n'est que le reflet de la société et nous vivons dans un monde dénué de valeurs et de respect.

J'espère que notre collègue se remettra, notamment psychologiquement.

Soutien à notre collège conseillère principale d'éducation. J'espère que l'institution sera à la hauteur.

Et que les agresseurs vont prendre cher.

Quelle horreur !
Toutes mes pensées à la collègue.

Et bien... j'espère que tout sera fait pour aider la collègue à se remettre d'un tel traumatisme, et pour punir comme il se doit les élèves concernés.

Charles-Maurice a écrit:

ipomee a écrit:C'est d'une violence inouïe. Comment cela est-il possible ?

La question est: COMMENT pouvons nous le supporter ? Cela a été rendu possible par la transformation de l'élève en ayant droit, des professeurs en prestataires de services d'animation, des surveillants en assistants de bienveillance, des proviseurs en vecteurs de communication au service des usagers et du gouvernement.
On a piétiné symboliquement la figure du professeur, avant de le faire au sens propre.
Jusqu'à quand allons-nous le tolérer ?

Je ne suis pas sûr que tout cela soit la cause principale de ce genre de drame. Ou alors en le transposant à l'ensemble de la société. Quand j'étais jeune (et pourtant je connaissais des gens pas tranquilles du tout...) il aurait été inenvisageable de s'en prendre à des pompiers ou des médecins. C'est aujourd'hui couramment le cas. Il y a une violence généralisée et sans trop de limites qui s'est développée dans certains lieux et l'école ne peut rester en dehors. Tout ce que vous dîtes n'arrange pas mais, à mon avis, ne peut être considéré comme la cause principale.

piesco a écrit:Ce que je trouve fort regrettable (outre le fait qu'une telle agression puisse avoir lieu, bien entendu) c'est de l'apprendre ici.
Une lettre du ministre de tutelle, un appel au respect des agents de son ministère ? Une mobilisation nationale de soutien ?

Pensées pour cette collègue et l'ensemble de la communauté éducative où elle est affectée.

Oui, j’ai l’impression que c’est surtout la presse régionale qui en parle, dans les autres médias je n’ai rien entendu pour l’instant.
Ça rappelle le peu de vagues suite à l’agression au couteau à Caen, je n’en ai entendu parler ni à la radio ni sur les chaînes tv (pourtant je suis beaucoup dessus, et je zappe pas mal). Le ministre s’est rendu sur place… vendredi, soit une dizaine de jours après. Il voulait que ce soit discret. Et encore une fois je ne l’ai vu traité que par la presse écrite.

En fait avec la viralité je ne sais pas si la médiatisation est une bonne chose. Ce qu'il faut c'est que l'agression soit traitée : la collègue soutenue, assistée et dédommagée, l'enquête menée, les auteurs sanctionnés.