Maintien des épreuves de spécialité au printemps

VinZT a écrit:Stop ! Arrêtez tout ! M. Geffray, DGESCO, issu de Science-Po et l'ENA nous informe que ce que nous voyons dans nos classes, relayé par les personnels de direction et les corps d'inspection (pour une fois) n'est pas la réalité et que les épreuves en mars sont une excellent idée :

Il a raison. Les élèves ne vont pas décrocher en mai.
Ils vont décrocher en mars.

Proposer les épreuves en mars pour éviter le décrochage en fin d'année ??!!

Nan mais t'inquiète, il se souvient de quand il était élève, il y a trente ans, c'est un expert. T'y connais quoi toi aux élèves pour remettre en cause son jugement ?

Oui d'ailleurs le lycée Fénelon (où était scolarisé notre visionnaire) était réputé pour ses élèves décrocheurs il y a trente ans.
Et pour sa mixité sociale aussi, sans doute.

Sa décision impacte massivement la vie des professeurs de spécialité en terminale et la vie des élèves. Avec cet *** c’est un décrochage en MARS AVRIL MAI JUIN.

On va donc avoir droit à la "com" ministérielle de la  "reconquête" des mois d'avril - mai - juin

Faut qu'il vienne causer à mes élèves, cet homme : j'en ai déjà un qui m'a demandé si après mars c'était encore obligatoire de venir en cours, manifestement il n'a pas compris la logique de la réforme.

(moi non plus, notez.)

J'ai un élève (majeur) qui bosse au McDo les week-end et vacances scolaires pour payer son logement. Je crois déjà connaitre les arbitrages qu'il va pouvoir être amené à faire à partir du mois de mars... Et comment lui en vouloir ?!

Idem pour mes élèves: "Monsieur on fera des jeux et on regardera des films."

Ce bonhomme est de la même trempe que Blanquer: Nier les évidences, il en restera toujours quelque chose.

Comme les primes dégressives quand l'échelon monte, ces épreuves trois mois avant la fin des cours sont un cas unique en son genre dans les systèmes éducatifs.

beaverforever a écrit:Comme les primes dégressives quand l'échelon monte, ces épreuves trois mois avant la fin des cours sont un cas unique en son genre dans les systèmes éducatifs.

En général je me méfie toujours des raisonnements du type "Il n'y a qu'en France que..dans les autres pays..." mais là je crois qu tu as raison. Passer un examen deux ou trois mois avant la fin des cours c'est un concept unique au monde je pense. Bon...voyons comment ça se passe et ils finiront peut-être par changer d'avis.

Je n'ai pas vérifié en passant au tamis les données des autres pays, mais je serai vraiment étonné qu'il existe des épreuves aussi anticipées ailleurs.

beaverforever a écrit:Je n'ai pas vérifié en passant au tamis les données des autres pays, mais je serai vraiment étonné qu'il existe des épreuves aussi anticipées ailleurs.

Moi aussi.

En Belgique, je crois qu'ils en ont en cours d'année aussi. A vérifier.

Quand j'y pense... Avant la réforme, les épreuves du baccalauréat maximisaient l'oubli des élèves, puisqu'il leur suffisait de bachoter la semaine précédant l'examen, de vomir leurs connaissances sur la copie puis de tout oublier une fois sortis de la salle de composition. Après la réforme, non seulement l'oubli est toujours maximisé, mais en plus l'apprentissage d'un tiers du programme est lourdement entravé.

Cela laisse songeur.

Danska a écrit:Faut qu'il vienne causer à mes élèves, cet homme : j'en ai déjà un qui m'a demandé si après mars c'était encore obligatoire de venir en cours, manifestement il n'a pas compris la logique de la réforme.

(moi non plus, notez.)

Il faut absolument que tu t'empares de ce dispositif.

Bon, mon cde m'a dit de prendre de la distance...eh bien je crois que c'est ce que je vais faire. De toute façon, beaucoup de collègues ne sont au courant de rien et de toute façon ne veulent rien faire (et doivent en avoir assez de m'entendre râler).

VinZT a écrit:Stop ! Arrêtez tout ! M. Geffray, DGESCO, issu de Science-Po et l'ENA nous informe que ce que nous voyons dans nos classes, relayé par les personnels de direction et les corps d'inspection (pour une fois) n'est pas la réalité et que les épreuves en mars sont une excellent idée :

Cet homme est extraordinaire ! On verra bien à la fin mars.

Il raconte n'importe quoi. Mais quelle fatigue.

Mais ça n'a aucun sens. Qui est ce sinistre individu?

Hop !

Wikipedia a écrit:
Ancien élève du lycée Fénelon, de Sciences Po et de l'ENA (promotion Romain Gary), il est affecté au Conseil d’État en 2005. En 2012, il est nommé secrétaire général de la CNIL et occupe ce poste jusqu'en 2017, date à laquelle il devient directeur général des ressources humaines du Ministère de l'éducation nationale puis, à partir de 2019, directeur général de l'enseignement scolaire.

En suivant son raisonnement, pourquoi ne pas faire les épreuves début septembre ??

Et s'il est capital que les notes comptent pour Parcoursup il faudrait aussi avancer la philo et le grand oral.

Allègement des programmes d'examen à venir...

Djedje_Bzh a écrit:En suivant son raisonnement, pourquoi ne pas faire les épreuves début septembre ??

C'est vrai. Les élèves seraient moins stressés et plus sereins toute l'année (et nous aussi).

Enaeco a écrit:Allègement des programmes d'examen à venir...

En Maths, si om continue de retirer des trucs, le niveau des épreuves ne garantira plus du tout un niveau solide pour les études supérieures désirées... (c'est déjà limite...).

Du coup, faire des épreuves anticipées en mars perds encore de son intérêt...

Il faut rétablir des épreuves nationales et finales en juin sur TOUT le programme !