Photocopie et volume

Bonjour,

Dans mon nouvel établissement, il y a un quota annuel de photocopie. Tous les collègues ont 7500 impressions par an.

Avez-vous des quotas dans vos établissements ? À combien s'élèvent-ils ?

Merci

Bonne rentrée

C'est en cours mais nous ne connaissons pas la limite annuelle pour l'instant.

On a un code photocopie pour la 1ère fois, peut être qu'un jour on aura des quotas...

Il y a des quotas chez moi depuis près de 10 ans mais des quotas par discipline, qu'on nous demande ensuite de répartir (codes individuels) : on se "livre" ainsi à de "savants calculs" , que chaque matière arrange à sa sauce. Dans la mienne, nous avons décidé de raisonner en nombre de classes.
Je regrette qu'on ne puisse pas mutualiser nos quotas non utilisés en fin d'année, ça éviterait d'avoir à pleurer auprès de l'administration pour obtenir une rallonge (j'ai essayé de convaincre mon collègue, qui est très fier du faible nombre de photocopies qu'il affiche, de diminuer son quota mais il a refusé au nom de l'égalité).
PS : les quotas par discipline ont été établis, à l'origine, au regard de nos pratiques (par exemple les profs de Français faisaient plus de photocopies que les profs de math et avaient donc obtenus un nombre total de photocopies plus élevé).

Pas de quotas ici. La nouvelle collègue d'espagnol était surprise et ravie. On n'a donc pas de code.

On a un quota de 1000 photocopies mais la gestionnaire nous le remets à 1000 dès qu'on a épuisé notre quota sans rechigner donc finalement c'est comme si on était illimité.
On a chacun un code, pas très confidentiel, ils sont tous du type 0x00y ou x est la matière et y le professeur de la matière. Surtout le code de l'administration est du même type et leur compte est illimité...

nc33 a écrit:On a un code photocopie pour la 1ère fois, peut être qu'un jour on aura des quotas...

+1...

On a un quota par matières, avec un code commun aux collègues de la discipline.

Maju a écrit:On a un quota par matières, avec un code commun aux collègues de la discipline.

Idem dans mon collège. Le quota n'est pas très élevé (j'ai oublié le nombre exact) et nous ne savons pas où nous en sommes de ce quota. Ce qui fait qu'il m'est déjà arrivé de ne pas pouvoir faire mes photocopies à 7h30 pour le cours de 8 h, le quota étant épuisé !!
Dans ce cas là, il faut juste espérer tomber sur un collègue sympa qui vous donne son code.
Ensuite, il faut aller pleurer à l'administration pour qu'on nous augmente notre quota. C'est très pénible !

Et cette année, je crains une diminution des quotas vu que nous avons déjà eu un message de l'intendance nous expliquant que le papier a augmenté de 30 %.

7500 impressions par an, c'est assez peu : dans ma matière (Français), à hauteur d'une photocopie par élève pour chaque séance, en comptant 4h hebdos sur 8 mois dans l'année (donc sans les vacances), ça fait 128 copies par élève sur l'année. Une limite à 7500, si on a une centaine d'élèves (environ 25 par classe et 4 classes, toujours en prenant en compte ma matière), ça ne permet que 75 photocopies par élève, jusqu'à la fin de l'année (sauf si je me suis trompée dans mes calculs, lol).

J'ai pas mal bourlingué et connu plusieurs types de situations : mes premiers établissements "surveillaient" mais nous laissaient un nombre de copie illimitée, mon poste fixe dans l'académie de Strasbourg nous avait attribué un code et un nombre limité de copies, mais on pouvait en quémander redemander à la gestion si besoin (obligé de faire la manche pour travailler ) , mon RAD actuel, dans l'académie de Nantes, fournit un code mais nombre illimité de photocopies en noir & blanc (c'est un REP, ils ont parfois - peut-être ? - plus de moyens).

Personnellement, je trouve cette pratique douteuse : non seulement on ne fait pas confiance aux enseignants, en supposant qu'ils pourraient photocopier des trucs persos au boulot, mais, en prime, on nous empêche de faire correctement notre travail. D'un côté, les inspecteurs et les formations INSPE insistent sur l'importance de créer ses propres cours et éviter de suivre un manuel, de l'autre, on nous réduit la possibilité de mettre en place cette pratique d'un point de vue matériel (qui dit ne pas utiliser de manuel, dit forcément photocopie pour avoir une base).
Enfin, en tant que TZR, les photocopies sont mes meilleures amies : elles me permettent d'éviter de recréer tous mes cours à chaque remplacement en m'adaptant aux manuels/livres présents dans les nouveaux établissements qui m'accueilleraient. C'est tout de même plus confortable d'avoir de quoi faire cours rapidement sous la main, quand on n'a que 48h avant de se retrouver devant des élèves inconnus...

Quota de 700, à renouveler en se faisant gronder à l'intendance. Bon on a une repro à la loge aussi et là c'est illimité.Il faut juste bien s'organiser et prévoir à l'avance.

On a des quotas sur chaque photocopieuses quand j’ai épuisé « mon » quota on me renouvelle le quota, par contre le renouvellement n’est pas illimité et il y a un discours culpabilisateur lorsque l’on fait des photocopies on ou vous dit d’utiliser Share point pour partager les documents avec les élèves. Bref le but c’est de ne plus qu’on en fassent, même les ėlèves s’y mettent et vous disent que ce n’est pas ecolo.

Aucun quota dans mon nouveau bahut et tant mieux ! Nous n'avons déjà plus de manuel papier et les manuels numériques sont inutilisables (pas assez de prises pour recharger les ordis des élèves...). Si, en plus, on était rationné sur les photocops, bonjour l'horreur !

On a un code mais pas de quota, dès qu'on n'a plus de photocopie, on nous en remet sur demande. Et l'année dernière, on avait affiché tous les codes au dessus de la photocopie, ça permettait de ne pas être bloquer un matin à 8 h 50.
Mais j'ai peur, qu'on nous limite bientôt. J'en fais énormément (certains collègues n'ont font quasiment jamais, ça compense)

Il y a quelques années, après un long travail d'explication auprès du service gestionnaire, nous avons obtenu la suppression du code et du quota.

Simplification du travail pour tout le monde, plus besoin de perdre du temps à entrer un code, plus de collègue bloqué en fin de quota, plus de perte de temps pour nous à aller réclamer une rallonge et à l'intendance à nous l'accorder, plus d'infantilisation.

La dépense de photocopie n'a pas bondi pour autant. Les comportements malhonnêtes (piquer le code de quelqu'un...) et frénétiques (faire plein de photocopies dont on ne va pas forcément se servir dès qu'il y a une opportunité, par exemple un compte non épuisé en fin d'année) n'ont plus eu lieu d'être. C'est une source de tensions qui a disparu.

Je vous souhaite d'obtenir la même chose.

Lucia21 a écrit:7500 impressions par an, c'est assez peu :

Je me souviens que pour ma première année d'enseignement, en 1998-1999, j'avais eu un quota de 1800 photocopies, et mes collègues m'ont dit qu'en tant que contractuelle, j'allais avoir du mal à avoir de la rallonge, donc qu'il fallait bien gérer

et sinon dans mon établissement actuel, comme celui d'avant, pas de quotas ...

La question n'est pas inintéressante, quand on voit la durée de vie de la feuille (temps d'utilisation par l'élève qui excède rarement la durée du cours, temps de conservation par l'élève qui excède rarement la durée d'une année).

15 ramettes de papier par prof. Ca n'est pas rien.

Ca n'est pas rien. Mais d'un autre côté je ne vois pas comment on va pouvoir travailler sans manuels, avec des programmes chargés qui ne nous laissent pas le temps de regarder les élèves écrire pendant des heures et sans photocopies.

Je fais partie des maniaques de la mise en page, je réduis mon nombre de photocopies au maximum, mais il ne faut pas rêver : des dossiers documentaires de 4 ou 5 pages recto-verso par chapitre, multiplié par 30 à 35 élèves, multiplié par le nombre de classes, multiplié par le nombre de chapitres, ça fait un total plus que conséquent que je serais bien en peine de réduire.

Pour les "dossiers documentaires", ils sont moins volumineux que dans des matières plus "littéraires" mais j'essaye de n'imprimer qu'une seule fois pour un niveau et de récupérer les documents (certains sont plastifiés quand ça bouge peu d'une année à l'autre). Je mets en ligne pour ceux qui veulent les retravailler à la maison.
Ca ne s'applique évidemment pas à tous les documents (je ne me vois pas récupérer une feuille d'énoncés d'exercice par exemple)

Quand on a 3 classes du même niveau, il est plus économique de jeter soi-même 1 jeu de documents (si on change tous les ans) que d'en distribuer 3 qui partiront aussi à la poubelle en fin d'année.

Mais j'ai bien conscience qu'il est difficile de s'en passer.
Certains ne sont pas non plus prêts à faire cet effort.

Chez nous chacun a un code mais pas de quota (et des photocopieuses couleurs, vous allez être jaloux). Mais je crains que cela ne dure pas. On nous a aussi parlé du prix du papier qui augmente.

En terminale en enseignement scientifique, je suis passée au cours entièrement sur Moodle. Et ils écrivent ce qui est essentiel à retenir. En effet pour des documents qui ne seront pas revus, à quoi bon utiliser des photocopies ?
Par contre, je ne suis pas convaincue que le bilan carbone soit meilleur.

Un quota de 2000 photocopies avec code en salle des professeurs "pour les montages et les tirages de moins de 20 exemplaires" et une reprographie "illimitée" à déposer 48h à l'avance à la loge.

Il n'y a pas que le prix du papier, mais aussi l'approvisionnement de celui ci qui n'est pas garanti. Même en grande surface il ne restait que quelques ramettes de papier la semaine dernière. Comme Eneaco, je photocopie un jeu de doc de travail que je glisse dans des pochettes plastiques et qui me fait mes 5 groupes du même niveau, et le doc est à la disposition des élèves sur pronote.

Pas vraiment de quotas chez nous non plus. Nous demandons une rallonge en cas de besoin, elle est toujours accordée.

almuixe a écrit:Chez nous chacun a un code mais pas de quota (et des photocopieuses couleurs, vous allez être jaloux). Mais je crains que cela ne dure pas. On nous a aussi parlé du prix du papier qui augmente.

En terminale en enseignement scientifique, je suis passée au cours entièrement sur Moodle. Et ils écrivent ce qui est essentiel à retenir.  En effet pour des documents qui ne seront pas revus, à quoi bon utiliser des photocopies ?
Par contre, je ne suis pas convaincue que le bilan carbone soit meilleur.

C’est LA question, l’impact écologique du numérique est trop souvent passé sous silence. Un lien par exemple

Papier vs numérique : un match écologique en réalité serré

almuixe a écrit:En terminale en enseignement scientifique, je suis passée au cours entièrement sur Moodle. Et ils écrivent ce qui est essentiel à retenir.  En effet pour des documents qui ne seront pas revus, à quoi bon utiliser des photocopies ?
Par contre, je ne suis pas convaincue que le bilan carbone soit meilleur.

J'ai tendance à faire de même pour certains documents (par exemple, les corrections de DS -je reviens sur les points importants à l'oral  puis je mets la correction détaillée sur le moodle pour les élèves intéressés). Ceci dit mon utilisation du moodle me gène car je pars du principe que tous mes élèves sont équipés, ce qui n'est pas vrai (pendant le confinement, j'ai appris que 2 de mes élèves de Term n'avaient que leur tel portable pour accéder à internet, pas d'ordi chez eux). Ils sont supposés se rendre au CDI pour accéder à un ordi mais ce n'est pas évident (peu d'ordis, CDI régulièrement fermé, etc.).
Ma dernière fille vient d'entrer en 6ème et l'un de ses profs utilise un padlet, ce qui veut dire que les familles sont supposées être toutes équipées d'un ordi. Je pense revoir mes pratiques, quitte à faire plus de photocops.