Discussion autour des emplois du temps et des fiches de vœux

dita a écrit:Nous risquons d'être à court d'heures l'an prochain. Mais si le sous-service n'existe pas, nous sommes sauvés. Y a-t-il un texte sur cela ?

Le sous-service payé à temps complet peut exister mais en général, un complément de service dans un autre établissement est proposé pour que cela n'arrive pas.

Mais pas deux jours avant la rentrée tout de même !

Clecle78 a écrit:Mais pas deux jours avant la rentrée tout de même !

Ca m'étonnerait qu'on te propose un complément de service ailleurs pour une heure.
L'année dernière, un de mes collègues, TZR certifié, a été toute l'année à 16H ou 16H30. Il n'a jamais été question de complément de service et personne ne lui a d'ailleurs demandé de faire des heures au CDI ou je ne sais quoi.

sisi59 a écrit:Le sous-service payé à temps complet peut exister mais en général, un complément de service dans un autre établissement est proposé pour que cela n'arrive pas.

Et puis surtout, ça n'arrive presque plus de ne pas atteindre son maximum de service (sauf peut-être pour quelques langues rares ou en tout cas devenues telles avec la dernière réforme, bref, tout ce qui n'est pas anglais/espagnol quoi), parce qu'avec l'"autonomie" des établissements qui permet d'attribuer les heures de marge au bon vouloir des chefs, au final, ces heures sont généralement utilisées pour compléter des services, y compris en dépit du bon sens (ex : prof de physique qui fait des heures de techno en 6e), le seul objectif étant d'"optimiser" les heures.

Clecle, pas 2j avant la rentrée, je ne serais pas aussi catégorique... On voit en seulement quelques années comment la situation s'est dégradée pour tou·tes les collègues qui n'ont pas la chance d'être titulaires d'un poste fixe à temps plein : affectations lointaines, tardives, sur plusieurs établissements, modifications de dernière minute... Ce qui était l'exception il y a 10 ans est en train de devenir la norme

Zybulka a écrit:

sisi59 a écrit:Le sous-service payé à temps complet peut exister mais en général, un complément de service dans un autre établissement est proposé pour que cela n'arrive pas.

Et puis surtout, ça n'arrive presque plus de ne pas atteindre son maximum de service (sauf peut-être pour quelques langues rares ou en tout cas devenues telles avec la dernière réforme, bref, tout ce qui n'est pas anglais/espagnol quoi), parce qu'avec l'"autonomie" des établissements qui permet d'attribuer les heures de marge au bon vouloir des chefs, au final, ces heures sont généralement utilisées pour compléter des services, y compris en dépit du bon sens (ex : prof de physique qui fait des heures de techno en 6e), le seul objectif étant d'"optimiser" les heures.

Clecle, pas 2j avant la rentrée, je ne serais pas aussi catégorique... On voit en seulement quelques années comment la situation s'est dégradée pour tou·tes les collègues qui n'ont pas la chance d'être titulaires d'un poste fixe à temps plein : affectations lointaines, tardives, sur plusieurs établissements, modifications de dernière minute... Ce qui était l'exception il y a 10 ans est en train de devenir la norme

L'exception ? Ma première affectation en 94 sur deux établissements (un lycée général et un LP pas dans la même commune), je l'ai apprise trois jours avant la rentrée. J'étais alors TA (ancêtre de TZR) et durant toutes les années où je suis restée TA, j'ai su mon affectation 3 jours avant la rentrée.

Comme cela a déjà été souligné sur d'autres topics, je crois que ce genre de propos ne peut que nous desservir : oui, bien sûr, il y avait déjà des problèmes avant et personne n'a de vision idéalisée de ce qu'aurait été l'EN dans un passé fantasmé. Mais toujours mettre cela en avant masque la dégradation très nette que subissent conjointement nos conditions de travail et la qualité du service public d'éducation : je trouve que c'est important de souligner qu'en quelques années, cette détérioration a été très marquée, et on poursuit sur cette pente descendante à une vitesse terrifiante...

Jenny a écrit:

DaphNenya a écrit:
Je n'ai pu faire aucun vœu (TZR), donc je ne m'attends à rien.

Tu as été affectée tardivement ? Je demande toujours à faire des voeux.

J'ai su dès début juillet que je ferais 14h dans cet établissement et 4h de décharge dans un hôpital mais cette information m'a été transmise officieusement par l'IPR qui m'a reçue en entretien pour l'enseignement en milieu hospitalier. Il m'a demandé d'attendre l'affectation officielle sur Iprof qui n'est arrivée que le 22 juillet. J'ai envoyé un mail à l'établissement à cette date mais n'ai eu aucun retour. Je n'ai réussi à les joindre que vendredi dernier.

Ah flûte, je suis désolée pour toi.
J'ai eu aussi l'affectation fin juillet, mais un des adjoints m'a répondu et a pris en compte mes voeux.

Zybulka a écrit:Comme cela a déjà été souligné sur d'autres topics, je crois que ce genre de propos ne peut que nous desservir : oui, bien sûr, il y avait déjà des problèmes avant et personne n'a de vision idéalisée de ce qu'aurait été l'EN dans un passé fantasmé. Mais toujours mettre cela en avant masque la dégradation très nette que subissent conjointement nos conditions de travail et la qualité du service public d'éducation : je trouve que c'est important de souligner qu'en quelques années, cette détérioration a été très marquée, et on poursuit sur cette pente descendante à une vitesse terrifiante...

Ce n'est pas parce que je rappelle que ça existait déjà avant que je trouve que c'est normal que ça existe encore.

Jenny a écrit:Ah flûte, je suis désolée pour toi.
J'ai eu aussi l'affectation fin juillet, mais un des adjoints m'a répondu et a pris en compte mes voeux.

J'ai manqué de chance, l'IPR était persuadé que j'aurais l'affectation officielle au plus tard autour du 8 juillet.

7h devant élèves (agrégée mi-temps), sur 5 demi-journées, réparties sur 4 jours. Des heures indéplaçables parce qu’en barrette.

Spoiler:

Je sais que c’est ridicule de se plaindre dans ces conditions, que certains font 3 fois plus d’heures, mais j’ai le moral bien plombé. Je n’avais jamais vraiment cru possible de dépasser les 3 jours. J’ai déjà eu 9h et même 12, sur 3 jours. Alors je suis bien déçue, d’autant que ma conscience écologique qui me fait reproche. Tant de kilomètres, tant de pétrole, pour si peu d’heures… J’en suis malade.

Je comptais vraiment sur un EDT assez compact (7h sur 3 jours, tu parles d’une compacité !) pour avoir des plages de travail efficace ET du temps pour pouvoir m’adonner l’esprit libre à d’autres choses… Mais non, quand on est à temps partiel on est puni de ne pas donner sa vie à l’ÉN. Déjà lors de l’inspection il m’a été dit qu’en étant à temps partiel je passerais derrière les autres pour la hors-classe. Je peux l’entendre. Mais je n’imaginais pas ces répercussions-là sur le quotidien.

Quand je pense que le PA qui a fait les EDT est le même qui nous a proposé un comité de pilotage E3D… J’ai bien envie d’aller lui parler de mon empreinte carbone.

Je vous prie de m’excuser pour cette amertume. Je m’épanche un peu. Faut que je relativise et que je digère !!!

uneodyssée a écrit:7h devant élèves (agrégée mi-temps), sur 5 demi-journées, réparties sur 4 jours. Des heures indéplaçables parce qu’en barrette.

Spoiler:

Je sais que c’est ridicule de se plaindre dans ces conditions, que certains font 3 fois plus d’heures, mais j’ai le moral bien plombé. Je n’avais jamais vraiment cru possible de dépasser les 3 jours. J’ai déjà eu 9h et même 12, sur 3 jours. Alors je suis bien déçue, d’autant que ma conscience écologique qui me fait reproche. Tant de kilomètres, tant de pétrole, pour si peu d’heures… J’en suis malade.

Je comptais vraiment sur un EDT assez compact (7h sur 3 jours, tu parles d’une compacité !) pour avoir des plages de travail efficace ET du temps pour pouvoir m’adonner l’esprit libre à d’autres choses… Mais non, quand on est à temps partiel on est puni de ne pas donner sa vie à l’ÉN. Déjà lors de l’inspection il m’a été dit qu’en étant à temps partiel je passerais derrière les autres pour la hors-classe. Je peux l’entendre. Mais je n’imaginais pas ces répercussions-là sur le quotidien.

Quand je pense que le PA qui a fait les EDT est le même qui nous a proposé un comité de pilotage E3D… J’ai bien envie d’aller lui parler de mon empreinte carbone.

Je vous prie de m’excuser pour cette amertume. Je m’épanche un peu. Faut que je relativise et que je digère !!!

Je comprends ton amertume ! C'est vraiment n'importe quoi !

uneodyssée a écrit:7h devant élèves (agrégée mi-temps), sur 5 demi-journées, réparties sur 4 jours. Des heures indéplaçables parce qu’en barrette.

Spoiler:

Je sais que c’est ridicule de se plaindre dans ces conditions, que certains font 3 fois plus d’heures, mais j’ai le moral bien plombé. Je n’avais jamais vraiment cru possible de dépasser les 3 jours. J’ai déjà eu 9h et même 12, sur 3 jours. Alors je suis bien déçue, d’autant que ma conscience écologique qui me fait reproche. Tant de kilomètres, tant de pétrole, pour si peu d’heures… J’en suis malade.

Je comptais vraiment sur un EDT assez compact (7h sur 3 jours, tu parles d’une compacité !) pour avoir des plages de travail efficace ET du temps pour pouvoir m’adonner l’esprit libre à d’autres choses… Mais non, quand on est à temps partiel on est puni de ne pas donner sa vie à l’ÉN. Déjà lors de l’inspection il m’a été dit qu’en étant à temps partiel je passerais derrière les autres pour la hors-classe. Je peux l’entendre. Mais je n’imaginais pas ces répercussions-là sur le quotidien.

Quand je pense que le PA qui a fait les EDT est le même qui nous a proposé un comité de pilotage E3D… J’ai bien envie d’aller lui parler de mon empreinte carbone.

Je vous prie de m’excuser pour cette amertume. Je m’épanche un peu. Faut que je relativise et que je digère !!!

Je compatis, et bien sûr que si tu as le droit de te plaindre ! On n'est pas à temps partiel ou à mi-temps pour avoir un EDT gruyère qui ne permet d'avoir de vraies plages horaires libres.

Bon, moi je touche du bois : l'adjointe m'a dit qu'elle avait réussi à modifier l'heure du mardi, mais elle ne m'a pas dit ce qu'elle avait fait comme changement. J'attends donc à nouveau sa réponse à ce sujet avant de me réjouir (je ne vois pas cependant comment ça pourrait être pire que ce qu'elle m'avait mis au départ, sauf si c'est en dernière heure le vendredi).

PP, au CA, dans divers projets, à 20h30.... Je demande une chose: le vendredi apres-midi. Et je ne l'ai pas.
Comment dire? Bien dégoutée...

Toujours pas d'info sur la pré-rentrée... encore moins d'edt

@uneodyssee : c'est honteux, vraiment.

@uneodyssée Tu as raison de te plaindre, ton edt est une honte, 7 heures sur 4 jours !
On sait jamais, tu vas peut-être pouvoir l'améliorer, je te le souhaite

celitian a écrit:@uneodyssée Tu as raison de te plaindre, ton edt est une honte, 7 heures sur 4 jours !
On sait jamais, tu vas peut-être pouvoir l'améliorer, je te le souhaite

Demande, cherche : tu pourras peut-être libérer au moins une journée/demi-journée. C'est loin d'être la panacée, mais vu le point de départ, ce sera toujours ça.

C'est un TP de droit uneodyssée ? Dans ce cas, faire intervenir le syndicat serait une solution. C'est ma hantise d'avoir un EDT gruyère. Tu as raison de te plaindre c'est vraiment nul...

En lycée je suppose ?

Les spés changent la façon de concevoir les EdT.
Quand déjà on arrive à faire une version qui fonctionne pour les élèves (avec alignement de plusieurs classes), il ne reste plus grand chose à faire côté profs.
Souvent il est plus simple d'échanger une classe/ un groupe que de déplacer des heures...

uneodyssée a écrit:7h devant élèves (agrégée mi-temps), sur 5 demi-journées, réparties sur 4 jours. Des heures indéplaçables parce qu’en barrette.

Spoiler:

Je sais que c’est ridicule de se plaindre dans ces conditions, que certains font 3 fois plus d’heures, mais j’ai le moral bien plombé. Je n’avais jamais vraiment cru possible de dépasser les 3 jours. J’ai déjà eu 9h et même 12, sur 3 jours. Alors je suis bien déçue, d’autant que ma conscience écologique qui me fait reproche. Tant de kilomètres, tant de pétrole, pour si peu d’heures… J’en suis malade.

Je comptais vraiment sur un EDT assez compact (7h sur 3 jours, tu parles d’une compacité !) pour avoir des plages de travail efficace ET du temps pour pouvoir m’adonner l’esprit libre à d’autres choses… Mais non, quand on est à temps partiel on est puni de ne pas donner sa vie à l’ÉN. Déjà lors de l’inspection il m’a été dit qu’en étant à temps partiel je passerais derrière les autres pour la hors-classe. Je peux l’entendre. Mais je n’imaginais pas ces répercussions-là sur le quotidien.

Quand je pense que le PA qui a fait les EDT est le même qui nous a proposé un comité de pilotage E3D… J’ai bien envie d’aller lui parler de mon empreinte carbone.

Je vous prie de m’excuser pour cette amertume. Je m’épanche un peu. Faut que je relativise et que je digère !!!

Ce n'est pas vrai, j'ai fait quasiment toute ma carrière à mi-temps puis temps partiel, j'ai été HC, en même temps que mes collègues de mêmes échelon et ancienneté et CE dès l'année d'après.

Je compatis et te souhaite bon courage, j'ai eu de la chance jusque là, d'avoir des emplois du temps pas trop mauvais à temps partiel, (sauf une année, la PA s'était excusée, et avait cherché des solutions mais cela a été impossible de changer) mais je croise les doigts chaque année, tu as raison de râler.

Médée a écrit:Toujours pas d'info sur la pré-rentrée... encore moins d'edt

Tout pareil !!

@uneodyssée : J'espère que tu vas pouvoir améliorer ton emploi du temps ...

Tu as parfaitement le droit de râler. Même si on t'as dit qu'il ne pouvait pas y avoir de changement, n'hésite pas à redemander. L'empreinte carbone est un bon argument. Je te souhaite une bonne rentrée.

elea25 a écrit:

Médée a écrit:Toujours pas d'info sur la pré-rentrée... encore moins d'edt

Tout pareil !!

@uneodyssée : J'espère que tu vas pouvoir améliorer ton emploi du temps ...

Aucune info non plus...

Bon, on vient de recevoir le programme de pré-rentrée, mais aucune nouvelle des EDT, et Pronote n'est toujours pas accessible...

poutou a écrit:PP, au CA, dans divers projets, à 20h30.... Je demande une chose: le vendredi apres-midi. Et je ne l'ai pas.
Comment dire? Bien dégoutée...

Il m'est arrivé à peu près la même chose une année, et évidemment "on ne peut pas faire autrement vous comprenez, y'a des contraintes de contraintes dans les contraintes".

Ma réaction à l'époque:
- refus d'être PP par LRAR (aucun document écrit n'indiquait que j'avais accepté), donc une classe risquait de devoir être prise en charge par l'adjoint à la rentrée
- refus de réaliser un projet pourtant budgété par le CA de juillet et dans lequel ma contribution était indispensable  
- courriel au chef pour lui rappeler que j'avais coché la case "je ne veux pas plus d'une HSA" sur la fiche de vœux, avec demande d'identification des heures qui devaient sauter dans mon EdT. Même si dans la pratique courante de l'établissement, le chef se basait sur une répartition de service envoyée fin juin par le coordo et avec laquelle tout le monde était oralement d'accord, il n'existait aucun document écrit contradictoire avec ce qui figurait sur ma fiche de vœux. Pas honnête de ma part, mais j'estime que la direction ne l'avait pas été non plus.
Bref, mordre, mordre et mordre encore, pour citer un Ancien, tous azimuts, de manière disproportionnée et sans scrupule aucun. Faire de nombreux efforts pour un établissement n'en obtenir aucun de sa part en retour, c'est un casus belli.

Il s'est finalement avéré possible de me dégager une demi-journée (pas pile celle que je voulais mais ça m'allait aussi). J'ai appris qu'en plus cette modification arrangeait grandement deux autres collègues, sans en léser aucun autre. Et étrangement, mes rapports avec la direction n'en ont pas souffert, au contraire j'ai eu l'impression qu'on me respectait un peu plus qu'avant. Dans l'EN, prendre sur soi et se coucher n'entraîne aucune reconnaissance, mais ouvre bien au contraire la porte à des abus plus grands encore.

Heureusement ça va mieux depuis qu'on a une personne compétente qui fait les EdT: non seulement il n'est que très rarement nécessaire de réclamer des changements, mais en plus on ne se heurte plus à un "non" de principe imbécile quand on le fait, et quand finalement on n'obtient pas satisfaction, on sait que c'était vraiment pas possible de faire mieux.