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- VicomteDeValmontGrand sage
Le ministère refuse la transparence sur les affectations des enseignants et CPE stagiaires 2022, meilleure façon de les rendre suspectes.
Les résultats des concours de recrutement du second degré public sont désormais tous connus. Dans la foulée, le Ministère informe les lauréat·es de leur académie d’affectation pour l’année de stage. Pour la troisième année consécutive, en application de la loi de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales sont tenues tout à fait à l’écart de cette procédure.
La réforme des concours et de l’année de stage a un impact important sur cette opération. De nombreux lauréat·es étaient autrefois maintenu·es dans leur académie, afin de suivre, pendant leur stage, leur deuxième année de master dans leur université d’origine. Ce n’est plus le cas, puisque désormais, les lauréat·es ont déjà le M2. L’affectation à temps plein d’une partie des stagiaires et à mi-temps d’une autre partie, a sans doute aussi compliqué l’anticipation des besoins de supports adéquats par les rectorats.
De fait, le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU sont depuis quelques jours sollicités par des centaines de futur·es stagiaires affecté·es hors de leurs vœux, parfois très loin de leur académie d’origine, et qui n’ont pas pu l’anticiper. Les militant·es les informent et les conseillent. Le ministère de son côté ne leur donne aucune explication : ils et elles ne connaissent ni le barème retenu, ni le nombre de points qu’il fallait pour être affecté·e sur leurs vœux (ce qu’on appelle la barre). Beaucoup se demandent s’il a été tenu compte de leur situation familiale, professionnelle ou de santé, qui doit normalement donner lieu à des bonifications, sans pouvoir le vérifier. Il est par ailleurs difficile, sinon impossible, de contacter le ministère.
L’exposé des motifs de la loi de transformation de la fonction publique prétendait instaurer « un dialogue social efficace et de qualité » et « redonner sens et confiance » aux agents « qui font vivre tous les jours le service public ». Les futur·es enseignant·es, CPE et Psy-EN qui s’apprêtent à le rejoindre ont, ces jours-ci, l’impression, pour reprendre l’expression d’un d’entre-eux, « d’être à la loterie », livré·es à un « bizutage institutionnalisé ».
En refusant de faire la transparence sur les affectations, le ministère joue un jeu pervers : il discrédite le principe des concours nationaux, qui garantissent pourtant l’égal accès des élèves au service public d’éducation. Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, comme ils défendent le principe d’un barème équitable et transparent pour les affectations. Le ministère propage aussi l’idée d’une administration aveugle aux intérêts de ses agents et décourage nombre de vocations. Alors que des milliers de postes mis au concours n’ont pas été pourvus, combien de stagiaires démissionneront dans l’été, parce qu’il leur est impossible de rejoindre leur affectation ? Nos syndicats ne peuvent s’y résoudre : tout l’été, nos militant·es informeront les demandes des stagiaires et soutiendront leurs demandes.
https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/affectations-enseignants-cpe-stagiaires-2022/
Les résultats des concours de recrutement du second degré public sont désormais tous connus. Dans la foulée, le Ministère informe les lauréat·es de leur académie d’affectation pour l’année de stage. Pour la troisième année consécutive, en application de la loi de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales sont tenues tout à fait à l’écart de cette procédure.
La réforme des concours et de l’année de stage a un impact important sur cette opération. De nombreux lauréat·es étaient autrefois maintenu·es dans leur académie, afin de suivre, pendant leur stage, leur deuxième année de master dans leur université d’origine. Ce n’est plus le cas, puisque désormais, les lauréat·es ont déjà le M2. L’affectation à temps plein d’une partie des stagiaires et à mi-temps d’une autre partie, a sans doute aussi compliqué l’anticipation des besoins de supports adéquats par les rectorats.
De fait, le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU sont depuis quelques jours sollicités par des centaines de futur·es stagiaires affecté·es hors de leurs vœux, parfois très loin de leur académie d’origine, et qui n’ont pas pu l’anticiper. Les militant·es les informent et les conseillent. Le ministère de son côté ne leur donne aucune explication : ils et elles ne connaissent ni le barème retenu, ni le nombre de points qu’il fallait pour être affecté·e sur leurs vœux (ce qu’on appelle la barre). Beaucoup se demandent s’il a été tenu compte de leur situation familiale, professionnelle ou de santé, qui doit normalement donner lieu à des bonifications, sans pouvoir le vérifier. Il est par ailleurs difficile, sinon impossible, de contacter le ministère.
L’exposé des motifs de la loi de transformation de la fonction publique prétendait instaurer « un dialogue social efficace et de qualité » et « redonner sens et confiance » aux agents « qui font vivre tous les jours le service public ». Les futur·es enseignant·es, CPE et Psy-EN qui s’apprêtent à le rejoindre ont, ces jours-ci, l’impression, pour reprendre l’expression d’un d’entre-eux, « d’être à la loterie », livré·es à un « bizutage institutionnalisé ».
En refusant de faire la transparence sur les affectations, le ministère joue un jeu pervers : il discrédite le principe des concours nationaux, qui garantissent pourtant l’égal accès des élèves au service public d’éducation. Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, comme ils défendent le principe d’un barème équitable et transparent pour les affectations. Le ministère propage aussi l’idée d’une administration aveugle aux intérêts de ses agents et décourage nombre de vocations. Alors que des milliers de postes mis au concours n’ont pas été pourvus, combien de stagiaires démissionneront dans l’été, parce qu’il leur est impossible de rejoindre leur affectation ? Nos syndicats ne peuvent s’y résoudre : tout l’été, nos militant·es informeront les demandes des stagiaires et soutiendront leurs demandes.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- valleExpert spécialisé
C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
- VicomteDeValmontGrand sage
valle a écrit:C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
Ça l'est. Mais la réforme de la formation initiale et des concours aggrave la situation des entrants dans le métier. Cette année, ils participent pour la plupart à l'affectation inter alors qu'avant les inscrits en M1 MEEF restaient forcément dans leur académie.
C'est la première année que je vois autant de lauréats qui demandaient Créteil ou l'Île-de-France et que se retrouvent affectés à l'autre bout de la France.
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- eleonore69Érudit
Concrètement, les académies prévoient un "nombre de berceaux" courant mai et après ils placent les stagiaires en fonction en fonction des places prédéterminées ?
Ils ont appris quand leur académie d'affectation ?
Ils ont appris quand leur académie d'affectation ?
- Panta RheiExpert
Après le nouveau CAPES & son entretien de "motivation" (sic) voici une mesure supplémentaire pour décourager les candidats potentiels à la fonction en tant que titulaire. Pour rester près de chez vous, devenez Contractuels !
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- DaphnéDemi-dieu
VicomteDeValmont a écrit:Le ministère refuse la transparence sur les affectations des enseignants et CPE stagiaires 2022, meilleure façon de les rendre suspectes.
Les résultats des concours de recrutement du second degré public sont désormais tous connus. Dans la foulée, le Ministère informe les lauréat·es de leur académie d’affectation pour l’année de stage. Pour la troisième année consécutive, en application de la loi de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales sont tenues tout à fait à l’écart de cette procédure.
La réforme des concours et de l’année de stage a un impact important sur cette opération. De nombreux lauréat·es étaient autrefois maintenu·es dans leur académie, afin de suivre, pendant leur stage, leur deuxième année de master dans leur université d’origine. Ce n’est plus le cas, puisque désormais, les lauréat·es ont déjà le M2. L’affectation à temps plein d’une partie des stagiaires et à mi-temps d’une autre partie, a sans doute aussi compliqué l’anticipation des besoins de supports adéquats par les rectorats.
De fait, le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU sont depuis quelques jours sollicités par des centaines de futur·es stagiaires affecté·es hors de leurs vœux, parfois très loin de leur académie d’origine, et qui n’ont pas pu l’anticiper. Les militant·es les informent et les conseillent. Le ministère de son côté ne leur donne aucune explication : ils et elles ne connaissent ni le barème retenu, ni le nombre de points qu’il fallait pour être affecté·e sur leurs vœux (ce qu’on appelle la barre). Beaucoup se demandent s’il a été tenu compte de leur situation familiale, professionnelle ou de santé, qui doit normalement donner lieu à des bonifications, sans pouvoir le vérifier. Il est par ailleurs difficile, sinon impossible, de contacter le ministère.
L’exposé des motifs de la loi de transformation de la fonction publique prétendait instaurer « un dialogue social efficace et de qualité » et « redonner sens et confiance » aux agents « qui font vivre tous les jours le service public ». Les futur·es enseignant·es, CPE et Psy-EN qui s’apprêtent à le rejoindre ont, ces jours-ci, l’impression, pour reprendre l’expression d’un d’entre-eux, « d’être à la loterie », livré·es à un « bizutage institutionnalisé ».
En refusant de faire la transparence sur les affectations, le ministère joue un jeu pervers : il discrédite le principe des concours nationaux, qui garantissent pourtant l’égal accès des élèves au service public d’éducation. Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, comme ils défendent le principe d’un barème équitable et transparent pour les affectations. Le ministère propage aussi l’idée d’une administration aveugle aux intérêts de ses agents et décourage nombre de vocations. Alors que des milliers de postes mis au concours n’ont pas été pourvus, combien de stagiaires démissionneront dans l’été, parce qu’il leur est impossible de rejoindre leur affectation ? Nos syndicats ne peuvent s’y résoudre : tout l’été, nos militant·es informeront les demandes des stagiaires et soutiendront leurs demandes.
https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/affectations-enseignants-cpe-stagiaires-2022/
C'est vrai que du temps où on siégeait en CAPA/CAPN et FPMA/FPMN, c'est le black out total et magouilles et compagnie en permanence !
- BoubouleDoyen
VicomteDeValmont a écrit:valle a écrit:C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
Ça l'est. Mais la réforme de la formation initiale et des concours aggrave la situation des entrants dans le métier. Cette année, ils participent pour la plupart à l'affectation inter alors qu'avant les inscrits en M1 MEEF restaient forcément dans leur académie.
C'est la première année que je vois autant de lauréats qui demandaient Créteil ou l'Île-de-France et que se retrouvent affectés à l'autre bout de la France.
On peut demander Créteil et ne pas l'obtenir ? Bigre, en quelle discipline ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais c'est que les nouveaux stagiaires sont désormais sous la responsabilité directe des rectorats: leurs affectations dépendent donc des négociations besoins/moyens soit à l'échelle académique (PE) soit à l'échelle nationale (PLC, PLP, CPE etc.).
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Si tu vales valeo.
- MathadorEmpereur
Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:valle a écrit:C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
Ça l'est. Mais la réforme de la formation initiale et des concours aggrave la situation des entrants dans le métier. Cette année, ils participent pour la plupart à l'affectation inter alors qu'avant les inscrits en M1 MEEF restaient forcément dans leur académie.
C'est la première année que je vois autant de lauréats qui demandaient Créteil ou l'Île-de-France et que se retrouvent affectés à l'autre bout de la France.
On peut demander Créteil et ne pas l'obtenir ? Bigre, en quelle discipline ?
Les postes de stagiaires relativement bien répartis sur le territoire, et contrairement au mouvement des titulaires, les stagiaires ne sont pas en concurrence avec des collègues plus anciens qui seraient prioritaires. Si l'on combine cela avec des matières où Paris est très demandé, et où les intéressés se disent qu'étant stagiaires ils éviteront le pire de Versailles ou de Créteil…
En sciences je n'ai pas eu connaissance de cas de vœux franciliens non obtenus, mais par contre j'ai connu des stagiaires originaires d'IDF qui avaient été affectés à la discrétion du ministère et qui se sont retrouvés dans la moitié sud.
epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que les nouveaux stagiaires sont désormais sous la responsabilité directe des rectorats: leurs affectations dépendent donc des négociations besoins/moyens soit à l'échelle académique (PE) soit à l'échelle nationale (PLC, PLP, CPE etc.).
Dans le secondaire les postes sont surtout tributaires de la disponibilité des supports 9h/18h et des tuteurs terrain, et ce n'est pas nouveau.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CathEnchanteur
J'ai lu chépuoù que le problème vient des différentes origines des lauréats : master meef -> stage 18h, master recherche -> stage 9h.
Et le ministre ne pouvait pas savoir la proportion de l'un et de l'autre avant les résultats des concours, ce qui joue sur les affectations et oblige les établissements à revoir leurs répartitions.
Et le ministre ne pouvait pas savoir la proportion de l'un et de l'autre avant les résultats des concours, ce qui joue sur les affectations et oblige les établissements à revoir leurs répartitions.
- JacqGuide spirituel
Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:valle a écrit:C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
Ça l'est. Mais la réforme de la formation initiale et des concours aggrave la situation des entrants dans le métier. Cette année, ils participent pour la plupart à l'affectation inter alors qu'avant les inscrits en M1 MEEF restaient forcément dans leur académie.
C'est la première année que je vois autant de lauréats qui demandaient Créteil ou l'Île-de-France et que se retrouvent affectés à l'autre bout de la France.
On peut demander Créteil et ne pas l'obtenir ? Bigre, en quelle discipline ?
Lorsque j'ai eu le concours je n'ai pas été affecté stagiaire dans mon académie. Mon académie excédentaire en lauréats et académie voisine déficitaire. Nous avions des stagiaires majoritairement hors académie.
Pour Créteil, comme vous, j'aimerais savoir quelle discipline est déficitaire !
Sinon, dans mon établissement, un poste non pourvu au mouvement intra, stagiaire pressenti, donc vraiment sans préparation.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mathador a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que les nouveaux stagiaires sont désormais sous la responsabilité directe des rectorats: leurs affectations dépendent donc des négociations besoins/moyens soit à l'échelle académique (PE) soit à l'échelle nationale (PLC, PLP, CPE etc.).
Dans le secondaire les postes sont surtout tributaires de la disponibilité des supports 9h/18h et des tuteurs terrain, et ce n'est pas nouveau.
Oui, ça c'est tellement évident que tout le monde le sait. Mais là, il y a des choses en plus cette année.
Je connais au moins une académie (j'y exerce) dans laquelle le nombre de stagiaires/disciplines est tombé bien plus tard que d'habitude, parce que le Recteur négociait le nombre en dotation moyens (et pas à la baisse). Quant aux supports, j'ai déjà connaissance de PE à moitié éjectés: par ex. deux en décharges 1/2 qui ont été contraintes de partager la même classe, alors que jusque là elles avaient chacune la leur, pour libérer un poste complet pour un stagiaire non MEEF. Un collègue d'une autre académie m'a raconté des choses du même genre: des TZR éjectés de deux demi-postes vers des fractions plus faibles (donc plus nombreuses) pour implanter des stagiaires MEEF (donc mi temps). Quant aux tuteurs de terrain: j'ai croisé un IPR qui m'a dit, en levant les yeux au ciel, qu'on verrait plus tard…
À mon avis, ça ne fait que commencer et je vois venir un jeu de chaises musicales et de pousse-toi de là qu'on l'y mette.
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Si tu vales valeo.
- postulatNiveau 7
Jacq a écrit:Pour Créteil, comme vous, j'aimerais savoir quelle discipline est déficitaire !
Peut-être en philo où l'IDF est souvent attractive dans cette matière ? Difficile de caser tous les stagiaires à 18h avec la dernière réforme du concours...
- User9525Niveau 8
epekeina.tes.ousias a écrit:Mathador a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Mais c'est que les nouveaux stagiaires sont désormais sous la responsabilité directe des rectorats: leurs affectations dépendent donc des négociations besoins/moyens soit à l'échelle académique (PE) soit à l'échelle nationale (PLC, PLP, CPE etc.).
Dans le secondaire les postes sont surtout tributaires de la disponibilité des supports 9h/18h et des tuteurs terrain, et ce n'est pas nouveau.
Oui, ça c'est tellement évident que tout le monde le sait. Mais là, il y a des choses en plus cette année.
Je connais au moins une académie (j'y exerce) dans laquelle le nombre de stagiaires/disciplines est tombé bien plus tard que d'habitude, parce que le Recteur négociait le nombre en dotation moyens (et pas à la baisse). Quant aux supports, j'ai déjà connaissance de PE à moitié éjectés: par ex. deux en décharges 1/2 qui ont été contraintes de partager la même classe, alors que jusque là elles avaient chacune la leur, pour libérer un poste complet pour un stagiaire non MEEF. Un collègue d'une autre académie m'a raconté des choses du même genre: des TZR éjectés de deux demi-postes vers des fractions plus faibles (donc plus nombreuses) pour implanter des stagiaires MEEF (donc mi temps). Quant aux tuteurs de terrain: j'ai croisé un IPR qui m'a dit, en levant les yeux au ciel, qu'on verrait plus tard…
À mon avis, ça ne fait que commencer et je vois venir un jeu de chaises musicales et de pousse-toi de là qu'on l'y mette.
Sur l'académie d'Amiens, (je l'ai dit sur le fil "mutations"), j'ai vu trois postes lycée dans ma discipline annoncés vacants sur Siam devenus supports stagiaire 18h...Quant aux tuteurs, comme il n'est pas nécessaire qu'ils soient dans le même établissement que leur stagiaire, ce n'est plus un problème pour qui que ce soit, à part les principaux concernés. Et puis, un même tuteur peut avoir plusieurs stagiaires, ça peut se faire.
Cette gestion qu'on appelle "ressources humaines" n'a jamais plus mal porté son nom.
- SevSPCNiveau 3
Ayant fait les frais de ce nouveau système de mutations sans aucune transparence, je pense sincèrement que le rétablissement du paritarisme est l'une des priorités pour que les décisions d'affectation soient réellement équitables, vérifiées et explicites. Je trouve cela surprenant par exemple qu'on refuse de nous communiquer les barres de certains groupements de commune par souci de "préservation de la confidentialité des situations personnelles", cela ouvre la porte à des combines dissimulables par l'administration.
Mais je suis surement idéaliste , ce nouveau système arrange bien l'administration...
Mais je suis surement idéaliste , ce nouveau système arrange bien l'administration...
- MathadorEmpereur
Surtout quand on se souvient qu'il y a quelques années le rectorat de Versailles publiait l'intégralité des barres établissement sur son site.SevSPC a écrit:Je trouve cela surprenant par exemple qu'on refuse de nous communiquer les barres de certains groupements de commune par souci de "préservation de la confidentialité des situations personnelles", cela ouvre la porte à des combines dissimulables par l'administration.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- eleonore69Érudit
SevSPC a écrit:Ayant fait les frais de ce nouveau système de mutations sans aucune transparence, je pense sincèrement que le rétablissement du paritarisme est l'une des priorités pour que les décisions d'affectation soient réellement équitables, vérifiées et explicites. Je trouve cela surprenant par exemple qu'on refuse de nous communiquer les barres de certains groupements de commune par souci de "préservation de la confidentialité des situations personnelles", cela ouvre la porte à des combines dissimulables par l'administration.
Mais je suis surement idéaliste , ce nouveau système arrange bien l'administration...
entièrement d'accord !
- User9525Niveau 8
eleonore69 a écrit:SevSPC a écrit:Ayant fait les frais de ce nouveau système de mutations sans aucune transparence, je pense sincèrement que le rétablissement du paritarisme est l'une des priorités pour que les décisions d'affectation soient réellement équitables, vérifiées et explicites. Je trouve cela surprenant par exemple qu'on refuse de nous communiquer les barres de certains groupements de commune par souci de "préservation de la confidentialité des situations personnelles", cela ouvre la porte à des combines dissimulables par l'administration.
Mais je suis surement idéaliste , ce nouveau système arrange bien l'administration...
entièrement d'accord !
Le paritarisme permettrait de remettre de l'humain dans cette machine à broyer.
Quelle hypocrisie: "préservation de la confidentialité des situations personnelles"!
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il est assez compréhensible que la hiérarchie préserve la confidentialité de ses situations personnelles.
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Si tu vales valeo.
- SevSPCNiveau 3
Je reste toutefois perplexe: sauf si les agents mutés communiquent entre eux ou se connaissent, a priori, nous ne pouvons pas identifier les affectations de chacune ou chacun simplement à partir du barème. La possible communication entre agents est suffisante pour justifier l'argument de la hiérarchie, je l'entends tout à fait.epekeina.tes.ousias a écrit:Il est assez compréhensible que la hiérarchie préserve la confidentialité de ses situations personnelles.
- valleExpert spécialisé
epekeina.tes.ousias a écrit:Il est assez compréhensible que la hiérarchie préserve la confidentialité de ses situations personnelles.
Oui, mais il ne l'est pas que l'administration utilise cette confidentialité comme excuse pour nier toute transparence.
Notamment, le fait qu'un ensemble d'élus des travailleurs et soumis à la même obligation de confidentialité que le gestionnaire du rectorat qui reçoit ma demande de mutation (par ex.) aient accès aux barèmes me ne me paraît pas en soi contraire aux obligations de confidentialité de l'administration et, en revanche, semble rendre la procédure beaucoup plus saine.
Sinon, je suis personnellement favorable à la publication obligatoire de toutes les barres (y compris par ex. les barres des établissements indifivuels), pour que n'importe qui puisse vérifier que son barème est inférieur à celui qui a eu le poste.
Cette donnée (barème du dernier admis à un poste déterminé) ne me paraît pas mettre à mal la privacité de personne. Oui, il y aurait des ouï-dires, mais il y en a déjà et l'administration n'aurait pas publié aucune donnée confidentielle, les points toutaux ne pouvant pas être liés à telle ou telle situation personnelle.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'était de l'ironie…
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
epekeina.tes.ousias a écrit:C'était de l'ironie…
^_^ Alors là je comprends pourquoi tu parlais de la situation de l'administration.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:C'était de l'ironie…
^_^ Alors là je comprends pourquoi tu parlais de la situation de l'administration.
Ben oui. Autant faire ça anonymement.
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Si tu vales valeo.
- nattannattanNiveau 5
Jacq a écrit:Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:valle a écrit:C'est vrai, mais c'est vrai aussi (avec quelques petites variations concernant l'information fournie aux agents) pour les mutations des titulaires. Le "huis-clos" sans regard externe de toutes ces décisions (qui pourtant sont pratiquement automatiques) me paraît très problématique.
Ça l'est. Mais la réforme de la formation initiale et des concours aggrave la situation des entrants dans le métier. Cette année, ils participent pour la plupart à l'affectation inter alors qu'avant les inscrits en M1 MEEF restaient forcément dans leur académie.
C'est la première année que je vois autant de lauréats qui demandaient Créteil ou l'Île-de-France et que se retrouvent affectés à l'autre bout de la France.
On peut demander Créteil et ne pas l'obtenir ? Bigre, en quelle discipline ?
Lorsque j'ai eu le concours je n'ai pas été affecté stagiaire dans mon académie. Mon académie excédentaire en lauréats et académie voisine déficitaire. Nous avions des stagiaires majoritairement hors académie.
Pour Créteil, comme vous, j'aimerais savoir quelle discipline est déficitaire !
En anglais! Sur un groupe facebook concernant la préparation au CAPES, au moins 3 nouveaux stagiaires ont mentionné avoir mis Créteil - Versailles - Paris et s'être retrouvé ailleurs (Nice, Grenoble et Rennes si je me souviens bien).
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