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- CleroliDoyen
J'ai tendance à faire de même pour certains documents (par exemple, les corrections de DS -je reviens sur les points importants à l'oral puis je mets la correction détaillée sur le moodle pour les élèves intéressés). Ceci dit mon utilisation du moodle me gène car je pars du principe que tous mes élèves sont équipés, ce qui n'est pas vrai (pendant le confinement, j'ai appris que 2 de mes élèves de Term n'avaient que leur tel portable pour accéder à internet, pas d'ordi chez eux). Ils sont supposés se rendre au CDI pour accéder à un ordi mais ce n'est pas évident (peu d'ordis, CDI régulièrement fermé, etc.).almuixe a écrit:En terminale en enseignement scientifique, je suis passée au cours entièrement sur Moodle. Et ils écrivent ce qui est essentiel à retenir. En effet pour des documents qui ne seront pas revus, à quoi bon utiliser des photocopies ?
Par contre, je ne suis pas convaincue que le bilan carbone soit meilleur.
Ma dernière fille vient d'entrer en 6ème et l'un de ses profs utilise un padlet, ce qui veut dire que les familles sont supposées être toutes équipées d'un ordi. Je pense revoir mes pratiques, quitte à faire plus de photocops.
- EnaecoVénérable
mathmax a écrit:almuixe a écrit:Chez nous chacun a un code mais pas de quota (et des photocopieuses couleurs, vous allez être jaloux). Mais je crains que cela ne dure pas. On nous a aussi parlé du prix du papier qui augmente.
En terminale en enseignement scientifique, je suis passée au cours entièrement sur Moodle. Et ils écrivent ce qui est essentiel à retenir. En effet pour des documents qui ne seront pas revus, à quoi bon utiliser des photocopies ?
Par contre, je ne suis pas convaincue que le bilan carbone soit meilleur.
C’est LA question, l’impact écologique du numérique est trop souvent passé sous silence. Un lien par exemple
Papier vs numérique : un match écologique en réalité serré
L'impact du numérique est négligé, je suis d'accord.
En revanche, le match papier vs numérique (assez peu sourcé et très difficile à arbitrer en raison des nombreuses hypothèses) est souvent basé sur le comparatif d'un document par utilisateur et le classique "facture papier ou facture en ligne ?".
Dans le cadre des cours, on est loin de cette configuration puisqu'il s'agit d'un document qui est stocké 1 seule fois et pour 1 an à comparer à 30 à 100 impressions de cet unique document.
Si on veut réfléchir sur nos pratiques en numérique, c'est plutôt côté stockage et vidéos qu'il faut chercher (pour ceux qui travaillent sur des capsules, n'existe-t-il pas déjà une ressource en ligne existante et qui correspond à peu près à ce qu'on veut même si ça n'est pas parfait ?)
- SolovieïNiveau 10
L'accès à une ressource numérique (typiquement un document partagé en ligne) suppose des machines fonctionnant régulièrement, ainsi qu'une connexion stable et fréquente (téléphone, ordinateurs, antennes relais, réseau cuivré ou optique, etc.), toutes choses qui consomment de l'électricité, une énergie en bonne partie produite grâce à des ressources fossiles, dont l'impact écologique, politique, humain, n'est pas très positif.
Même parmi les quelques pays dotés d'une production nucléaire, la part de l'électricité produite par des centrales à gaz, à fioul ou même à charbon augmente, au gré des circonstances économiques et politiques. On le voit bien en Allemagne et en France actuellement.
Considérer l'énergie nucléaire comme propre peut aussi prêter à discussion... Certains pointilleux diraient même que l'uranium n'est, après tout, qu'une énergie fossile lui aussi...
Pour le moment, on ne sait pas vraiment exploiter de gaz, de pétrole ou de charbon "propre", notamment si on intègre dans le bilan écologique d'une exploitation l'aspect social et humain.
En revanche, on sait pratiquer une sylviculture (relativement) propre, pour peu qu'on s'en donne les moyens. De même il existe des procédés de fabrication papetière respectueux de l'environnement, qui utilisent moins ou pas du tout de produits chimiques, réduisent la consommation d'eau, recyclent, etc.
C'est la société elle-même, à commencer par les entreprises, les administrations, qui n'est pas prête. Non seulement on gaspille le papier (hypertrophie des productions administratives, publicités, et tant d'autres exemples), mais tout le monde part du principe qu'une feuille de papier doit être d'un blanc immaculé (qui d'ailleurs n'est pas un vrai blanc, mais plutôt un bleu obtenu grâce à l'ajout d'agents azurants, comme dans les lessives).
Le numérique est l'opportunité de diminuer notre gourmandise en papier, à condition que l'infrastructure soit conçue et déployée de façon raisonnée.
Le papier n'est pas à bannir, mais il faudrait redéfinir nos usages et nos attentes. De la même façon qu'une pomme n'est pas tenue d'être rouge et luisante, une feuille de papier n'est pas tenue d'être blanche ! Nous perdons parfois le sens des réalités.
Même parmi les quelques pays dotés d'une production nucléaire, la part de l'électricité produite par des centrales à gaz, à fioul ou même à charbon augmente, au gré des circonstances économiques et politiques. On le voit bien en Allemagne et en France actuellement.
Considérer l'énergie nucléaire comme propre peut aussi prêter à discussion... Certains pointilleux diraient même que l'uranium n'est, après tout, qu'une énergie fossile lui aussi...
Pour le moment, on ne sait pas vraiment exploiter de gaz, de pétrole ou de charbon "propre", notamment si on intègre dans le bilan écologique d'une exploitation l'aspect social et humain.
En revanche, on sait pratiquer une sylviculture (relativement) propre, pour peu qu'on s'en donne les moyens. De même il existe des procédés de fabrication papetière respectueux de l'environnement, qui utilisent moins ou pas du tout de produits chimiques, réduisent la consommation d'eau, recyclent, etc.
C'est la société elle-même, à commencer par les entreprises, les administrations, qui n'est pas prête. Non seulement on gaspille le papier (hypertrophie des productions administratives, publicités, et tant d'autres exemples), mais tout le monde part du principe qu'une feuille de papier doit être d'un blanc immaculé (qui d'ailleurs n'est pas un vrai blanc, mais plutôt un bleu obtenu grâce à l'ajout d'agents azurants, comme dans les lessives).
Le numérique est l'opportunité de diminuer notre gourmandise en papier, à condition que l'infrastructure soit conçue et déployée de façon raisonnée.
Le papier n'est pas à bannir, mais il faudrait redéfinir nos usages et nos attentes. De la même façon qu'une pomme n'est pas tenue d'être rouge et luisante, une feuille de papier n'est pas tenue d'être blanche ! Nous perdons parfois le sens des réalités.
- CasparProphète
C'est vrai que parfois je photocopie par facilité, parce que ça me simplifie la vie. Par exemple, je ne demande plus aux élèves d'apporter leur manuel, ce qui veut dire plus de photocopies.
- RicketyNiveau 1
De mon côté, j'ai un quota de 1500 pages. Je songe à modifier mes usages/ imprimer moins mais j'avoue ne pas savoir par où commencer. On a pas de manuel papier, pour les manuels numériques ils n'apportant pas la tablette, sans compter que parfois le serveur plante ou le vidéoprojecteur ne marche pas. En même temps, mettre tout sur pronote ne m'inspire pas tellement puisque ça implique que tout le monde ait de l'internet chez soi, ce qui n'est pas une évidence. On ne parle pas non plus du temps passé sur internet et les problèmes qui en découlent (attention, lumière bleue etc). Je me trouve coincée. Des idées pour moins consommer du papier sans passer au tout numérique ?
- nc33Niveau 10
Si un jour on me restreint trop, peut être que je réfléchirai à prêter les feuilles, les récupérer en fin d'heure et les redonner l'année d'après. Dans l'idéal il faudrait tout faire plastifier, mais ce n'est pas évident non plus.
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