- Vieux_MongolFidèle du forum
Clecle78 a écrit:+1000 Lefteris. Certains commentaires font preuve d'une bien grande naïveté.
Ah ça c'est sûr. La question c'est juste lesquels !
Bon, fin de la discussion pour moi, je pense qu'on s'est tout dit.
- LefterisEsprit sacré
Oui, je n'ai plus tout en tête, mais à moins que les textes n'aient été modifiés, il faut une autorité quelconque, un pouvoir, afin que le harcèlement soit effectif, ait des conséquences éventuelles. Que je sache, un enseignant n'a aucun pouvoir sur un autre (pour l'instant, l'idée de caporaliser en installant des hiérarchies intermédiaires a germé...), et franchement je ne vois pas ce qu'on peut faire concrètement pour harceler un collègue, qui n'a qu'à changer de trottoir, zapper le fâcheux, ne pas parler avec lui...Niht a écrit:@Lefteris : je ne comprends pas bien cette phrase. Pour qu'il y ait harcèlement, il faut un lien hiérarchique ?Lefteris a écrit: Mais quel harcèlement, comment est-ce possible sans être supérieur hiérarchique ( définition juridique) ? Que peut-on sur d'autres collègues ? Qui est obligé de fréquenter un collègue avec qui il n'a pas d'atomes crochus?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NihtFidèle du forum
Lefteris a écrit:Oui, je n'ai plus tout en tête, mais à moins que les textes n'aient été modifiés, il faut une autorité quelconque, un pouvoir, afin que le harcèlement soit effectif, ait des conséquences éventuelles. Que je sache, un enseignant n'a aucun pouvoir sur un autre (pour l'instant, l'idée de caporaliser en installant des hiérarchies intermédiaires a germé...), et franchement je ne vois pas ce qu'on peut faire concrètement pour harceler un collègue, qui n'a qu'à changer de trottoir, zapper le fâcheux, ne pas parler avec lui...Niht a écrit:@Lefteris : je ne comprends pas bien cette phrase. Pour qu'il y ait harcèlement, il faut un lien hiérarchique ?Lefteris a écrit: Mais quel harcèlement, comment est-ce possible sans être supérieur hiérarchique ( définition juridique) ? Que peut-on sur d'autres collègues ? Qui est obligé de fréquenter un collègue avec qui il n'a pas d'atomes crochus?
Je pense que cela a changé. La page de service-public.fr consacrée au harcèlement moral au travail précise que l'existence d'un lien hiérarchique n'est pas nécessaire. Pour avoir vu (et vécu) l'acharnement d'un collègue sur un autre, le harcèlement entre collègues est tout à fait possible. C'est peut-être plus compliqué dans l'enseignement (les conditions de travail s'y prêtent certainement peu), mais ce n'est pas inconnu dans les services administratifs.
- Mélusine2Niveau 10
C'est plutôt je crois de l'ordre de la volonté de nuire prouvable, même sans hiérarchie : le harcèlement moral existe aussi légalement dans le cas d'un couple qui se déchire et où l'un tente d'écraser l'autre, par exemple. Ce qui le définit, ce sont des faits répétés, malfaisants à dessein : bien sûr, la position hiérarchique le facilite et est aggravante (placardiser, par ex, ou... muter sans raison valable, tiens, au hasard).
Dans le cas présent, il aurait donc fallu que l'administration prouve que le collègue humiliait ses collègues, les poursuivait au téléphone ou sur les réseaux, les attendait en bas de chez eux, cette sorte de choses (on peut donc être très ch**** en sdp sans être un harceleur pour autant, rien à voir).
Edit : vérification, c'est bien ça. Voir ici : texte
Dans le cas présent, il aurait donc fallu que l'administration prouve que le collègue humiliait ses collègues, les poursuivait au téléphone ou sur les réseaux, les attendait en bas de chez eux, cette sorte de choses (on peut donc être très ch**** en sdp sans être un harceleur pour autant, rien à voir).
Edit : vérification, c'est bien ça. Voir ici : texte
- zigmag17Guide spirituel
Lefteris en général je suis d'accord avec tout ce que tu dis, et cette fois-ci aussi dans les grandes lignes.Lefteris a écrit:Oui, je n'ai plus tout en tête, mais à moins que les textes n'aient été modifiés, il faut une autorité quelconque, un pouvoir, afin que le harcèlement soit effectif, ait des conséquences éventuelles. Que je sache, un enseignant n'a aucun pouvoir sur un autre (pour l'instant, l'idée de caporaliser en installant des hiérarchies intermédiaires a germé...), et franchement je ne vois pas ce qu'on peut faire concrètement pour harceler un collègue, qui n'a qu'à changer de trottoir, zapper le fâcheux, ne pas parler avec lui...Niht a écrit:@Lefteris : je ne comprends pas bien cette phrase. Pour qu'il y ait harcèlement, il faut un lien hiérarchique ?Lefteris a écrit: Mais quel harcèlement, comment est-ce possible sans être supérieur hiérarchique ( définition juridique) ? Que peut-on sur d'autres collègues ? Qui est obligé de fréquenter un collègue avec qui il n'a pas d'atomes crochus?
Néanmoins pour ce qui est du harcèlement entre pairs , je module tes propos. Si l'on parle de qualification juridique, je ne suis pas qualifiée pour m'exprimer. Mais en tant que déviance, je t'assure que le harcèlement existe, et pas seulement hiérarchique, et qu'il peut faire de sacrés dégâts : il est possible de disqualifier un collègue auprès de ses pairs et de la hiérarchie, possible de l'isoler, possible de lui mener une vie infernale dans son quotidien professionnel. Sans doute que c'est facilité par une hiérarchie défaillante ou prompte à cautionner ce genre de pratique, mais pas forcément - cela peut être très insidieux- mais ça existe. Et ça va bien plus loin que "éviter les fâcheux", il est parfois tout bonnement impossible dans certains établissements de ne pas côtoyer des harceleurs, de même qu'il est parfois impossible d'échapper à leurs tentatives de destruction.
- Mélusine2Niveau 10
zigmag17 a écrit:
Lefteris en général je suis d'accord avec tout ce que tu dis, et cette fois-ci aussi dans les grandes lignes.
Néanmoins pour ce qui est du harcèlement entre pairs , je module tes propos. Si l'on parle de qualification juridique, je ne suis pas qualifiée pour m'exprimer. Mais en tant que déviance, je t'assure que le harcèlement existe, et pas seulement hiérarchique, et qu'il peut faire de sacrés dégâts : il est possible de disqualifier un collègue auprès de ses pairs et de la hiérarchie, possible de l'isoler, possible de lui mener une vie infernale dans son quotidien professionnel. Sans doute que c'est facilité par une hiérarchie défaillante ou prompte à cautionner ce genre de pratique, mais pas forcément - cela peut être très insidieux- mais ça existe. Et ça va bien plus loin que "éviter les fâcheux", il est parfois tout bonnement impossible dans certains établissements de ne pas côtoyer des harceleurs, de même qu'il est parfois impossible d'échapper à leurs tentatives de destruction.
C'est vrai, mais il semble plutôt que le collègue dont il est question en soit victime plutôt que coupable, dans la configuration présente (peut-être ch**** quand même, ça n'empêche pas), et pour le coup c'est un harcèlement hiérarchique.
Pour les cas de figure, indéniablement existants, où un pair te pourrit la vie, il n'y a pas grand chose à faire sauf délit constitué, l'avantage de notre métier étant qu'on peut le plus souvent "éviter les fâcheux", en effet, et faire sa vie dans ses classes. C'est encore beaucoup plus compliqué dans d'autres métiers.
Ça m'embête un peu qu'on dévie sur la question du harcèlement (même si j'y participe) : ce n'est pas un motif opposé au collègue évoqué dans le fil et aux sanctions qu'il subit, à part allusions non clairement motivées, précisées, établies.
- zigmag17Guide spirituel
Oui tout à fait, qui plus est mon propos était généralisteMélusine2 a écrit:zigmag17 a écrit:
Lefteris en général je suis d'accord avec tout ce que tu dis, et cette fois-ci aussi dans les grandes lignes.
Néanmoins pour ce qui est du harcèlement entre pairs , je module tes propos. Si l'on parle de qualification juridique, je ne suis pas qualifiée pour m'exprimer. Mais en tant que déviance, je t'assure que le harcèlement existe, et pas seulement hiérarchique, et qu'il peut faire de sacrés dégâts : il est possible de disqualifier un collègue auprès de ses pairs et de la hiérarchie, possible de l'isoler, possible de lui mener une vie infernale dans son quotidien professionnel. Sans doute que c'est facilité par une hiérarchie défaillante ou prompte à cautionner ce genre de pratique, mais pas forcément - cela peut être très insidieux- mais ça existe. Et ça va bien plus loin que "éviter les fâcheux", il est parfois tout bonnement impossible dans certains établissements de ne pas côtoyer des harceleurs, de même qu'il est parfois impossible d'échapper à leurs tentatives de destruction.
C'est vrai, mais il semble plutôt que le collègue dont il est question en soit victime plutôt que coupable, dans la configuration présente (peut-être ch**** quand même, ça n'empêche pas), et pour le coup c'est un harcèlement hiérarchique.
Pour les cas de figure, indéniablement existants, où un pair te pourrit la vie, il n'y a pas grand chose à faire sauf délit constitué, l'avantage de notre métier étant qu'on peut le plus souvent "éviter les fâcheux", en effet, et faire sa vie dans ses classes. C'est encore beaucoup plus compliqué dans d'autres métiers.
Ça m'embête un peu qu'on dévie sur la question du harcèlement (même si j'y participe) : ce n'est pas un motif opposé au collègue évoqué dans le fil et aux sanctions qu'il subit, à part allusions non clairement motivées, précisées, établies.
- LefterisEsprit sacré
Mea culpa, tu m'as sorti de ma torpeur depuis que je suis moins "aux affaires", et je suis allé vérifier. La disposition semble en effet avoir disparu, et récemment puisque la loi est modifiée en 2022.zigmag17 a écrit:
Lefteris en général je suis d'accord avec tout ce que tu dis, et cette fois-ci aussi dans les grandes lignes.
Néanmoins pour ce qui est du harcèlement entre pairs , je module tes propos. Si l'on parle de qualification juridique, je ne suis pas qualifiée pour m'exprimer. Mais en tant que déviance, je t'assure que le harcèlement existe, et pas seulement hiérarchique, et qu'il peut faire de sacrés dégâts : il est possible de disqualifier un collègue auprès de ses pairs et de la hiérarchie, possible de l'isoler, possible de lui mener une vie infernale dans son quotidien professionnel. Sans doute que c'est facilité par une hiérarchie défaillante ou prompte à cautionner ce genre de pratique, mais pas forcément - cela peut être très insidieux- mais ça existe. Et ça va bien plus loin que "éviter les fâcheux", il est parfois tout bonnement impossible dans certains établissements de ne pas côtoyer des harceleurs, de même qu'il est parfois impossible d'échapper à leurs tentatives de destruction.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006165282/
Puisque les limitations inscrites dans la loi disparaissent , il est donc permis d'étendre les cas de harcèlement. Je suppose que c'est jurisprudentiel.
Ce qui reste toujours aussi flou est l’administration de la preuve.
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- ZybulkaHabitué du forum
Mardi prochain, journée de mobilisation intersyndicale contre la répression antisyndicale et plus particulièrement de soutien à notre collègue.
A Lyon, rassemblement à 14h devant le rectorat !
A Paris, rassemblement à 14h30 M° rue du Bac !
A Lyon, rassemblement à 14h devant le rectorat !
A Paris, rassemblement à 14h30 M° rue du Bac !
- ZybulkaHabitué du forum
Une tribune dans l'Obs, sur la situation de Kai Terada mais aussi plus généralement sur les réprimé·es de l'éducation :
Lecollectif Sois prof et tais-toi a écrit:[...] Au fil des années, leurs oreilles se sont accoutumées à entendre ce slogan qui dénonçait la répression syndicale que leurs collègues de la France entière étaient en train de subir et qui pourrait aujourd’hui faire office d’épitaphe des années Blanquer : « Sois prof et tais-toi ! ».
Sidérés, ils ont réalisé la veille de cette rentrée que rien n’avait changé. Ce même jour, Kai Terada – enseignant au lycée Joliot-Curie de Nanterre et cosecrétaire de Sud Education 92 – apprenait qu’il était suspendu quatre mois sans qu’aucun motif ne lui soit explicité. Le jeudi 22 septembre, il est reçu par le rectorat de l’Académie de Versailles qui lui notifie une « mutation dans l’intérêt du service » dans un autre département. Il lui est précisé qu’il n’a commis aucune faute professionnelle et que cette mesure a pour seul but de ramener la « sérénité » au sein de son établissement. Ces dernières années, Kai a été de toutes les luttes, pour la sauvegarde de l’éducation prioritaire, pour la défense d’un bac national et égalitaire, contre les suppressions de postes et la baisse des moyens. En à peine deux semaines, l’administration a usé de toutes les prérogatives arbitraires qu’elle a à sa disposition pour se débarrasser d’une des figures du syndicalisme en Île-de-France.
Indignés, ses collègues du lycée Joliot-Curie sont en grève depuis la rentrée et attendent sa réintégration. A travers eux, c’est l’ensemble de la communauté éducative du pays qui espère de la part de son nouveau ministre un geste fort. Il n’est aucune « sérénité » possible dans une institution qui fait droit à l’arbitraire et qui méprise de la sorte les libertés syndicales. Il n’est qu’un remède au désenchantement hérité des années Blanquer : que la page en soit définitivement tournée. Le ministre Pap Ndiaye a aujourd’hui le pouvoir de rompre avec ces pratiques répressives, en prononçant la réintégration immédiate de Kai Terada.
- ZybulkaHabitué du forum
La liste des rassemblements prévus mardi, à l'appel d'une intersyndicale assez large dans la plupart des villes :
https://www.sudeducation.org/liste-des-rassemblements-prevus-le-11-octobre-en-soutien-a-kai-terada-et-contre-la-repression-anti-syndicale/
https://www.sudeducation.org/liste-des-rassemblements-prevus-le-11-octobre-en-soutien-a-kai-terada-et-contre-la-repression-anti-syndicale/
- ZybulkaHabitué du forum
Video réalisée par le comité de soutien à Kai et aux autres réprimé·es pour annoncer la grève et la mobilisation du 11 octobre :
- TangledingGrand Maître
Rassemblement intersyndical à 14h30 devant le ministère à Paris pour les régionaux et régionales de l'étape.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- CondorcetOracle
https://www.bfmtv.com/paris/nanterre-14-jeunes-interpelles-et-places-en-garde-a-vue-apres-un-blocus-au-lycee-joliot-curie_AN-202210110766.html
https://twitter.com/debatdecole1/status/1579927130775117824
Les élèves avaient organisé un blocus devant les portes de leur établissement scolaire à Nanterre, ce mardi. Des affrontement ont éclaté entre les policiers et les jeunes. Quatorze personnes ont été placées en garde à vue, deux fonctionnaires ont été blessés.
https://twitter.com/debatdecole1/status/1579927130775117824
À la suite d'un blocus des élèves, la police est intervenue très violemment. 14 élèves passent la nuit en garde à vue. Très forte mobilisation des enseignants qui se sont relayés auj entre le commissariat et le rassemblement en soutien à Kai Terada. Des avocats sont intervenus. Deux députés de LFI se sont également déplacés. Il y a des élèves mineurs dont l'un a 14 ans. Il a fallu attendre pour que l'information de l'arrestation de leurs enfants parvienne aux familles.
Aux dires des collègues, la répression a été totalement disproportionnée
- neomathÉrudit
Le communiqué de Sud sur la répression du mouvement des élèves :
https://www.sudeducation.org/communiques/repression-au-lycee-joliot-curie-de-nanterre-liberation-immediate-et-sans-poursuite-des-14-lyceen%c2%b7nes-garde%c2%b7es-a-vue-communique-de-sud-education/.....Le lundi 10 octobre, la fermeture de l’établissement est décidée par l’administration : des centaines d’élèves se retrouvent devant l’établissement, face aux forces de l’ordre, ce qui entraîne des tensions inutiles. Le mardi 11 octobre, des élèves sont fouillés dès 7h30 avant d’arriver au lycée. Les forces de l’ordre font usage de matraques, de gaz lacrymogènes, de lanceurs de balles de défense, de charges. Face à cette action excessive, un mouvement de foule se forme et entraîne les lycéen·ne·s vers l’avenue, au milieu de la circulation, les mettant ainsi en danger.
La brutalité de la répression est inacceptable :
De nombreux élèves ont été interpellés
14 élèves passent la nuit en garde à vue, dont 13 mineurs, et dont le plus jeune à 14 ans
Un lycéen a été hospitalisé.
Certain·es élèves ont été extrait·es pendant qu’ils et elles se trouvaient au milieu de leurs camarades, alors qu’ils et elles venaient de prendre la parole pacifiquement. ......
- mgb35Érudit
D'après le Parisien, le blocage des lycéensn'est pas uniquement lié à la situation du collègue mais il y a d'autres revendications.
LienLe Parisien a écrit:Les élèves ont lancé cet appel au blocus pour réclamer notamment le rétablissement de l’aide aux devoirs dans toutes les matières, la levée de l’interdiction de port de tenues amples, type abayas, assimilés à des vêtements religieux et pour soutenir le professeur de mathématiques suspendu « sans raison ».
- LefterisEsprit sacré
Comment disqualifier et foutre en l'air un mouvement légitime...mgb35 a écrit:D'après le Parisien, le blocage des lycéensn'est pas uniquement lié à la situation du collègue mais il y a d'autres revendications.LienLe Parisien a écrit:Les élèves ont lancé cet appel au blocus pour réclamer notamment le rétablissement de l’aide aux devoirs dans toutes les matières, la levée de l’interdiction de port de tenues amples, type abayas, assimilés à des vêtements religieux et pour soutenir le professeur de mathématiques suspendu « sans raison ».
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User9525Niveau 8
Lefteris a écrit:Comment disqualifier et foutre en l'air un mouvement légitime...mgb35 a écrit:D'après le Parisien, le blocage des lycéensn'est pas uniquement lié à la situation du collègue mais il y a d'autres revendications.LienLe Parisien a écrit:Les élèves ont lancé cet appel au blocus pour réclamer notamment le rétablissement de l’aide aux devoirs dans toutes les matières, la levée de l’interdiction de port de tenues amples, type abayas, assimilés à des vêtements religieux et pour soutenir le professeur de mathématiques suspendu « sans raison ».
La revendication de porter ce type de tenues n'est pas une invention ?
- MUTISExpert
J'aimerais savoir quel rôle a joué l'administration du lycée dans cette affaire.
Comment l'administration centrale peut être informée du caractère soi-disant gênant d'un professeur dans un établissement ?
Cette administration du lycée défend-elle son enseignant ? Ce serait intéressant de connaître la position de l'administration du lycée car, si j'en crois un message sur ce fil, ils se défendent en disant ne pas être responsables de la sanction et ne pas avoir su ce qui se préparait... cela paraît vraiment peu vraisemblable ! Très peu même...
En attendant, soutien total à cet enseignant courageux et comme je l'explique à mes élèves, seuls les gens courageux prennent de vrais risques...
Comment l'administration centrale peut être informée du caractère soi-disant gênant d'un professeur dans un établissement ?
Cette administration du lycée défend-elle son enseignant ? Ce serait intéressant de connaître la position de l'administration du lycée car, si j'en crois un message sur ce fil, ils se défendent en disant ne pas être responsables de la sanction et ne pas avoir su ce qui se préparait... cela paraît vraiment peu vraisemblable ! Très peu même...
En attendant, soutien total à cet enseignant courageux et comme je l'explique à mes élèves, seuls les gens courageux prennent de vrais risques...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- MoulinNiveau 1
Quatre jeunes extérieurs au lycée cherchant la bagarre. Mais bien entendu les policiers auraient dû laisser faire... Et que faisaient là des lycéens, parfois cagoulés, qui renchérissaient ? Pauvres petits ; ils ont fait de grosses bêtises mais il ne faudrait surtout rien leur dire...
Quant à la responsabilité de la Direction concernant une suspension, il va sans dire, au nombre -tendant vers zéro- de mutations forcées et au vu en règle générale dans l'EN de comportements de -peu en définitive, il faut l'espérer- d'enseignants qui en entreprise les emmèneraient tout droit vers le licenciement pour faute, il tombe sous le sens qu'il suffit qu'un chef d'établissement désigne un professeur pour qu'il soit muté.
Ras-le-bol de la désinformation.
Quant à la responsabilité de la Direction concernant une suspension, il va sans dire, au nombre -tendant vers zéro- de mutations forcées et au vu en règle générale dans l'EN de comportements de -peu en définitive, il faut l'espérer- d'enseignants qui en entreprise les emmèneraient tout droit vers le licenciement pour faute, il tombe sous le sens qu'il suffit qu'un chef d'établissement désigne un professeur pour qu'il soit muté.
Ras-le-bol de la désinformation.
- Clecle78Bon génie
Ils l'ont revendiqué ou pas ?Shakti a écrit:Lefteris a écrit:Comment disqualifier et foutre en l'air un mouvement légitime...mgb35 a écrit:D'après le Parisien, le blocage des lycéensn'est pas uniquement lié à la situation du collègue mais il y a d'autres revendications.LienLe Parisien a écrit:Les élèves ont lancé cet appel au blocus pour réclamer notamment le rétablissement de l’aide aux devoirs dans toutes les matières, la levée de l’interdiction de port de tenues amples, type abayas, assimilés à des vêtements religieux et pour soutenir le professeur de mathématiques suspendu « sans raison ».
La revendication de porter ce type de tenues n'est pas une invention ?
- Vieux_MongolFidèle du forum
J'ai lu mardi un article assez complet dans Libé. Il ne parlait pas du traitement de l'affaire dans l'établissement. Pourtant c'est le fond de ce qui est reproché dans les attendus de l'arrêté de mutation. Et dans le principe de cette procédure c'est bien l'établissement qui devrait alerter les services du rectorat. Il indiquait par contre que le cabinet du ministre refusait de s'exprimer et renvoyait vers un rectorat lui-même mutique. Laisser pourrir l'affaire est totalement irresponsable. Soit il y a des motifs légitimes et l'institution communique dessus soit ils réintègrent les gens. Au final on en arrive à la situation actuelle avec un blocage qui peut (doit) dégénérer dans une zone difficile. Les revendications des élèves importent finalement à mon avis peu. Surtout il aurait fallu ne pas en arriver là.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est cet article: https://www.liberation.fr/societe/education/syndicalisme-dans-leducation-nationale-la-punition-des-mutations-20221010_S5Q7FSTN6BDMDGHSOCEB45J2TY/ ?
J'y ai appris que:
Comment dire…
J'y ai appris que:
Début septembre, il apprenait qu’il était suspendu pour quatre mois, sans motif. «J’ai consulté mon dossier administratif, il était vide», soupire-t-il. Bronca. Une partie de ses collègues se met en grève, des enseignants d’autres établissements lui apportent leur soutien. Kai Terada a été reçu au rectorat de Versailles, à la direction académique de Nanterre, au ministère. «A chaque fois, ils ont refusé de me donner les éléments concrets qui fondaient les procédures. C’était extrêmement pesant, parce que je ne pouvais pas m’expliquer», poursuit-il. D’aucuns s’interrogent : est-il coupable de faits graves ? L’an passé, des professeurs d’un collège du XVIIIe arrondissement de Paris s’étaient mis en grève en apprenant qu’un de leurs collègues était suspendu pour quatre mois, sans motif. Ils ignoraient alors qu’il faisait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle de la part d’une élève. «Des gens se sont demandé s’il y avait une affaire de mœurs, c’est pas très agréable, glisse Kai Terada. C’est pour ça que je voulais qu’ils [le rectorat et le ministère, ndlr] disent de quoi j’étais accusé. Ils m’ont répondu “ce n’est pas une procédure disciplinaire, on n’est pas obligés de vous le dire”. C’est commode pour eux.»
Comment dire…
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Si tu vales valeo.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Oui, c'est cet article. A partir du moment où le rectorat ne dément pas ne pas avoir notifié à Kai Terada des griefs précis on est bien obligé de considérer que celui-ci dit la vérité. Tout cette séquence montre une institution de toute manière assez lamentable.
- User9525Niveau 8
Vieux_Mongol a écrit:J'ai lu mardi un article assez complet dans Libé. Il ne parlait pas du traitement de l'affaire dans l'établissement. Pourtant c'est le fond de ce qui est reproché dans les attendus de l'arrêté de mutation. Et dans le principe de cette procédure c'est bien l'établissement qui devrait alerter les services du rectorat. Il indiquait par contre que le cabinet du ministre refusait de s'exprimer et renvoyait vers un rectorat lui-même mutique. Laisser pourrir l'affaire est totalement irresponsable. Soit il y a des motifs légitimes et l'institution communique dessus soit ils réintègrent les gens. Au final on en arrive à la situation actuelle avec un blocage qui peut (doit) dégénérer dans une zone difficile. Les revendications des élèves importent finalement à mon avis peu. Surtout il aurait fallu ne pas en arriver là.
Ces revendications sont peut-être sans aucun rapport avec le refus de la réintégration de notre collègue (ou sont déformées par les médias qui les relaient, je n'en sais rien d'où ma question), mais aujourd'hui la direction du lycée a ça sur les bras à gérer, elle doit dialoguer avec les lycéens, ça déborde, et évidemment l'option "musclée" n'est pas pertinente pour pacifier la situation actuelle.
Bref, la stratégie choisie ou mise en place par défaut est délétère, à plus d'un titre.
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